Le 17 janvier 2021, sur les terres du triangle de Gonesse
Après l’abandon en novembre 2019 d’EuropaCity, projet climaticide de méga-centre commercial et de loisirs qui prévoyait une piste de ski artificielle sur des terres agricoles d’excellente qualité, les citoyennes et citoyens d’Ile-de-France espéraient le Triangle de Gonesse définitivement sauvé de l’étalement urbain.
La Société du Grand Paris a annoncé le démarrage dès le mois de février de la construction d’une gare en plein champ, dite gare du « Triangle de Gonesse », initialement promise aux promoteurs d’EuropaCity (qui tablaient sur la venue de 31 millions de visiteurs). La construction de cette gare rendrait inéluctable l’urbanisation des terres fertiles du Triangle de Gonesse, alors qu’il n’y a aujourd’hui aucun projet à desservir : les premières habitations sont situées à 1,7 km de l’emplacement prévu.
Pour stopper les travaux et pousser le gouvernement à acter la protection de ces terres agricoles, le dimanche 17 janvier 2021 dans le Triangle de Gonesse, un rassemblement c’est tenu pour refuser l’urbanisation de ces terres agricoles
Nous passerons cette heure d’émission sur cette journée du 17 janvier, et nous pourrons entendre les prises de paroles et entretien réalisé ce même jour et notamment les luttes sur le plateau de Saclay, la lecture du serment du triangle, un entretien avec un faucheur volontaire et avec Jean-Yves Souben, vice-président du Collectif Pour les Terres de Gonesse(CPTG), nous tenterons de voir les suites de ce 17 janvier.
L’agent orange convoqué devant la justice française
Jamais une victime vietnamienne n’a obtenu justice
Le lundi 25 janvier 2021 se tenait à Evry un procès de David contre Goliath, au rapport de force pour le moins inégal, intenté par l’ancienne journaliste franco-vietnamienne Tran To Nga contre une vingtaine de firmes chimiques ayant produit ou commercialisé l’agent orange, dont Monsanto et Dow Chemical.
Du haut de ses 79 ans, Tran to Nga ne désarme pas. A peine diplomée, elle avait rejoint les rangs du Front de libération du Sud-Vietnam en pleine guerre. De 1961 à 1971, les Etats-Unis ont déversé par millions de litres le défoliant, surnommé “agent orange”, pour débusquer les combattants du Viet-Cong, tapis dans les sous-bois, et détruire leurs récoltes.
Je savais que c’était un défoliant, mais je ne connaissais pas sa toxicité pour l’être humain
Tran to Nga
A l’époque, déjà, la communauté scientifique avait alarmé contre les effets de cette arme chimique utilisée massivement par les Américains. Tran To Nga a souffert d’un cancer du sein, de tuberculoses à répétition. Ses enfants sont nés, atteints de mal-formations cardiaques et osseuses. Sa fille aînée est morte à dix-sept mois de ses insuffisances cardiaques. La militante veut faire reconnaître la responsabilité des firmes qui ont produit et vendu la substance aux Etats-Unis.
Le combat de Tran to Nga a commencé en 2014, alors que d’autres demandes similaires en 2009 ont été déboutées par la Cour suprême aux Etat-Unis. Ce procès apparaît donc comme celui de la dernière chance pour l’ensemble des victimes vietnamiennes de l’agent orange.
À l’appel de différents collectifs, dont Vietnam Dioxine, un rassemblement doit se tenir samedi 30 janvier à 14 h 30, place du Trocadéro à Paris, pour les victimes vietnamiennes de l’arme chimique.
SUIVI DE
L’autre crise
La grève se poursuit à la raffinerie de Grandpuits
A Grandpuits, mercredi 20 janvier 2021 : “On n’est pas satisfaits sur nos revendications.”
Depuis le 4 janvier, les effectifs de la raffinerie sont en grève. Au mois de septembre dernier, Total a annoncé sa volonté de cesser le raffinage et de transformer son site en une plate-forme “zéro pétrole” consacrée à la production d’agro-carburants. Cent cinquante emplois sont menacés.
On risque pas d’éteindre le feu !
Mercredi 20 janvier 2021, les délégués exposaient les dernières propositions de la direction concernant le PSE (en novlangue : le plan de sauvegarde de l’emploi).
Comme les organisations syndicales semblent se désintéresser de leur situation, de nombreux agents appellent à réagir collectivement.
L’autre crise
Les agents RATP sous pression
Vous devez travailler et rien dire !
Selon la cour des comptes, horaires, salaires, primes seraient des freins pour la RATP à l’ouverture à la concurrence et pénaliseraient les futurs appels d’offre. L’Etat veut donc accélérer le dégraissage de l’entreprise, sanctionne, met la pression, flique les agents, licencie sous n’importe quel prétexte pour pouvoir servir une entreprise “privatisable”, en liquidant ce bien commun déjà mis à mal, qu’était la régie des transports.
J’ai vu des machinistes pleurer comme des enfants
Dans cette émission nous ne parlerons pas des tarifs qui ne manqueront pas d’augmenter, des usagers qui deviendront clients. Nous axerons l’émission, avec nos invités, sur les méthodes utilisées par la RATP pour humilier, décourager, pousser à la faute quand elle ne les invente pas, virer ceux et celles qui ne rentrent pas dans les cases des nouvelles donnes du marché du travail.
Huit tentatives de suicide dans le seul dépôt de Croix-Nivert… C’est pas normal, le silence des médias
Leur situation n’est pas sans rappeler les manières utilisées par France Télécoms pour dézinguer la boîte, avec son triste cortège de morts. Cette fois encore, l’Etat est aux manettes, l’Etat emploie des méthodes à la limite de la légalité ou carrément illégales pour arriver à ses fins, l’Etat aussi dégueulasse que les patrons…
Complicité des syndicats majoritaires
Rabhi et Karim étaient dans les studios pour parler de leurs cas et appeler à ne pas subir, à se regrouper et à réagir collectivement. Si les confédérations syndicales ne semblent pas prendre conscience de la situation ou s’en désintéressent, les agents, eux, sont bien décidés à la faire connaître et réagir. Marie-Christine, François, Raphaël, Laurent ont appelé au standard pour témoigner à leur tour, mais également Thierry Renard, avocat de nombreux autres cas, qui dénonce un management agressif et une hiérarchie d’entreprise intouchable qu’il compare par son immunité à la police.
Pour plus d’info et rester en contact : Facebook : DÉNONÇONS LA RATP
Banderole lors d’une manifestation, le 30 mars 2019
Aujourd’hui mardi 26 janvier est un jour d’appel à mobilisation et nationale dans l’éducation nationale.
À cette occasion nous en profitons pour vous diffuser deux interviews, l’un assistant d’éducation dans la région parisienne réalisée lundi 25 janvier 2021 et l’autre avec une professeure dans un lycée en banlieue parisienne réalisée le 24 janvier 2021.
Un moyen pour nous de revenir avec eux sur les différentes polémiques qui ont agitée le milieu scolaire depuis cette rentrée de septembre 2020, de revenir sur les stratégies de gréve, mais aussi sur la manière dont l’école se présente, avec les différentes réformes de l’éducation nationale qui se sont appliquées ces dernières années et qui sont en projet, de plus en plus comme un outil de contrôle sociale au service de l’État.
Kamel Daoudi a été libéré en 2008 à l’issue d’une peine de 6 ans de prison pour « association de malfaiteurs en relation avec un projet d’attentat terroriste ». Il a été assigné à résidence dès sa sortie de prison, en vue de son expulsion vers l’Algérie. Celle-ci ne peut être exécutée, son assignation à résidence est prolongée depuis lors. Il est assigné sur le périmètre de sa commune de résidence choisie par les autorités, soumis à des mesures de pointage au commissariat et à un couvre-feu quotidien. Depuis 2016, les autorités françaises l’ont transféré dans plusieurs lieux d’assignation à résidence, loin de sa compagne et de ses enfants.
Les autorités motivent le maintien de son assignation à résidence par le fait qu’il n’a pas exécuté son obligation de quitter le territoire français, prononcée par la justice française en 2006. Or, dès 2008, laloi interdisait son expulsion au vu des risques de torture qu’il encourt en Algérie.
Kamel Daoudi a aussi démarché une quarantaine de pays pour l’accueillir, mais tous lui ont opposé un refus clair. Les autorités françaises avaient alors elles-mêmes reconnu qu’il semblait évident qu’aucun pays ne serait susceptible de l’accueillir. Depuis, Kamel Daoudi est devenu père de 3 enfants français et vivant et France, et beau-père d’une 4eme enfant. Un éventuel renvoi violerait donc son droit, ainsi que celui de sa compagne et ses enfants, à la vie privée et familiale.
Kamel Daoudi est assigné à résidence administrative depuis plus de 12 ans, sans que la justice n’ait plus rien à lui reprocher. Le 27 septembre dernier, il cuisinait bénévolement lors d’une soirée dans le bar associatif la Loupiote à Aurillac lorsqu’il a été interpellé à 21h30 par les forces de l’ordre, soit 30 minutes après l’heure du couvre-feu imposé. Immédiatement incarcéré, il a été condamné à 1 an de prison avec mandat de dépôt le 6 octobre 2020.
Le 27 janvier 2021 à Riom à partir de 13h30 se tiendra le procès en appel de Kamel Daoudi, condamné à un an de prison avec mandat de dépôt le 6 octobre 2020 pour ne pas avoir respecté, cet été, le couvre-feu qui lui est imposé depuis 12 ans. Assigné perpétuel, il est l’objet d’un acharnement absurde et cruel de la part des autorités françaises, l’empêchant de pouvoir mener une vie normale avec sa femme et ses enfants, alors que la justice n’a plus rien à lui reprocher. À l’issue de ce nouveau procès en appel, Kamel Daoudi pourrait être relaxé, voir sa peine réduite ou au contraire alourdie, le procureur ayant lui aussi fait appel.
L’assignation à résidence administrative est une punition sans procès. Décidées sans l’accord d’un juge et le plus souvent sur la base de ces seules notes blanches, renouvelables tous les 6 mois, les assignations à résidence administratives obligent la personne à pointer plusieurs fois par jour au commissariat, à ne pas sortir de la commune ou du territoire d’assignation, et à respecter, chaque soir, un couvre-feu. Sur la durée, elles ont des conséquences souvent très lourdes sur le droit à la vie privée et familiale, sur la possibilité d’avoir un emploi, ou de mener une vie sociale normale pour les personnes qui en sont l’objet.
La condamnation du 6 octobre 2020 était la dernière étape de l’acharnement des autorités françaises à son égard. Car bien que la justice n’ait plus rien à lui reprocher depuis des années, il est de facto condamné à une assignation à résidence perpétuelle.
Le 20 décembre 2018, Kamel Daoudi avait déjà été jugé à Saintes pour deux retards mineurs à ses obligations de pointage et de couvre-feu. Mais le 16 mai 2019, le tribunal l’avait relaxé, au motif notamment que les mesures de l’assignation n’avaient pas été justifiées ni étayées par le ministère de l’Intérieur et le ministère public.
« Aujourd’hui, me revoilà en taule pour une vingtaine de minutes de retard sur le couvre-feu qui m’était imposé depuis les quatre dernières années de mes douze ans de perpétuelle assignation à résidence. Enfermé en quartier d’isolement, à plus de cinq heures de route de ma famille, je suis toujours dans le circuit fluctuant de l’incarcération sous ses diverses formes (prison, CRA, assignation à résidence). » Kamel
Vous allez pouvoir écouter une émission que nous avons enregistrée en décembre 2017 ou nous recevions dans nos studios Cedric, militant frappé par une assignation a résidence, et diffusions un témoignage de Kamel Daoudi, assigné à résidence depuis 9 ans, à l’époque. Il revient sur cette peine qui ne dit pas son nom, qui donne des pouvoirs incontrôlables à l’administration, notamment envers les sans papier et s’est élargi en passant dans le droit commun après l’État d’urgence de 2015.
Des motifs d’assignation absurdes«
En 12 ans, Kamel Daoudi a déjà été contraint à 13000 pointages et plus de 4000 couvre-feux. Le fait d’avoir enfreint l’obligation de couvre-feu qui lui est imposée arbitrairement depuis des années, que les autorités françaises ne prennent plus la peine de justifier, ne devrait pas faire l’objet d’une telle condamnation. Il est temps, une fois pour toutes, de lever cette assignation à résidence devenue inique, pour pouvoir laisser Kamel Daoudi, sa femme et ses enfants, mener une vie normale. »
Manifestation contre la loi sécurité globale et cortège teuf à Toulouse
Grace aux sons captés lors de la manifestation du 16 janvier 2021 nous reviendrons sur la magnifique fête que les « teufeurs » ont su organiser pour le 31, histoire de nous dire que rester dans la légalité est mortifère et que la fête c’est la vie. En effet, ils ont tenté de rejoindre la manifestation contre la loi sécurité globale, ce que la préfecture n’a pas admis.
Lors de cette même manifestation nous avons rencontré des étudiants qui ont parlé de leur mal-être et de leurs difficultés de poursuivre leurs études. La lecture d’une lettre d’une étudiante de Strasbourg précisera leur dire.
Le 19 janvier 2021 se tenait sur toute la France des rassemblements des professionnels de la culture. Pas rose c’est sûr ; les fermetures des salles et le manque de perspective.
Depuis le début de la pandémie mondiale, une crise sanitaire et économique violente s’est mise en place. Le gouvernement et le patronat utilisent cette situation pour justifier des licenciements de manière massive.
Lesplans de licenciement se multiplient. Les entreprises du Nord sont loin d’être épargnées ; l’entreprise Cargill, Bridgestone, Auchan, Hop!… Dans la santé, alors qu’on a applaudi et médaillé les soignant-e-s suite à l’épisode du confinement, aucuns moyens réels n’ont été mis dans la santé.
Le 24 novembre 2020, le jeune parti anticapitaliste organise un meeting interprofessionnel a distance à Tourcoing. Avec des interventions de travailleurs.Ses en lutte (Cargill, CHR, Union Locale Tourcoing …) et de la jeunesse.
Dans l’émission de ce jour, nous entendrons les interventions de ; Isabelle Bosseman, éducatrice spécialisée en psychiatrie au CHU de Lille.
Dorian Valois, Secrétaire général du syndicat CGT chez Cargill et secrétaire adjoint du CSE de l’usine d’Haubourdin.
Ali, cheminot et syndicaliste a SUD RAIL.
Anaïs, étudiante à l’université de Lille et Syndicaliste a L’UNEF.
Dans l’émission de ce jour, nous diffusons un reportage réalisé le 13 décembre 2020 a la Courneuve lors d’un rassemblement dans le cadre de la mobilisation contre les Jeux Olympiques de paris 2024.
Ensuite nous diffuserons un reportage réalisé a Champs-sur-Marne le 19 décembre 2020 suite à l’audience qui avait lieu a la cour d’appel du TGI de Paris dans l’affaire de Gaye Camara tué par la police dans la nuit du 16 au 17 janvier 2018 et dont le rendu aura lieu le 21 janvier 2021.
Enfin nous diffusons un document sonore transmis par le comité de soutien de Vincenzo Vecchi poursuivi par deux mandats d’arrêt européen pour sa participation au contre sommet du G8 de Gènes dont le rendu par la cour de cassation sera donné le 26 janvier 2021.
Dans l’émission de ce jour, nous reviendrons sur les enjeux du projet de loi de sécurité globale
Nous commençons par l’analyse du projet de loi faite par le site internet Camille décode en date du 29 novembre 2020
Nous poursuivrons l’émission, avec un document du journal en ligne Médiapart, qui a collecté et analysé des centaines de vidéos prises le 12 décembre 2020 à Paris lors de la manifestation contre la loi « Sécurité globale »
Nous terminerons cette émission par l’entretien que nous avons réalisé le 13 janvier dernier avec Christian, membre de l’assemblée des blessées. Il reviendra sur l’organisation de la coordination en vue de la nouvelle manifestation de ce samedi 16 janvier 2021 et donnera quelques perspectives pour la suite de la mobilisation.
Pour paris, le départ de la manifestation de ce samedi 16 janvier se fera à 14 h de la Place Félix Éboué (métro Daumesnil) vers la place de la Bastille et sera précédé d’une conférence de presse a 13 h.
En 2019, l’artiste Thierry Toth a proposé cette œuvre, intitulée Wissam El-Yamni 1981-2012, pour une exposition au conseil général du Puy-de-Dôme. Elle a été refusée.
Dans la nuit du 9 au 10 janvier 2013, les militantes kurdes Sakine Cansiz, Fidan Dogan (Rojbîn) et Leyla Saylemez ont été retrouvées sans vie, dans les locaux du Centre d’information du Kurdistan, à Paris, froidement exécutées de plusieurs balles dans la tête.
L’assassin présumé, Omer Güney, un Turc de 34 ans, est incarcéré le 21 janvier 2013. L’enquête confiée à une juge d’instruction cerne bien l’implication des services secrets turcs (MIT), mais ne parvient pas à remonter jusqu’aux commanditaires. le 17 décembre 2016, Güney meurt d’une pneumonie, cinq semaines avant le début de son procès. L’action publique cesse. Les familles des victimes vont se constituer partie civile à partir de mars 2018 pour que l’enquête reprenne et que la preuve du lien entre l’assassin et le MIT soit établie.
Le samedi 9 janvier 2021 se tenait à Paris une manifestation pour exiger justice et vérité. Dans cette première partie d’émission, nous vous proposons l’écoute du reportage réalisé ce même jour.
Dans la nuit du 31 décembre 2011, Wissam El-Yamni était violemment interpellé par la police de Clermont-Ferrand puis placé en garde à vue. Dans la nuit, le jeune homme tombe et se retrouve dans le coma. Il meurt neuf jours plus tard.
En neuf ans, comment l’affaire a-t-elle évoluée ? En deuxième partie d’émission, nous reviendrons sur la question de l’expertise lors d’une conférence de presse qui se tenait le 8 janvier 2021 à Paris avec Farid El-Yamni, frère de Wissam et son avocat, Henri Braun.
Le 7 janvier, les salariés de la raffinerie Total de Grandpuits en Seine-et Marne, ont voté la reconduction de la grève contre le projet de transformation du site, en dénonçant la casse sociale et un mensonge écologique.
Dans l’émission de ce jour, nous écouterons le reportage réalisé ce 7 janvier à Grandpuits ou se tenait une conférence de presse dont nous vous diffusons quelques extraits mais aussi des entretiens réalisé avec les salariés de la raffinerie qui nous parlent de ce plan de suppression d’emploi et des enjeux écologiques qui sous-tend ce projet. Des paroles de soutien seront entendu, notamment une salariée de l’aéronautique, un cheminot…
Des rendez-vous sont annoncés ; le premier ce lundi une assemblée générale à 14 h sur le site de la raffinerie Total de Grandpuits.
Le second sera mercredi 12 janvier à 14 h devant la préfecture de Melun, en appel a un rassemblement pour la sauvegarde des emplois.
Depuis plusieurs mois, des mobilisations se font devant le siège de Paris Habitat pour dénoncer le mal-logement, les expulsions et la situation ignoble dans laquelle Paris Habitat laisse ses locataires. Le bailleur social, avec la complicité de la Mairie de Paris, préfère envoyer la police, préfère gazer ses locataires, plutôt que de recevoir les collectifs qui en font la demande.
Dans l’émission de ce jour, nous recevons le collectif La révolution est en marche qui est un mouvement citoyen créé à Aulnay-sous-Bois. Des locataires nous parleront aussi de leurs situations.
Dans l’émission de ce jour, nous poursuivons la diffusion de reportages retraçant une partie des mobilisations de cette fin d’année 2020.
Le projet “Hercule” semble motivé par deux objectifs apparents. Le premier est celui de mettre fin au mécanisme ARENH, qu’EDF juge “asymétrique”, grevant ses recettes, et l’empêchant de financer son projet industriel. Le second, est d’éviter la mise en concurrence des concessions hydroélectriques demandée par l’Union européenne. Quelle en sera la conséquence pour la population ?
Le 17 décembre dernier, des gazières et gaziers, ainsi que des électriciens et des électriciennes, se sont retrouvés une journée pour protester contre ce projet de privatisation et de vente à la découpe. Dans ce premier reportage, nous entendrons notamment, un entretien réalisé lors du rassemblement qui se tenait près du ministère des finances, avec une salariée d’EDF recherche & développement des Hauts-de-Seine.
Dans la suite de l’émission, nous entendrons l’entretien réalisé le 18 décembre dernier avec un salarié de Renault.
Nous poursuivrons avec la diffusion d’une interview d’un salarié de la raffinerie Grandpuits en Seine-et-Marne et en lutte contre 700 suppressions d’emplois.
Nous terminerons cette émission avec les femmes de chambre de l’hôtel Ibis Batignolles, en grève depuis dix-sept mois, qui organisaient un réveillon de lutte non loin de l’hôtel Novotel des Halles à Paris et, dans ce reportage, nous entendrons notamment l’entretien réalisé avec Rachel, gouvernante à l’hôtel Ibis Batignolles.
la 4e Fête des Terres de Gonesse ce tenait le 19 septembre dernier, avec trois associations qui s’opposent à trois grands projets franciliens incompatibles avec la protection du climat, de l’environnement et des habitants : la rénovation de la gare du Nord, l’urbanisation du Triangle de Gonesse – malgré l’abandon d’EuropaCity-, et l’extension de Roissy.
Mais d’autre secteur de luttes l’environnementale furent présente ; la ZAD du carnet en Loire-Atlantique, le terminal T4 de Roissy, la ferme des 1000 Vaches dans la Somme et bien d’autres.
Dans l’émission de ce jour, nous passerons cette heure sur le Triangle de Gonesse avec un panorama sonore de ce samedi après-midi. Bonne écoute !
Un an après l’incendie du site Lubrizol à Rouen, l’appel « Notre maison brûle et nous ne regarderons plus ailleurs », signé par de nombreuses organisations et personnalités, a appeler à une mobilisation le 26 septembre dernier devant les sites industriels dangereux. Sur 500 000 installations classées pour la protection de l’environnement, 459 000 échappent à toute inspection !
Dans l’émission de ce jour, nous entendrons les différentes intervention qui a rythmé la réunion publique d’information qui se tenait ce 25 septembre à Rouen.
légalisation de l’arbitraire : le nouveau schéma du maintien de l’ordre.
Le 25 septembre a lieu à Concarneau une manifestation pour dénoncer la pèche industrielle à l’occasion de l’inauguration du chalutier géant le « Scrombrus ». Il s’agit pour l’association « Pleine mer » de faire les funérailles de la pêche artisanale et des ressources marines. Nous avons rencontré un membre de « pleine mer » qui nous parle dans la première demi heure des enjeux de ce rassemblement. Dans la deuxième partie de l’émission nous avons demandé à Jules du Poing de revenir sur le nouveau schéma national du maintien de l’ordre destiné à l’usage des policiers et des gendarmes qui a été rendu public le 17 septembre 2020. Il s’agit de rendre légal, c’est a dire de faire entrer dans le droit ce qui était jusque là arbitraire.
En cette fin d’année, nous proposons sur les ondes de FPP, en nouvelle diffusion, une série d’émission diffusée entre septembre et décembre 2020. Nous vous retrouverons dans la première semaine de janvier et nous vous souhaitons une bonne fin d’année.
Sans aucune concertation, aucune information sérieuse, aucun débat, aucune consultation l’État a lancé le déploiement de la 5G. Déjà Orange dit avoir couvert 15 grandes villes, SFR 160 communes… Ça va très vite.
Nous consacrerons plusieurs émissions à ce sujet vu l’importance des bouleversements que la 5G va engendrer. Pour commencer nous avons demandé à Marco du CNRS de nous dire quelles fréquences utilise la 5G et quelle consommation énergétique elle va engloutir.
Avec Benoit de la Quadrature du Net, nous aborderons les possibilités que permet la 5G en matière de surveillance et contrôle social. Nous poursuivrons avec Célia sur Quelle société augure la 5G.
Finalement le gouvernement a décidé de ne pas rouvrir les salles de spectacles. Ce 15 décembre 2020, plusieurs métiers de la culture ont battus le pavé dans différentes villes de France contre cette décision gouvernementale.
Dans ce reportage, nous serons sur le rassemblement parisien qui se tenait place de la Bastille. Nous entendrons notamment des entretiens réalisés avec une compagnie de théâtre, une salariée indépendante dans l’événementielle et des membres du cinéma la clef revival.
En seconde partie d’émission, nous reviendrons sur la manifestation du 12 décembre dernier à Paris contre le projet de loi de sécurité globale et du séparatisme. Manifestation ou a régné l’arbitraire policière et ou les organisations syndicales et politique n’appelait pas.
Suite a cette manifestation, des arrestations ont eu lieu et suivi de comparutions. Dans ce reportage, nous seront au tribunal de Paris ou se tenait ce 15 décembre 2020, une de ses comparutions et nous entendrons le témoignage de personnes parlant de leurs vision de cette répression policière.
Nous débuterons cette émission par deux reportages.
Dans le contexte général de la montée des mobilisations pour la régularisation des sans-papiers,La manifestation du 11 décembre dernier visait à défendre la régularisation des 83 “déboutés” du piquet Chronopost, et d’exiger le renouvellement des autorisations de séjour des sans papiers régularisés. Dans ce premier reportage, nous serons dans la manifestation qui partait de l’agence Chronopost d’Alfortville, pour se rendre à la préfecture de Créteil et nous entendrons la parole des sans papiers.
Le second, nous mènera à Montreuil ou ce 11 décembre, le collectif des sans papiers organisait une déambulation dans cette même ville. Nous entendrons les paroles des sans papiers et de leurs soutiens.
Dans la seconde parties de ce émission, nous serons à la sortie de l’audience en appel du non-lieu dans l’affaire de la mort de Gaye Camara en 2018 tué par des policiers. Dans ce reportage réalisé ce 15 décembre a la sortie de l’audience, nous entendrons les réactions du frère de Gaye Camara et des soutiens suite au verdict.
Nous passerons cette heure d’émission, en compagnie de membres du collectif des sans papiers de Montreuil et aussi d’une membre du collectif des sans papiers du 20ᵉ arrondissement de Paris.
Avec nos invité-e-s, nous ferons un bilan de l’acte 3 de la marche des solidarités et une perspective sur l’acte 4 qui se déroulera le 18 décembre prochain.
Ce mardi 15 décembre à 16 h se tiendra un rassemblement devant le tribunal de grand instance de Paris, après la décision de non-lieu suite au décès de Gaye camara abattu par la police, dans la nuit du 16 au 17 janvier 2018 à Épinay-sur-Seine. Et ce 15 décembre, la cour d’appel doit à nouveau se pencher sur le dossier.
C’est dans ce contexte, que nous vous proposons la diffusion de l’entretien réalisé le 12 décembre dernier avec mahamadou Camara et Lendri, membres du collectif vérité et justice pour Gaye camara.
Ce 15 décembre 2020, la décision sera rendue par un juge d’instruction concernant le non-lieu de l’affaire Gaye CAMARA, le procès aura lieu mardi 15 décembre à 16 h 00 au Palais de Justice (sur l’île de la cité).
En ce début d’émission, nous serons en compagnie de Mahammadou Camara, le frère de Gaye, qui nous retracera l’affaire.
Ce mardi 15 décembre à 9h, Vincenzo Vecchi passe en audience devant la Cour de Cassation de parisau Palais de Justice (sur l’île de la cité). Dans ce second temps, nous entendrons l’émission réalisée par le collectif de soutien à Vincenzo Vecchi, concernant cette audience.
Nous terminerons cette émission, sur la question de la privatisation des transports en Île-de-France avec un reportage réalisé le 9 décembre dernier, sur le rassemblement des salarié-e-s de la SNCF et de la RATP devant le siège de Île-de-FranceMOBILITÉ à Paris.
La situation dans établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) publique de Montrouge est catastrophique. La directrice actuelle y mène une politique managériale infantilisante que l’on pourrait qualifier de maltraitante vis à vis de son personnelle.
Aucune discussion n’y est possible, chaque tentative de remise en question y est lourdement sanctionnée. Cette réalité rejaillit évidemment sur les pensionnaires qui ont été frappés en grand nombre par la Covid-19.
Le 7 décembre, accompagnées par les syndicats CGT et FO, quelques travailleuses de l’EHPAD étaient présentes devant la mairie, qui couvrent les agissements de la directrice, pour dénoncer leurs conditions de travail et les conditions de vie des résident-e-s. Il est particulièrement scandaleux de voir d’un côté le discours officiel mettant en avant l’abnégation de ce personnelle indispensable et de l’autre la réalité de celles-ci.
Suivent deux interviews de personnelles soignantes et d’une syndicaliste de l’union départementale santé action sociale 92 CGT, réalisées lors du rassemblement de ce 7 décembre devant la mairie de Montrouge.
Et nous terminerons cette émission, avec une interview réalisée avec une infirmière de l’hôpital Tenon lors de la déambulation aux flambeaux du 09 décembre qui partait de ce même hôpital et organisée par des associations, syndicats et partis politiques du 20ᵉ arrondissementde Paris.
Dans le cadre du festival des solidarités, l’association Survie et le collectif de l’Astragale organisaient le 21 novembre dernier une visioconférence sur la Françafrique et le nucléaire : Quelles conséquences sociales, environnementales et sanitaires ?
Dans l’émission de ce jour, nous entendrons une grande partie de cette rencontre, ou intervenait Raphaël Granvaud, de l’association Survie et auteur du livre : Areva en Afrique.
Sans aucune concertation, aucune information sérieuse, aucun débat, aucune consultation l’État a lancé le déploiement de la 5G. Déjà Orange dit avoir couvert 15 grandes villes, SFR 160 communes… Ça va très vite.
Nous consacrerons plusieurs émissions à ce sujet vu l’importance des bouleversements que la 5G va engendrer. Pour commencer nous avons demandé à Marco du CNRS de nous dire quelles fréquences utilise la 5G et quelle consommation énergétique elle va engloutir.
Avec Benoit de la Quadrature du Net, nous aborderons les possibilités que permet la 5G en matière de surveillance et contrôle social. Nous poursuivrons avec Célia sur Quelle société augure la 5G.
À l’heure ou se succèdent les plans de licenciement économique ou des entreprises ayant reçu des aides de l’état, ne se privent pas de faire de même, ou en somme nous sur la lutte contre le chômage et la précarité ?
Pour aborder cette question, nous diffusons un montage de la conférence de presse qui se tenait dans les locaux de solidaire, le 30 novembre dernier a l’appel du collectif unedic.
Nous entendrons les interventions de différents secteurs associatifs et syndicaux, dans la perspectives de la manifestation annuelles qui se tiendra ce samedi 5 décembre à 14 h et qui partira de porte des lilas à place de la république.
Nous passerons cette heure d’émission, en compagnie de membres du collectif des sans papiers de Montreuil et aussi d’une membre du collectif des sans papiers du 20ᵉ arrondissement de Paris.
Avec nos invité-e-s, nous ferons un bilan de l’acte 3 de la marche des solidarités et une perspective sur l’acte 4 qui se déroulera le 18 décembre prochain.
Dans l’émission de ce jour, pour parler de la mobilisation de sécurité globale en appel à la Marche des Libertés qui a lieu ce samedi 28 novembre a 14h place de la République, Vous entendrez Fatou Dieng lors du rassemblement qui avait lieu samedi 21 novembre, puis une interview de Diané Ba le frère d’Ibrahima Ba, et enfin une interview de Nnoman Cadoret photo reporter indépendant #Marchedeslibertés @justicepouribrahima @nnoman1 rdv 14h republique #stopalaloisécuritéglobale
Dans cette première partie d’émission, nous reviendrons sur la journée du 25 novembre dernier, journée internationale contre les violences faites aux femmes.
Nous entendrons une série de reportages réalisé lors des rassemblements qui se tenait place de la république à Paris et prés de la Mairie de Saint-Denis.
Dans le second temps de cette émission, nous reviendrons sur une affaire de viol concernant Julie, qui il y a dix ans fut violée par des pompiers de Paris. Nous entendrons les propos de la mère de Julie lors du rassemblement qui se tenait le 18 novembre dernier, place Vendôme.
Nous terminerons cette émission, par le récit d’un mouvement de grève au bureau de poste d’Asnières-sur-Seine, le 2 novembre dernier.
A l’invitation des Students For Climate Liège et la libraire Livre aux Trésors, Daniel Tanuro, ingénieur agronome de formation, militant et auteur de «L’impossible capitalisme vert», présenter le 28 Octobre dernier en Belgique, son nouveau livre «Trop tard pour être pessimistes. Écosocialisme ou effondrement» (éditions Textuel, 2020. Préface de Michael Löwy).
après une analyse de la crise du coronavirus et la façon dont elle annonce malheureusement des crises encore plus graves qui toutes prennent racine dans la civilisation capitaliste industrielle, ainsi que dans les structures raciales et patriarcales de la modernité. Il démonte ensuite les promesses intenables du «capitalisme vert» comme les limites du Green New Deal de la gauche américaine.
Dans l’émission de ce jour, nous vous proposons l’écoute de cette rencontre ou il sera aussi question de la critique par une proposition alternative, ou Daniel Tanuro esquisse une proposition politique pour conjurer le désastre: «produire moins, transporter moins, partager plus»
Le 17 Novembre 2020 était organisé un rassemblement devant l’assemblée nationale contre la proposition de loi sécurité globale.
Une loi de plus dans dans un paysage qui de réforme en réforme, d’état d’urgence en état d’urgence nous enferme toujours plus, réduisant nos libertés de manifester, de nous exprimer, de nous défendre… pour une exploitation maximum, une liberté d’entreprendre sans limite.
Dans cette émission nous vous donnons à écouter une partie des prises de parole publique, d’interviews réalisées lors du rassemblement pour mieux comprendre la gravité de cette proposition de loi et quelques considérations de l’équipe de l’actualité des luttes.
Revendications collées dans la rue : 1. PIÑERA+PINOCCHIO – 2. OCTOBRE 2019, LE CHILI A DIT SUFFIT !
En Octobre 2019, débute un mouvement social de grand ampleur qui part notamment du refus de payer les transports et qui se diffuse dans une grande partie du Chili. Mouvement qui s’est maintenue jusqu’à l’apparition du covid-19. Le mouvement a repris suite a la levé du couvre feu instauré pendant 6 mois avec comme prétexte la pandémie.
En ce mois d’Octobre 2020, un référendum a vu le jour, autour d’une nouvel constitution pour le Chili, la population s’est exprimé pour une nouvelle constitution.
Dans l’émission de ce jour, nous parlerons de la situation sociale au Chili avec Claudio. En sa compagnie, nous reviendrons entre autre sur les enjeux de cette nouvelle constitution et des perspectives qui peuvent en découlé.
Dans l’émission de ce jour, nous irons du 17eme arrondissement de Paris à Saint-Denis
Depuis plusieurs semaine, des mouvements ont lieu dans certain lycées pour protester notamment sur les dispositifs sanitaire mis en place contre le covid-19 et la répression qui s’en suit.
Dans ce premier reportage, nous serons devant le lycée Balzac an nord ouest de Paris ou se tenait un rassemblement ce Samedi 14 Novembre.
Nous pourront entendre les différente paroles des élèves et enseignantes du Lycée et aussi des entretiens réalisée avec des lycéen-n-es de Balzac et du lycée Colbert
En seconde partie d’émission, nous nous rendrons devant la mairie de Saint-Denis ou depuis le 2 Octobre, une gréve des salarié-e-s a débutée et ce Jeudi 12 Novembre, le collectif féministe les dionysiennes, organisait un repas solidaire avec l’aide du Landy sauvage.
Dans ce reportage, nous entendrons les prises de paroles et interview qui explique se qui a fait débuté ce mouvement de gréve.
En ce jour, ou se débat a l’assemblée national le projet de loi de « sécurité globale », nous vous proposons en nouvelle diffusion cette émission du 9 Novembre dernier.
Le 20 octobre, les députés de la majorité LREM ont déposé une proposition de loi de « sécurité globale » qui sera débattue par l’Assemblée nationale le 4 novembre. Son article 21 veut déréguler l’utilisation des caméras mobiles portées par les forces de l’ordre. Son article 22 veut légaliser la surveillance par drone. Son article 24 veut interdire au public de diffuser l’image de policiers.
Dans l’émission de ce jour, nous reviendrons sur cette proposition de loi en compagnie de Martin, membre de la quadrature du net et Meriem avocate en Seine Saint Denis et membre du syndicat des avocats de France.
Depuis le début de la crise de la Covid 19, le trafic aérien est extrêmement limité, beaucoup de frontières sont fermées mais des personnes continuent d’être enfermées dans les centres de rétention administrative (CRA). Mercredi 28 octobre, le gouvernement annonce un deuxième confinement et la fermeture totale des frontières extérieures à l’Europe. Pourtant, l’État refuse toujours de fermer les centres de rétention !
Dans l’émission de ce jour et de manière réguliere, nous revenons sur la situation au sein des centres de rétention en compagnie d’un membre de l’équipe de l’émission l’envolée.
Nous débuterons cette émission par un tour d’horizon de différent mouvement qui ont eu lieu ses dernière semaines, suivra la lecture d’un communiqué des prisonniers en gréve de la faim au CRA de Vincennes. Ensuite, nous parlerons du mouvement de révolte qui a eu au CRA du Canet à Marseille début Novembre.
En seconde partie d’émission, nous parlerons de la situation au centre de rétention du Mesnil-Amelot et nous diffuserons un entretien réalisé avec une proche d’un prisonnier du CRA.
Nous terminerons cette émission avec la lecture d’un texte de Laurent Jacqua ; lettre d’un prisonnier covid 1984.
Nous consacrerons l’entièreté de cette émission a la situation de l’hôpital a la lumière de cette seconde phases de la pandémie de covid-19
Nous commencerons avec une infirmière et deux aides soignants du groupe hospitalier du Havre, qui nous parlerons des conséquences des politiques de santé mené depuis plusieurs années et de la situation de leur hôpital.
Que se passe t-il a l’hôpital de Foix ? L’hôpital de Foix est tellement saturé qu’il délègue… au tribunal ! En Ariège les services hospitaliers sont durement touchés par les restrictions budgétaires, les fermetures de lits et même de services. On ne savait pas en revanche, que lorsque des personnels et des usagers se mobilisent pour l’hôpital, son directeur peut faire appel non à des soignant-e-s supplémentaires mais à la gendarmerie et au procureur.
Nous en parlerons avec Aline Pailler, une des personnes avec Jean-Manuel Tellez, agent hospitalier délégué CGT à l’hôpital de Foix, convoqués à la gendarmerie de Pamiers ce Lundi 9 Novembre 2020.
Nous débuterons cette émission avec un reportage réalisé le 4 Novembre dernier, devant le commissariat de Saint Denis ou se tenait un rassemblement en soutien a des lycéens arrêté et qui avait bloqué leur établissement depuis plus d’une semaines.
Nous poursuivrons cette émission avec la suite du procès de Vincenzo Vecchi . dès l’annonce par toute la presse écrite du verdict favorable de la cour d’Angers: mandat d’arrêt européen cassé, remplacé par une peine légère, aménageable et applicable en France. La satisfaction a été de très courte durée car dès vendredi dernier, le parquet d’Angers se pourvoyait en cassation. Vincenzo serait donc à nouveau menacé de purger les 12 ans et demi en Italie.
Nous parlerons de tout cela avec des membres du comité de soutien pour Vincenzo Vecchi.
Le 20 octobre, les députés de la majorité LREM ont déposé une proposition de loi de « sécurité globale » qui sera débattue par l’Assemblée nationale le 4 novembre. Son article 21 veut déréguler l’utilisation des caméras mobiles portées par les forces de l’ordre. Son article 22 veut légaliser la surveillance par drone. Son article 24 veut interdire au public de diffuser l’image de policiers.
Dans l’émission de ce jour, nous reviendrons sur cette proposition de loi en compagnie de Martin, membre de la quadrature du net et Meriem avocate en Seine Saint Denis et membre du syndicat des avocats de France.
de gauche a droite ; Anzoumane Sissoko, François Chouquet, Bouba Touré (écrivain)
En ce début d’émission, nous serons dans le reportage réalisé le 28 Octobre dernier devant le sénat ou se tenait un rassemblement au moment ou arrivait dans l’hémicycle en première lecture la loi de programmation de la recherche.
François Chouquet, le “vieux lion” de beaucoup de sans-papiers est mort le 22 octobre dernier. L’un des animateurs de l’émission “La voix des sans-papiers” sur la radio fréquence Paris plurielle.
Très fidèle aux sans-papiers depuis longtemps, il était aussi connu pour avoir enseigné français et philo en prison entre autres… Avait réalisé plusieurs documentaires dont “Comme un seul homme” sur les réfractaires à la guerre d’Algérie…
En seconde partie d’émission, nous lui rendons hommage en diffusant les prises de paroles qui ont eu lieu lors de ses obsèques le 29 Octobre dernier au cimetière du père Lachaise.
«Tout ce que nous avons appris du sida est effacé, on gère cette épidémie comme si c’était la première»
Depuis le premier confinement nous avions envie d’aborder le Covid-19 avec en mémoire la lutte contre cette autre pandémie qu’est le sida, et de voir comment les malades des années 80 se sont battus pour s’approprier leur maladie pour vivre avec. L’article de « libé » nous en a donné l’occasion.
Nous avons contacter Fred Bladou qui était militant à Act Up à l’époque pour qu’il revienne sur cette lutte et nous dise ce qu’il pense du traitement gouvernemental de cette nouvelle pandémie.
Il dénonce des mesures basées sur la suspicion et la culpabilité, qui se gèrent à coup de répression alors qu’il s’agit d’inclure le peuple dans la recherche de réduction des risques et de moyens sanitaires cogérants, adaptés et substantiels.
Des pressions se font de plus en plus forte sur les habitant-e-s de logement, quelle soit économique ou par la force policière. Voici le thème de l’émission de ce jour.
Dans ce premier reportage, nous seront a Pierrefitte en Seine Saint Denis ouPar tous les moyens, le bailleur Adoma CDC HABITAT , expulse des nouvelles résidences sociales, avec des travailleurs immigrés qui vive la, parfois depuis plus de 50 ans. Adoma vise en premier lieu les retraités et tous ceux qui vivent dans leur studio avec un proche, un fils ou un neveu.
Le 23 Octobre dernier, les habitants du foyer Docteur Amzeleg de Pierrefitte sont sorti en manifestation du foyer en direction de la mairie pour exprimer leurs colères et leurs déterminations. nous entendrons dans ce reportage, des prises de paroles et interview qui rythmerons cette séquence.
En seconde partie d’émission, nous reviendrons sur l’amendement anti-squat en compagnie d’un militant de l’association droit au logement de Toulouse.
Alors que Paris et la petite couronne sont depuis le 5 octobre en état d’alerte maximum face à la deuxième vague de Covid-19, la situation est toujours aussi critique dans l’ensemble des établissements de santé. Les personnels soignants étaient les héros du printemps, applaudis aux balcons, couverts de promesses par le gouvernement, qu’en est-il quelques mois plus tard ?
Face à la résurgence de la pandémie des aides exceptionnelles et des créations d’emplois dans un secteur aussi stratégique que la santé devrait être une évidence ! Tout comme la défense de la Sécurité Sociale, indispensable pour protéger la population. Sans la Sécurité Sociale qui prendrait en charge les dépenses en matière de santé (test PCR, lits de réanimation, sans compter toutes les autres affections que le COVID n’a pas fait disparaître.
Ce 15 Octobre, l’équipe de l’actualité des luttes était dans la manifestation parisienne du secteur hospitalier et dans l’émission de ce jour, nous allons entendre quelques entretien réalisé ce même jour.
nous commencerons avec une soignante de l’hôpital de Clermont-Ferrand, suivi de l’intervention d’une infirmière du service des urgences de Toulon, nous poursuivons avec Christophe Prudhomme, du Service d’URgences Médicales de la Seine St-Denis SMUR 93 et nous terminerons avec un médecin du centre hospitalier RAVENEL dans le département des Vosges.
Maurice Rajsfus est mort le 13 juin 2020 à Cachan. Il est parti peu après marie Jeanne son amour de toujours. Il était juif de naissance et a échappé à la rafle du Vél d’hiv. Ses parents ont été déportés et ne sont jamais revenus.
Toute sa vie fût consacrée à la révolution, consacrant sa vie à la lutte, préférant les longues réunions et les manifestations au travail salarié. il rejoint après la guerre le PC dont il sera exclu. Il fricote un temps avec les trotskistes pour rejoindre par la suite, comme il dit, une organisation à un membre. Il fait parti des créateurs du mouvement des auberges de jeunesse.
Auteur, journaliste, historien, antifasciste, antiraciste, il consacrera le plus clair de sa vie à travailler sur la police, les règles qu’elle est sensées respecter, sa fonction, ses exactions…Maurice était généreux et savait que la révolution ne se fait pas seul. Il répondait présent à chaque volonté de partaged’expérience.
Un temps, il a était président d’honneur de Fréquence Paris Plurielle.Au cours de cette émission nous diffuserons un entretien réalisé avec Maurice Rajsfus avant sa mort en 2019.
Merci à lui pour sa constance, sa détermination et pour le travail qu’il nous laisse. A nous de continuer.
Une quinzaine de paysans du collectif Parias ont perturbé l’assemblée générale de l’association Oaba (Œuvre d’assistance aux bêtes d’abattoir), samedi 12 septembre, afin de dénoncer son rôle dans « l’élimination de l’élevage en plein air » et la poursuite du système agricole intensif.
« Depuis quelques années, pas une semaine ne se passe sans la liquidation d’un éleveur sous prétexte de « maltraitance animale ». Les concepts de maltraitance et de bien-être animal, portés par les «défenseurs» des animaux, par les administrations agricoles et désormais par les industriels, fabriquent un système pervers à l’opposé de la connaissance des animaux et du bon sens le plus élémentaire. Au fur et à mesure que la population intègre le mode de vie urbanisé, le lien à la terre et aux animaux se perd et la sensibilité se transforme.
Quand le modèle du « bien-être » devient le chat de salon et la vache hors-sol élevée en stabulation chauffée, sur logette matelassée et avec air filtré, massée et traite par des robots, de quelle vie animale est-il donc question? Ce à quoi nous assistons aujourd’hui, c’est au développement d’une idéologie basée sur des affects, des sensibleries n’ayant pas de fondements rationnels et se manifestant par un transfert anthropomorphique de nos besoins d’humains vers ceux des animaux.
Nous ne cherchons pas à nier l’existence de bêtes négligées par leurs éleveurs. Cependant nous refusons la notion de “maltraitance” en ce qu’elle porte de caractère intentionnel, d’un jugement moral de cruauté qu’auraient des éleveurs sans pitié envers leurs animaux. Cette notion occulte la complexité des situations qui peuvent amener des personnes à négliger leur troupeau et fabrique les nouveaux PARIAS de la société.
Les jugements moraux des défenseurs des animaux, transcrits par les administrations et les tribunaux en crimes et délits, sont à chaque fois une remise en cause de la légitimité de l’élevage pas encore industrialisé et des attaques contre notre dignité.
La déferlante médiatique et spectaculaire autour de la « cause animale » a cette particularité d’accroître chaque jour son audience alors même qu’elle n’apporte rien de neuf à la remise en cause des pratiques industrielles d’élevage, largement reconnue depuis au moins trente ans ; remise en cause que nous avons fait nôtre depuis des années en décidant de mener notre vie d’éleveur et d’éleveuse. P.A.R.I.A.S. paysan·nes anéanti·es et ruiné·es par l’idéologie animaliste et son système »
Pour plus d‘infos https://blogs.mediapart.fr/collectif-parias
Nous terminons cette émission avec le témoignage du collectif bas les masques du 24 Septembre dernier intitulé ; comment lutter contre les épidémies avec des hôpitaux aussi délabré. bonne écoute !
Sarah Massoud du syndicat de la magistrature revient sur l’État d’urgence sanitaire décrété en mars pour soit disant lutter contre le covid-19. Face à l’incurie gouvernementale le confinement est apparu comme l’unique solution, l’amende doublée d’une peine de prison pour les multirécidivistes est un dispositif inédit, liberticide.
Le problème avec les lois d’exception c’est qu’elles ont tendance à s’inscrire dans le droit commun et à banaliser l’insupportable. Le numérique s’installe partout, au plus près de l’individu; l’institution judiciaire n’y échappe pas, pour notre contrôle rapproché sans limite. Être juge, appliquer le droit et en même temps le critiquer voilà l’ exercice difficile que nous livre Sarah.
Après Parcoursup et la hausse des frais d’inscription pour les étudiant-e-s étranger-e-s, le gouvernement accélère la destruction du service public de l’enseignement supérieur et de la recherche (ESR) avec la préparation de la loi de programmation pluriannuelle pour la recherche (LPPR).
Quel avenir pour l’enseignement supérieur et la recherche , voici le thème de cette émission et pour en parler nous serons en plateau en compagnie du collectif des précaires de l’enseignement supérieur et de la recherche Ile de France.
En fin d’émission , nous aurons un appel suite a l’incendie qui a eu lieu hier soir au centre de rétention de Vincennes.
En Arménie, au printemps 2018, c’est la révolution. L’ensemble du pays est sorti dans les rues pour déloger le pouvoir corrompu, en place depuis des lustres.
Dans l’émission de ce jour, nous revenons sur ce mouvement populaire en compagnie de Jean-Luc Sahagian, qui présentait le 5 Septembre dernier a la librairie Quilombo son dernier livre; L’éblouissement de la révolte (éditions CMDE)
Entre l’instauration du couvre feu sanitaire et assassinat de Samuel Paty, enseignant à Conflans-Sainte-Honorine , comment continuer a réfléchir et agir sur les questions sociales et politiques ?
D’un seul coup, la classe politique verse des larmes de crocodile pour les enseignant-e-s. Mais avant d’être la cible d’un assassinat, le personnel de l’éducation nationale est, depuis des années, la cible des politiques libérales.
Dans l’émission de ce jour , nous tentons une esquisse de ce moment. nous lirons quelques textes de réflexion glané ici et la et nous diffuserons le reportage réalisé le 12 Octobre dernier a Poitiers sur la manifestation de soutien au « 3 de Melle » qui sont désormais quatre : aux côtés d’Aladin Lévêque, Sylvie Contini et Cécile Proust se retrouve Sandrine Martin, carLe rectorat de l’académie de Poitiers, dont dépend l’établissement, reproche aux enseignant-e-s d’avoir participé à trois journées de mobilisation : le 10 janvier, le 22 janvier et le 3 février, dans leur établissement, le lycée Joseph Desfontaines à Melle (Deux-Sèvres) .
Alors que Paris et la petite couronne sont depuis le 5 octobre en état d’alerte maximum face à la deuxième vague de Covid-19, la situation est toujours aussi critique dans l’ensemble des établissements de santé. Les personnels soignants étaient les héros du printemps, applaudis aux balcons, couverts de promesses par le gouvernement, qu’en est-il quelques mois plus tard ?
Face à la résurgence de la pandémie des aides exceptionnelles et des créations d’emplois dans un secteur aussi stratégique que la santé devrait être une évidence ! Tout comme la défense de la Sécurité Sociale, indispensable pour protéger la population. Sans la Sécurité Sociale qui prendrait en charge les dépenses en matière de santé (test PCR, lits de réanimation, sans compter toutes les autres affections que le COVID n’a pas fait disparaître.
Ce 15 Octobre, l’équipe de l’actualité des luttes était dans la manifestation parisienne du secteur hospitalier et dans l’émission de ce jour, nous allons entendre quelques entretien réalisé ce même jour.
nous commencerons avec une soignante de l’hôpital de Clermont-Ferrand, suivi de l’intervention d’une infirmière du service des urgences de Toulon, nous poursuivons avec Christophe Prudhomme, du Service d’URgences Médicales de la Seine St-Denis SMUR 93 et nous terminerons avec un médecin du centre hospitalier RAVENEL dans le département des Vosges.
Une centaine de salariés des raffineries de Total se sont rassemblés le 13 octobre devant le siège du groupe pétrolier où se tenait un comité d’entreprise sur la future reconversion de la raffinerie de Grandpuits (Seine-et-Marne).
Parmi les manifestants, une soixantaine de salariés de la raffinerie étaient présents, rejoints par des salariés des raffineries de la Mède (Bouches-du-Rhône) et de Carling (Moselle), de Donge et des militants algériens venus dénoncer la fragmentation des roches par Total pour forer le gaz de schiste mettant en danger une réserve d’eau gigantesque en Algérie.
Selon Total « fin 2023, il n’y (aurait) plus une goutte de pétrole sur ce site », la reconversion n’entraînerait aucun licenciement mais des départs à la retraite anticipée et des mobilités internes vers d’autres sites. Un budget de 500 millions d’euros, devrait être investi dans la production de biocarburants et de bioplastiques, et de l’exploitation de deux centrales solaires photovoltaïques, selon le géant français.
Liberté pour Georges Ibrahim Abdallah Détenu depuis 36 ans par l’État Français, Georges Ibrahim Abdallah devrait être dehors depuis 1999. Maintenu en prison, sous la pression des États unis et d’Israël, il est grand temps qu’il retourne au Liban, sa terre natale. Le 24 octobre un rassemblement se tiendra devant la maison centrale de Lannemezan ou il est incarcéré, pour demander sa libération. Pour contact : Campagne.unitaire.gabdallah@gmail.com