UN PARLEMENT PAYSAN EN INDE

l’inde en mouvement

Nous passerons cette heure avec Jacques Chastaing et en sa compagnie, nous parlerons de la suite du mouvement social en Inde.

Ce qui se passe en Inde avec l’instauration d’un Parlement paysan est historique. Le 23 juillet 2021 se tenait la seconde session du parlement paysan sous les regards du pays à 150 mètres seulement du Parlement bourgeois parallèlement en session lui-même.


C’est historique pour le pays où il n’y a jamais eu une telle représentation politique de ceux d’en bas, historique aussi pour le monde au vu de l’importance du pays mais aussi comme indication de la dynamique qui anime les mouvements sociaux qui traversent la planète depuis 2018-2019.

Ce Parlement paysan n’est pas suspendu en l’air.
Il repose sur un soulèvement massif du monde paysan et rural (800 millions de personnes en Inde) qui dure depuis 8 mois et qui lui-même est la continuation et l’héritier des valeurs d’un soulèvement populaire, appelé Shaheen Bagh, lui-aussi important mais surtout urbain, de décembre 2019 à mars 2020, qui a été conduit par les femmes contre toutes les discriminations qui divisent la population, religieuses, de castes, de sexe…

Le Parlement paysan n’est pas du folklore symbolique mais la partie émergée d’un immense mouvement de reconquête de la démocratie par en bas, par les plus pauvres.

Contrairement à l’habitude, ce soulèvement paysan, car il s’agit plus d’un soulèvement que d’un mouvement, est animé et dirigé par les plus pauvres d’entre eux.

Ce sont les tous petits paysans qui n’ont guère plus d’un ou deux hectares et qui se louent en même temps comme ouvriers agricoles tout en travaillant comme simples ouvriers à la ville lorsque l’activité agricole est au plus bas, qui sont à la tête de ce soulèvement. Ce sont aussi les ouvriers agricoles qui sont maintenant plus nombreux que les petits paysans propriétaires et avec eux, parmi eux, ce sont beaucoup de femmes paysannes, pauvres parmi les pauvres ou des Intouchables et des Adivasis (indigènes) qui sont les plus exploités et opprimés des paysans et ouvriers agricoles, qui donnent tout son dynamisme et sa détermination au soulèvement.

A leurs côté et avec eux dans le combat, il y a des millions d’ASHA et d’Anganwadi, des femmes qui jouent un rôle vital à la campagne dans le domaine de la santé sociale et santé tout court, tout comme des millions d’ouvriers de tous métiers dans les villages et les bourgs qui participent au soulèvement.

Ainsi, comme souvent dans bien des pays en soulèvement depuis 2018-2019, mais de manière encore plus évidente en Inde, c’est le prolétariat qui anime et dirige ce mouvement et lui donne ses particularités les plus radicales.

Et comme en Russie en 1905 et 1917 avec les soviets, ce prolétariat a réinventé et réinvente en permanence une démocratie des pauvres, des exclus, des exploités et opprimés qui s’étend peu à peu à toutes les classes populaires contre la démocratie représentative bourgeoise complètement dénaturée par la dictature des riches, du capital toujours plus prégnante. Les initiatives démocratiques du soulèvement paysan défient toute classification traditionnelle.

Le soulèvement paysan occupe des kilomètres et des kilomètres d’autoroute à Delhi ou ailleurs dans le pays pour établir des Communes libres abritant des militants de tous bords, des artistes et intellectuels, des syndicalistes, des féministes et écologistes et tous les débats, les plus riches et les plus libres, à l’envers de la société de Modi qui verrouille toute expression libre.

Le soulèvement paysan a transformé les occupations de péages autoroutiers en sites de protestations permanentes qui sont devenus des lieux d’Assemblées Générales journalières regroupant des centaines ou des milliers de paysans et leurs soutiens, prenant mille et une décisions quotidiennes, en sachant que depuis novembre 2020, il y a une centaine d’occupations continues de ces péages/AG rien que dans l’État du Pendjab.

Le soulèvement organise la démocratie directe des Mahapanchayats massifs de 10 000 à 200 000 participants, des réunions Assemblées Générales de démocratie directe associant paysans, ouvriers, femmes, jeunes, étudiants, coalition de syndicats agricoles avec des khap panchayats , structures municipales ancestrales, qui forment des structures de pouvoir local, capables d’imposer le bannissement social des dirigeants BJP et alliés, c’est-à-dire de les empêcher d’avoir une quelconque activité publique, capable de les assigner à résidence, d’empêcher leurs déplacements, leurs réunions, bref, capables de les réduire au silence.

Le soulèvement paysan a construit une démocratie économique par la solidarité, en généralisant l’idée du Langar (repas collectif gratuit pour tous chez les Sikhs) à tous les objets du quotidien et notamment sanitaires dans l’épidémie, pour mettre en place des centres de santé gratuits ouverts à tous, nourrir gratuitement les habitants de bidonvilles ou nourrir et loger les travailleurs “migrants” qui ont perdu travail et revenu avec les confinements, éduquer leurs enfants et ceux des autres, ceux des bidonvilles par exemple…

Le soulèvement paysan a imposé la lutte commune de tous en l’imposant par la démocratie d’en bas en réussissant à nouer des alliances avec les confédérations syndicales pour une lutte convergente plus radicale sous la pression de leurs bases, en construisant un front des ouvriers et des paysans auquel tous ceux d’en bas aspiraient pour être plus efficaces.

Le soulèvement paysan participe à toutes les luttes, celles des femmes contre leur oppression, des indigènes pour protéger leur culture et leurs forêts, des étudiants pour leurs droits aux études, des usagers contre la hausse des prix et les anime de sa détermination et d’une volonté de convergence…

Partout il a innové dans les pratiques démocratiques, cassant systématiquement toutes les barrières entre religions, castes, sexes et corporatismes… qui divisent et empêchent l’échange, le débat, l’union, une démocratie réelle des exploités et opprimés.

Le soulèvement paysan imprègne peu à peu tout le pays et les conditions diverses de ses pratiques, devenant le pivot social et sociétal de toutes les luttes.

Ainsi, les ouvriers de la Défense qui étaient appelé à la lutte le 23 juillet contre la suppression de leur droit de grève ont manifesté dans plusieurs États mais ont aussi envoyé une délégation au Parlement paysan. Début août ce sont les ouvriers de la sidérurgie en lutte contre leur privatisation qui monteront en nombre à Delhi et passeront deux jours auprès des paysans.

Mais plus que cela encore, le soulèvement paysan a permis la libération de milliers et de milliers d’initiatives multiples et diverses, petites ou grandes, qui traversent maintenant la société indienne tous les jours et la changent à tous les niveaux sous l’influence de cette poussée démocratique d’en bas.

La semaine dernière par exemple, sans les paysans, à Raipur, la capitale du Chhattisgarh il y a eu une sorte d’audition juridique publique officielle sur la condition des travailleurs migrants. Mais chose inimaginable avant le soulèvement paysan, ça n’a pas été une audition où les victimes présentent leur cas à un panel d’experts et de juges, mais une audition où le jury décisionnel était composé de 17 travailleurs migrants eux-mêmes, renversant ainsi totalement le regard et les décisions prises.

Autre exemple du changement d’ambiance, de jeunes chômeurs de l’Uttar Pradesh ont monté en farce le gouvernement terriblement dictatorial de Yogi, ce que personne n’aurait osé faire il y a quelques mois tellement il faisait trembler tout le monde, un incident qui a servi à mettre en évidence le chômage généralisé parmi les jeunes instruits dans un État où la parole était pourtant totalement verrouillée par le BJP.

La semaine dernière encore, contre la hausse des prix et notamment de l’essence, parmi de multiples manifestations traditionnelles des partis et syndicats divisées ville par ville, État par État, les paysans ont pris une initiative d’une journée nationale commune qui a été très suivie et, depuis, des citoyens ont lancé d’eux-mêmes une campagne “Merci Modi” sur les réseaux sociaux se prenant en photo avec le portrait du Premier ministre Narendra Modi et “Merci Modi” devant les pompes à essence, pour dénoncer la hausse des prix de l’essence et du diesel. Alors que le gouvernement punit sévèrement toutes ces actions sur internet, cela n’a pas empêché l’initiative d’avoir un succès viral.

La société indienne se transforme par en bas sous l’influence paysanne au fur et à mesure qu’elle se crispe en haut sous l’influence des capitalistes.
C’est tout cela, toutes les initiatives prises par en bas, par ceux d’en bas dans la foulée du soulèvement paysan et sa structuration en démocratie directe qui donnent du poids et de l’autorité au Parlement paysan, forment son pouvoir naissant, qui s’oppose de plus en plus centralement à celui de Modi et des capitalistes.

Aujourd’hui, des députés de différents grands partis d’opposition mais ensemble, portant les pancartes des revendications des paysans, ont perturbé le fonctionnement du Parlement bourgeois, puis sont allés manifester à l’extérieur, rendant hommage et d’une certaine manière allégeance au soulèvement paysan et son Parlement.

Le soulèvement paysan était devenu le pivot de toutes les luttes sociales et sociétales du pays. Il est en train de devenir un pivot politique, apparaissant comme un deuxième pouvoir, dessinant la possibilité d’une société plus fraternelle, d’un monde meilleur, en Inde et pour toute la planète.

Il y a encore beaucoup de chemin à faire, beaucoup d’obstacles à surmonter, mais le chemin est tracé pour ce qui anime en profondeur toutes les colères populaires actuelles dans le monde.

Article du 23 juillet 2021, de Jacques Chastaing

Nous ne pouvons pas nous empêcher de critiquer le pauvre article du monde diplomatique de juin 2021 sur l’Inde, intitulé Covid 19, les causes du désastre, rédigé par un soi-disant spécialiste de l’Inde, Christophe Jaffrelot. Qui soigneusement reste rivé au processus électoral des différentes forces politicardes en lisse sans jamais évoquer une seule fois le soulèvement incroyable qui révolutionne l’Inde actuellement. Quelle ridicule pour un journal qui prétend informer d’une manière critique et indépendante sur les bouleversements en cours sur la planète.

RENCONTRE GILETS JAUNE DANS LE MINERVOIS / QUELLE PLACE POUR LES PERSONNES ÂGÉES DANS NOS SOCIÉTÉS ?

Un confinement serré https://lepoing.net/

Dans cette première partie d’émission, nous vous proposons l’écoute de la rencontre gilets jaunes qui se tenait en mai 2021 dans le Minervois. En octobre 2020, a eu lieu l’assemblée régionale gilet jaune Occitanie.

La longue séquence de la pandémie de covid-19 et ses conséquences : confinement, couvre- feu et autre ont eu des effets physiologiques et physiques important sur l’ensemble des générations. Quand n’ait-il pour les personnes âgées ?

C’est ce que nous allons entendre dans cette seconde partie d’émission, avec la parole singulière de Maurice résident dans la Drome, qui nous parle de son vécu en temps de pandémie et de restriction des libertés.

MANIFESTATION DE SOUTIEN A LA PALESTINE/LES ÉPREUVES DU BAC /MARCHE CONTRE MONSANTO

Le 15 mai dernier à Paris, s’est tenu tant bien que mal, une manifestation de soutien à la Palestine. Originellement autorisé, elle a été (tout comme le rassemblement du jeudi précédent, appelé par le PCF, et les verts; ainsi que ceux prévu 17 et 19 mai à Villejuif et Vitry-sur-Seine) interdite sous demande express de Darmanin ministre de l’intérieur, sous prétexte de possible trouble à l’ordre public.

Prétexte se basant sur le “précédent” de 2014. (Elle aussi interdite à l’époque). Sous la pression des manifestants, malgré la forte répression (la manifestation à été divisé en 4 par les gazeuses et les matraques…) une partie du cortège a pu se diriger jusqu’à République où un rassemblement pacifique a pu avoir lieu jusqu’à 19h heure de couvre-feu.

C‘est dans ce rassemblement que les interviews ont eu lieu. Une prochaine manifestation de soutien à la Palestine aura lieu ce dimanche 23 mai 15h au départ de Barbés.

Dans un deuxième temps , nous vous diffuserons un reportage réalisé le mercredi 12 mai lors d’un rassemblement organisé devant la direction départementale de l’éducation nationale du 93 a Bobigny.

Ce rassemblement était appelé par plusieurs organisations syndicales de professeurs et de lycéens dans le cadre de la mobilisation entamer a la rentré du 3ème confinement quant à la tenue des épreuves du bac et contre les modalités proposés par le gouvernement suite à cette année perturbée par la crise sanitaire. 

Pour finir cette émission nous vous diffusons une.partie des prises de paroles qui se sont tenues le samedi 15 mai a 13h a Stalingrad au départ de la manifestation contre l’agrochimie et Monsanto Bayer. Vous entendrez le collectif zéro chlordécone zéro poison et le collectif Vietnam dioxine. 

Bonne écoute !

LES CONDITIONS DE CONFINEMENT / DECONFINEMENT DE 3 LYCÉENNES

Dans l’émission de ce jour nous diffusons un entretien réalisé la semaine dernière avec 3 lycéennes autour de leurs conditions de confinement.

URGENCE SANITAIRE TOTALITAIRE

Sarah Massoud du syndicat de la magistrature revient sur l’État d’urgence sanitaire décrété en mars pour soit disant lutter contre le covid-19. Face à l’incurie gouvernementale le confinement est apparu comme l’unique solution, l’amende doublée d’une peine de prison pour les multirécidivistes est un dispositif inédit, liberticide.

Le problème avec les lois d’exception c’est qu’elles ont tendance à s’inscrire dans le droit commun et à banaliser l’insupportable. Le numérique s’installe partout, au plus près de l’individu; l’institution judiciaire n’y échappe pas, pour notre contrôle rapproché sans limite. Être juge, appliquer le droit et en même temps le critiquer voilà l’ exercice difficile que nous livre Sarah.

BAS LES MASQUES ; PAS DE RETOUR A LA NORMALE A L’HÔPITAL

Le président de la république, dans un discours très remarqué lors de sa visite à Mulhouse, promettait aux hospitaliers des lendemains qui chantent. La santé ne devait plus être envisagée comme un coût mais comme un bien précieux. L’hôpital devait connaître un grand plan d’investissement, les hospitalier-es recevraient une prime exceptionnelle et verraient leur carrière revalorisée. Le président Macron finissait sur un ton solennel « nous le leurs devons, nous le devons à la nation…. ». Nous étions le 25 mars.

Le manque de moyen humain fut criant face a cette pandémie.Les protections les plus élémentaires ; sur-blouses , masques … face a ce virus, peu présente.

Depuis la fin du confinement , la colère des hospitalier-es sort de l’hôpital .ce fut le cas pour ce premier reportage , réalisé ce 20 Mai devant l’hôpital Tenon dans le 20eme arrondissement de Paris

En seconde partie d’émission , nous serons avec Lucie , qui exerce le métier d’ artisan de mode et elle nous parlera de son expérience sur la fabrication des masque de protection contre le covid-19 , des mouvements qui se sont organisés et de la question du bénévolat.

DECONFINONS LES LUTTES !

Depuis plus d’une semaine, la reprise est lancée . Alors que le virus circule encore dans le pays, pour les tenants de l’économie, il est impératif de relancé la machine Mais quand est il des relations sociales ou des luttes ?

Voici la question , qui va traverser l’émission de ce jour. Nous seront avec Claire du collectif des intermittent-e-s et précaires sur les propositions du gouvernement pour ce secteur . par la suite , nous seront en compagnie de Jules du journal le Poing à Montpellier pour un retour sur le déconfinement dans le sud et nous terminerons cette émission avec Aline Pailler , ancienne journaliste , avec qui nous reviendront sur le positionnement du service public de l’audiovisuelle .

L’HÔPITAL N’ATTEND PAS LA CHARITÉ

Emmanuel Macron s’est rendu ce vendredi 15 mai à l’hôpital de La Pitié-Salpêtrière à Paris, où il a été confronté à l’inquiétude des personnels soignants. Se disant conscient de la situation à laquelle ils sont confrontés, a reconnu une « erreur » de sa part.Mais cela fait beaucoup d’erreur et de bricolage depuis le début de cette pandémie de covid-19.

Dans l’émission de ce jour, nous entendrons la colère de soignant-e-s notamment lors de la visite de Macron dans un hôpital . Et dans un second temps , nous vous proposons un entretien réalisé avec une infirmière travaillant en salle de réveille dans un hôpital parisien . Elle fera un bilan des deux dernier mois passé et des perspectives de lutte a venir.

Concernant les soignant-e-s deux rdv cette semaine : mercredi 20 à 13h devant l’hôpital Tenon 4 rue de chine métro Gambetta et jeudi 21 à 13h30 devant l’hôpital Robert Debré 48bd serurier métro porte des lilas.

LE CONFINEMENT FAIT IL PARTI DE L’ARSENAL RÉPRESSIF?


Nous avons demandé à Raphaël Kempf, qui vient d’écrire un article dans le Monde diplomatique, de nous parler de la répression liée au non respect du confinement, ou l’absence d’attestation de déplacement dérogatoire. Dans la loi d’urgence sanitaire cela entraîne une amende de 135 euros et une peine de prison au bout de quatre « récidives ». Cher payé !, C’est le Travail Famille Patrie version Macron !

Ahmed, délégué CGT au dépôt de Flandre, nous révèle une découverte étonnante dans les bureaux d’un dépôt ; un fichier qui permet de donner de l’avancement ou pas en fonction du 3 présentiel ». Autant dire que les grévistes, les femmes enceintes, les arrêtés pour cause de maladie ou ceux et celles qui ont fait valoir leur droit de retrait peuvent toujours se brosser pour toucher plus… Ou est passé le temps moins pourri des avancements à l’ancienneté plutôt que ceux au mérite !

Alain, Gilet Jaune, nous enjoint de nous interroger rapidement sur le confinement sous peine de se voire confisquer le peu de liberté qu’il nous reste. Comment envisager l’après si on ne dépasse pas la peur. Surtout qu’un avocat remet en question la légalité de ce confinement…

LUTTES AU CRA

Dans l’émission de ce jour, nous parlons de la situation des personnes enfermées en centre de rétention, avec différentes prises de position sur la lutte à mener au sein de ces lieux d’enfermement en pleine épidémie de Covid 19.

DÉCONFINEMENT PRÉVU CE 11 MAI…OU PAS!

Dans cette émission, nous parlerons du confinement prévu ce 11 mai avec des salariés de différents secteur afin de faire un 1er bilan de cette période de confinement :

Ahmed syndicaliste à la CGT RATP du dépôt de Flandre

Eduardo syndicaliste FO, éboueur pour la ville de Paris

Alain de la CGT Monoprix, du magasin Gambetta d’Issy les Moulineaux

1er MAI ;LES MASQUES TOMBENT

Dans l’émission de ce jour , nous vous proposons un panorama des différentes initiatives qui ont marqué ce 1er Mai un peu particulier pour cause de covid-19

En premier lieu , nous auront un témoignage sur la tentative de rassemblement place de la république, suivra le récit d’un 1er Mai au balcon dans le 20eme arrondissement de Paris ,ensuite le témoignage d’un militant sur la tentative de rassemblement place Gambetta et tout cela entrelacé avec des extraits du meeting confiné du 1er Mai organisé par la coordination nationale des AG et secteurs de luttes . bonne écoute !

VIOLENCES POLICIÈRES ET CONFINEMENT

Quelle traitement médiatique des violences policières en temps de confinement ? C’est dans cette perspective que dans l’émission de ce jour , nous allons entendre plusieurs témoignages.

Le premier sera celui de Joey, un habitant de Villeneuve la garenne dans les Hauts de Seine ensuite Samir, ancien membre du MIB- Mouvement de l’Immigration et des Banlieues, suivra le témoignage de Billel, collectif gilet jaune Rungis, un détour par Saint-Denis avec Madjid, élu a la mairie de Saint-Denis, il sera suivit par celui de Hadama, militant politique a Aulnay-sous-Bois et nous conclurons avec Didier syndicaliste CGT au dépôt RATP d’Aubervilliers .

LES SOLIDARITÉS FACE AU COVID-19

Quelle sont les initiatives politiques de solidarité mise en place suite a l’épidémie de covid-19 ? Dans l’émission de ce jour, il en sera question avec des témoignages collectives.

le premier sera avec des membres de la cantine des Pyrénées situé dans le 20eme arrondissement de Paris et dans le second , nous irons a la rencontre des brigades populaires de solidarité de Montreuil . Bonne écoute !

COVID-19: QUELLE SORTIE SOCIALE DU CONFINEMENT ?

Comment vit on cette période de confinement dans divers secteurs salariés ? quel sont les rapports de forces qui se produisent. Voici les questions qui se posent dans l’émission de ce jour.

Nous commencerons avec le témoignage d’un postier sur les mesures sanitaires mise en place par la poste.

Suivra le récit de Joëlle qui travaille comme aide aux personnes handicapé-e-s dans l’éducation nationale

Nous terminerons cette émission avec deux témoignages du secteur ouvrier . Le premier sera celui de Ghislaine , ouvrière a l’usine automobile PSA Poissy et suivra le récit d’une personne travaillant dans une usine de transformation laiterie au pays basque. Bonne écoute !

COVID 19: INSPECTION DU TRAVAIL / LOGEMENT ET LIEUX D’ENFERMEMENTS

Dans cette émission nous diffusons plusieurs interviews et reportages; d’une inspectrice du travail qui reviendra sur la situation d’inspection du travail en temps de confinement , ensuite nous écouterons un militant du DAL qui reviendra sur les problèmes de logement aggravé par la situation de confinement puis, vous pourrez entendre un témoignage d’un ancien prisonnier sur la question de mise en place du confinement notamment dans les lieux d’enfermement.

COVID 19: ETABLISSEMENTS SCOLAIRE

Nous allons entendre un entretien réalisé ce 18 Avril avec des professeur-e-s du lycée Mozart du Blanc-Mesnil.
En leurs compagnie ,nous reviendrons sur la  situation avant confinement notamment la lutte contre le contrôle continue et sur la possible réouverture des établissements scolaire a partir du 11 Mai

En seconde partie d’émission , nous entendrons un entretien réalisé avec Sarah enseignante spécialisée en ITEP -Institut Thérapeutique Éducatif &Pédagogique en Ile de France

URGENCE DANS LES FOYERS DE TRAVAILLEURS MIGRANTS

L’épidémie de coronavirus qui se répand n’épargne personne. Comme trop souvent, ce sont les plus fragiles et les plus marginalisés qui sont les plus exposés à cette crise sanitaire. La situation dans les foyers de travailleurs migrants et les foyers informels est critique ! La sur-occupation est une réalité qui rend les mesures de confinement difficiles, voire impossibles à mettre en œuvre.

Nous entendrons dans l’émission de ce jour plusieurs témoignages illustrant cette situation . dans le premier , un entretien réalisé ce 17 Avril avec deux délégués de foyer de travailleurs migrants de Saint-Denis et Saint-Ouen et il nous parlerons de la situation avec l’arrivée de l’épidémie du covid-19.

Dans la seconde partie d’émission , nous diffusons les entretiens réalisés avec deux anciens résidents du foyer Baras à Montreuil . Il témoignerons de la réalité du confinement et des initiatives.

LA SITUATION DES MIGRANTS EN EUROPE

Dans cette émission on donne la parole aux enfermés des Centres de Rétention. La machine de démolition bat son plein et les mecs sont à bout.

On va entendre le témoignage d’une personnes transférée du Cra du Mesnil-Amelot au Cra de Oissel suite aux révoltes qui ont eu lieu les 11 et 12 avril et dont on vous parle dans une précédente émission diffusée dans L’actualité des luttes le 14 avril.

Ensuite on vous diffuse trois témoignages de personnes enfermées au CRA de Vincennes, enregistrés vendredi 17avril et qui décrivent les conditions effroyables d’enfermement alors que l’épidémie se répand. On apprend que les personnes infectées par le virus et dans un état critique ne sont pas transférée à l’hôpital.

Dans la deuxième partie d’émission des camarades font un point sur la situation des sans-papiers en Belgique, en Italie et en Grèce au temps de confinement. Bonne écoute!

ENFERMER, CONFINER, DÉROGER


Après un mois de confinement dans les prisons françaises, nous voulions faire un point. Demander aux prisonniers et à leurs familles comment ça se passe à l’ intérieur, demander à l’OIP- observatoire internationale des prisons , puis qu’il s’est fait débouter du recours qu’il avait déposé pour alerter sur la surpopulation carcérale nécessitant des libérations conséquentes et des mesures sanitaires.

Meriem avocate du 93 et membre du SAF- syndicat des avocats de France revient sur le quotidien de l’application de la justice sous covid-19 ou le droit de la défense, les possibilités de recours, ou même les libérations prévues sont remis en question. Et quand les règles du droit ralentissent ou gênent , il suffit d’en changer, vite et sans débat ni concertations… sous État d’urgence.

MISE EN PLACE DE LA CONTINUITÉ PÉDAGOGIQUE / CLIMAT POLITIQUE

Dans cette émission, nous vous diffusons un entretien réalisé avec une cpe du 95 suite au discours du président de la république, ensuite nous discuterons avec Bruno,un enseignant chercheur gilet jaune avec qui nous parlerons du climat politique actuel.

LES CENTRES DE RÉTENTION EN RÉVOLTE

Depuis le début du confinement de nombreuses révoltes ont lieu dans les lieux d’enfermement.
Ce week-end ce sont les prisonniers en centre de rétention qui ont pris la parole afin d’exiger leur libération immédiate ou leur expulsion : révolte au CRA de Vincennes ,du Mesnil Amelot et gréve de la faim a Oissel

Dans cette émission nous avons réunis les témoignages réalisé le 12 et 13 Avril par le Paria.fr et Abaslescras et diffusés sur parislutte.info afin de faire le suivis de ces événements.

Cette émission a été réalisé en collaboration avec nos camarades de l’envolée émission anti carcérale sur fpp 106.3

Vous pourrez aussi entendre l’interview de Brahim, postier dans les Hauts de Seine qui nous informe du suivis de leur mobilisation

MÊME CONFINÉ , ON S’ORGANISE !

Alors que nous sommes entré dans la 4eme semaines de confinement suite a l’épidémie de covid-19 , la résistance face a la casse sociale continue de s’organiser.

Le 7 Avril dernier , se tenait de manière confiné , le meeting de l’AG Interpro 92 . Dans l’émission de ce jour, nous entendrons les paroles de postière , lycéenne , enseignante et infirmières qui ont rythmé ce meeting .

QUEL TRAVAIL SOCIAL EN CONFINEMENT ?

Aujourd’hui une chronique sur la santé, suivie de deux entretiens autour du travail social et de ses transformations en temps de confinement : – le planning familiale pour un entretien réalisé le 7 avril – Allison assistante social en hôpital psychiatrique et militante au sein de la commission du travail social pour un entretien réalisé le 30 mar

LES SOLDATS TRAVAILLANT PENDANT LE CONFINEMENT

Dans l’émission de ce jour nous diffusons des reportages ou nous donnons la paroles aux travailleurs que l’ont peut considérer comme de vrais soldats.

L’ÉTAT D’URGENCE SANITAIRE

La loi sur l’état d’urgence sanitaire, adoptée à marche forcée par une majorité aux ordres, est présentée comme étant d’exception mais elle a vocation à être durable et donner toujours plus de pouvoirs à la police et à l’administration, comme si la dernière loi sur l’État d’urgence de 2017, insérée dans le droit commun ni suffisait pas. Elle signe le recul de l’État de droit.

Édouard Philippe a présenté le nouvel état d’urgence sanitaire comme étant un « état d’urgence de droit commun ». Voilà un bel oxymore de l’état d’exception « de droit commun », de quoi vouloir nous rendre fous. Le premier ministre fait donc l’aveu que ces mesures ont vocation à se normaliser et que les discours d’apaisement sur le caractère temporaire et exceptionnel de ces mesures ne sont qu’une rhétorique rapidement remise en cause par les faits et l’histoire.

L’état d’urgence sanitaire de 2020 permet d’organiser le contrôle de la population et de ses déplacements. De distribuer des centaines de milliers d’amendes et d’incarcérer les multirécidivistes du déplacement sans auto certificats de sorties. En raison du flou du décret sur le confinement et de ses dérogations – les policiers, sur le terrain, vont faire preuve d’un arbitraire tout en grossièretés et mauvais traitements.

L’adoption sans aucun débat de ces mesures de contrainte individuelles révèle surtout la vision de ce gouvernement, qui ne pense pouvoir gérer la population que par la contrainte et la discipline – au besoin pénalement sanctionnée plutôt que de prendre les bonnes mesures sanitaires.

Distribuer des masques à tout la population sans distinction, tester toute la population, ouvrir des lits d’hôpitaux, réquisitionner les hôpitaux privés, les hôtels pour les SDF, libérer au moins 30000 détenus. Décréter l’exonération du paiement des loyer pendant la durée du confinement et garantir les mêmes droits à tous avec ou sans papier comme au Portugal. Voilà de vrais mesures, le reste n’est que gesticulations macabres.

Dans cette émission nous avons demandé à martin de la quadrature du net de nous informer sur les nouvelles disposition concernant la volonté de contrôle par GPS.
Puis nous entendrons Adélaïde Jacquin avocate, qui détaillera les mesures de l’État d’urgence sanitaire et nous finirons par les conséquences directe de ces mesure appliquées par les patrons, le gouvernement et ses chiens de gardes avec l’exemple de la RATP avec Ahmed.

CONFINÉS MAIS EN COLÈRE

Toujours confinés mais disposant d’un téléphone, nous avons demandé aux grévistes d’hier de nous parler de la situation d’aujourd’hui. Amhed travaille à la RATP au dépôt de Flandre là ou il y a encore deux mois les petits matins étaient au blocage. Aid est éboueur, armé de sa curiosité et de sa détermination il a participé lui aussi à la grève pour conserver voir améliorer les régimes de retraite.
Le confinement nous isole, mais restons vigilant car si nous n y prenons garde le réveil risque d’être pire. Prenons des forces, aiguisons la critique, soignons notre colère… A bientôt.

TÉMOIGNAGE DE SALARIÉS DU COMMERCE

Comment se protègent les salarié-e-s du commerce et quelle est leurs visions de leurs métiers a l’heure de l’épidémie du coronavirus ? Voici la question qui traverse l’émission de ce jour .

Nous débuterons avec un entretien réalisé avec Amar lagha délégué CGT , suite au décès de Alain Siekappen Kemayou le 21 mars dernier , Il était salarié de la société Samsic et élu de la CGT. Employé depuis 2001 au centre commercial O’Parinor (Seine-Saint-Denis).

Le second entretien sera en compagnie de Alain , boucher et délégué CGT commerce au Monoprix Gambetta.

Et nous terminerons cette émission , avec un salarié d’un magasin bio qui nous parlera de ses conditions de travail au vue de l’épidémie.