ON S’EN MÊLE : assemblée nationale des quartiers

Crédit Photo : À l’AG de On s’en mêle, le 8 mai 2022. © On s’en mêle.

Le 8 mai dernier s’est tenue la deuxième assemblée nationale des quartiers à Stains dans la banlieue nord de Paris. Cette assemblée était appelée par le collectif « On s’en mêle » créé dans les mois précédant l’élection présidentielle – début mars.

Le collectif « On s’en mêle » est issu d’un appel signé par une centaine de représentantEs des quartiers dits populaires et aussi beaucoup de figures historiques des mobilisations de ces quartiers, par exemple des organisateur/ices de la Marche pour l’égalité, du MIB (Mouvement de l’immigration et des banlieues) ou encore autour du groupe Zebda).

Cette rencontre a réuni autour de 250 acteurs et actrices de luttes de quartiers de toute la France.

L’appel « On s’en mêle » part du constat que les organisations de gauche ne prennent pas en considération les questions spécifiques aux quartiers et qu’il convient de s’organiser soi-même en toute indépendance. Même si cette constatation n’est pas nouvelle, il y a déjà eu un grand nombre d’initiatives politiques dans les quartiers des 30 dernières années : il y a un changement pour « On s’en mêle » car même si l’indépendance vis-à-vis des organisations classiques de la gauche est revendiquée, il y a une volonté de participer politiquement avec ces organisations.

En ce mois de mai, nous nous trouvions dans une période électorale, coincé entre la présidentielle et les élections législatives. Comment se ressaisir de la politique et peser dans le quartier. Ce 8 mai, à Stains, la question fut posée.

Ce dimanche, dans cette rencontre, trois temps. D’abords, un retour sur le premier tour des élections présidentielles ensuite la campagne des législatives et la recomposition de la gauche et enfin, le thème de l’émission de ce jour : construction du réseau national vers l’université des quartiers populaire et comment recomposer la scène politique.

VIOLENCES POLICIÈRES ET CONFINEMENT

Quelle traitement médiatique des violences policières en temps de confinement ? C’est dans cette perspective que dans l’émission de ce jour , nous allons entendre plusieurs témoignages.

Le premier sera celui de Joey, un habitant de Villeneuve la garenne dans les Hauts de Seine ensuite Samir, ancien membre du MIB- Mouvement de l’Immigration et des Banlieues, suivra le témoignage de Billel, collectif gilet jaune Rungis, un détour par Saint-Denis avec Madjid, élu a la mairie de Saint-Denis, il sera suivit par celui de Hadama, militant politique a Aulnay-sous-Bois et nous conclurons avec Didier syndicaliste CGT au dépôt RATP d’Aubervilliers .