Être immigré.e en France à l’heure de la loi Darmanin

Du 12 au 17 octobre a eu lieu la semaine décoloniale d’Ivry organisé depuis trois ans par divers collectifs pour lutter contre le racisme, les discriminations, le colonialisme et le système d’exploitation.

Dans cette émission, vous écouterez la table ronde du 15 octobre qui revient sur les conditions du logement et du travail des personnes immigrés.

Bonne écoute

CRIMES CLIMATIQUES ET ENVIRONNEMENTAUX

Le 24 février 2022, se tenait à la librairie Le Monte en l’Air dans le 20eme arrondissement de Paris, une discussion croisée autour des deux ouvrages de Mickaël Correia et Grégory Salle : Criminels climatiques (La Découverte) et Qu’est-ce que le crime environnemental ? (Seuil)

Dans l’émission de ce jour, nous vous proposons l’écoute d’une grande partie de cette discussion.

Mickaël Correia est journaliste à Mediapart, spécialiste des questions climatiques. Il est aussi l’auteur d’Une histoire populaire du football (La Découverte 2018, poche 2020).

Grégory Salle est chercheur en sciences sociales au CNRS, membre du Centre lillois d’études et de recherches sociologiques et économiques.

Présentation des deux ouvrages :

Criminels climatiques de Mickaël Correia (La Découverte)

Cent entreprises sont responsables de 70 % des émissions globales de gaz à effet de serre. Et parmi elles, Aramco, Gazprom et China Energy sont les trois premières multinationales qui régurgitent le plus de CO2 au monde. Inconnues du grand public, elles sont les championnes internationales du pétrole, du gaz et du charbon. Si ce trio était un pays, il incarnerait la troisième nation la plus émettrice, juste derrière la Chine et les États-Unis.

Cette enquête inédite révèle comment ces trois géants industriels déploient tout un arsenal de stratégies redoutables – corruption, néocolonialisme, lobbying, greenwashing, soft power, etc. – pour perpétuer notre addiction au carbone. En continuant coûte que coûte à extraire les ressources des entrailles de la Terre, ils attisent sciemment les flammes qui brûlent notre planète et agissent en criminels climatiques.

Des clubs privés de New York aux couloirs de l’Élysée, des banques de Pékin aux palaces de Riyad, l’auteur dévoile les cercles de pouvoir au cœur de ce capitalisme fossile et la manière dont ces firmes élaborent dans l’ombre une véritable bombe climatique, mettant en péril toute l’humanité.

Qu’est-ce que le crime environnemental ? De Grégory Salle : (Seuil)
Un quart du commerce mondial de bois serait illégal, le saviez-vous ? Sous l’influence des organisations internationales, l’existence d’une « délinquance écologique », d’une « criminalité environnementale » est désormais visible. Elle prend la forme du trafic d’espèces sauvages protégées, du déversement illicite de déchets toxiques ou de la contrebande de ressources naturelles. Mafias et autres réseaux clandestins opérant dans le Sud global en seraient les principaux acteurs et bénéficiaires.

Et si ces représentations étaient tronquées, voire trompeuses ? Dépassant la conception commune, dont il retrace la genèse et la diffusion, ce livre invite à penser le crime environnemental au-delà de ses manifestations les plus spectaculaires. Contre le juridisme, il soutient que la focalisation sur les infractions patentées sert commodément d’alibi au saccage légal de notre Terre. Aberration ou distorsion, la criminalité environnementale ? Plutôt une expression, arbitrairement stigmatisée, d’un système socio-économique fondé sur l’exploitation.


MONOPRIX ; DES SALARIÉ-E-S ASSIGNÉES EN JUSTICE



Depuis plusieurs Samedi , des salarié-e-s de monoprix se mobilisent contre leurs mauvaise condition de travail . ce sont les Samedi de la colère.
Dans l’émission de ce jour , nous recevons en plateau , plusieurs d’entre eux et elles pour parler de la situation au sein de monoprix.
Trois axes pour cette émission ; les revendications et le projet Socrate , la construction de la lutte et la question de la répression,  notamment avec les assignations pour 18 salarié-e-s. 

CONTRE L’IDÉOLOGIE ANIMALISTE ET SON SYSTÈME

Une quinzaine de paysans du collectif Parias ont perturbé l’assemblée générale de l’association Oaba (Œuvre d’assistance aux bêtes d’abattoir), samedi 12 septembre, afin de dénoncer son rôle dans « l’élimination de l’élevage en plein air » et la poursuite du système agricole intensif.

« Depuis quelques années, pas une semaine ne se passe sans la liquidation d’un éleveur sous prétexte de « maltraitance animale ». Les concepts de maltraitance et de bien-être animal, portés par les «défenseurs» des animaux, par les administrations agricoles et désormais par les industriels, fabriquent un système pervers à l’opposé de la connaissance des animaux et du bon sens le plus élémentaire. Au fur et à mesure que la population intègre le mode de vie urbanisé, le lien à la terre et aux animaux se perd et la sensibilité se transforme.

Quand le modèle du « bien-être » devient le chat de salon et la vache hors-sol élevée en stabulation chauffée, sur logette matelassée et avec air filtré, massée et traite par des robots, de quelle vie animale est-il donc question? Ce à quoi nous assistons aujourd’hui, c’est au développement d’une idéologie basée sur des affects, des sensibleries n’ayant pas de fondements rationnels et se manifestant par un transfert anthropomorphique de nos besoins d’humains vers ceux des animaux.

Nous ne cherchons pas à nier l’existence de bêtes négligées par leurs éleveurs. Cependant nous refusons la notion de “maltraitance” en ce qu’elle porte de caractère intentionnel, d’un jugement moral de cruauté qu’auraient des éleveurs sans pitié envers leurs animaux. Cette notion occulte la complexité des situations qui peuvent amener des personnes à négliger leur troupeau et fabrique les nouveaux PARIAS de la société.

Les jugements moraux des défenseurs des animaux, transcrits par les administrations et les tribunaux en crimes et délits, sont à chaque fois une remise en cause de la légitimité de l’élevage pas encore industrialisé et des attaques contre notre dignité.

La déferlante médiatique et spectaculaire autour de la « cause animale » a cette particularité d’accroître chaque jour son audience alors même qu’elle n’apporte rien de neuf à la remise en cause des pratiques industrielles d’élevage, largement reconnue depuis au moins trente ans ; remise en cause que nous avons fait nôtre depuis des années en décidant de mener notre vie d’éleveur et d’éleveuse.
P.A.R.I.A.S. paysan·nes anéanti·es et ruiné·es par l’idéologie animaliste et son système »

Pour plus dinfos https://blogs.mediapart.fr/collectif-parias

Nous terminons cette émission avec le témoignage du collectif bas les masques du 24 Septembre dernier intitulé ; comment lutter contre les épidémies avec des hôpitaux aussi délabré. bonne écoute !

L’HÔPITAL N’ATTEND PAS LA CHARITÉ

Emmanuel Macron s’est rendu ce vendredi 15 mai à l’hôpital de La Pitié-Salpêtrière à Paris, où il a été confronté à l’inquiétude des personnels soignants. Se disant conscient de la situation à laquelle ils sont confrontés, a reconnu une « erreur » de sa part.Mais cela fait beaucoup d’erreur et de bricolage depuis le début de cette pandémie de covid-19.

Dans l’émission de ce jour, nous entendrons la colère de soignant-e-s notamment lors de la visite de Macron dans un hôpital . Et dans un second temps , nous vous proposons un entretien réalisé avec une infirmière travaillant en salle de réveille dans un hôpital parisien . Elle fera un bilan des deux dernier mois passé et des perspectives de lutte a venir.

Concernant les soignant-e-s deux rdv cette semaine : mercredi 20 à 13h devant l’hôpital Tenon 4 rue de chine métro Gambetta et jeudi 21 à 13h30 devant l’hôpital Robert Debré 48bd serurier métro porte des lilas.

DÉCONFINEMENT PRÉVU CE 11 MAI…OU PAS!

Dans cette émission, nous parlerons du confinement prévu ce 11 mai avec des salariés de différents secteur afin de faire un 1er bilan de cette période de confinement :

Ahmed syndicaliste à la CGT RATP du dépôt de Flandre

Eduardo syndicaliste FO, éboueur pour la ville de Paris

Alain de la CGT Monoprix, du magasin Gambetta d’Issy les Moulineaux

LA LOGISTIQUE ; ARME DE GUERRE DU CAPITALISME

L’infrastructure logistique permet au capitalisme de se mondialiser en cherchant le moindre coût au détriment des conditions de travail, des salaires et de l’environnement. Elles ont permis également de faciliter la mondialisation du virus.

Les ouvriers de ces entrepôts sont parmi les plus exposés au Covid-19. Continuant à travailler dans des conditions bien éloignées des recommandations sanitaires, ils font transiter des milliers de tonnes de marchandises. Seuls leurs luttes ont permis de freiner l’exploitation et le mépris patronal.

Dans cette émission, nous avons demandé à David Gaborieau, sociologue au Centre d’étude de l’emploi et du travail du CNAM, de nous expliquer l’importance du rôle des plates-formes logistique et également à Mohamed qui travaille pour Eurotranspharma et à Mouloud de GEODIS de nous dire concrètement leurs conditions de travail et leur volonté de ne pas crever pour leurs profits.

Pour en savoir plus :
https://acta.zone/sils-veulent-mourir-ca-les-regarde-mais-quils-nembarquent-pas-tout-le-monde-avec-eux/

GRÉVE DES SANS PAPIERS / LES GILETS JAUNES A MONTPELLIER


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Une politique publique d’immigration ne peut pas se limiter à l’asile politique . Ce Mardi 1er Octobre a débutée une gréve dans plusieurs secteurs ou travaille des salariés sans papiers . Dans l’émission de ce jour , nous parlerons de ce mouvement en compagnie de Tiziri , de la CGT HPE- hôtel de prestige et économique .

En seconde parties d’émission , nous seront avec Jules , du site d’information le poing a Montpellier . il sera question du mouvement des gilets en Languedoc-Roussillon.

CENTRE DE RETENTION / GRANDE DISTRIBUTION


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Dans cette première partie d’émission nous vous parlerons des luttes qui continuent dans les centres de retentions. Ensuite nous parlerons des luttes qui continuent dans les grandes distribution.