DECATHLON / NUCLÉAIRE / ZIAC

Le 11 octobre dernier, lors du déchargement d’un camion approvisionnant le magasin Decathlon du quartier de La Madeleine à Paris, Un intérimaire est mort. Le 13 octobre, un rassemblement se tenait, devant le magasin Decathlon Madeleine. Dans cette première partie d’émission, nous entendrons la parole d’une salariée de Decathlon, présente lors de ce rassemblement, qui nous décrit les conditions de travail de son magasin.

Poursuite judiciaire contre un lanceur d’alerte

En seconde partie d’émission, il sera question de la sureté nucléaire.

Depuis septembre 2018, Arnaud Bégin est soudainement victime, sur le site nucléaire de Chooz (08) où il travaille, d’actes de harcèlement moral, de discrimination et d’intimidation après 25 ans à EDF à des emplois en lien avec la sûreté nucléaire.

En 2021, il comprend que ces méthodes de destruction sont la suite des contrôles trop gênants lorsqu’il était cadre à l’Inspection Nucléaire, notamment sur le site du Tricastin en 2015 et 2018, et sur le site de Dampierre en avril 2017.

Il a dénoncé le fait qu’à son avis le directeur du site et l’ASN (L’Autorité de sûreté nucléaire) minimisaient l’importance des incidents.
Les quatre syndicats majoritaires (CFE, CGT, FO et CFDT) au niveau des sites nucléaires recevront l’ordre, directement de la direction d’EDF, de ne pas l’aider. C’est encore et toujours le cas aujourd’hui.

Après 5 ans de maltraitance au sein de son entreprise, Arnaud Begin était convoqué le mardi 10 octobre devant le Conseil de discipline d’EDF à Saint-Denis. Seul le syndicat SUD le soutien.

Nous entendrons dans ce reportage, la réaction d’Arnaud Begin, a la sortie du conseil de discipline.

Les Vieux·et Vieilles Campeurs·euses pour les Terres Nourricières

Les vieux et vieilles campeur.euse.s pour les terres nourricières du collectif pour le triangle de Gonesse – qui, depuis le 1ᵉʳ octobre, campent et vivent, sans autorisation, dans la Zone d’Imagination pour un Aménagement Concerté (ZIAC) qu’ils et elles ont créé à Villiers-le-Bel dans le val d’Oise – font signer la pétition contre l’implantation de la cité scolaire avec internat sur les terres agricoles du Triangle et pour une concertation publique sous l’égide de la CNDP sur le choix du lieu de son implantation.

Ce vendredi 20 octobre, nous nous sommes rendus sur le campement et c’est l’entretien que nous allons entendre sur la suite de cette occupation.

Reprise du nucléaire : quel débat public ? Et les déchets dans tout ça ?

Dans cette émission (déjà diffusée chez Zoom écologie sur FPP), on s’intéresse à la reprise annoncée par le gouvernement de la production nucléaire d’électricité.

Alors que la question des déchets nucléaires fait l’objet d’un déni dans les récentes annonces politiques, on revient dans un premier temps sur des luttes (victorieuses !) contre l’enfouissement de déchets dans plusieurs régions de France, avec les réalisateurs-réalisatrices du film Notre terre mourra proprement qui expliquent leur démarche, après un extrait du film en guise de bande-annonce.

Ensuite, on s’intéresse au débat organisé par la Commission nationale du débat public (instance indépendante) sur l’opportunité (ou non) de construire 6 nouveaux réacteurs EPR, projet annoncé par le gouvernement sans concertation préalable. Dans le reportage réalisé lors du débat qui s’est tenu à Paris le 8 novembre, vous entendrez une présentation rapide du débat par une membre de la CNDP, puis les interventions de collectifs présents sur place, en particulier le texte du collectif Piscine Nucléaire Stop venu de la Hague (Normandie) pour faire entendre sa lutte contre un nouveau projet de stockage de déchets radioactifs. Enfin, on fait le bilan de ce débat avec l’interview de Pauline Boyer de Greenpeace qui revient sur ce que l’on peut – ou non – attendre de ce genre de type de “consultation”.

Le film Notre terre mourra proprement réalisé par le Comité Centrales est disponible en accès libre ici. Vous pouvez aussi retrouver l’appel à doléances atomiques et y répondre ici.

Infos du collectif Piscine Nucléaire Stop ici.

Nucléaire : Actualité en France et retour historique sur l’Italie

La première partie de cette émission est consacrée à l’actualité du nucléaire en France tandis que la seconde partie, elle, aborde l’arrêt du nucléaire en Italie. Cette partie retrace à gros traits l’historique du nucléaire en Italie, de son acquisition à son rejet, à partir d’un texte sur le sujet écrit par Gianni CARROZZA (http://collectif-adn.fr/2022/Italie.html).

Cette émission interroge également le discours des lobbys nucléaires la présentant comme une énergie décarbonée et servant une transition écologique. Est abordé également l’EPR (European Pressurized Reactor), l’EPR de Flamandville, la sous-traitance, la Commission Nationale de Débat Public de fin 2022, le projet de loi visant à accélérer la construction de nouvelles installations nucléaires à proximité de sites nucléaires existants (retoquée depuis par le Conseil d’Etat le 27 octobre) et la déclaration d’utilité publique du projet de centre d’enfouissement des déchets nucléaires à Bure. Enfin, est contenue une courte discussion sur les différents positionnements en faveur de la sortie ou de l’arrêt selon, du nucléaire.

Les intervenants sont des personnes du collectif contre l’ordre atomique et membre de Arrêt du nucléaire, et une personne par téléphone du collectif anti-nucléaire Ouest, membre du réseau Sortir du nucléaire.

Lien vers la tribune “La relance du nucléaire ? Surtout pas” par le collectif anti-nucléaire Ouest : https://drive.google.com/file/d/1bjWOPIM0hTDKChL4rDPRqKuryFC4eJA_/view

GRENNWASHING : Manuel pour dépolluer le débat public

Nous remercions nos amies de « vive la sociale » qui ont réalisé la captation de la présentation du livre. A l’heure ou Macron nous promet un monde plus vivable pour les générations futures, cette réflexion nous montre à quel point le projet capitaliste écologique est une supercherie et combien cette recherche tombe à pic pour nous le démontrer.

Ce travail est Collectif et est réalisé par Aurélien Berlan qui est docteur en philosophie, chargé de cours à l’université Toulouse Jean-Jaurès ; Guillaume Carbou qui est maître de conférences en sciences de l’information et de la communication à l’université de Bordeaux ; Laure Teulières qui est maîtresse de conférences en histoire contemporaine à l’université Toulouse Jean-Jaurès. Tous trois sont membres de l’Atécopol, collectif de chercheuses et de chercheurs réfléchissant à la question écologique.

Présentation du livre : Saviez-vous que les objectifs de « neutralité carbone » reposent largement sur des technologies qui n’existent pas ? Que la destruction d’une zone naturelle peut être « compensée » par l’investissement dans un produit financier ? Que l’on ne produira jamais assez d’hydrogène « vert » pour remplacer le pétrole ? Alors que l’enjeu écologique est décisif, nous avons un besoin urgent de clarifier les débats sur le sujet. Le greenwashing (ou écoblanchiment est une méthode de marketing consistant à communiquer auprès du public en utilisant l’argument écologique) est ce qui nous en empêche.

Évoquant tour à tour un verdissement de façade, la récupération d’un discours environnementaliste vidé de sa substance, la mise en place d’innovations aux effets « écologiques » douteux, il biaise le débat public et empêche des choix démocratiques éclairés.

Fort de ses vingt-quatre entrées : croissance verte, économie circulaire, énergies décarbonées, dématérialisation, politiques publiques, nucléaire, transition, véhicule propre, ville durable… ce manuel d’autodéfense intellectuelle permet d’appréhender le greenwashing dans toute son ampleur. Trente-cinq scientifiques et spécialistes de ces questions révèlent les fausses promesses, les illusions rassurantes et les formes d’enfumage qui nous enferment dans des trajectoires insoutenables. Un outil essentiel pour ouvrir la voie aux bifurcations nécessaires.

Date de parution du livre 25/03/2022, 19.00 € TTC, 256 pages

UKRAINE : journée de soutien a la résistance

En vue de la journée de soutien à la résistance populaire en Ukraine organisé par le média Tous dehors et la Cantine syrienne qui aura lieu le 9  avril à l’AERI, nous vous diffusons aujourd’hui des reportages, lecture de texte et interview sur la diversité des questions qui peuvent être soulevé par la guerre en Ukraine.

Tout d’abord, nous vous diffusons un montage réalisé à partir des prises de paroles qui avaient lieues le jeudi 17 mars, au Marbré, à Montreuil, lors de l’événement organisé par le collectif russophone contre la guerre.

Dans cet événement était abordé la Russie contemporaine de Poutine – le système politique, la dictature, la violence policière et la censure. De cette façon, ils voulaient montrer ce que Poutine apporte à l’Ukraine et a déjà apporté à de nombreuses régions occupées. La narration était accompagnée de séquences vidéo, suivie d’une discussion autour de la résistance anarchiste à l’invasion russe.

Ensuite nous diffusons la lecture d’un texte publié dans la revue Contretemps le 16 mars et rédigé par Daria Saburova ( militante et étudiante ukrainienne). Cet article décrit précisément la guerre vue d’Ukraine et la façon dont une partie de la population ukrainienne rejoint la résistance, en particulier les unités territoriales de défense : une vaste mobilisation populaire.

Dès lors, Daria Saburova  adresse un certain nombre de questions à la gauche anti-impérialiste, notamment sur l’aide militaire pour la résistance populaire. Faute de quoi, selon elle, le salut internationaliste et la solidarité témoignée au peuple ukrainien risquent de demeurer abstraits. Daria sera présente et animera une partie de la discussion qui aura lieu le 9 avril dans les locaux de l ‘AERI à Montreuil.

Nous terminerons cette émission avec l’interview de Roland Desbordes, membre de la CRIIRAD (Commission de recherche et d’information indépendantes sur la radioactivité), faite pour la nuit blanche de la radio Fréquence Paris Plurielles contre la guerre, dans lequel il explique la veille sur la radioactivité que l’association effectue et surtout depuis le début de la guerre en Ukraine : les risques spécifiques d’avoir des centrales nucléaires dans une zone de guerre et l’exception nucléaire dans les “sanctions économiques” de l’UE contre la Russie, alors qu’EDF continue de faire affaire avec Rosatom.

Lire les articles en entier :

Info sur l’événement : https://www.facebook.com/events/677229700089146?ref=newsfeed

Texte de la cantine syriennehttps://cantinesyrienne.fr/ressources/les-peuples-veulent/guerre-en-ukraine-10-enseignements-syriens

BURE : LA MASCARADE JUDICIAIRE DU NUCLÉAIRE

Bar-Le-Duc 3 juin 2021 ; procès « des sept malfaiteurs »

Il n’y a toujours aucun déchet nucléaire à Bure. Pour autant, nous sommes à un moment charnière, car Cigéo (centre industriel de stockage géologique) pourrait bientôt être reconnu d’utilité publique : expropriations, défrichement du Bois Lejuc et premiers chantiers qui pourraient voir le jour d’ici à 2022.

Après 4 ans d’instruction pour « association de malfaiteurs », des milliers d’heures d’écoutes par la gendarmerie, un dossier de 15.000 pages, des mètres cubes de matériel saisi, un harcèlement policier omniprésent dénoncé par la Ligue des Droits de l’Homme, l’heure de la mascarade judiciaire a sonné. Les 1, 2 et 3 juin au Tribunal de Bar-le-Duc se tenait le procès des sept « malfaiteurs » de la lutte à Bure.

Alors qu’à partir de ce 29 juin, débutera une action de masse pour la fin de la saison 1 des soulèvements de la terre, une semaine d’action au cœur des ravages de la construction et du Grand Paris en Île-de-France. À l’occasion de cette semaine de lutte, nous décidons de vous diffuser une partie des sons réalisés lors du procès a Bar-le-Duc par l’actualité des luttes, radio zinzine et l’émission les amis d’Orwell.

Nous commencerons avec un rappel du projet cigéo et nous poursuivrons avec les différentes interventions et notamment les contres rendus des trois jours de procès

Bonne écoute !

PLUS D’INFOS sur :
https://bureburebure.info/123proces/https://noussommestousdesmalfaiteurs.noblogs.org/ FB : @Bureacuire2 / Tw : @BureaCuire

LA DÉFENSE DES SERVICES PUBLICS

Paris 22 juin 2021 ; mobilisation de la CGT pour le maintien des services publics

Ce 22 juin 2021, plusieurs manifestations sont organisées pour la défense des services publics et la lutte contre la réforme du chômage.

Une première mobilisation, se tenait le matin à Saint-Denis, près du siège de la SNCF et a l’initiative de la CGT cheminot et en ce début d’émission, nous entendrons notamment un entretien avec des cheminots de Roanne et une interview avec des cheminotes et cheminots de Châtillon pendant le rassemblement de Saint-Denis.

Dans la seconde parties d’émission, nous poursuivrons cette journée de mobilisation pour la défense des services publics avec le rassemblement de plusieurs secteurs du service public place de la République à Paris et nous questionnerons notamment, le rapport de la CGT au nucléaire et l’absence d’autres syndicats.

ÉLECTRICITÉ ET GAZ ; QUEL AVENIR POUR SES ÉNERGIES ?

Dessin tiré du site ; privatisation barrage : ne nous laissons pas tondre

Nous axerons principalement la discussion sur la privatisation de l’énergie puisque nous sommes en désaccord avec le choix du gouvernement, appuyés par la CGT, de continuer à privilégier le nucléaire, au regard de ces coûts exorbitants, selon la Cour des Comptes, pour avoir une bonne estimation de ce qu’aura coûté le réacteur de Flamanville qui devrait être opérationnel en 2023, il conviendrait d’ajouter à cette somme des “coûts complémentaires” d’un montant de 6,7 milliards d’euros, dont plus de 4 milliards de frais financiers. Ceci porterait le coût total du réacteur à 19,1 milliards d’euros ! Mais aussi concernant l’extraction de la matière première ; l’uranium, le non-recyclage des déchets et de sa dangerosité…

Face à la privatisation des services de l’énergie ; électricité et gaz, la CGT propose un plan alternatif  sans remettre en cause l’extension au nucléaire, puisqu’il est prévu de construire 6 EPR (réacteur pressurisé européen) ou EPR (initialement European Pressurized Reacto) supplémentaires dans les années à venir. Nous avons demandé à Sébastien Menesplier secrétaire général de la FNME CGT (Fédération nationale des mines et de l’énergie) de nous parler de ce projet et de revenir sur le désastre que serait pour les usagers la poursuite de la privatisation d’EDF.

Les 3 axes pour réussir la transition énergétique pour la CGT :
• La construction d’un mix énergétique bas carbone.
• Une efficacité et une performance énergétiques renforcées (ex : isolation du bâti, pompe à chaleur…).
• Une répercussion faible des coûts de production sur les usagers
L’indépendance énergétique, la sécurité et la responsabilité sociale dans l’approvisionnement, mais aussi la lutte contre l’exclusion et la lutte contre le réchauffement climatique devront être des priorités de la Nation portées par le service public de l’énergie. La planification de la lutte contre le réchauffement climatique devra être effectuée par le service public de l’énergie, en ayant un regard pointu sur l’impact carbone dans sa globalité. » Sauver le service public L’énergie est un besoin vital qui ne peut être livré au profit : A chacun selon ses besoins.« 

Le gaz reste l’énergie la moins émettrice de gaz à effets de serre. Le développement des filières biogaz, hydrogène ou méthane de synthèse va faire de cette filière un des acteurs centraux dans la lutte contre le réchauffement climatique.
L’articulation entre toutes les activités permettant la production, le transport, la distribution d’énergie, la recherche et le développement, les études et conceptions et le développement des services énergétiques ainsi que le démantèlement des ouvrages industriels. »

La CGT défend dans son plan :
• Un système solidaire basé sur le principe « chacun contribue selon ses moyens et reçoit selon ses besoins ».
• Un mécanisme permettant l’accès au service de façon identique à tous les usagers quels qu’ils soient et où qu’ils soient, réduisant les inégalités sociales et territoriales (péréquation).
• Une évaluation constante des besoins à travers l’expression des usagers pour faire évoluer les services publics.
• Le financement pour assurer en permanence les infrastructures, l’organisation et les emplois stables et qualifiés nécessaires »
La production hydroélectrique doit être développée. Les concessions hydroélectriques doivent être sorties de la mise en concurrence


La FNME CGT est donc totalement opposée à la régionalisation de l’énergie en cours suite aux dernières lois impactant l’énergie comme la loi transition énergétique ou la loi PACTE (pour la croissance et la transformation des entreprises).

La précarité énergétique est grandissante depuis l’ouverture du marché (13 Millions de personnes sur notre territoire) due en partie à l’augmentation du TRV (Tarifs Réglementés de Vente) : • +50% TTC pour une inflation de 20% sur l’électricité et +85% sur le gaz, • dont une part HT (Fourniture et Transport) qui a vu une croissance de 40% (chiffres CRE), • et les diverses taxes (TVA, CSPE, TCFE, CTA) qui ont doublé »

Il y a aussi lieu de reconstruire la relation de proximité avec l’usager par
• L’ouverture d’agences d’accueil de proximité adaptées aux spécificités des territoires.
• La réouverture de centres techniques d’exploitation.
• La ré internalisation des activités des relations avec les usagers (du téléphone jusqu’au compteur).
• Faire des EPIC (établissement public à caractère industriel et commercial) des acteurs du service public dans l’organisation et le contrôle des actions de maîtrise et d’efficacité énergétique »
Cette responsabilité sociale nécessite que l’ensemble des travailleurs des filières énergétiques ait un même statut, le statut de l’énergéticien. Celui-ci doit être composé des meilleurs conquis de chaque statut ou conventions collectives actuelles existantes dans les filières énergétiques. Pour les salariés, la base doit être le statut des IEG (industries électriques et gazières).

Le dernier quart d’heure sera consacré à la centrale à charbon et à biomasse de Gardanne  avec Nicolas Casoni délégué CGT.

Après 4 ans d’instruction pour « association de malfaiteurs », le procès des militant.e.s contre la poubelle nucléaire Cigéo à Bure (Meuse) est annoncé, les 1,2,3 juin. Nous terminerons cette émission en diffusant l’appel de soutien.

LA FRANCE, L’URANIUM ET LE NIGER

Dans le cadre du festival des solidarités, l’association Survie et le collectif de l’Astragale organisaient le 21 novembre dernier une visioconférence sur la Françafrique et le nucléaire : Quelles conséquences sociales, environnementales et sanitaires ?

Dans l’émission de ce jour, nous entendrons une grande partie de cette rencontre, ou intervenait Raphaël Granvaud, de l’association Survie et auteur du livre : Areva en Afrique.

RÉPRESSION CONTRE LA LUTTE ANTINUCLÉAIRE A BURE

Des dizaines de personnes placées sur écoute, un millier de discussion retranscrites, plus de 85.000 conversations et messages interceptés:  l’information judiciaire ouverte en juillet 2017 est une machine démesurée de renseignement sur le mouvement antinucléaire de ce village de la Meuse. Des visages pris dans une toile de flèches et de diagrammes. Sous chaque photo : date et lieu de naissance, surnom, organisation.


Ce schéma a été réalisé par la cellule d’analyse criminelle Anacrim de la gendarmerie nationale. Son logiciel, Analyst’s notebook, permet de visualiser les liens entre des personnes via leurs numéros de téléphone, des lieux, des événements ; une véritable machine de renseignement sur le mouvement antinucléaire de Bure, selon le dossier d’instruction qu’ont consultés Reporterre et Mediapart, et Libération . 

Une enquête hors norme, extrêmement intrusive et focalisée sur la surveillance de militants politiques que la justice semble considérer comme des ennemis de la démocratie. Quels faits ont déclenché l’autorisation d’un recueil aussi massif de données ? Dans cette captation du son d’un film réalisé par des opposants au projet d’enfouissement de déchet radioactif nous revenons, dans cette émission, sur la lutte qui se mène à Bure et sur la répression qui s’y exerce.

Pour plus d’info : lien pour le film https://peertube.club/videos/watch/8e864051-19a1-45db-a2e4-6ff656fb7b77
Article Reporterrehttps://reporterre.net/1-3-La-justice-a-massivement-surveille-les-militants-antinucleaires-de-Bure

FUKUSHIMA : 8 ANS APRÈS

190529 FUKUSHIMA-rencontre a paris

Mme Akiko Morimatsu et Mme Miwa Kamoshita ont décidé de quitter leur lieu de résidence dans le département de Fukushima à cause de l’accident nucléaire survenu en 2011. Leurs communes n’ont pas été décrétées « zone à évacuer », pourtant, comme elles ont pu le constater dans leur quartier, le niveau de la radioactivité était beaucoup trop élevé pour y vivre et y élever leurs enfants en sécurité.

Le 3 avril dernier a la Mairie du 2ᵉ arrondissement de Paris, Mme Akiko Morimatsu et Mme Miwa Kamoshita venues avec leurs enfants, témoigneront de la situation vécue huit ans après la catastrophe par de nombreux réfugiés de Fukushima

Et dans l’émission de ce jour, nous entendrons une partie de cette rencontre.