Vérité et justice pour Safyatou, Salif et Ilan

En appel à la mobilisation contre les violences policières, le racisme systématique et les libertés publiques qui se déroulera le samedi 23 septembre 2023 au départ de gare du nord a 14h, nous décidons aujourd’hui de vous diffuser une partie des prises de paroles que nous avons enregistré lors de la soirée du 13 septembre 2023, à la Flèche d’or, organisé par le comité Vérité et justice pour Safyatou, Salif et Ilan.


Dans la nuit du 13 avril, le scooter de ces enfants du 20ème arrondissement de Paris a été percuté volontairement par une voiture de police, provoquant leur chute. Dès le départ, les policiers ont menti et tenté de camoufler cet acte délibéré en accident de la route, contredit pourtant par plusieurs témoins qu’ils ont essayés de faire taire par la menace et l’intimidation. Après révélation des faits et publication des témoignages dans la presse, le conducteur du véhicule a été mis en examen pour « violences avec arme par personne dépositaire de l’autorité publique » et « faux en écriture publique » par un juge d’instruction. Il a alors été placé sous contrôle judiciaire avec l’interdiction d’exercer son métier, ainsi que d’entrer en contact avec les victimes et les témoins. Mais quid des trois autres membres de l’équipage ? L’acte criminel des policiers a des conséquences gravissimes sur les enfants, sur leur santé physique et morale, leurs possibilité d’étudier, de faire du sport, etc.
Un comité de soutien s’est organisé pour aider Safyatou, Salif et Ilan, leurs familles et leur entourage à obtenir vérité et justice. Cela passe par une solidarité active au quotidien et aussi par une cagnotte afin de faire face à des dépenses (frais avocats et justice, dépenses santé, psychologues…). Mais aussi, pour mener des campagnes de communication pour obtenir vérité et justice.

MARCHE POUR YANIS/MANIFESTATION ANTIFASCISTE A LYON

Crédit photo Serge D’Ignazio https://www.flickr.com/photos/119524765@N06/albums

Dans cette émission, nous traitons des violences d’état avec plusieurs reportages. Dans une première partie d’émission, nous vous diffusons le reportage réalisé lors de la marche pour la vérité et la justice pour Yanis du 7 novembre 2021 à la plaine St Denis.

Dans une deuxième partie d’émission, nous vous diffuserons deux reportages réaliser a Lyon autour des mobilisations antifascistes du 23 octobre et du 4 novembre.

Le 14 avril 2021, Yanis, un jeune dionysien de 20 ans, a été pris en chasse par la police à 23 h 30. Il s’est retrouvé percuté en contresens sur l’autoroute A1 vers 23 h 40. Jusqu’aujourd’hui, nous les proches de Yanis, ne savons pas ce qu’il s’est réellement passé ce soir-là.

Un article publié par le média policier Actu17 a, dès le lendemain de l’accident, reconnu la course poursuite tout en incriminant Yanis qui aurait eu un comportement dangereux, alors qu’il rentrait chez lui, avec son ami, tous deux en moto… Nous avons la version des proches de Yanis, de son ami qui l’accompagnait et qui lui aussi a été pris en chasse (mais qui n’a jamais été convoqué pour être entendu), cet article particulièrement négatif et mensonger, et puis un grand silence.

Personne ne nous a prévenus de l’accident alors qu’il a fait directement suite à la course poursuite, engagée par une voiture de la BAC à quelques dizaines de lettres du domicile. Personne ne nous a contactées lors des 49 jours de coma de Yanis. Le corps de Yanis a pourtant été mis sous scellés dès son transfert à la chambre mortuaire. Nous avons été violentés par les forces de l’ordre lors de la veillée funéraire… Une plainte a été déposée pour homicide involontaire par le biais de notre avocat Me Bouzrou au début du mois de septembre et a été reçu par le parquet de Bobigny. Mais pour le moment silence de l’administration…

Nous organisons cette marche, car le silence est insupportable et qu’il dure depuis six mois. Nous voulons savoir pourquoi Yanis, 20 ans, nous a quitté si vite et si injustement. Nous voulons savoir si ce sont les techniques dangereuses de la police qui ont amené à la mort de Yanis.

Pour plus d’info :Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100071014008213Instagram : https://instagram.com/justiceetveritepouryanis?utm_medium=copy_linkGmail : justiceetveritepouryanis<<@>>gmail.com

Une grande manifestation antifasciste s’est tenue à Lyon ce samedi 23 octobre, rassemblant plusieurs milliers de personnes. La ville, particulièrement touchée par les violences d’extrême droite, relève la tête à l’heure où plusieurs militants antifascistes sont inquiétés par la justice alors que les militants d’extrême droite restent impunis.

Une trentaine de militants d’extrême droite aperçus derrière deux rangées de CRS au niveau de la place du Change. De l’autre côté du cordon policier, plus de 2500 manifestants et manifestantes (1800 selon la préfecture) défilent contre les violences d’extrême droite. À Lyon, ce samedi 23 octobre, la démonstration de force était clairement du côté antifasciste. Visible jusque dans le parcours déposé : passant sur les quais de la Saône à quelque pas du vieux Lyon, bastion de l’extrême droite lyonnaise.

La manifestation du jour succède à une première tentative de mobilisation nationale qui aurait dû avoir lieu samedi 3 avril dernier à Lyon, suite à l’attaque de la librairie libertaire La Plume noire. Elle avait été interdite par la préfecture du Rhône et s’était finalement tenue fin mai dans les pentes de la Croix-Rousse.

Si l’événement du jour n’a pas réellement de dimension nationale, l’envergure de la manifestation excède le cadre strictement local. Quelques figures militantes ont d’ailleurs fait le déplacement : Thomas Portes de Génération.s, Éric Coquerel de la France Insoumise, tous deux impliqués dans l’appel national à manifester contre l’extrême droite le 12 juillet, ou encore Gaël Quirante, syndicaliste postier en lutte et membre du NPA.

Dans la manifestation, les cortèges du NPA, de l’UCL + CNT et celui des militantes queers et féministes sont particulièrement fournis. Les deux groupes antifascistes lyonnais prennent le cortège en étau : la Jeune Garde, impliquée dans l’organisation de la manifestation du jour en tête et la GALE (Groupe Antifasciste Lyon et Environ) en queue. La CGT, Solidaires et la FSU sont également présents même s’ils semblent avoir davantage peiné à mobiliser. La France Insoumise, le PCF et EELV sont visibles, mais loin de constituer le gros des troupes.

 Lyon laboratoire de l’extrême droite

 La manifestation du jour donne de l’oxygène au mouvement social lyonnais, après une année durant laquelle nombre de militants progressistes ont été la cible des violences de l’extrême droite. Attaque de la librairie et local politique anarchiste la Plume Noire, tentative d’attaque de manifestations féministes et lesbiennes et agressions de militants progressistes… à Lyon, 10 faits de violences d’extrême droite ont été portés à notre connaissance cette année (voir notre carte). C’est bien plus que dans toutes les autres villes françaises puisque la deuxième ville la plus touchée en 2021 est Toulouse avec cinq faits recensés.

« Il y a une violence qui pèse sur nos luttes. Ça nous rappelle qu’une dimension antifasciste doit apparaître dans nos mouvements », confie une militante de l’organisation Lesbiennes contre le patriarcat, victime d’une attaque fasciste fin avril 2021. « La violence de l’extrême droite a un impact direct sur notre activité militante. Lorsqu’on va au local on est toujours vigilant, on essaie de ne jamais être seul », explique Lucile, militante à l’UCL, organisation communiste libertaire donc les locaux ont été vandalisés par une coalition fasciste en mars 2021.

 Fermer les locaux fascistes

 Pour contrer l’extrême droite, les militants antifascistes lyonnais demandent de longue date la fermeture des locaux fascistes qui essaimaient dans la ville il y a encore quelques années. « En les empêchant de se rassembler et de s’organiser, on ne met pas directement fin à leurs agissements, mais on les freine et on les empêche de s’installer », explique Raphaël Arnault, porte-parole de la Jeune Garde Lyon.

Mais malgré la dissolution de Génération Identitaire le 3 mars 2020, leurs locaux, la Traboule et l’Agogée (respectivement un bar associatif et une salle de boxe située dans le vieux Lyon) n’ont jamais vraiment fermé.

Le 8 septembre, les militants du groupe déchu ont même annoncé publiquement la fusion des deux salles en une seule nommée « Les Remparts ». Malgré les annonces en grande pompe de Gérald Darmanin, qui a réaffirmé le 7 octobre à l’occasion d’un déplacement dans la ville, sa volonté fermer les locaux identitaires, fermer ce lieu n’est pas si aisée puisqu’il est géré non pas par l’association dissoute mais par une autre, elle aussi nommée l’Agogée.

« Même si ce n’est pas la même association, on sait que ce sont les mêmes militants qui la fréquentent », assure Thomas Portes, également membre de l’Observatoire National de l’Extrême Droite. « Comme par hasard lorsqu’il s’agit des fachos, les caméras de surveillance ne marchent pas », note Lucile de l’UCL, particulièrement remontée contre l’attitude de la préfecture du Rhône.

 7 antifascistes inculpés

 La manifestation du jour a également été l’occasion de rappeler l’impunité judiciaire dont bénéficient, à l’heure actuelle, les militants d’extrême droite violents. A l’inverse, le parquet lyonnais a placé 4 militants et sympathisants du Groupe Antifasciste Lyon et Environ (GALE) en détention provisoire et 3 autres sous contrôle judiciaire pour avoir « commis des violences en réunion sur une personne à raison de son appartenance présumée à un groupe d’extrême droite », lors d’une manifestation anti passe du 28 août 2021 (voir carte). Ces 7 personnes seront jugées par le tribunal correctionnel de Lyon, le 4 novembre 2021.

« Si on veut s’en prendre à la violence politique, il faut s’en prendre à ceux qui envoient des gens à l’hôpital, pas à ceux qui insultent des militants fascistes », commente Lucile de l’UCL. Pour la GALE : « dans le contexte politique actuel, la préfecture suit un agenda de droite et d’extrême droite ».

Ce reportage a été réalisé le 23 octobre 2021 lors de la manifestation anti-fasciste qui se tenait à Lyon et le 4 novembre devant le tribunal de Lyon ou avait lieu le procès de sept antifas. Ce procès était une parodie de justice et un véritable procès politique, truffé de preuves irrecevables.

Compte rendu de « Rapport de force » 23 octobre 2021 La rédaction

Pour plus d’info :https://rebellyon.info/Appel-a-un-rassemblement-de-soutien-le-4-23474

MARCHE POUR LA VERITE ET LA JUSTICE POUR IBRAHIMA BAH/ COPWATCHING DANS LE 20EME ARRONDISSEMENT DE PARIS

Le samedi 9 octobre prochain est appelé une marche à Sarcelle 31 avenue du 8 mai à 13 h afin de demander la vérité et la justice dans l’affaire d’Ibrahima Bah.

Le 6 octobre 2019, Ibrahima Bah, 22 ans décède des suites d’une chute de moto à Villiers-Le-Bel lors d’un contrôle de police. Trois policiers ont tenté de l’intercepter à l’aide de leur fourgon. Le jeune homme qui portait un casque a percuté un poteau métallique. Le lendemain, le frère d’Ibrahima, Diané dépose une plainte auprès du tribunal de Pontoise pour homicide involontaire. Un juge d’instruction est nommé.

Deux ans plus tard, un dépaysement de l’affaire a été demandé en soulignant le défaut de conservation des preuves matérielles concernant le fourgon utilisé pour barrer la route à Ibrahima. Le véhicule incriminé n’a été examiné que deux jours plus tardLe défaut d’interrogatoire des policiers mis en cause est avancé, le refus par le magistrat instructeur de délivrer une copie des pièces et actes du dossier. Mais surtout, le comité n’a toujours pas réussi à avoir accès aux vidéos des 3 caméras de surveillances qui été sur place ce jour du 6 octobre 2019 et qui ont filmé l’ensemble des événements.

À l’heure ou l’État français recycle l’article de la loi sécurité globale interdisant aux citoyens de filmer la police dans l’exercice de ces fonctions dans la loi sur le séparatisme, cela nous interroge. La famille constituée en comité et organisée au sein du réseau entraide vérité et justice lutte manifestera ce samedi afin de visibiliser leur combat.

Nous, nous utilisons la première partie de cette émission pour vous diffuser l’interview du frère d’Ibrahima Bah, Diané, réalisé le vendredi 1er octobre, qui nous parle de son combat et appeler à ce rassemblement.

Pour plus d’info : https://www.facebook.com/justicepouribo/

Dans une seconde partie d’émission, nous avons choisi de mettre en avant une initiative locale de copwatching (empêcher ou prouver une bavure policière). Qui s’est mise en place depuis quelques mois dans le quartier du 20e arrondissement de Paris.

En effet, un collectif d’individus s’organise afin de réaliser des maraudes autour de la question des violences policières, contrôles abusifs et amendes distribuées dans le quartier. L’occasion pour eux de se demander comment se réapproprié la question de la sécurité au-delà de l’institution policière et du système sécuritaire.

Nous avons réalisé un reportage avec eux le lundi 4 octobre dernier afin de mettre en avant cette initiative et faire un appel à l’évènement organisé le 17 octobre prochain au belvédère de Belleville autour de la question des amendes abusives qui sont distribuées au quotidien aux habitants du quartier.

Contact de la maraude : Instagram : securitetoimeme

PRISON ; L’ABOLITION DU MITARD

Le dimanche 30 mai, une journée nationale contre les violences pénitentiaires, les crimes maquillés en suicides, pour la fermeture des mitards, était organisée partout en France comme à Lyon, Paris, Nantes, Bordeaux, Saint-Étienne, Béziers, Perpignan … et d’autres villes, par le réseau d’entraide Vérité et justice.

En France, en prison, on ne fait pas que vivre mal. La prison tabasse aussi en bande organisée et tue en silence. Le 9 septembre 2020, Idir Mederes, était retrouvé pendu dans sa cellule. Bien qu’un détenu ait affirmé qu’Idir avait été passé à tabac par des surveillants, l’enquête piétine et la famille n’arrive pas à obtenir Vérité et Justice.

Le Réseau d’Entraide Vérité et Justice ainsi que l’association « Nous sommes Idir », justice pour Jimony, invitent toutes celles et tous ceux qui sont indigné-es par les violences pénitentiaires à nous rejoindre le 30 mai 2021 dans le cadre de la mobilisation nationale pour la dignité et le respect des détenu.e.s, contre les violences pénitentiaires, les crimes maquillés en suicides, et l’injustice carcérale, pour l’abolition des mitards et la justice pour toutes et tous ! »

Le décès récent de Jimony R. alors incarcéré au centre pénitentiaire de Meaux après avoir été, selon le témoignage d’un surveillant pénitentiaire, « roué de coups » notamment « à la tête (…) alors qu’il était menotté et maîtrisé au sol » vient également rappeler la tragique actualité de cette réalité.

Les mécanismes institutionnels qui permettent à cette réalité de perdurer sont également aujourd’hui parfaitement connus et identifiés : difficultés à réunir les preuves de faits qui se déroulent le plus souvent à l’abri des regards et des caméras de vidéosurveillance et la plus souvent dans les mitards, manque d’information sur les modalités de dépôt de plainte et d’accompagnement juridique dans ces démarches, représailles pour les personnes détenues, leurs proches ou toute autre personne qui entendrait dénoncer des violences subies en détention, mutisme des autorités hiérarchiques qui préfèrent bien souvent détourner le regard, manque de diligence des autorités administratives et judiciaires dans la réalisation des enquêtes, et un « parole contre parole » qui tourne presque systématiquement à l’avantage de l’uniforme.

Dans l’émission de ce jour, consacré aux violences pénitentiaires, nous entendrons notamment les témoignages de la maman d’Idir avec les prises de parole du 30 mai dernier place de la république de membres du collectif justice pour Jimony et du réseau d’entraide vérité et justice.

Association « Nous sommes Idir Espoir Solidarité »
contact mail : mederresespoiretsolidaritee@gmail.com
Justice pour jimonyPétition pour radier les mitards
Réseau d’Entraide Vérité et Justice
contact mail : reseau.veriteetjustice@protonmail.com

LUMIÈRE POUR SABRI / MARCHE JAUNE POUR MARJORIE / NOUS SOMME IDIR

Sabri, décède le dimanche 17 mai 2020, après avoir été percuté par la police. Ce jeune homme à peine âgé de 18 ans va mourir sur sa moto après avoir croisé le chemin de la police la brigade anticriminalité (BAC) d’Argenteuil dans le Val d’Oise. Sabri se serait tué tout seul, il aurait perdu le contrôle de sa moto avant de percuter un poteau électrique.

Aujourd’hui sa famille décide de se battre pour avoir Justice. C’est dans ce contexte que se tenait ce samedi 22 mai 2021 a Argenteuil, une marche organisée par le collectif lumière pour Sabri

Nous entendrons dans cette première partie d’émission, le reportage réalisé le samedi 22 mai 2021 a Argenteuil avec des entretiens et les prises de paroles qui ont rythmée cette marche.

Une marche a eu lieu samedi 22 mai 2021 à Ivry-sur-Seine en hommage à Marjorie, jeune fille de 17 ans poignardée mortellement vendredi 14 mai dans une cité de cette ville du Val-de-Marne. Après des « échanges véhéments » sur les réseaux sociaux, selon le parquet de Créteil, un jeune homme de 14 ans a poignardé dans le thorax Marjorie, au pied d’un bâtiment de la cité Pierre et Marie Curie à Ivry-sur-Seine.

Dans ce second reportage, réalisé ce samedi 22 mai 2021 à Ivry-sur-Seine, nous entendrons les interventions de la famille de Marjorie et de la municipalité.

Ce dimanche 30 mai 2021, le Collectif Justice pour Jimony, le réseau Entraide, Vérité et Justice et l’association Idir Espoir et Solidarité organisent un rassemblement à l’occasion de la journée nationale contre les violences carcérales et pour l’abolition des mitards.

En cette fin d’émission, nous entendrons un entretien réalisé début mai avec la maman d’Idir en appel de la journée nationale contre les violences carcérales et pour l’abolition des mitards.

BILAN DE LA 10eme MARCHE VÉRITÉ ET JUSTICE / COORDINATION DES SANS PAPIERS DE MONTREUIL

Paris ; 18 décembre 2020. Crédit photo serge D’ignazio

À l’occasion des deux journées internationales contre le racisme et contre les violences policières la Marche des Solidarités et les Marches Vérité et Justice pour toutes les victimes ont appelé à manifester le samedi 20 mars 2021. « On étouffe, de l’air ! Contre le racisme, les violences et l’impunité policière, l’islamophobie, le fascisme » ; des manifestations auront lieu dans plusieurs villes en France et internationalement. L’appel de la Marche des Solidarités est signé par plus de 200 organisations.

Pour cette manifestation, les collectifs de familles ayant perdu un proche tué par la police, mais également par les surveillants de prison, les mutilés, les collectifs de sans papiers avaient décidés de  défiler ensemble. Dans cette première partie d’émission, nous avons demandé à Fatou, sœur de Lamine Dieng, co-organisatrice de la marche de revenir sur l’organisation de celle-ci.

Dans cette seconde partie d’émission, nous serons avec des membres de la coordination des sans papiers de Montreuil (CSPM). En leurs compagnies, nous reviendrons sur leurs analyses des dernières mobilisations des sans papiers et sur les luttes à venir.

JOURNÉE INTERNATIONALE CONTRE LES VIOLENCES POLICIÈRES

Ce samedi 20 mars 2021, se tenait à Paris la manifestation contre le racisme et les violences policières. Des manifestations avez lieu dans de nombreuses villes française mais aussi au niveau international. Manifestation organisée par le réseau d’entraide vérité et justice.

Dans l’émission de ce jour, nous vous proposons l’écoute de plusieurs prises de paroles qui se sont succédé ce samedi après-midi a Paris.

ADAMA TRAORÈ

Dans l’émission de ce jour il s’agit d’un reportage réalisé le 18 juillet dernier pour la vérité et la justice réclamé sur la mort d’Adama Traoré.

IL Y A 2 ANS ; GAYE CAMARA

Dans la nuit du 16 au 17 janvier 2018 à Épinay sur Seine, Gaye a été abattu injustement dans son véhicule. Les policiers se sont acharnés en tirant à 8 reprises et Gaye a reçu une balle dans la tête alors qu’il ne représentait aucune menace alors qu’il ne commettait aucune infraction, aucun délit, aucun crime.

Le 9 Février dernier à champs sur marne fut organisé par Vérité et Justice pour Gaye , une rencontre avec différente familles concerné par des exactions policières. Dans l’émission de ce jour , nous entendrons quelques interventions qui ont ponctué cette journée.