FRANCE TELECOM / ORANGE

Le 11 mai 2022 avait lieu la première audience de l’appel des dirigeant·es de France Télécom contre le jugement de décembre 2019 qui les a condamnés pour harcèlement moral systémique, première condamnation historique de ce type pour des patrons du CAC 40.

Lors du plan “Next” en 2006, qui visait à supprimer 22 000 emplois “par la porte ou par la fenêtre” dixit le PDG Didier Lombard, des salarié·es ont été brisé·es, et des vies ont été détruites, 19 personnes s’étaient suicidées (nombre de cas “retenus” par le tribunal) suite à des mobilités forcées, des placardisations et humiliations en tout genre.

Le procès des dirigeant·es de France Télécom et de la société France Télécom (devenue Orange) fin 2019 concerne l’ensemble du monde du travail : il a délivré le message qu’il n’y a pas d’impunité pour des dirigeant·es et des sociétés qui harcèlent moralement leurs salarié·es, qui mettent en danger la vie des travailleur·euses (même si cette qualification juridique n’a pas été retenue en première instance).

L’obligation pour les employeur·euses de prendre toutes les mesures nécessaires pour assurer la sécurité et protéger la santé physique et mentale des salarié·es ne peut se réduire à quelques lignes du code du travail. Ce procès de 2019 l’avait rappelé, même si on a pu regretter que les peines ne soient pas plus lourdes au regard des dégâts humains considérables dont il a été question.

Ce procès avait mis au grand jour les pratiques et politiques du groupe sous couvert d’arguments économiques (tandis que 21 milliards d’euros de dividendes étaient distribués entre 2006 et 2011 !), le cynisme et le déni des dirigeant·es (voir le livre “La raison des plus forts – Chronique du procès France Télécom” – Les Éditions de l’Atelier).

Ces condamnations restent fondamentales, comme ce qui se joue dans d’autres procès internationaux, comme celui du Rana Plazza (effondrement d’un immeuble de confection en 2013, faisant 1 130 morts et des centaines de blessé·es) ou d’autres encore.

L’appel introduit par ces patrons (à part le DRH de l’époque et Orange ex France Télécom qui y ont renoncé), oblige les victimes et leurs proches à revivre un calvaire. L’Union syndicale Solidaires, comme la fédération Sud PTT leur apportent tout leur soutien. C’est d’autant plus insupportable que lesdits patrons cherchent dans les premiers débats d’appel à se faire passer eux-mêmes pour victimes des condamnations qui ont été prononcées en première instance.

Dans cette première partie d’émission, nous entendrons un extrait de la conférence de presse qui se tenait le 10 mai 2022, veille de l’ouverture du procès en appel de France télécom.

Pour tout suivre sur le procès, le site dédié de Sud Ptt et Solidaires : https://proceslombard.fr/
http://la-petite-boite-a-outils.org/chantiers/suicides-a-france-telecom-le-proces/

La seconde partie d’émission, nous amènera devant le siège d’Orange à Issy-les-Moulineaux.

Le 29 juin dernier, les salariés d’orange, se sont rassemblée devant le nouveau siège social de la multinationale pour contrer le plan social déguisé en non-remplacement de départ en retraite massif organisé par les actionnaires (privés à 66 %).

Le tout dans un contexte de retour des suicides liés aux conditions de travail, alors même que le procès Lombard sur les suicides au travail à l’époque de la privatisation se poursuivait et que l’abandon des missions de service public, notamment les appels d’urgence, ont causé des décès. Mais également, la baisse des salaires dû à l’inflation. 

L’ASSURANCE CHÔMAGE / RETOUR SUR LA GRÉVE A LA POSTE

Paris 17 mars 2021; théâtre de l’Odéon. crédit photo Serge D’Ignazio https://www.flickr.com/photos/119524765@N06/albums

Le gouvernement l’écrit noir sur blanc à l’Union Européenne : pour «relancer la France», l’ensemble des travailleurs, y compris les plus précaires, doit payer la crise. Encore et toujours, par le sacrifice de notre modèle social. Et ce alors que la fortune des milliardaires français a augmenté de 55% en un an de crise sanitaire (130 milliards d’euros) et que 51 milliards de dividendes ont été versés aux actionnaires du CAC40.

C’est dans ce contexte que ce poursuit les occupations de théâtre. A paris, les occupants et occupante du théâtre de l’Odéon ont décidé de quitté ce lieu pour occupé le 104 dans le 19eme arrondissement.

dans ce premier sujet, nous entendrons, une partie de la conférence de presse donné le 19 mai dernier au théâtre de l’Odéon et nous écouterons l’intervention d’une personne qui se trouvé a l’Odéon et qui se trouve sur l’occupation du 104.

Nous poursuivons cette émission avec un reportages réalisé a Issy-les-Moulineaux le 18 mai 2021, sur la journée de mobilisation intersyndicale a la poste.

CAC 40 : DES PROFITS SANS PARTAGE

A ce moment d’épidémie et de confinement , il nous semble important de ne pas perdre de vue ce que va être la sortie de cette pandémie. au moment ou le gouvernement rend possible dans certain secteur d’allonger le temps de travail a 60 heures par semaine en plein covid-19. Quelle seront les autres gages donné au entreprises ?

C’est dans cette perspective que nous vous proposons en nouvelle diffusion l’émission du 18 Juin 2018 ou cette année la , L’ONG oxfam a rendu un rapport sur les profits des grosses entreprises du CAC 40. Ce rapport traite des profits réalisés entre 2008 et 2016, c’est à dire de la « crise » financière à nos jours.

LE PROCÈS DE FRANCE TÉLÉCOM ORANGE / RASSEMBLEMENT DEVANT L’ AP-HP


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Lundi 6 mai, le procès de France Télécom s’est ouvert au Palais de Justice de Paris. Il s’agit d’un procès , suite à la vague de suicides qu’avait connue l’entreprise entre 2007 et 2010.

“L’ancien PDG de France Télécom, Didier Lombard, ainsi que six anciens dirigeants sont poursuivis pour harcèlement moral, mais l’entreprise, France Télécom elle-même, une entreprise du CAC 40 est également poursuivie en tant que personne morale”

L’actualité des luttes a plongée dans ses archives pour extraire un entretien réalisé en 2010 avec des anciens salarié-e-s de France télécom et qui nous parlent de la mise en place de ce système de terreur salarial

Depuis une dizaine d’année et au fil des réformes, la situation des hôpitaux publics se dégrade fortement, avec en particulier la fermeture de 95 services d’urgences, et de la moitié des maternités. A l’APHP, 3500 postes (dont 1200 soignants) ont été supprimé entre décembre 2014 et décembre 2018.

Dans cette seconde partie d’émission , nous serons dans un reportage réalisé le 24 mai dernier devant le Siège de l’AP-HP Assistance Publique – Hôpitaux de Paris ou se tenait un rassemblement.