MARCHE POUR L’ÉGALITE : Episode 0

Libérés des exigences institutionnelles et des critères imposés par les commémoration officielles, notre équipe entame un cycle d’émission sur la mémoires des luttes des années 80 et notamment autour de la marche pour l’égalité et contre le racisme. Dans cette série d’émission, nous utiliserons de nombreux documents d’archives provenant de sources militantes mais aussi de nouveau enregistrements avec certains acteurs de la lutte afin de produire des émissions thématiques sur les différentes mobilisations qui ont eu lieu en amont de la marche, et celles qui perdureront par la suite.

Dans cette première émission, nous revenons sur l’ensemble des thèmes que nous aborderons plus en détails par la suite avec de nombreux extraits d’archives sonores, et sur nos intentions quant à la manière de questionner l’ensemble de cette période.

“Les frangins” de ABDEL BENYAHIA

Le mercredi 7 dernier dernier sortait en salle le film ” Nos frangins” de Rachid Bouchareb. Dans ce film, le réalisateur reprend les affaires de crimes racistes et sécuritaires de Malik Oussekine et Abdelouahad Benyahia commis dans la nuit du 5 au 6 décembre 1986. Or, la famille de Abdel Benyahia critique le produit fini autant que la démarche du réalisateur. En réponse à sa sortie en salle, les fréres d’Abdel ont publié un texte ( ci-dessous) afin de faire entendre leur point de vue. De plus, ils ont organisés une soirée au cinéma l’étoile à la Courneuve le vendredi 1 décembre dans laquelle était diffusé “Mémoire pour Abdel” un film documentaire d’intervention réalisé par l’Agence Im-media à l’époque de la lutte menée par la famille, puis “Nos frangins”, afin ensuite d’ouvrir un débat avec les personnes présentes. Dans cette émission nous vous diffusons une partie des prises de paroles réalisées à l’occasion de cette soirée, entrecoupé d’extrait d’archives du film “Mémoire pour Abdel”.

Texte “Nous Frangins d’Abdel”:

“Nous, frangins d’Abdelouahab Benyahia, dit Abdel, n’avons pas été concertés pour le film Nos Frangins, qui évoque les morts d’Abdel à Pantin et de Malik Oussekine à Paris, tués par des policiers dans des contextes différents, la nuit du 5 au 6 décembre 1986. Et notre père n’a pas du tout été informé de ce projet de film. Or un des rôles principaux, joué par un comédien, est censé le représenter aux lendemains du drame. Personne n’a demandé l’accord préalable de notre père.

A titre de comparaison, Antoine Chevrollier, le réalisateur de la mini-série Oussekine diffusée en mai 2022, nous avait demandé l’autorisation de reproduire ne serait-ce que la banderole avec le portrait d’Abdel, ce que nous lui avons volontiers accordé.
Le réalisateur de Nos Frangins lui, reconnaît qu’il n’a pas associé les familles au projet, volontairement, qu’il a juste parlé au téléphone avec un d’entre nous, « mais très peu ».*


C’est inadmissible, et nous tenons à le faire savoir haut et fort sur la place publique, sans préjuger de possibles poursuites pour atteinte à l’image ou à la réputation de notre famille. Alors certes, il s’agit d’une fiction cinématographique, mais le cinéma ne permet pas tout et n’importe quoi, surtout lorsqu’il s’agit de faits et de personnages réels cités en nom propre. Est-ce par ignorance ou par choix délibéré que notre père apparaît dans cette fiction comme un personnage effacé et hagard, qui subit et accepte sans broncher les injustices, contrairement aux jeunes ?


A travers cette caricature, le réalisateur prétend tracer un portrait représentatif des immigrés de la première génération qui d’après lui rasaient les murs. C’est stéréotypé, indigne et surtout, nous concernant, complètement faux ! On ne peut pas généraliser ainsi. La singularité de notre père, c’est d’avoir pris la parole très tôt et d’avoir manifesté à chaque fois dans le cortège de tête. Même si on s’est réparti les tâches, il a suivi les événements de bout en bout.

Photos et images vidéo l’attestent : dès le lundi 8 décembre 1986, notre père intervient publiquement lors d’une conférence de presse transformée en meeting improvisé à La Courneuve, tout en brandissant le portrait d’Abdel. Le lendemain, il est à la tête de la manifestation partie de la cité des 4 000 où nous habitions alors, et qui ira jusqu’aux Quatre Chemins, sur le lieu du drame.
Toute la famille y participe. Avec notre maman, bien sûr !
Pourquoi dans cette fiction, notre famille réunie est-elle si absente ?


Par ailleurs, le réalisateur prétend que la rencontre entre la famille de Malik et la notre « n’a pasexisté » 2, mais qu’il la suscite grâce à sa fiction. Encore une fois, c’est faux. Différents membres des deux familles se sont bien rencontrés à plusieurs reprises, par exemple lors de réunions ou de meetings du Comité Justice pour Abdel. Et dès nos premières manifs, nous avions une grande banderole qui disait « Abdel, Malik, plus jamais ça ! ». Puis nous avons défilé ensemble lors d’une manifestation à Paris, un an après, derrière la banderole « Nous n’oublions pas ». D’autres familles aussi étaient présentes, dont celles des blessés victimes de la répression policière des manifestations étudiantes contre le projet de réforme Devaquet. Enfin, l’opposition sociale entre nos deux familles, sous-entendue par ce film, est grotesque. Le grand frère de Malik est présenté comme un jeune entrepreneur à belle allure qui sait tenir tête à l’inspecteur de police, tandis que nous autres sommes réduits à la caricature d’un gamin de banlieue à la révolte erratique. Pourtant, avec les Amis d’Abdel et le comité, avec les avocats aussi, nous sommes restés mobilisés jusqu’au bout, dans une dynamique collective dont nous sommes fiers. Nous avons ainsi obtenu, entre autres, la requalification du meurtre d’Abdel en homicide volontaire, l’incarcération puis la condamnation du policier à sept ans fermes. Nous savons que cela ne suffira pas pour que les crimes cessent. Mais, plutôt que de débattre sans fin sur la lourdeur appropriée de la peine, rappelons le message public de notre père à la fin du procès en novembre 1988 : « Mon fils est parti. On est là pour les vivants, on est là pour que d’autres policiers ne tirent pas encore ».


Nos Frangins n’apporte aucune révélation, aucun élément nouveau dans l’affaire Abdel, soit disant cachée ou oubliée. Ce film de fiction permet peut-être d’en reparler au grand public, mais cela au risque d’une distorsion des faits et de la défiguration de ses protagonistes. Il passe notre mobilisation à la trappe. Sans doute a-t-elle été trop indépendante par rapport à certaines organisations qui ont échoué dans leur velléité de nous instrumentaliser et qui, avec ce film, tentent de recommencer ! Mais ils n’effaceront pas nos traces. Notre mémoire est là, intacte, et nos archives
aussi. Nos tracts, photos, bandes sons, vidéos etc. sont disponibles pour les gens intéressés et pour les générations futures.

Vous pouvez d’ores et déjà les consulter.

La Courneuve, 2 décembre 2022″


Contact Frangins d’Abdel :
Moustafa Benyahia- razwet@gmail.com

5 et 6 DÉCEMBRE 1986 : mort d’Abdel Benyahia et de Malik Oussekine

Malik Oussekine est assassiné à Paris dans la nuit du 5 au 6 décembre 1986, lors d’une manifestation étudiante contre la loi Devaquet. Étudiant à dauphine, il rentrait chez lui, rue Monsieur le prince, quand il s’est fait tabassé à mort par les voltigeurs. Une série de quatre épisodes réalisée par Antoine Chevrollier produite par Disney plus, ravive cet événement et nous donne l’occasion d’en ressuscité un autre.

Le même jour, aux quatre chemins à Pantin, Abdel Benyahia était assassiné par un inspecteur de police judiciaire. Ce policier, ivre, bien que n’étant pas en service, avait conservé son arme de fonction (en 1986 ce n’était pas légal) et sûr de son impunité, a tiré à bout portant sans sommation. Abdel avait 20 ans, il habitait chez ses parents à la cité des 4000 à la Courneuve et faisait un stage d’agent d’accueil et d’information à la cité des sciences de la Villette.

Pourquoi la plateforme Disney+ a-t-elle produit cette série ? Étudiant à Dauphine, amateur de club de jazz, s’intéressant peu à la politique en pleine mobilisation étudiante ; Malik Oussekine incarne la victime consensuelle, un exemple d’intégration. Il n’avait pas bu ni fumé, n’avait pas de casier, ne militait pas, n’a pas été abattu au bas d’une cité HLM ou lors d’un contrôle routier.

Un autre argument à du peser en faveur de la minisérie ; Dans leur regard (When They See Us) d’Ava DuVernay. Mise en ligne en 2019, la réalisatrice utilise, elle aussi, les codes des séries commerciales pour raconter le calvaire judiciaire de cinq jeunes Afro-Américains condamnés à tort pour le meurtre d’une joggeuse. Elle constitue à ce jour un des plus gros succès d’audience de Netflix.

L’histoire retiendra l’affaire de Malik Oussékine et occultera celle d’Abdel benyahia. Le temps construit ces récits et en tait d’autres pour continuer à dissimuler le racisme de classe qui perdure toujours 26 ans après les faits.

Déjà à l’époque, il aura fallu deux jours de révolte dans la cité des 4000 pour qu’une information judiciaire soit ouverte. Les parents et les amis d’Abdel attendront plusieurs jours avant de connaître la terrible nouvelle. Les médias passeront sous silence cet assassinat.

Mais replongeons-nous dans le contexte de cette année 1986. A l’époque, nous sommes en pleine cohabitation. François Mitterrand est Président de la République, Jacques Chirac, devient son Premier ministre après que le RPR ait remporté les élections législatives en mars 1986. Charles Pasqua est alors ministre de l’Intérieur et Robert Pandraud est son délégué à la sécurité. Depuis le 25 novembre 1986, étudiants et lycéens manifestent contre le projet Devaquet.

Un mouvement de jeunesse, des LEP aux facs, déferle dans les rues, un million de manifestants crie leur refus d’un nouveau projet de loi renforçant la sélection dans les universités et l’orientation après la 5ème. Une main arrachée, un œil crevé, un mort, le gouvernement frappe fort. Mais c’est aussi le code du travail qui est réformé en favorisant les licenciements, la flexibilité, les emplois subventionnés et sous-payés (TUC). Ce sont également les lois Pasqua contre les étrangers et la loi Chalandon qui criminalise les consommateurs et petits dealers… Qui viendront peupler ses nouvelles prisons, la création des peines incompressibles pour qu’ils y restent.

Trois jours après les faits, le 10 décembre, le mouvement étudiant, organise une grande manifestation silencieuse, sans slogans, sans banderoles, ce que les pacificateurs appellent « digne » ; c’est-à-dire sans désigner les responsabilités. Les habitants de la Courneuve qui avaient manifesté la veille jusqu’à Pantin, ont rejoint les 200000 manifestants parisiens pour crier leur colère. Ils ont pris la tête du cortège avec des banderoles et le portrait d’Abdel. Pendant que les organisateurs du mouvement étudiant, la famille de Malik et maître Kiejman avocat proche de Mitterrand négocient en haut lieu pour que rien ne change, pour que la police soit blanchit. Du côté de la Courneuve, c’est une toute autre stratégie qui est choisie. Le 10 décembre 1986, Devaquet est remercié, sa loi abrogée et les voltigeurs dissous, pour mieux refaire surface quelques années plus tard.

Immédiatement après la mort de Abdel la famille et les ami(e)s d’Abdel se mobilisent et le resteront jusqu’au procès. Autour se constitue un commité de soutien très actif. Manifestations, meetings rassemblant jusqu’à 2000 personnes, tractage dans la ville, devant les lycées… Informer, rassembler, s’élargir.

Il est intéressant de noter que le comité a su intégrer toutes les tendances et contradictions parmi les jeunes : il n’a pas marginalisé les plus violents, il a compris leurs légitimités et les a intégrés dans la mobilisation qui a touché toute la cité, et au-delà. Des militants autonomes ont participé au comité, sans distinction de couleur, car les violences policières regardent toute la population et surtout celles et ceux que le système capitaliste accule à la débrouille, à la marginalité, à la pauvreté, à la répression.

Un pôle d’Avocats est nommé dont Maître Verges qui participe aux différents meetings, travaille en relation avec la famille et le comité de soutien, informe de l’avancée du dossier, engage à se mobiliser : « Nous sommes surtout là pour protester contre la discrimination, nous ne voyons pas comment à l’avenir vous pourrez jeter un seul jeune ou adulte en prison quand vous laissez le meurtrier d’Abdel en liberté. Le seul recours, c’est l’appel à l’opinion, non seulement à travers des articles dans des journaux équilibrés, mais à travers des manifestations populaires ou vous étés tous réunis ».

Appuyé par les mobilisations à la préfecture et lors de la reconstitution, ont su mener la bataille d’une manière offensive et transparente sur le terrain juridique. Six mois après les faits, le meurtre est requalifié en « homicide volontaire » et Savrey est incarcéré. Lors du procès qui s’est déroulé en novembre 1988, il écopera de sept ans de réclusion.

Les deux policiers dans l’affaire de la mort de Malik prendront cinq ans avec sursis et trois ans avec sursis.

Vous pouvez trouver sur YouTube, « Abdel pour mémoire » un film réalisé par l’agence IM’média. https://youtu.be/UwJrMapSC3c

Lire sur Archive autonome la brochure L’État assassine « meurtres racistes et sécuritaires »

sur internet : RUSH_ARCHIVE_1987.01.0http://Abdel_Benyahia9_ParloirLibre_meeting_Abdel_Benyahia_LaCourneuve_puis_manif_interviews

Nous sommes en studio en compagnie de Nadia, Mogniss et Guy, qui ont vécut les mobilisations pour Abdel Benyahia

Pour un débat : tract diffusé lors du procès le 23 novembre 1988

Nous sommes quelques-uns a avoir participe au comite Justice pour Abdel
et les autres . Si nous sommes, et avons toujours été persuadés de la
nécessite de la mobilisation de masse comme réponse à la violence policière,
nous pensons cependant qu’il y a des contradictions difficiles, voire impossible à surmonter pour que cette mobilisation puisse avoir lieu :

peut on s’allier avec des gens qui participent à la répression ?
1er exemple : l’amicale des Algériens en Europe assume la responsabilité
d’avoir soutenu la répression féroce qui s’est abattue sur la légitime
révolte de la jeunesse algérienne en 86. Pourtant un de ses représentants est
intervenu en toute liberté au meeting du lundi 21 novembre.

2eme exemple : comment admettre le double langage de la mairie qui d’un
coté demande le renforcement de l’appareil policier, et de l’autre « s’indigne »
de la mort d’Abdel ; et appelle par ailleurs publiquement au renfort de la police après

la mort d’Ali Mafhoufi (rappelons que les flics dans cette affaire n’ont même pas été inculpés, l’enquête est apparemment terminée!).

Y a t il de “bons” et de ‘mauvais” flics ? La police est un corps constitué pour la répression. S’il est exact que certains outrepassent leurs droits (ceux qui, ivres, hors service et mal-notés, tirent sans raison sur un jeune!), et peuvent donc être condamnés, en quoi seraient-ils meilleurs ou pire que ceux qui en service vident un chargeur dans le dos d’un gosse, gazent à mort une mère de famille, renversent volontairement un jeune motard et le tue. etc.

La police est un organe néfaste qui historiquement a toujours exécuté les basses besognes de 1’Etat (en se mettant au service de la Gestapo en 1940 1944, en assassinant à Paris des centaines d’Algériens en octobre 1961.

La notion même de bavure est à remettre en question car la justice a depuis longtemps légalisé la violence policière. Ainsi s’est installe le droit de tuer, et ce n’est pas l’éventuelle condamnation de Savrey aujourd’hui qui changera cet état de fait.

Espérons tout de même qu’il soit condamné pour que ceux qui, demain, seraient amenés, dans les mêmesconditions à tirer, y réfléchissent à deux fois ; mais restons vigilant ;

si le flic est en service, et couvert par sa hiérarchie et par ses syndicats
(ce qui n’est pas le cas de Savrey), son crime sera absout, logique sécuritaire oblige ;

la logique du bouc émissaire est aussi nécessaire : Savrey est un assassin, une pourriture difficile à défendre puisque saoul et hors service. De plus il ne peut pas salir Abdel (face à la mobilisation) et en faire un dangereux délinquant comme dans d’autres affaires.

Les syndicats sont muets, cet condamnation est donc logique. Mais il faut aussi savoir quelles conditions de détention sont faites aux flics en taule :

d’une part, remise de peine et libération conditionnelle à mi-peine à tout les coups

(alors que seul 7% des détenu(e)s bénéficient d’une conditionnelle, et encore la plupart du temps quelques mois avant la libération prévue!) d’autre part, conditions de détentions souples dans des centrales modernes (comme Mauzac ou Casabianda), alors que les jeunes des cités sont entassés comme des chiens dans des prisons surpeuplées ou dans des centrales-goulag (Clairvaux, Saint-Maur…).

En clair , les gouvernants d’aujourd’hui, alors que d’autres crimes sont commis par les forces de l’ordre, ont intérêt à condamner Savrey afin de pouvoir redorer leur blason d’anti-raciste.

3) Sur la violence.
Nous ne pensons pas que les réactions violentes des jeunes de la cité soient comme certains le disent, des “réactions indignes” à mettre en opposition avec la dignité du comite.

Au regard de notre objectif que nous espérons commun. à savoir la fin de tous les crimes racistes et sécuritaires, nous ne trouverons

notre dignité que lorsque cette barbarie des crimes racistes s’arrêtera quels que soient les moyens

pour y parvenir. Cela pour le moment, ni les violences de jeunes, si compréhensibles soient-elles, ni la tentative d’organisation dans le comité n’ont réussi à l’atteindre. Il nous reste donc à réfléchir et à avancer

des propositions.
mais il est sûr déjà que seule la mobilisation de la population sur des bases claires (pas d’unité avec ceux qui participent à la répression), des axes de luttes précis, peuvent aider à la prise de conscience de masse du drame que constituent les meurtres racistes et sécuritaires. Pour qu’il n’y ait jamais plus de jeunes comme Abdel, Ali … qui meurent en pleine jeunesse sous les coups des policiers.
Solidarité à toutes les familles des victimes, à tous les comités. Notre victoire sera la fin de la barbarie.

ASPF: 1985 LA SYNDICALISATION DES PRISONNIERS EN QUESTION

Nous produisons cette émission pour rétablir quelques vérités sur la syndicalisation des prisonniers en France. Nous écarterons d’emblée l’expérience malheureuse, éphémère et trop peu élaborée qui a surgi au cours des années 2010.

Nous partirons de la critique de l’ASPF, l’association syndicale des prisonniers de France qui a vu le jour pendant quelques mois en 1985.

Nous avons vécu cette expérience ; kiou à l’intérieur et Nadia à l’extérieur faisant partie de Parloir libre une émission de radio soutenant les prisonniers en luttes. Nous réagissons suite aux mémoires de deux sociologues « Syndiquer les prisonniers, abolir la prison », paru en 2015 de Joël Charbit et Gwénola Ricordeau et à l’article des utopiques, cahier de réflexions de l’union syndical Solidaire.

L’ASPF(association syndicale des prisonniers de France) a été créée en 1985 par Jacques Gambier et six autres détenus de Fleury-Mérogis. Parmi les autres acteurs figure Jacques Lesage de la Haye ancien prisonnier ayant accepté de participer à la commission Prison-Architecture du ministère de la Justice, qui animait à l’époque l’émission hebdomadaire « Prison » sur Radio Libertaire ; Ras les murs.

Notons également la proximité de L’ASPF avec la « Commission d’Étude pour le Respect du Droit Fondamental d’Association en Prison », dite « Commission Bloch » ; du nom de son Président, Étienne Bloch co-fondateurs du syndicat de la magistrature.

Même si elle entend garder son autonomie par rapport à l’ASPF, leur but est similaire ; réfléchir sur le concept du droit d’association et les modalités de son exercice en prison.L’ASPF a très vite été confronté à la réalité des luttes et n’a finalement jamais lutté pour autre chose que pour le droit d’association.

Le contexte à l’intérieur des prisons est explosif. Après un court instant d’euphorie suite à l’élection de Mitterrand, les prisonniers déchantent rapidement. Si une grande partie des organisations dont l’ASPF, ont cru aux sornettes de la gauche au pouvoir, les prisonniers eux vivant de plein fouet l’allongement des peines, le maintien des QHS(quartier de haute sécurité), la violence de l’administration pénitentiaire se révoltent.

L’ASPF cramponnée à la légalité refuse de se joindre aux mouvements et de soutenir les prisonniers frappés par la répression et c’en sera fini de leur crédibilité et de leur existence.

Face à la violence de l’État les prisonniers et prisonnières tentent de se faire entendre ; ils témoignent, pétitionnent, refusent de remonter de promenade, font des grèves de la faim, s’auto-mutilent, montent sur les toits, se mutinent, détruisent la prison.

Contrairement au syndicat Industrial Workers of the World (IWW) des États-Unis, en France les centrales syndicales, SUD compris, n’ont jamais syndiqués les prisonniers, mais ce n’est pas pour cette raison que L’ASPF est morte, mais bien plutôt parce qu’elles refusent de reconnaître la souveraineté des prolétaires et soutenir toutes les formes de luttes que proposent les insurgés.

Vous aller entendre le témoignage d’un détenu ayant participé aux mouvement et à la critique de L’ASPF, des document sonores et des fragments de textes de l’époque.

Vous trouverez en pièce jointe les documents parus à cette époque que les deux sociologues n’ont pas pris en compte dans leurs travaux et l’article de Solidaire.

https://champpenal.revues.org/9124#tocto1n2

Venceroms n°1

MÉMOIRE DES LUTTES : de la lutte contre les prisons aux mouvements des gilets jaunes

Aujourd’hui nous vous diffusons un entretien avec Mohamed Hocine et Nadia Menenger réalisé lors du mois de juillet 2021 a Mantes la Jolie. Tous deux militants contre les prisons, Nadia et Hocine se rencontrent à travers l’émission de radio “parloir libre” créé en 1985 et diffusée à partir de 1992 sur Fréquence Paris Plurielle.

Dans les années 80, ils militent ensemble contre les quartiers d’isolement, la double peine et la condition carcérale dans son ensemble. Ils se perdent de vues pour se retrouver des années plus tard dans le mouvement des gilets jaunes.

Quel a été leur parcours militant ? Comment leur expérience des années 80 les as imprégné d’une certaine culture de la lutte qui ne les quittera jamais ? Comment cette culture les amène à suivre le mouvement des gilets jaunes ? À travers cet entretien, nous revenons sur la mémoire des luttes à partir de leur expérience afin de pouvoir aussi questionner l’actualité et les transformations qui se sont opérées.

Pour plus d’info : deux livres :

À ceux qui se croient libres

La liberté ne se mendie pas 

Deux ouvrages écrit par Nadia Menenger et publié à L’insomniaque

Mémoire des luttes de l’immigration en France publié par le GISTI

SANS EMPLOI MAIS PAS SANS SALAIRE !

La guerre contre les chômeurs et les chômeuses s’est encore intensifiée sous la présidence Macron : elle s’est traduite concrètement par une nouvelle attaque de l’assurance chômage. On en connaît les effets : réduction du nombre de bénéficiaires, diminution du montant et de la durée des prestations… On ignore en revanche largement l’histoire dans laquelle elle s’inscrit.

Cette brochure cherche à combler ce manque, en revenant sur la construction et la généralisation de l’indemnisation du chômage en France, puis sur les attaques dont elle a été la cible. D’abord pour comprendre la logique générale de toutes les réformes de ces dernières décennies : faire dépendre toujours plus fortement les droits aux chômages de l’emploi exercé avant.

Mais ce retour historique rappelle aussi la logique originale de l’assurance-chômage, qui tend à attribuer aux chômeurs et aux chômeuses un droit à conserver son salaire hors de l’emploi.

En rappelant cette voie, et en montrant comment les syndicats combattifs l’ont défendue avant d’intégrer partiellement la logique des réformes, ce texte vise à outiller leur lutte, et à nourrir la réflexion autour de nos revendications sur le versement des prestations, la gestion des régimes et leur financement.

Les militant⋅es contre la réforme de l’assurance chômage y trouveront de quoi défendre une vision cohérente et offensive d’un régime unifié du chômage, géré par les travailleurs et les travailleuses, et leur garantissant le maintien de leur salaire hors de l’emploi.

Pour parler de cette petite histoire de l’indemnisation du chômage, nous recevons dans l’émission de ce jour, Baptiste Panier, l’un des auteurs de cette brochure.

17 OCTOBRE 1961-17 OCTOBRE 2021 

Quai Conti, octobre 2012 Crédit photo : http://www.raspou.team/1961

Le 17 octobre 1961, à l’appel du Front de Libération National, environ 30000 algériens bravent le couvre-feu instauré par Maurice Papon le 05 octobre 1961. Cette nuit-là à lieu une immense opération de répression qui aboutie à un massacre, entre 200 et 300 personnes sont tuées et autour de 12000 sont arrêtées.

Aujourd’hui, dans cette émission du 18 octobre 2021, et à l’occasion des 60 ans du 17 octobre 1961 nous vous diffusons un montage qui rassemblent des prises de paroles et interviews réalisées hier à la manifestation de commémoration ; un extrait d’une rencontre à Drancy en 1999, avec Jean-Luc Ennaudi et Maurice Rajfus autour de cette date de commémoration issu des archives de fpp, et le témoignage d’un des marcheurs du 17 octobre issu des archives de Im média.

Texte d’appel de la manifestation du 17 octobre 2021 :

“Le 17 octobre 1961, des dizaines de milliers d’Algériens manifestaient pacifiquement à Paris contre le couvre-feu discriminatoire qui leur avait été imposé par le gouvernement de l’époque dont le Premier ministre, Michel Debré, était hostile à l’indépendance de l’Algérie et le préfet de Police Maurice Papon sous ses ordres. Ils défendaient leur droit à l’égalité, leur droit à l’indépendance et le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.

Ce jour-là, et les jours qui suivirent, des milliers de ces manifestants furent arrêtés, emprisonnés, torturés – notamment par la “force de police auxiliaire” – ou, pour nombre d’entre eux, refoulés en Algérie. Des centaines perdirent la vie, victimes d’une violence et d’une brutalité extrêmes des forces de police parisiennes.

60 ans après, la vérité est partiellement en marche. Cependant, la France n’a toujours pas reconnu sa responsabilité dans les guerres coloniales qu’elle a menées – en particulier la guerre d’Algérie – non plus que dans le cortège de drames et d’horreurs qu’elles ont entraînés, comme ce crime d’État que constitue le 17 octobre 1961.

Le 17 octobre 2012, le président de la République (François Hollande) avait certes fait un premier pas important, en déclarant : « Le 17 octobre 1961, des Algériens qui manifestaient pour le droit à l’indépendance ont été tués lors d’une sanglante répression. La République reconnaît avec lucidité ces faits. Cinquante-et-un ans après cette tragédie, je rends hommage à la mémoire des victimes. »

Mais le terme de crime n’est pas repris et la responsabilité, sous-entendue, n’est pas clairement définie. Nous demandons une parole claire aux autorités de la République, au moment où certains osent encore aujourd’hui continuer à parler des « bienfaits de la colonisation », à célébrer le putsch des généraux à Alger contre la République, à « honorer » les criminels de l’OAS.

Dans ce domaine, il est donc nécessaire que des mesures significatives soient prises :

• que la lumière soit faite sur les soi-disant « retours vers leurs douars d’origine » des Algériens survivants du 17 octobre envoyés en fait dans des camps de la mort de l’Algérie coloniale ;

• que la création d’un lieu de mémoire voué à cet événement, demandée dans la résolution votée par le Sénat en octobre 2012 qui reconnaissait elle aussi ce massacre, soit rapidement mise en œuvre par les autorités de l’État, de la ville de Paris et la région Île-de-France ;

• pour être fidèles à leur mission scientifique, les historiens ont besoin de pouvoir accéder librement aux archives, échapper aux contrôles des pouvoirs ou des groupes de pression et travailler ensemble, avec leurs collègues algériens ;

• la vérité doit être dite sur l’organisation criminelle de l’OAS que certains au sein de la droite et extrême droite politique veulent réhabiliter ;

• faute d’une telle reconnaissance, le système de ce type de violence policière se reproduit.

Ce n’est qu’à ce prix que pourra disparaître la séquelle la plus grave de la guerre d’Algérie, à savoir le racisme, l’islamophobie et les discriminations dont sont victimes aujourd’hui nombre de citoyennes et citoyens, ressortissants d’origine maghrébine ou des anciennes colonies, y compris sous la forme de violences policières récurrentes, parfois meurtrières.”

DE LA DÉMOCRATIE EN PANDÉMIE : SANTÉ, RECHERCHE, ÉDUCATION PAR BARBARA STIEGLER

Dans la Collection Tracts (n° 23), Gallimard parue le 14 janvier 2021
Pour Barbara Stiegler : « La conviction qui nous anime en prenant aujourd’hui la parole, c’est que plutôt que de se taire par peur d’ajouter des polémiques à la confusion, le devoir des milieux universitaires et académiques est de rendre à nouveau possible la discussion scientifique et de la publier dans l’espace public, seule voie pour retisser un lien de confiance entre le savoir et les citoyens, lui-même indispensable à la survie de nos démocraties.

La stratégie de l’omerta n’est pas la bonne. Notre conviction est au contraire que le sort de la démocratie dépendra très largement des forces de résistance du monde savant et de sa capacité à se faire entendre dans les débats politiques cruciaux qui vont devoir se mener, dans les mois et les années qui viennent, autour de la santé et de l’avenir du vivant. »

ENSEMBLE DE REPORTAGES 2020

Nous vous diffusons aujourd’hui un ensemble de reportages de 2020 !

COMMENT PENSER NOTRE ÉPOQUE ?

Entre l’instauration du couvre feu sanitaire et assassinat de Samuel Paty, enseignant à Conflans-Sainte-Honorine , comment continuer a réfléchir et agir sur les questions sociales et politiques ?

D’un seul coup, la classe politique verse des larmes de crocodile pour les enseignant-e-s. Mais avant d’être la cible d’un assassinat, le personnel de l’éducation nationale est, depuis des années, la cible des politiques libérales.

Dans l’émission de ce jour , nous tentons une esquisse de ce moment. nous lirons quelques textes de réflexion glané ici et la et nous diffuserons le reportage réalisé le 12 Octobre dernier a Poitiers sur la manifestation de soutien au « 3 de Melle » qui sont désormais quatre : aux côtés d’Aladin Lévêque, Sylvie Contini et Cécile Proust se retrouve Sandrine Martin, car Le rectorat de l’académie de Poitiers, dont dépend l’établissement, reproche aux enseignant-e-s d’avoir participé à trois journées de mobilisation : le 10 janvier, le 22 janvier et le 3 février, dans leur établissement, le lycée Joseph Desfontaines à Melle (Deux-Sèvres) .

RENCONTRE A ROUEN AUTOUR DE LA REVUE Z “FUMÉE NOIRE ET GILET JAUNE”



En soutien à la mobilisation nationale pour une auto défense populaire face aux dangers industriels, l’équipe de la revue Z était à Rouen le 26 septembre 2020 ; un an après le gigantesque incendie qui a ravagé l’usine chimique Lubrizol et les entrepôts de Normandie Logistique. Suite à la présentation s’en est suivi un débat, entre autre sur la difficulté de répondre au chantage à l’emploi et de demander la fermeture immédiate de Lubrizol.

HOMMAGE A MAURICE RAJSFUS

Maurice Rajsfus un homme constamment révolté.

Maurice Rajsfus est mort le 13 juin 2020 à Cachan. Il est parti peu après marie Jeanne son amour de toujours. Il était juif de naissance et a échappé à la rafle du Vél d’hiv. Ses parents ont été déportés et ne sont jamais revenus.

Toute sa vie fût consacrée à la révolution, consacrant sa vie à la lutte, préférant les longues réunions et les manifestations au travail salarié. il rejoint après la guerre le PC dont il sera exclu. Il fricote un temps avec les trotskistes pour rejoindre par la suite, comme il dit, une organisation à un membre. Il fait parti des créateurs du mouvement des auberges de jeunesse.

Auteur, journaliste, historien, antifasciste, antiraciste, il consacrera le plus clair de sa vie à travailler sur la police, les règles qu’elle est sensées respecter, sa fonction, ses exactions… Maurice était généreux et savait que la révolution ne se fait pas seul. Il répondait présent à chaque volonté de partage d’expérience.

Un temps, il a était président d’honneur de Fréquence Paris Plurielle.Au cours de cette émission nous diffuserons un entretien réalisé avec Maurice Rajsfus avant sa mort en 2019.

Merci à lui pour sa constance, sa détermination et pour le travail qu’il nous laisse. A nous de continuer.

LE SALAIRE A VIE POUR TOUS

Du 8 janvier au 17 janvier 2020  , en plein  mouvements de lutte contre la réforme des retraites, contre la précarité étudiante, contre la réforme de l’enseignement supérieur et contre un modèle de société haïssable , se tenait a l’université de Paris VII Diderot une université populaire , pour que l’université demeure un espace politique.

Dans l’émission de ce jour , nous vous proposons l’écoute de la session du 13 Janvier 2020 , avec Damien Astier (membre de l’association Salaire à Vie) pour une conférence sur le salaire à vie et les thèses de Bernard Friot.

HOMMAGE A RAYMOND GURÊME

Dans l’émission de ce jour nous rendons hommage a Raymond Gurême en vous diffusant une prise de parole réalisé avec lui même lors d’un forum autour du sujet de la violence d’État datant de 2015.

CAC 40 : DES PROFITS SANS PARTAGE

A ce moment d’épidémie et de confinement , il nous semble important de ne pas perdre de vue ce que va être la sortie de cette pandémie. au moment ou le gouvernement rend possible dans certain secteur d’allonger le temps de travail a 60 heures par semaine en plein covid-19. Quelle seront les autres gages donné au entreprises ?

C’est dans cette perspective que nous vous proposons en nouvelle diffusion l’émission du 18 Juin 2018 ou cette année la , L’ONG oxfam a rendu un rapport sur les profits des grosses entreprises du CAC 40. Ce rapport traite des profits réalisés entre 2008 et 2016, c’est à dire de la « crise » financière à nos jours.

BILAN ET PERSPECTIVES GILETS JAUNE

 

 

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Dans l’émission de ce jour , nous faisons un point sur le mouvement des gilets jaunes . Et pour cela ,  nous recevons dans les studio  différent groupes d’ ile de France et en leurs compagnie , nous ferons un bilan du mouvement a presque 1 an de son lancement

VICTIMES INNOCENTES DES GUERRES DE ROSA AMELIA


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Dans l’émission de ce jour, nous vous diffusons un montage de la présentation d’un livre intitulé: Victimes innocentes des guerres de Rosa Amelia.

Dans cette présentation l’auteur revient sur des faits historique!

GILETS JAUNES : MONTCEAU-LES-MINES ACTE 2


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Lors de cette deuxième journées de l’AG des AG, troisième éditions nous poursuivons nos rencontres et notre envie de voir des perspectives se dessiner. Pas facile de vous faire partager cette AG car d’une manière injustifiée les médias GJ ne pouvaient assister aux restitutions donc vous ne pourrez pas partager les débats , l’ambiance!
On s’est posté à l’ombre et on a discuté loin du IN

GILETS JAUNES : 3eme ASSEMBLÉE DES ASSEMBLÉES


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Nous vous proposons une première émission issue de la 3eme assemblée des assemblées qui ce tenait ce 28 , 29 et 20 Juin à Montceau-les-Mines . Dans cette émissions, nous pourrons entendre des entretiens et des extrait de plénières et d’ateliers qui ont ponctué ses trois jours. Bonne écoute !

GILETS JAUNE : 3eme RENCONTRE NATIONALE / TOULOUSE : RENCONTRE ANTI RÉPRESSION

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Après Commercy et Saint-Nazaire, les gilets jaunes réunis au sein du groupe Assemblée des Assemblées tiendront leur troisième rencontre nationale à Montceau-les-Mines les 28, 29 et 30 juin 2019. Et dans cette première  partie d’émission , nous serons en compagnie d’un des organisateurs de cette assemblée avec lequel nous parlerons de l’organisation de cette assemblée

Le mouvement des gilets jaunes s’inscrit dans la durée. C’est une situation inédite. Il est confronté depuis les premiers jours à une répression d’État massive et machinale. Face à cette répression, la Défense Collective de Toulouse propose depuis plusieurs mois de se défendre ensemble, en opposant à la répression l’unité et la solidarité.

Dans cette secondes parties d’émission , nous serons par  téléphone avec les organisatrices et organisateurs  des rencontres nationales antirépression  qui se tiendrons à Toulouse les 6 et 7 juillet 2019 à la Maison du peuple de Toulouse : 28 Rue Sévéso, 31150 Fenouillet

Pour plus d’info sur cette rencontre  :  defensecollectivetoulouse.noblogs.org

LE CAPITALISME PATRIARCAL


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Comment faire tourner les usines sans les travailleurs vigoureux, nourris, blanchis, qui occupent la chaîne de montage ? Loin de se limiter au travail invisible des femmes au sein du foyer, Silvia Federici met en avant la centralité du travail consistant à reproduire la société.

Dans l’émission de ce jour , nous entendrons une partie de la Rencontre avec Silvia Federici à l’occasion de la parution de l’ouvrage Le capitalisme patriarcal et cela se tenait a la librairie « Libralire » le 22 Mai dernier dans le 11éme arrondissement de Paris. bonne écoute !

GILETS JAUNE DE ST NAZAIRE ASSEMBLÉES DES ASSEMBLÉES


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Dans l’émission d’aujourd’hui nous diffusons une partie des reportages qui ont été réalisé lors de l’assemblée des assemblées générale des Gilets Jaunes qui avaient lieu les 5,6 et 7 avril 2019 dernier à Saint-Nazaire

GILETS JAUNES A SAINT-NAZAIRE


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Fin janvier s’est tenue à Commercy (Meuse) la 1ère Assemblée des Assemblées de Gilets Jaunes démocratiquement organisée. La 2ème aura lieu à Saint-Nazaire les 5, 6 et 7 avril 2019.

Et dans ce contexte , nous parlerons avec nos invitées a Saint-Nazaire et en Ariège , des enjeux de cette seconde assemblées.

SYSTÈME REPRÉSENTATIF OU RÉPUBLIQUE DÉMOCRATIQUE ET SOCIALE ?


Il y a assez longtemps que les gens instruits font de mauvaises lois et […] il me semble impossible que les ignorants n’en fassent pas de meilleures.” L’accusateur révolutionnaire, dans le Journal des ouvriers du 2 avril 1848.

1848 en France c’est la 3ème révolution , celle qui va détrôner Louis-Philippe. Mais c’est aussi une guerre civile qui va opposer les Républicains. Les partisans du système représentatif d’une part et les partisans de la République démocratique et sociale de l’autre.

Le club Gilets Jaunes de Montreuil a inviter ce 18 Janvier Samuel Hayat pour parler de 1848 (auteur de Quand la République était révolutionnaire Citoyenneté et représentation en 1848)

dans l’émission de ce jour , nous vous proposons la diffusion de cette rencontre. bonne écoute !

GILETS JAUNES : ASSEMBLÉE DES ASSEMBLÉES


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Dans l’émission de ce jour , nous serons prés de Commercy dans la Meuse ou se tenait les 26 et 27 Janvier la rencontre nationale des gilets jaunes . Nous nous arrêterons sur la journée du 26 avec des échanges sur les remontées locales et nous pourrons entendre quelques interventions issue de ses échanges et des interviews. Bonne écoute !

RETOUR DE COMMERCY


Le 26 et 27 Janvier dernier , se tenait prés de Commercy dans la Meuse , la 1er assemblée des assemblées des gilets jaunes et dans l’émission de ce jour , nous serons par téléphone avec un membre de l’assemblée locale de Commercy et un membre du collectif gilet jaune de Belleville dans le 19éme arrondissement de Paris . en leur compagnie , nous reviendrons sur quelques perspectives de cette assemblée de Commercy.

LA RÉVOLUTION FRANÇAISE


Pour entamer son cycle de rencontres, le Club des Gilets jaunes de Montreuil accueillait le 11 Janvier dernier , l’historienne de la Révolution française Sophie Wahnich qui reviendra sur l’histoire des sociétés populaires au cours de la Révolution française (sections, communes, clubs, etc).

L’exposé de Sophie Wahnich gravite autour des questions suivantes : quelles étaient les dynamiques et les tensions qui travaillaient ces sociétés populaires ? Comment le pouvoir en leur sein a-t-il été confisqué par quelques-uns ? De quelle manière les femmes ont-elles fait irruption sur la scène publique ? Que recouvrirent les termes d’« étranger » et de « français », au gré des événements et des positionnements ? Quel rôle a joué la déclaration des droits dans l’action populaire ? Comment l’usage nécessaire de la violence a-t-elle été tout à la fois encouragée et limitée ?

LUTTE DE L’IMMIGRATION : LA MARCHE DE 1983 PARTIE 2


nous revenons sur la soirée , qui se tenait à la Médiathèque Françoise Sagan le 8 Novembre dernier . il fut question de la Présentation du livre La marche de 1983, des mémoires à l’histoire d’une mobilisation collective .

Et dans cette seconde partie , nous entendrons les échanges avec le publique présent lors de cette soirée .La précédente émission est disponible sur notre site en date du 21 Novembre 2018

En fin d’émission , nous reviendrons sur deux rendez vous qui aurons lieu ce Samedi 1er Décembre.

UNE HISTOIRE POPULAIRE DE LA FRANCE


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Le 26 septembre dernier , se tenait au CICP, la présentation du livre : Une histoire populaire de la France, De la guerre de cent ans à nos jours de Gérard Noiriel au édition Agone dans la collection mémoires sociales. Et cette Rencontre-discussion se tenait en présence de Gérard Noiriel, auteur de l’ouvrage et de Philippe Olivera, membre des éditions Agone.

Cette histoire se veut « populaire » au sens où elle s’adresse au grand public, mais aussi en raison de son objet. Le but est de montrer, preuves historiques à l’appui, que ce ne sont pas les « grands hommes » (ni « les grandes femmes ») qui font l’histoire, mais le peuple.

LUTTE DE L’IMMIGRATION : LA MARCHE DE 1983


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Dans l’émission de ce jour , nous diffuserons la captation sonore de la Présentation du livre La marche 83, des mémoires à l’histoire d’une mobilisation collective , qui se tenait à la Médiathèque Françoise Sagan le 8 Novembre dernier.

Cette ouvrage interroge les mémoires et les usages sociaux de la Marche pour l’égalité et contre le racisme de 1983 et il rassemble des sociologues, des historiens et des politistes pour interroger les mémoires et les usages sociaux de La Marche pour l’Égalité et contre le racisme de 1983.

MAI 68 : RÉVOLTE OU RÉVOLUTION ?


Dans l’émission de ce jour , nous diffusons une captation d’un atelier coopératif de construction d’un savoir commun autour de Mai 68, animé par le philosophe Michel Negrell. Il s’agira ici de revenir sur les enjeux de Mai 68.

CAC 40 : DES PROFITS SANS PARTAGE


L’ONG oxfam a rendu un rapport sur les profits des grosses entreprises du CAC 40. Ce rapport traite des profits réalisés entre 2008 et 2016, c’est à dire de la “crise” financière à nos jours. Il semblerait que tout le monde ne se serre pas la ceinture et que comme dirait les slogans des manif ” de l’argent il y en a à dans les caisses des grands patrons”. Sur 100 euros de bénéfices, 67,4 vont aux actionnaires, 27,3 à l’investissement et seulement 5,3 aux salaires.

Sur cette question , nous diffusons dans l’émission de ce jour , un entretien réalisé avec Pauline Leclère Responsable de campagne “Justice et inégalités” chez Oxfam France . Bonne écoute !

L’ENVERS DE FLINS,UNE FÉMINISTE RÉVOLUTIONNAIRE A L’ATELIER


Après Mai 1968,des hommes et des femmes issues de courants révolutionnaire,ont rejoint les ateliers,ont les appelés les établi-e-s. Certain-e-s,ont fait un court passage et d’autres sont resté plus longtemps.

Et c’est avec l’une d’entre elle que nous allons passée cette heure d’émission.Ce 7 mars 2018 se tenait au Centre international de culture populaire (CICP) à Paris, la rencontre avec Fabienne Lauret pour son livre:L’envers de Flins, une féministe révolutionnaire à l’atelier.elle sera accompagnée de Fanny Gallot, historienne, auteure de « En découdre. Comment les ouvrières ont révolutionné le travail et la société »

UNE SOCIÉTÉ DISCIPLINAIRE : PRISON ET UNIVERSITÉ


Aujourd’hui dans l’actualité des luttes nous avons profité des mouvements de matons dans les prisons pour revenir sur le monde pénitentiaire et la futur réforme du mois de février avec une intervention téléphonique de Kyu( ancien prisonnier et militant).

Nous vous avons ensuite diffusé un reportage réalisé lors de l’assemblée générale de Tolbiac qui avait lieu jeudi 25 janvier dernier autour de la réforme de l’accession à l’université “parcours sup” Bonne écoute!

UNE HISTOIRE DE L’ANARCHISME


Dans l’émission de ce jour,nous parlons de l’anarchisme.nous débutons avec un extrait de la rencontre qui se tenait a la parole errante a l’occasion des 10 ans de la maison d’édition Libertalia et qui avait invité Tancrède Ramonet pour son travail télévisuel sur l’histoire de l’anarchisme.

Et nous poursuivrons avec l’émission égrégore de radio primitive a Reims du 16 Octobre dernier,ou il avait comme invité Tancrède Ramonet,pour parlé de la construction de son travail sur les deux premiers volet de l’histoire de l’anarchisme et de la finalisation du troisième volet.

LA FABRIQUE DU MUSULMAN


« La fixation permanente sur les présumés musulmans, tantôt dépeints comme des menaces à l’ordre public ou des victimes du système – parfois les deux à la fois –, s’inscrit complètement dans le réagencement en cours de la société française. Car le vrai “grand remplacement” concerne celui de la figure de l’Arabe par celle du “Musulman”, de l’ouvrier immigré par le délinquant radicalisé, du “beur” engagé par le binational déchu. »

Dans l’émission de ce jour,nous diffusons une présentation/discussion autour du livre de Nadjib Sidi Moussa “la fabrique du musulman au édition Libertalia, qui c’est tenue au camping de l’OCL en cet été 2017.

DAVID GRAEBER



Quels sont donc ces nouveaux emplois précisément? Un rapport récent comparant l’emploi aux États-Unis entre 1910 et 2000 nous en donne une image claire et nette (il faut au passage souligner qu’un rapport similaire a été produit sur l’emploi au Royaume-Uni). Au cours du siècle dernier, le nombre de travailleurs, employés dans l’industrie ou l’agriculture a considérablement chuté. Parallèlement, les emplois de “professionnels, administrateurs, managers, vendeurs et employés de l’industrie des services” ont triplé, passant “de un quart à trois quarts des employés totaux”. En d’autres termes, les métiers productifs, comme prédit, ont pu être largement automatisés (même si vous comptez les employés de l’industrie en Inde et Chine, ce type de travailleurs ne représente pas un pourcentage aussi large qu’avant).

pour cela,nous passons cette heure d’émission avec l’anthropologue anglais David Graeber.Dans ce débat qui se tenait dans le cadre du festival de la CNT,il fut question des Jobs à la con, bureaucratie et valeur du travail

NUMÉRIQUE ET LUTTE DES CLASSES


Dans l’émission de ce jour,nous diffusons un entretien réalisé le 5 Mai dernier avec Matthieu Amiech du collectif écran total au sujet de la question du capital et des outils numérique.

8 MAI 1945 LA GUERRE D’INDÉPENDANCE EN ALGÉRIE


Dans cette émission du 8 Mai,jour ou l’état français commémore la fin de de l’occupation nazie en métropole,nous faisons un petit pas de coté

dans l’actualité des luttes, nous décidons de commémorer les massacres de Sétif, Guelma et Kherrata

Dans ce sens, nous vous diffusons une archive du 8 Décembre 2012 qui revient sur la constitution du mouvement indépendantiste algérien.

LIVRE :CONTRE LA LOI TRAVAIL ET SON MONDE


 


Le 14 Janvier dernier se tenait une Discussion autour du livre de Davide Gallo Lassere publié aux éditions Eterotopia : contre la loi travail et son monde.Davide Gallo Lassere est chercheur précaire rattaché au laboratoire Sophiapol de l’Université Paris Ouest Nanterre la Défense.

Après une année marquée par les tueries de janvier et novembre 2015 et par l’imposition de l’état d’urgence, la mobilisation contre la Loi Travail du printemps 2016, avec ses blocages de lycées et d’universités, ses cortèges de manifestants, ses Nuits debout et ses grèves syndicales, change le climat politique. Cet ouvrage parcourt les moments topiques qui ont scandé la mobilisation, en montrant comme le « long mars français » puise ses racines dans une histoire récente qui le précède et qui le dépasse.

Dans l’émission de ce jour,nous entendrons suite a la présentation des grandes lignes du livre par l’auteur,un échange avec le public présent ce 14 Janvier au Café-librairie Michèle Firk a Montreuil.

l’émission de ce jour sera téléchargeable pendant 10 jours, sur cette page en vous rendant en bas a gauche en cliquant sur flux rss des articles,vous trouverez le fichier média  mp3 de l’émission.

FRONT POPULAIRE 1936-2016

Mai-juin 1936 : des millions de travailleurs et travailleuses font grève, occupent leurs usines et manifestent partout en France. Le patronat est en déroute et la majorité du Front Populaire (socialistes, communistes, radicaux), fraichement élue, soutient les revendications des grévistes : congés payés, semaine de 40 heures, augmentation des salaires, délégués du personnel et renforcement des conventions collectives. Autant de victoires et de conquêtes du mouvement ouvrier. Qu’en est-il aujourd’hui ? Alors qu’un gouvernement socialiste revient sur ces droits, notamment avec la loi Travail, quelles leçons tirées de 1936.

Dans l’émission de ce jour,nous entendrons quelques interventions sur l’actualité du front populaire dans le cadre d’une rencontre qui ce tenait ce 8 décembre a la bourse du travail de Saint-Denis.

Débat co-organisé par l’association Sciences Populaires et la CGT

QUEL AVENIR POUR LE SECTEUR DE LA SANTÉ ?


 

Mercredi 14 Septembre,la coordination nationale des infirmières appelait a une journée de gréve suite au suicide de cinq des leurs cet été.au CHU de Toulouse,quatre salariés se sont donné la mort en Juin dernier- lire a ce sujet l’article du mensuel CQFD n°147 de ce mois d’Octobre : guerre sociale à l’hôpital. C’est Dans ce contexte,que ce tenait une conférence de presse le 17 Octobre dernier a l’hôpital Hôtel dieu à Paris. Dans l’émission de ce jour, nous diffusons un montage de cette conférence ou IL fut question de la situation dans le secteur de la santé et de la création d’une plateforme commune de lutte avec les composantes de l’hôpital publique et le secteur de soin libérale.

NOUS AVONS BESOIN DE LIEU POUR HABITER LE MONDE


 

LE 25 MAI 2016 SE TENAIT,A LA PAROLE ERRANTE A MONTREUIL, UNE RENCONTRE AVEC LE PHILOSOPHE JACQUES RANCIÈRE.LE LIEU DE LA PAROLE ERRANTE EST MENACÉ DE FERMETURE.UNE ASSOCIATION EST PRÊTE A PRENDRE LE RELAI:LA PAROLE DEMAIN.DANS CE CONTEXTE ET DANS LE CADRE DU MOUVEMENT CONTRE LA LOI TRAVAIL.CE 25 MAI LA DISCUTIONS AVEZ POUR THÈME LE BESOIN DE LIEU POUR HABITER LE MONDE ET UNE FABRICATION DES COMMUNS.DANS L’ÉMISSION DE CE JOUR,NOUS DIFFUSONS LE MONTAGE DE CETTE ÉCHANGE QUI A EU LIEU EN MAI DERNIER.

LE POSTMODERNISME


 

LE 21 JUILLET DERNIER SE TENAIT LES RENCONTRES LIBERTAIRE DU QUERCY,ORGANISÉ PAR L’OCL -ORGANISATION COMMUNISTE LIBERTAIRE- A CETTE OCCASION,ILS RECEVAIENT RENAUD GARCIA POUR SON LIVRE: LE DÉSERT DE LA CRITIQUE,DÉCONSTRUCTION ET POLITIQUE.L’AUTEUR NOUS PARLENT DU POSTMODERNISME ET DÉMONTRE COMMENT LES THÉORIES DE LA DÉCONSTRUCTION SAPENT LA CRITIQUE SOCIALE,ENCOURAGENT LA MARCHANDISATION ET LE DÉFERLEMENT TECHNOLOGIQUE QUI CONVIENT A UNE SOCIÉTÉ LIBÉRALE ET ATOMISÉ.

L’HISTOIRE DE L’USINE CHAUSSON A GENNEVILLIERS


 

La présence des usines Chausson a marqué la vie et l’histoire de Gennevilliers.A partir d’un atelier radio au collège Édouard Vaillant a Gennevilliers,dans l’émission de ce jour,il va être question de l’histoire de l’usine Chausson.Pour cela,lors de cet atelier,des anciens salariés comme Bernard Massera, ancien militant syndical CFDT et secrétaire du Comité central d’entreprise de l’usine Chausson,Gérard Vidal ouvrier de 1973 a 1991 et a réalisé par la suite un documentaire:chers camarades et Daniel Grason tourneur sur métaux et employé aux méthodes (Saviem … à Gennevilliers (1968-1978) puis journaliste photographe à La Voix populaire.En leurs compagnie et celle des élèves de Édouard Vaillant, nous parcourons l’histoire de l’usine Chausson.

LA DÉCENNIE:LE GRAND CAUCHEMAR DES ANNÉES 1980.2eme PARTIE


Seconde partie de l’émission réalisé en 2011 avec François Cusset pour son livre la décennie: le grand cauchemar des année 1980.livre publié au édition la découverte.

LA DÉCENNIE:LE GRAND CAUCHEMAR DES ANNÉES 1980.1er PARTIE


En 2006, François Cusset publié un livre intitulé, la décennie: le grand cauchemar des année 1980.Dans cette ouvrage il est question de cette décennie,de l’entrepreneur héros et des années fric, la fameuse génération Mitterrand.

Derrière le basculement des années 1980, et tout ce qu’elles nous ont légué, on trouve des intellectuels d’État et des idéologues télévisuels, quelques moralistes de plume et sociologues de la pub. C’est sous ces crânes, dans ces écrits, au fil de ces discours aux sources variées, des tubes aux essais, des romans aux slogans, que François Cusset est parti traquer la vérité de cette décennie terrible. Mais il montre aussi comment la pensée critique a continué son travail souterrain, pour ouvrir, au milieu des années 1990, de nouvelles perspectives intellectuelles et politiques.

En 2011,nous recevions dans l’actualité des luttes François Cusset,et dans cette première partie,nous revenions en ça compagnie sur cette décennie des années 80.

FACE A LA JUSTICE, FACE A LA POLICE: CADECOL


A l’occasion de la parution de la 2éme édition du livre “face a la police face à la justice”, dans l’actualité des luttes nous recevions le collectif CADECOL ( caisse de défense collective). Nous avons pu discuter de cet ouvrage, de l’utilité d’un guide d’autodéfense juridique, et plus largement aborder les questions liées aux stratégie de défense collective.

pour plus d’information : cadecol@riseup.net
actujuridique.com

2nde émission d’une série de trois sur la question des déchets nucléaire: Rencontre avec Copain44


Seconde émission de l’Actualité des Luttes d’une série de trois sur la question des déchets nucléaire.
En Aout dernier, à Bure dans la Meuse, avait lieu une rencontre sur l’accaparement de terre agricole en vue du projet enfouissement de déchet nucléaire.

Dans cette émission,intervient le collectif copain 44 de Loire Atlantique sur la préservation des terres agricole à Notre Dame des Landes,en lutte contre la construction d’un aéroport.