DES DÉTENUS PORTENT PLAINTE CONTRE LES CONDITIONS DE VISITE DE LEURS PROCHES.

Depuis le début de la crise de la Covid-19 véritable État de guerre et d’État d’urgence sanitaire, le gouvernement plutôt que de donner des réponses sanitaires a décidé de privilégier la réponse sécuritaire.

Il en va de l’extérieur des prisons comme de l’intérieur. Le peu d’aménagement gagné de dures luttes est repris petit à petit. Au lieu de faire des tests l’administration pénitentiaire dresse des vitres en plexiglas pour séparer les parloirs entre les prisonniers et leurs proches ; sas de décompression.

Saisi par cinq détenus de la maison d’arrêt de Seysses qui contestent le dispositif de séparation mis en place dans les parloirs depuis le début de la crise sanitaire, le tribunal administratif de Toulouse a confirmé que ce dispositif portait atteinte au maintien des liens entre les détenus et leurs proches,

Depuis la reprise des parloirs en mai dernier, les dispositifs visant, pour des raisons sanitaires, à séparer physiquement les personnes détenues de leurs visiteurs n’ont cessé de se multiplier.

Depuis l’automne, la mise en place de cloisons de plexiglas hermétiques courant du sol au plafond s’est généralisée et la quasi-totalité des boxes de parloir en sont désormais dotés. Chacun d’un côté de la vitre, les détenus et leurs proches se retrouvent ainsi contraint de hausser la voix, parfois jusqu’à hurler, pour s’entendre.

À Seysses, c’est une vingtaine de boxes contigus qui accueillent les visiteurs, dans une cacophonie géante, empêchant tout échange et toute intimité. Ce nouveau dispositif se rapproche désormais des parloirs réservés aux prisonniers punis.

Confronté à une telle situation, cinq détenus de la maison d’arrêt ont demandé à la direction de retirer ce dispositif puis, face à son refus, ont saisi le tribunal administratif de Toulouse en référé. Celui-ci a, dans une ordonnance datée du 18 février 2021, de leur donner raison, confirmant que le fait « de refuser de retirer l’installation de deux plaques de plexiglas séparant les parloirs en deux zones hermétiquement fermées du sol au plafond est de nature à créer un doute sérieux quant à sa légalité dans la mesure où les dégradations acoustiques de telles mesures ne permettent plus aux détenus de maintenir les liens personnels et affectifs avec les membres de leurs familles ».

En outre, prenant acte du fait que la direction a, entre temps, fait percer des trous dans les parois de plexiglas pour faciliter les échanges ainsi qu’elle l’a affirmé dans sa défense, le juge a exigé qu’un contrôle acoustique de cet aménagement soit effectué rapidement, sans la présence des avocats et hors des conditions d’utilisation ordinaire.

En entendant parler de cette plainte 15 prisonniers de la maison centrale de Châteauroux ont entrepris de porter le même recours.

Dans cette émission vous pourrez entendre non seulement les prisonniers de Châteauroux expliquer les conditions de visites sous Covid-19 et les raisons de leur colère, mais également maître julien Brel du barreau de Toulouse et maître Romain profit pour Châteauroux.

Cette initiative renoue, dans un contexte particulièrement difficile, avec l’action collective. Nous verrons combien malgré le fait que la forme choisie ; la contestation juridiques, n’est pas une évidence au sein des prisons.

Cette émission est faite pour soutenir ce dépôt de plainte et sera diffusée le plus largement possible afin que d’autres prisonniers s’en saisissent. Nous saluons ici le courage de ceux et celles qui l’ont intenté et espérons que d’autres feront de même.

PRÉCARITÉ A L’UNIVERSITÉ

Lyon 26 novembre 2019 ; manifestation étudiante contre la précarité

En novembre 2019, Anas, un jeune étudiant stéphanois s’était immolé devant le Crous (centres régionaux des œuvres universitaires et scolaires) pour dénoncer la précarité étudiante. En février 2021, c’est Guillaume qui a été retrouvé pendu dans sa chambre d’étudiant du campus de Nanterre.

Avec l’épidémie de Covid-19, c’est l’ensemble des inégalités qui se sont creusées et le sujet de la précarité étudiante a pu faire les choux gras de l’actualité médiatique. Néanmoins, la dégradation des conditions d’études, de travail et de vie de l’ensemble de la population universitaire se dégradent depuis de nombreuses années.

Les réponses de l’état ont été d’une part la mise en place d’un numéro vert, une prime de 150 euros et un chèque psy de 30 euros. D’autre part, le passage en force de la réforme loi de programmation recherche (LPR) sur le financement de la recherche qui renforce la précarité des conditions de la recherche et contre laquelle les enseignants se battent depuis son annonce.

Enfin, une campagne de discrédit médiatique autour d’une mouvance “islamo-gauchiste” à l’origine de tous les maux de l’université.

Dans cette émission, nous avons donc décidé de prendre le temps de revenir sur l’ensemble de ces sujets. Tout d’abord vous pourrez écouter une interview de Victor étudiant et résidant du CROUS de Nanterre et militant à l’UNEF (l’union nationale des étudiants de France). Ensuite vous pourrez entendre un entretien avec deux étudiantes de Paris 1 Panthéon Sorbonne et de Paris 8 Saint-Denis, toutes les deux militantes à solidaires étudiant, avec qui nous revenons sur l’ensemble de ces sujets, sur les difficultés et les perspectives de luttes qui existent dans cette période particulière.

Pour plus d’info sur le cahier revendicatif de solidaires étudiant-e-s : https://www.google.com/url?esrc=s&q=&rct=j&sa=U&url=https://solidaires-etudiant-e-s.org/site/2020/09/15/contre-la-precarite-etudiante-et-pour-lamelioration-des-conditions-detudes-nos-revendications/&ved=2ahUKEwjJ0efbw6XvAhUGx4UKHUN3ArUQFjAAegQICRAB&usg=AOvVaw3c6KvGPdv09nElSRCZnm8v

PROJET HERCULE ; TROIS COULEURS AU CHOIX !

Paris 10 février 2021; action conjointe gaziers / électriciens

Comme d’autres services publics (poste, rail), le secteur de l’énergie doit obéir aux injonctions néolibérales de la Commission européenne. En application d’une directive européenne de 1996, la production et la distribution d’électricité doivent être soumises aux règles de la concurrence et permettre l’entrée d’acteurs privés.

Le projet Hercule, se conforme à cette logique et EDF sera divisé en trois pôles : le pôle « Bleu », abritant le nucléaire et le thermique (charbon, gaz), qui restera public à 100 % ; le pôle « Azur », qui concerne l’hydraulique, avec la possibilité d’une privatisation partielle ou totale des barrages ; et le pôle « Vert », regroupant le réseau de distribution et les énergies renouvelables, qui sera également ouvert aux capitaux privés. Le 6 février dernier, nous recevions des salariés d’EDF, pour nous parler de ce projet.

Nous serons en studio avec Nico, Malek et Romain, salariés d’EDF et en leur compagnie, nous reviendrons sur le processus qui amène au projet Hercule et nous diffuserons en début d’émission, un reportage réalisé le 10 février dernier à Paris lors d’une action conjointe mené par des électriciens/ électriciennes et gazières/ gaziers.

GRÈVE DE L’INFRAPOLE DE GARE DU NORD/ TECHNICENTRE DE CHÂTILLON

Aujourd’hui dans cette émission du jeudi 04 mars 2021, il sera question du rail.

Dans un premier temps, nous vous diffusons le message de solidaire RATP autour de la campagne de discrédit menée par la RATP contre ses agents, que nous avons récupéré sur la page Facebook de solidaire RATP et intitulé “Alerte fake news”. Campagne de communication, qui sert le processus de privatisation enclenchée par Valérie Pecresse, présidente du conseil régional d’Île-de-France.

Dans un second temps, nous vous diffusons un montage autour de la gréve des agents de maintenance des voies de la SNCF à Gare du Nord, déclenchée le 18 janvier 2021. Ces agents luttent pour l’amélioration de leur condition de travail.

Vous entendrez une interview qui a été réalisé le 18 février 2021 avec l’un de ces agents. Ensuite vous entendrez un reportage réalisé le 02 Mars 2021 lors de leur rassemblement à la Plaine Saint-Denis devant le siège de l’Infrapole.

Pour finir, nous vous diffuserons, l’interview de Clément, agent du technicentre de Châtillon, centre de maintenance des TGV, avec qui nous reviendrons sur la lutte menée en octobre 2019, et les nouveaux enjeux  pour ces prochains mois.

HOMMAGE À JIMONY ROUSSEAU-SISSOKO BATTU À MORT PAR DES SURVEILLANTS DE PRISON

Marche blanche en mémoire de Jimony Rousseau-Sissoko, le 7 février 2021 à Meaux.

Jimony Rousseau est mort, mardi 2 février, à l’hôpital de Jossigny. Le jeune homme, incarcéré au centre pénitentiaire de Meaux-Chauconin, y avait été transféré, c’est là qu’il a succombé à ses blessures. Le 25 janvier, le détenu « vulnérable, [aurait] été roué de coups », portés notamment « à la tête », par « des agents alors qu’il était menotté et maîtrisé au sol », a révélé un surveillant, souhaitant rester anonyme.

On ne parle pas assez des violences pénitentiaires !

Le 7 février, la famille de Jimony a organisé une marche blanche se terminant devant la prison. Une manière d’encourager les prisonniers à témoigner. Plusieurs collectifs ont également pris la parole pour dénoncer les violences policières, faisant le lien avec les violences pénitentiaires.

On n’est pas condamnés à l’échec ! Il faut s’organiser…

La sœur de Jimony, Cora Sissoko, était venue s’exprimer sur les ondes, le 5 février, dans l’émission de « L’Envolée » (diffusée par Fréquence Paris Plurielle, le vendredi de 19 heures à 20 h 30). Nous écouterons son message, puis reviendrons sur les prises de parole, le 7 février, devant le centre pénitentiaire de Meaux. Enfin, nous avons repris le son de « La fin de la police » de la chaîne Youtube Mémoire de lutte.

COVID-19 : UN VACCIN SANS CONTRAINTE NI FICHAGE !

Le gouvernement se vante d’avoir laisser le choix à chacun de se faire vacciner ou non. On le sait, la réalité est bien moins démocratique. De nombreuses plates-formes et organismes privés ont déjà exprimé leur vœu de n’autoriser leurs espaces qu’aux seules personnes vaccinées. Ce premier débat laisse un peu dans l’ombre un deuxième, tout à fait essentiel, celui des données médicales.

On nous dit beaucoup de choses contradictoires… On a l’impression de manquer d’une analyse critique indépendante

L’Assurance-maladie contraint les professionnel·le·s de santé à avoir recours au dossier « vaccin Covid » sur son site, Ameli.fr, dans le cadre de la procédure de vaccination. Le Syndicat de la médecine générale (SMG) a publié, le 11 janvier dernier, un communiqué de presse pour dénoncer ces agissements. S’il est favorable à la vaccination pour venir à bout de l’actuelle pandémie, il souligne l’absence de clarté dans la procédure de transmission des données médicales. Celles-ci, sans autre forme de réclamation, sont en effet transmises, à des fins de recherche, à la plate-forme Health Data Hub et à la Caisse nationale de l’Assurance-maladie.

Parcours du combattant

Les personnes qui entrent dans le parcours vaccinal peuvent « à tout moment », selon les autorités, s’opposer à la transmission de leurs données. Il faut pour cela adresser un courrier écrit soit au directeur de l’organisme de rattachement de la Caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) soit au délégué à la protection des données, soit sur l’espace numérique prévu à cet effet du compte Ameli de la personne. « En cas de difficulté dans l’application des droits énoncés ci-dessus, toute personne peut également introduire une réclamation auprès de la Commission nationale l’informatique et des libertés (CNIL) ». Un parcours du combattant, en somme, qui pourrait en décourager plus d’un !

Deux membres du SMG, Lanja et Louise, sont venues dans notre émission et par téléphone, nous présenter la crise du Covid-19 du point de vue de la médecine générale. Quelle a été sa place dans le cadre de la gestion de la crise sanitaire ? Celle de la télémédecine ?

CGT-ÉNERGIE : LES AGENTS CONTRE « HERCULE »

Le projet « Hercule », avec son look sympa, son nom de film de Walt Disney et son code couleur qui n’est pas sans nous rappeler les meilleures séries de notre enfance, n’a rien de rassurant.

« La facture d’électricité a pris 80 % en moins de vingt ans et n’a pas fini d’augmenter »

La réforme de la plus grosse entreprise publique française, EDF, plus de 70 milliards de chiffre d’affaires en 2019 dans le monde, est sur la table. Le feuilleton de la privatisation, dont le premier épisode date de 2004 – séparation d’EDF et GDF, création d’EDF comme société anonyme (SA) à capitaux publics –, continue. Dans l’ombre médiatique de la crise sanitaire, le projet, annoncé en avril 2019, passerait presque inaperçu. Pourtant, depuis novembre, les agents se mobilisent, entre jours de grève et actions, contre « Hercule » qui porte un coup fatal au service public.

L’objectif du projet serait de découper EDF en trois entités :

EDF bleu. Les centrales nucléaires resteraient dans domaine « public ».

EDF vert. Énergies renouvelables et distribution d’électricité (Enedis) seraient regroupées dans une même entreprise privée cotée en Bourse.

EDF azur. Une entreprise chargée des barrages hydroélectriques, dont les concessions seraient ouvertes à la concurrence.

En résumé, vendre les activités les plus rentables et garder dans le domaine public les activités nécessitant les plus gros investissements, la production nucléaire, par exemple.

Entretien du 5 février 2021 avec Romain Rassouwe, secrétaire général de la CGT-Energie 93, Yohann Régis, Noguès Nicolas, Malek Bouakaz.

Les suivre, les contacter : Facebook CGT-Energie 93

RATP, FRANCE TÉLÉCOMS MÊME COMBAT !

Comme les organisations syndicales semblent se désintéresser de leur situation, de nombreux agents appellent à réagir collectivement.

L’autre crise

Les agents RATP sous pression

Vous devez travailler et rien dire !

Selon la cour des comptes, horaires, salaires, primes seraient des freins pour la RATP à l’ouverture à la concurrence et pénaliseraient les futurs appels d’offre.
L’Etat veut donc accélérer le dégraissage de l’entreprise, sanctionne, met la pression, flique les agents, licencie sous n’importe quel prétexte pour pouvoir servir une entreprise “privatisable”, en liquidant ce bien commun déjà mis à mal, qu’était la régie des transports.

J’ai vu des machinistes pleurer comme des enfants

Dans cette émission nous ne parlerons pas des tarifs qui ne manqueront pas d’augmenter, des usagers qui deviendront clients. Nous axerons l’émission, avec nos invités, sur les méthodes utilisées par la RATP pour humilier, décourager, pousser à la faute quand elle ne les invente pas, virer ceux et celles qui ne rentrent pas dans les cases des nouvelles donnes du marché du travail.

Huit tentatives de suicide dans le seul dépôt de Croix-Nivert… C’est pas normal, le silence des médias

Leur situation n’est pas sans rappeler les manières utilisées par France Télécoms pour dézinguer la boîte, avec son triste cortège de morts. Cette fois encore, l’Etat est aux manettes, l’Etat emploie des méthodes à la limite de la légalité ou carrément illégales pour arriver à ses fins, l’Etat aussi dégueulasse que les patrons… 

Complicité des syndicats majoritaires

Rabhi et Karim étaient dans les studios pour parler de leurs cas et appeler à ne pas subir, à se regrouper et à réagir collectivement. Si les confédérations syndicales ne semblent pas prendre conscience de la situation ou s’en désintéressent, les agents, eux, sont bien décidés à la faire connaître et réagir. Marie-Christine, François, Raphaël, Laurent ont appelé au standard pour témoigner à leur tour, mais également Thierry Renard, avocat de nombreux autres cas, qui dénonce un management agressif et une hiérarchie d’entreprise intouchable qu’il compare par son immunité à la police.

Pour plus d’info et rester en contact : Facebook : DÉNONÇONS LA RATP

ÉDUCATION NATIONALE ; RÉFLEXION SUR LE SYSTÈME ÉDUCATIF

Banderole lors d’une manifestation, le 30 mars 2019

Aujourd’hui mardi 26 janvier est un jour d’appel à mobilisation et nationale dans l’éducation nationale.

À cette occasion nous en profitons pour vous diffuser deux interviews, l’un assistant d’éducation dans la région parisienne réalisée lundi 25 janvier 2021 et l’autre avec une professeure dans un lycée en banlieue parisienne réalisée le 24 janvier 2021.

Un moyen pour nous de revenir avec eux sur les différentes polémiques qui ont agitée le milieu scolaire depuis cette rentrée de septembre 2020, de revenir sur les stratégies de gréve, mais aussi sur la manière dont l’école se présente, avec les différentes réformes de l’éducation nationale qui se sont appliquées ces dernières années et qui sont en projet, de plus en plus comme un outil de contrôle sociale au service de l’État.

LE « IMONDE » DE LA 5G

Nous recevons Gianni et Nicole du collectif Noisy-le-Sec anti-Linky et 5G pour poursuivre notre critique du déploiement de la 5G. L’occasion de reparler des aspects délétères tant au niveau de la santé, de l’environnement que du bouleversement que va induire cette nouvelle technologie dans nos vies et les rapports de production.

Les collectifs anti-linky et leur combat contre le flicage et le bombardement des ondes semblent être un bon point d’appui, entre autre, pour construire une opposition contre la 5G.

Lors de cette émission nous avons évoqué des ouvrages que les auditeurs qui veulent plus d’information sur ce sujet peuvent lire.
Deux bonnes lectures sur la 5G :

“La controverse de la 5G”, rapport téléchargeable : https://gauthierroussilhe.com/fr/projects/controverse-de-la-5g

Nicolas Bérard, “5G mon amour. Enquête sur la face cachée des réseaux mobiles” (éd. Le Passager clandestin, 2020)

Sur l’impact des ondes sur le vivant: Jean-Pierre Lentin, “Ces ondes qui tuent ces ondes qui soignent” (Albin Michel, 2001)

Association de soutien aux électrosensibles : priartem.fr et www.robindestoits.org

COVID-19 ; LES TECHNOLOGIES VACCINALE À LA LOUPE

Dans cette émission, nous vous diffusons une prise de parole qui a été trouvé sur internet sous le nom de Covid-19 ; les technologies vaccinales a la loupe . C’est une prise de parole de Christian Vélot, Président du Conseil Scientifique du CRIIGEN ; COMITÉ DE RECHERCHE ET D’INFORMATION INDÉPENDANTES SUR LE GÉNIE GÉNÉTIQUE, sur la question de la vaccination.

QUEL AVENIR POUR LE LOGEMENT SOCIAL ?

Depuis plusieurs mois, des mobilisations se font devant le siège de Paris Habitat pour dénoncer le mal-logement, les expulsions et la situation ignoble dans laquelle Paris Habitat laisse ses locataires. Le bailleur social, avec la complicité de la Mairie de Paris, préfère envoyer la police, préfère gazer ses locataires, plutôt que de recevoir les collectifs qui en font la demande.

Dans l’émission de ce jour, nous recevons le collectif La révolution est en marche qui est un mouvement citoyen créé à Aulnay-sous-Bois. Des locataires nous parleront aussi de leurs situations.

GAZ ET ÉLECTRICITÉ ; VERS UNE PRIVATISATION ? / RÉVEILLON AVEC LES GRÉVISTES DE L’HÔTEL IBIS BATIGNOLLES

Dans l’émission de ce jour, nous poursuivons la diffusion de reportages retraçant une partie des mobilisations de cette fin d’année 2020.

Le projet “Hercule” semble motivé par deux objectifs apparents. Le premier est celui de mettre fin au mécanisme ARENH, qu’EDF juge “asymétrique”, grevant ses recettes, et l’empêchant de financer son projet industriel. Le second, est d’éviter la mise en concurrence des concessions hydroélectriques demandée par l’Union européenne. Quelle en sera la conséquence pour la population ?

Le 17 décembre dernier, des gazières et gaziers, ainsi que des électriciens et des électriciennes, se sont retrouvés une journée pour protester contre ce projet de privatisation et de vente à la découpe. Dans ce premier reportage, nous entendrons notamment, un entretien réalisé lors du rassemblement qui se tenait près du ministère des finances, avec une salariée d’EDF recherche & développement des Hauts-de-Seine.

Dans la suite de l’émission, nous entendrons l’entretien réalisé le 18 décembre dernier avec un salarié de Renault.

Nous poursuivrons avec la diffusion d’une interview d’un salarié de la raffinerie Grandpuits en Seine-et-Marne et en lutte contre 700 suppressions d’emplois.

Nous terminerons cette émission avec les femmes de chambre de l’hôtel Ibis Batignolles, en grève depuis dix-sept mois, qui organisaient un réveillon de lutte non loin de l’hôtel Novotel des Halles à Paris et, dans ce reportage, nous entendrons notamment l’entretien réalisé avec Rachel, gouvernante à l’hôtel Ibis Batignolles.

LA RATP N’EST PAS À VENDRE !

La RATP et Ile-de-France mobilités projettent de  privatiser une partie des transports en Ile-de-France. Quelle sera l’avenir pour les salarié-e-s et les voyageurs et voyageuses ?

Pour parler de cette situation et a la veille d’une journée de gréve, nous avons en plateau quatre salariés de la RATP de différent dépôt de la région parisienne.

GAYE CAMARA / VINCENZO VECCHI / SNCF RATP ; MENACE DE PRIVATISATION

Ce 15 décembre 2020, la décision sera rendue par un juge d’instruction concernant le non-lieu de l’affaire Gaye CAMARA, le procès aura lieu mardi 15 décembre à 16 h 00 au Palais de Justice (sur l’île de la cité).

En ce début d’émission, nous serons en compagnie de Mahammadou Camara, le frère de Gaye, qui nous retracera l’affaire.

Ce mardi 15 décembre à 9h, Vincenzo Vecchi passe en audience devant la Cour de Cassation de paris au Palais de Justice (sur l’île de la cité). Dans ce second temps, nous entendrons l’émission réalisée par le collectif de soutien à Vincenzo Vecchi, concernant cette audience.

Nous terminerons cette émission, sur la question de la privatisation des transports en Île-de-France avec un reportage réalisé le 9 décembre dernier, sur le rassemblement des salarié-e-s de la SNCF et de la RATP devant le siège de Île-de-France MOBILITÉ à Paris.

MANIFESTATION CONTRE LA LOI DE SÉCURITÉ GLOBALE ET CONTRE LE CHÔMAGE ET LA PRÉCARITÉ

Ce 5 décembre 2020, une manifestation contre la loi de sécurité globale et contre le chômage et la précarité, se tenait entre porte des lilas et République.

Dans l’émission de ce jour, nous allons entendre des reportages réalisé ce même jour.

Ensuite, nous pourront entendre quelques entretiens réalisé en fin de journée pour exiger la libération de quelques manifestants interpeller en fin de manifestation.

Dans le reportage suivant, nous entendrons des entretiens réalisé a la sortie du tribunal de Paris, mardi 8 décembre, suite a la manifestation de samedi.

Nous terminerons cette émission, par entretien réalisé avec Christian, membre de l’assemblée de blessées. En sa compagnie, nous reviendrons sur la loi de sécurité globale et sur la question du maintien de l’ordre.

LA JUSTICE DES MINEURS: RÉPRIMER TOUJOURS PLUS, ÉDUQUER TOUJOURS MOINS

Le gouvernement veut créer un code pénal pour les mineurs. Fin 2018, la ministre a annoncé une réforme, par voie d’ordonnance du texte fondateur de la Justice des mineurs, l’ordonnance du 2 février 1945 relative à l’enfance en danger et l’enfance délinquante.

Le gouvernement souhaite aggraver la justice des mineurs, pour la rendre encore plus répressive quelle ne l’est pour mettre à genoux la jeunesse.

L’ordonnance de 45, qui faisait théoriquement primer l’éducatif sur le répressif, a été retouchée 38 fois depuis 1945 et à subit une coupe franche sous Sarkozy début 2000.

Actuellement 894 adolescents sont incarcérés (en prison), auxquels s’ajoutent, les jeunes placés en centres éducatifs fermés (54), ceux placés en psychiatrie, les enfants étrangers enfermés en Centre de rétention administrative : en 2018, 208 en métropole, 1221 à Mayotte, auxquels s’ajoutent les 339 mineurs non accompagnés (MNA) enfermés pour un soupçon de majorité.

Le nombre d’enfants incarcérés est de plus en plus élevé depuis une vingtaine d’années Les axes sont : L’âge de responsabilité pénale établie à 13 ans pourra être écarté !!! Accélérer les procédures. Juger les enfants comme des adultes : réduire l’excuse de minorité. Actuellement, les juges pour enfants ordonnent des mesures éducatives fictives, la PJ J est tellement sous-dotée, qu’il n’y a personne pour les mettre en œuvre. Certaines mesures ne sont plus possibles, les lieux de placement éducatif adaptés ont été fermés.

Nous avons demandé à Meriem, avocate au SAF-syndicat des avocats de France et à une éducatrice de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) rencontrée lors d’un rassemblement de nous en parler.

MANIFESTATION MARCHE DES LIBERTÉS / SCOLARITÉ ET FORMATION

Dans l’émission de ce jour nous diffusons un reportage réalisé le 28 novembre dernier lors de la manifestation MARCHE DES LIBERTÉS contre la loi de sécurité global.

Dans la 2ᵉ partie il sera question de la scolarité et de la formation de l’élémentaire a la faculté.

LOI DE PROGRAMMATION DE LA RECHERCHE; ACTE 2

Le gouvernement a  annoncé le 1er Février 2019 sa volonté de faire voter une loi pluriannuelle ambitieuse pour développer la recherche. Nous assistons au mois de novembre 2020 au dénouement de près de deux ans de « maturation » d’une loi destructrice pour l’Enseignement Supérieur et la Recherche (ESR).
Le 16 mars 2020, le gouvernement annonçait le confinement de la population. Le même jour le président de la République déclarait que les réformes en cours, notamment la réforme des retraites, étaient suspendues. Tout le monde pensait que cela concernait aussi la LPPR. Il n’en était rien. En pleine crise sanitaire, le gouvernement persiste et signe : le projet de loi doit aboutir en 2020.

Le contenu de la loi de programmation de la recherche (LPR) et ses orientations néfastes avaient déclenché parmi les personnels un puissant mouvement de protestation, marqué par une journée d’action très suivie le 5 mars 2020, des assemblées générales très nombreuses et encore hier (17 novembre), en plein confinement, plus de 1200 personnes place de la Sorbonne à Paris.
Dans le premier temps de cette émission, nous diffusons le reportage réalisé ce 17 Novembre place de la sorbonne sue le rassemblement et nous pourrons entendre des entretiens réalisé avec des enseignants précaires et une enseignante titulaire et des prises de parole qui exprime la colère du secteur de la recherche.

Victor et Roga,  Initialement condamnés respectivement à 6 mois de prison ferme et 4 mois de sursis pour avoir participé à une assemblée générale dans le cadre de la mobilisation étudiante contre le Plan étudiant en 2018, ce 17 novembre le procès en appel rendait son verdict. Nous vous diffusons dans cette seconde partie d’émission, l’intervention de Victor a issue du procès qui se tenait a Versailles.

Nous terminons cette émission avec l’entretien donné au site le média par Anas K, l’étudiant victime d’une violente immolation l’année dernière devant le restaurant universitaire de l’Université de Lyon 2

LYCÉE BALZAC / GRÉVE A LA MAIRIE DE SAINT-DENIS

Dans l’émission de ce jour, nous irons du 17eme arrondissement de Paris à Saint-Denis

Depuis plusieurs semaine, des mouvements ont lieu dans certain lycées pour protester notamment sur les dispositifs sanitaire mis en place contre le covid-19 et la répression qui s’en suit.

Dans ce premier reportage, nous serons devant le lycée Balzac an nord ouest de Paris ou se tenait un rassemblement ce Samedi 14 Novembre.

Nous pourront entendre les différente paroles des élèves et enseignantes du Lycée et aussi des entretiens réalisée avec des lycéen-n-es de Balzac et du lycée Colbert

En seconde partie d’émission, nous nous rendrons devant la mairie de Saint-Denis ou depuis le 2 Octobre, une gréve des salarié-e-s a débutée et ce Jeudi 12 Novembre, le collectif féministe les dionysiennes, organisait un repas solidaire avec l’aide du Landy sauvage.

Dans ce reportage, nous entendrons les prises de paroles et interview qui explique se qui a fait débuté ce mouvement de gréve.

LES CENTRES DE RÉTENTION ADMINISTRATIF

Depuis le début de la crise de la Covid 19, le trafic aérien est extrêmement limité, beaucoup de frontières sont fermées mais des personnes continuent d’être enfermées dans les centres de rétention administrative (CRA). Mercredi 28 octobre, le gouvernement annonce un deuxième confinement et la fermeture totale des frontières extérieures à l’Europe. Pourtant, l’État refuse toujours de fermer les centres de rétention !

Dans l’émission de ce jour et de manière réguliere, nous revenons sur la situation au sein des centres de rétention en compagnie d’un membre de l’équipe de l’émission l’envolée.

Nous débuterons cette émission par un tour d’horizon de différent mouvement qui ont eu lieu ses dernière semaines, suivra la lecture d’un communiqué des prisonniers en gréve de la faim au CRA de Vincennes. Ensuite, nous parlerons du mouvement de révolte qui a eu au CRA du Canet à Marseille début Novembre.

En seconde partie d’émission, nous parlerons de la situation au centre de rétention du Mesnil-Amelot et nous diffuserons un entretien réalisé avec une proche d’un prisonnier du CRA.

Nous terminerons cette émission avec la lecture d’un texte de Laurent Jacqua ; lettre d’un prisonnier covid 1984.

HÔPITAL ; QUELLE POLITIQUE DE SANTÉ ?

carte publié par bastamag le 29 Octobre 2020

Nous consacrerons l’entièreté de cette émission a la situation de l’hôpital a la lumière de cette seconde phases de la pandémie de covid-19

Nous commencerons avec une infirmière et deux aides soignants du groupe hospitalier du Havre, qui nous parlerons des conséquences des politiques de santé mené depuis plusieurs années et de la situation de leur hôpital.

Que se passe t-il a l’hôpital de Foix ? L’hôpital de Foix est tellement saturé qu’il délègue… au tribunal ! En Ariège les services hospitaliers sont durement
touchés par les restrictions budgétaires, les fermetures de lits et même
de services. On ne savait pas en revanche, que lorsque des personnels
et des usagers se mobilisent pour l’hôpital, son directeur peut faire
appel non à des soignant-e-s supplémentaires mais à la gendarmerie et au
procureur.

Nous en parlerons avec Aline Pailler, une des personnes avec Jean-Manuel Tellez, agent hospitalier délégué CGT à l’hôpital de Foix, convoqués à la gendarmerie de Pamiers ce Lundi 9 Novembre 2020.

GRÉVE DANS L’ÉDUCATION NATIONALE / MENACE SUR L’HÔPITAL HÔTEL DIEU

Deux sujets dans l’émission de ce jour. Nous commencerons avec la journée de gréve dans l’enseignement et le rassemblement qui se tenait le 10 Novembre dernier a Paris et  dans ce  reportage, nous entendrons des enseignantes, lycéen-n-e et syndicalistes qui expliquent les raisons de ce mouvement.

Dans le second reportages de cette émission, nous serons devant l’hôpital Hôtel-Dieu à Paris ou se tenait le 6 Novembre dernier, une conférence de presse pour alerter de la menace de fermeture des urgences de cet hôpital.

BLOCUS LYCÉEN / VINCENZO VECCHI

Nous débuterons cette émission avec un reportage réalisé le 4 Novembre dernier, devant le commissariat de Saint Denis ou se tenait un rassemblement en soutien a des lycéens arrêté et qui avait bloqué leur établissement depuis plus d’une semaines.

Nous poursuivrons cette émission avec la suite du procès de Vincenzo Vecchi . dès l’annonce par toute la presse écrite du verdict favorable de la cour d’Angers: mandat d’arrêt européen cassé, remplacé par une peine légère, aménageable et applicable en France. La satisfaction a été de très courte durée car dès vendredi dernier, le parquet d’Angers se pourvoyait en cassation. Vincenzo serait donc à nouveau menacé de purger les 12 ans et demi en Italie.

Nous parlerons de tout cela avec des membres du comité de soutien pour Vincenzo Vecchi.

LOI DE PROGRAMMATION DE LA RECHERCHE / FRANÇOIS CHOUQUET

de gauche a droite ; Anzoumane Sissoko, François Chouquet, Bouba Touré (écrivain)

En ce début d’émission, nous serons dans le reportage réalisé le 28 Octobre dernier devant le sénat ou se tenait un rassemblement au moment ou arrivait dans l’hémicycle en première lecture la loi de programmation de la recherche.

François Chouquet, le “vieux lion” de beaucoup de sans-papiers est mort le
22 octobre dernier. L’un des animateurs de l’émission “La voix des sans-papiers” sur la radio fréquence Paris plurielle.

Très fidèle aux sans-papiers depuis longtemps, il était aussi connu pour
avoir enseigné français et philo en prison entre autres…
Avait réalisé plusieurs documentaires dont “Comme un seul homme” sur les
réfractaires à la guerre d’Algérie…

En seconde partie d’émission, nous lui rendons hommage en diffusant les prises de paroles qui ont eu lieu lors de ses obsèques le 29 Octobre dernier au cimetière du père Lachaise.

FRED BLADOU, ANCIEN D’ACT UP, REVIENT SUR LE TRAITEMENT DU COVID-19

«Tout ce que nous avons appris du sida est effacé, on gère cette épidémie comme si c’était la première»

Depuis le premier confinement nous avions envie d’aborder le Covid-19 avec en mémoire la lutte contre cette autre pandémie qu’est le sida, et de voir comment les malades des années 80 se sont battus pour s’approprier leur maladie pour vivre avec. L’article de « libé » nous en a donné l’occasion.

Nous avons contacter Fred Bladou qui était militant à Act Up à l’époque pour qu’il revienne sur cette lutte et nous dise ce qu’il pense du traitement gouvernemental de cette nouvelle pandémie.

Il dénonce des mesures basées sur la suspicion et la culpabilité, qui se gèrent à coup de répression alors qu’il s’agit d’inclure le peuple dans la recherche de réduction des risques et de moyens sanitaires cogérants, adaptés et substantiels.

RENTRÉE SCOLAIRE; CONFINEMENT + COUVRE FEU ?

Dans l’émission de ce jour, interviendra en première partie une enseignante du Lycée Mozart pour revenir sur différent mouvements de gréve mis en place depuis la rentrée scolaire.

En 2ème partie nous aurons Juliette, une autre enseignante pour continuer de parler sur cette rentrée confinement dans un autre lycée de la région Parisienne

LE LOGEMENT POPULAIRE EN DANGER

Des pressions se font de plus en plus forte sur les habitant-e-s de logement, quelle soit économique ou par la force policière. Voici le thème de l’émission de ce jour.

Dans ce premier reportage, nous seront a Pierrefitte en Seine Saint Denis ou Par tous les moyens, le bailleur Adoma CDC HABITAT , expulse des nouvelles résidences sociales, avec des travailleurs immigrés qui vive la, parfois depuis plus de 50 ans. Adoma vise en premier lieu les retraités et tous ceux qui vivent dans leur studio avec un proche, un fils ou un neveu.

Le 23 Octobre dernier, les habitants du foyer Docteur Amzeleg de Pierrefitte sont sorti en manifestation du foyer en direction de la mairie pour exprimer leurs colères et leurs déterminations. nous entendrons dans ce reportage, des prises de paroles et interview qui rythmerons cette séquence.

En seconde partie d’émission, nous reviendrons sur l’amendement anti-squat en compagnie d’un militant de l’association droit au logement de Toulouse.

COMMENT PENSER NOTRE ÉPOQUE ?

Entre l’instauration du couvre feu sanitaire et assassinat de Samuel Paty, enseignant à Conflans-Sainte-Honorine , comment continuer a réfléchir et agir sur les questions sociales et politiques ?

D’un seul coup, la classe politique verse des larmes de crocodile pour les enseignant-e-s. Mais avant d’être la cible d’un assassinat, le personnel de l’éducation nationale est, depuis des années, la cible des politiques libérales.

Dans l’émission de ce jour , nous tentons une esquisse de ce moment. nous lirons quelques textes de réflexion glané ici et la et nous diffuserons le reportage réalisé le 12 Octobre dernier a Poitiers sur la manifestation de soutien au « 3 de Melle » qui sont désormais quatre : aux côtés d’Aladin Lévêque, Sylvie Contini et Cécile Proust se retrouve Sandrine Martin, car Le rectorat de l’académie de Poitiers, dont dépend l’établissement, reproche aux enseignant-e-s d’avoir participé à trois journées de mobilisation : le 10 janvier, le 22 janvier et le 3 février, dans leur établissement, le lycée Joseph Desfontaines à Melle (Deux-Sèvres) .

CENTRE DE RÉTENTION DE VINCENNES / MARCHE NATIONALE DES SANS PAPIERS

En fin de semaine dernière , plusieurs mobilisations ont eux lieu sur la question des sans papiers.

Au début de cette émission , nous serons devant le centre de rétention de Vincennes ou le 16 octobre dernier, un rassemblement se tenait, afin d’exiger immédiatement la fin des expulsions forcées reprises récemment, la fin des rafles et des contrôles aux faciès par la Police.Dans ce premier reportage , nous entendrons les prises de paroles et entretien réalisé ce même jour.

En seconde parties d’émission , nous serons dans les cortèges de la marche nationale des sans papiers qui arrivé ce 17 Octobre à Paris. Dans ce reportage, nous entendrons plusieurs interventions , notamment celle d’un salarié de la société de livraison de repas a domicile Frichti , l’interview du porte parole de la CSP 59  entre autres . Bonne écoute!

L’HÔPITAL EST DANS LA RUE

Alors que Paris et la petite couronne sont depuis le 5 octobre en état
d’alerte maximum face à la deuxième vague de Covid-19, la situation est
toujours aussi critique dans l’ensemble des établissements de santé.
Les personnels soignants étaient les héros du printemps, applaudis aux
balcons, couverts de promesses par le gouvernement, qu’en est-il
quelques mois plus tard ?

Face à la résurgence de la pandémie des aides exceptionnelles et des
créations d’emplois dans un secteur aussi stratégique que la santé
devrait être une évidence ! Tout comme la défense de la Sécurité
Sociale, indispensable pour protéger la population.
Sans la Sécurité Sociale qui prendrait en charge les dépenses en matière
de santé (test PCR, lits de réanimation, sans compter toutes les autres
affections que le COVID n’a pas fait disparaître.

Ce 15 Octobre, l’équipe de l’actualité des luttes était dans la manifestation parisienne du secteur hospitalier et dans l’émission de ce jour, nous allons entendre quelques entretien réalisé ce même jour.

nous commencerons avec une soignante de l’hôpital de Clermont-Ferrand, suivi de l’intervention d’une infirmière du service des urgences de Toulon, nous poursuivons avec Christophe Prudhomme, du Service d’URgences Médicales de la Seine St-Denis SMUR 93 et nous terminerons avec un médecin du centre hospitalier RAVENEL dans le département des Vosges.

LA DÉFENSE DU SYSTÈME DE SANTÉ


Le Ségur de la santé a octroyé une prime de 183 euros, contre dérogation
sur les 35h, bien loin des 300 euros demandés par la CGT pour tous. En
effet, certains professionnels de la santé en sont exclus : Les
salarié.e.s du social, une partie du médicosocial, ou des services
d’aide, d’accompagnements et de soins à domicile pour les personnes âgées…


Ce jeudi 8 octobre, Olivier Véran a confirmé qu’il pourrait être demandé
aux soignant-e-s de renoncer à leurs congés pendant les vacances de la
Toussaint pour aider les hôpitaux débordés par la reprise de l’épidémie
de coronavirus.

Le Projet de Loi de Finance de la Sécurité Sociale (PLFSS) 2021, avec
des chiffres trompeurs, masque en fait une poursuite de la réduction des
moyens pour notre système de santé. Rien n’est prévu pour l’embauche
massive et urgente de personnels. Par contre, de nouveau, 4 milliards
d’euros d’économies sont demandés, soit le même niveau que ce que nous
avons connu ces dernières années.

C’est dans ce contexte, que nous consacrons cette émission a la situation dans le secteur hospitalier. Nous sommes en plateau avec Pierre , soignant a l’hôpital Beaujon en région parisienne. nous pourrons entendre également un entretien réalisé avec Lionel, médecin à l’hôpital psychiatrique Pierre-Janet du Havre et nous serons au téléphone avec Michèle Leflon , présidente de la Coordination Nationale des Comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité.

Paris le 15 octobre : Rassemblement 12h à 13h30 boulevard des invalides, Métro Varennes  pour départ  de manifestation à 13h30  en direction de Place Fontenoy à coté de ministère des Solidarités et de la Santé.

L’OUVERTURE A LA CONCURRENCE DANS LES TRANSPORTS

les premiers cas de privatisation se mettent en place en menaçant de licenciement des cheminot-e-s dans le grand est et le transfert de 1000 cheminot-e-s dans le secteur privé d’ici 2024 dans la région Haut de France, dans le cadre de l’ouverture à la concurrence.

Voici le thème de l’émission de ce jour. Pour illustré cela, nous vous diffusons quelques échanges et perspectives de la rencontre qui se tenait le 3 Octobre dernier au théâtre l’échangeur à Bagnolet et organiser par la coordination SNCF RATP IDF

nous entendrons les interventions de plusieurs secteurs des transports (RATP, SNCF, Keolis, Transdev.

MARCHE CONTRE LES CENTRES DE RÉTENTION

A quelques jours de l’arrivée de la marche des solidarités , dans l’émission de ce jour , nous faisons le point sur la situation du mouvement des sans papiers.

Nous commencerons ce tour d’horizon avec un membre de l’émission l’ envolée, qui nous fera un tour d’horizon de la situation dans les centres de rétention

Nous poursuivrons avec le témoignage d’une proche d’un prisonnier du centre de rétention de Vincennes et ceci avant le rassemblement qui se tiendra vendredi 16 Octobre devant ce même centre à 16h30 RER A Joinville-le-pont.

Puis nous terminerons cette émission avec un membre de la CSP Montreuil , qui nous parlera de la marche des solidarités et de la manifestation de ce 17 Octobre en direction de l’Élysée .

LE QUARTIER FÊTE SON HÔPITAL

Samedi 4 juillet sur la Place des Fêtes (Paris 19ème), des collectifs du 19ème et le Collectif inter-hôpitaux de l’hôpital Robert Debré , ont partager un moment de lutte festif pour défendre le service public de santé

Dans l’émission de ce jour , nous entendrons les interventions de Karine Valade de l’hôpital Robert Debré , Mathieu Bellahsen pour la psychiatrie et Yasmina Kettal urgentiste à Saint-Denis.

NON A L’ARMEMENT DE LA POLICE MUNICIPALE / HÔTEL IBIS

Mobilisation à St denis contre l’armement de la police municipale et l’escalade sécuritaire et des femmes de chambre de l’hôtel ibis devant ACCOR.

Dans la première demi heure de cette émission vous entendez le reportage réalisé Le jeudi 10 septembre, alors que le Conseil Municipal soumettait au vote ces délibérations, un rassemblement était appelé par des collectifs locaux devant l’Hôtel de ville de St Denis. En effet la nouvelle majorité PS et Génération.s élue à la ville de Saint-Denis a choisi son camp : ce sera celui de l’escalade de la répression (arrêté anti-chicha ; interpellation de vendeurs à la sauvette) et la surenchère policière. La Mairie de Saint-Denis consacre donc le premier acte de son mandat à armer sa Police Municipale de Flashball et d’armes de poing de catégorie B, créer une brigade cynophile (chiens) et faire l’acquisition d’un drone de surveillance. .

Dans la deuxième demi heure vous entendrez le reportage réalisé devant le siège d’ACCOR le 8 septembre alors que les femmes de chambre toujours en grève venaient dire leur détermination a poursuivre la lutte pour demander de meilleur condition de travail et internalisation du métier  des femmes de chambre de l’hôtel Ibis .

LES INTERMITTENT-E-S DE L’EMPLOI / L’HÔPITAL TOUJOURS EN LUTTE

Cela fait trois mois que, par des tribunes, des interviews, des reportages, des vidéos et des rassemblements partout en France, que la sonnette d’alarme et tirer sur la situation dramatique des 2,3 millions d’intermittents de l’emploi.

C’est pourquoi, 14 collectifs de tous secteurs professionnels ont rédigé un « manifeste pour une réforme de l’assurance chômage ».https://drive.google.com/file/d/1xtpFUz5o03GDtWaKw_k1EgPbETSAkhlS/view?usp=sharing

Le 30 Juin dernier , 14 associations et collectifs tenait une conférence de presse unitaire dans un café prés de l’assemblée nationale.

C’est une partie de cette conférence de presse que nous vous proposons et vous pourrait entendre les interventions de : Yolanda Arrondo (guide conférencière), Marie Le Nestour (directrice logistique/ Événementiel) , Samuel Churin (comédien) , Mathieu Grégoire , sociologue, co-auteur du rapport « Quelle évolution des droits à l’assurance chômage ? (1979-2020) » et Nabil Azzouz (FO-HCR).

En seconde partie d’émission , nous serons dans la manifestation du secteur hospitalier , qui se tenait ce 30 Juin au départ de l’hôpital Cochin en direction du ministère de la santé. Dans ce reportage , nous entendrons le témoignages d’une laborantine de l’hôpital Henry Mondor et celui de Praticiennes à diplôme hors Union Européenne. bonne écoute !

LOI DE PROGRAMMATION PLURIANNUELLE DE LA RECHERCHE

Toujours plus d’évaluation, toujours plus de financement sur projets, toujours plus de hiérarchisation et de différenciation, et pour cela la possibilité d’imposer plus de 192h annuelles aux enseignants-chercheurs et la fin du paiement des heures supplémentaires , voici ce qui se trame avec la LPPR-Loi de programmation pluriannuelle de la recherche.

Dans l’émission de ce jour , nous vous proposons d’entendre plusieurs reportages réalisé sur les mobilisation contre la LPPR. nous serons sur le rassemblement qui ce tenait le 25 Juin lors du Comité Technique qui se tenait au ministère de la recherche.

Dans la seconde parties d’émission , nous poursuivrons la réflexion sur ce projet LPPR dans la marche des solidarités qui se tenait le Samedi 20 Juin et par la même occasion , nous reviendront sur la gréve qui se déroule a la mairie de Sèvre , depuis le mois d’Octobre 2019.

Nous terminerons cette émission par un appel des d’étudiant-e-s étranger-e-s

LAMINE DIENG MARCHE DES SOLIDARITÉS / DU RAIL A L’HÔPITAL

prés du ministère de la santé , le 16 Juin 2020

Nous débuterons cette émission par l’appel de la marche des solidarités qui se tiendra ce Samedi 20 à 14h place de la Nation et le rassemblement pour Lamine Dieng à 13h12 place de la république

Ensuite , nous serons dans la journée d’action du 16 Juin dernier

Dans le premier reportage réalisé prés de la gare Saint-Lazare ou se tenait un rassemblement de soutien à Eric Bezou , cheminot a Mantes la jolie et menacé de licenciement . nous pourront entendre plusieurs prises de paroles et interview.

Le second reportages , nous amènera prés du ministère de la santé ou le secteur de la santé c’est rassemblé en masse avec d’autres secteur pour exprimé leur colère et leur détermination.

RÉPRESSION SYNDICALE A LA RATP

Paris 12eme arrondissement , conseil de discipline de Ahmed

Le 10 juin dernier, un agents de la RATP, représentant du personnel CGT, passe en conseil de discipline pour faits de grève. Ahmed, qui travaille au dépôt de Pantin à participé, comme des milliers d’entre-nous à la lutte contre une réforme des retraites.

Dans l’émission de ce jour , nous entendrons le reportage réalisé ce 10 Juin , dans le 12eme arrondissement de Paris ou se tenait ce conseil de discipline.

L’HÔPITAL TOUJOURS EN COLÈRE / LES STRATÉGIES SYNDICALES / APPEL A SOUTIEN

Dans ce premier reportage, nous naviguerons entre les hôpitaux Robert Debré à Paris et Avicenne à Bobigny où ce 4 Juin la colère se faisait entendre.

Nous poursuivrons avec un entretien réalisé le 4 Juin dernier avec ED, éboueur à la ville de Paris. En sa compagnie, nous reviendrons sur la lutte de décembre dernier sur le projet de loi sur les retraites.

Nous terminerons cette émission avec un appel a soutien pour un Syndicaliste de la RATP qui passe en conseil de discipline ce Mercredi 10 Juin .

URGENCE SANITAIRE TOTALITAIRE

Sarah Massoud du syndicat de la magistrature revient sur l’État d’urgence sanitaire décrété en mars pour soit disant lutter contre le covid-19. Face à l’incurie gouvernementale le confinement est apparu comme l’unique solution, l’amende doublée d’une peine de prison pour les multirécidivistes est un dispositif inédit, liberticide.

Le problème avec les lois d’exception c’est qu’elles ont tendance à s’inscrire dans le droit commun et à banaliser l’insupportable. Le numérique s’installe partout, au plus près de l’individu; l’institution judiciaire n’y échappe pas, pour notre contrôle rapproché sans limite. Être juge, appliquer le droit et en même temps le critiquer voilà l’ exercice difficile que nous livre Sarah.

SYNDICAT DES MEDECINS GENERALISTE / STOP COVID APPLICATION / FICHAGE RATP

Aujourd’hui nous diffusion un interview réalisé avec le syndicat des médecins généraliste de France , ensuite nous ferons un point sur l’application STOP COVID et nous terminons en faisant un point sur la répression du fichage chez la RATP.

BLOUSES BLANCHES COLÈRE NOIRE/MARCHE DES SOLIDARITÉS

prés de l’hôpital Robert debré , Le 28 Mai 2020

La colère gronde toujours dans les hôpitaux. Depuis plusieurs Jeudi des rassemblements se tiennent devant les centres hospitaliers et ont vous convie a l’écoute de ce reportage réalisé devant l’hôpital parisien Robert Debré ce 28 mai

Dans la seconde partie d’émission et a la veille de la marche des solidarités qui se tiendra ce Samedi 30 Mai , nous vous diffusons une partie de la conférence de presse qui se tenait ce 28 Mai et qui fait le point sur le déroulement de cette initiative.

BAS LES MASQUES ; PAS DE RETOUR A LA NORMALE A L’HÔPITAL

Le président de la république, dans un discours très remarqué lors de sa visite à Mulhouse, promettait aux hospitaliers des lendemains qui chantent. La santé ne devait plus être envisagée comme un coût mais comme un bien précieux. L’hôpital devait connaître un grand plan d’investissement, les hospitalier-es recevraient une prime exceptionnelle et verraient leur carrière revalorisée. Le président Macron finissait sur un ton solennel « nous le leurs devons, nous le devons à la nation…. ». Nous étions le 25 mars.

Le manque de moyen humain fut criant face a cette pandémie.Les protections les plus élémentaires ; sur-blouses , masques … face a ce virus, peu présente.

Depuis la fin du confinement , la colère des hospitalier-es sort de l’hôpital .ce fut le cas pour ce premier reportage , réalisé ce 20 Mai devant l’hôpital Tenon dans le 20eme arrondissement de Paris

En seconde partie d’émission , nous serons avec Lucie , qui exerce le métier d’ artisan de mode et elle nous parlera de son expérience sur la fabrication des masque de protection contre le covid-19 , des mouvements qui se sont organisés et de la question du bénévolat.

DECONFINONS LES LUTTES !

Depuis plus d’une semaine, la reprise est lancée . Alors que le virus circule encore dans le pays, pour les tenants de l’économie, il est impératif de relancé la machine Mais quand est il des relations sociales ou des luttes ?

Voici la question , qui va traverser l’émission de ce jour. Nous seront avec Claire du collectif des intermittent-e-s et précaires sur les propositions du gouvernement pour ce secteur . par la suite , nous seront en compagnie de Jules du journal le Poing à Montpellier pour un retour sur le déconfinement dans le sud et nous terminerons cette émission avec Aline Pailler , ancienne journaliste , avec qui nous reviendront sur le positionnement du service public de l’audiovisuelle .

L’HÔPITAL N’ATTEND PAS LA CHARITÉ

Emmanuel Macron s’est rendu ce vendredi 15 mai à l’hôpital de La Pitié-Salpêtrière à Paris, où il a été confronté à l’inquiétude des personnels soignants. Se disant conscient de la situation à laquelle ils sont confrontés, a reconnu une « erreur » de sa part.Mais cela fait beaucoup d’erreur et de bricolage depuis le début de cette pandémie de covid-19.

Dans l’émission de ce jour, nous entendrons la colère de soignant-e-s notamment lors de la visite de Macron dans un hôpital . Et dans un second temps , nous vous proposons un entretien réalisé avec une infirmière travaillant en salle de réveille dans un hôpital parisien . Elle fera un bilan des deux dernier mois passé et des perspectives de lutte a venir.

Concernant les soignant-e-s deux rdv cette semaine : mercredi 20 à 13h devant l’hôpital Tenon 4 rue de chine métro Gambetta et jeudi 21 à 13h30 devant l’hôpital Robert Debré 48bd serurier métro porte des lilas.