Manifestations Féministes/ Manifestation étudiante/ La Tiru d’ Issy

En ces temps de mobilisation sociale, les rendez vous se multiplient. An effet dans l’émission d’aujourd’hui nous vous diffusons un ensemble de reportages réalisés sur la semaine du 6 mars. À l’occasion du 8 mars (Journée internationale de lutte pour les droits des femmes et minorités) l’AG féministe Paris – Banlieue a décidé d’organiser une marche de nuit en non mixité Meuf et Trans-Pédé-Gouine le 6 mars à Paris, dont nous vous diffusons une parties des prises de parole avant le départ de la manifestation. Ce montage est suivi d’un interview que nous avons effectué le 8 mars lors de la manifestation organisée pour la Journée internationale de lutte pour les droits des femmes et minorités, avec une camarade ukrainienne sur le rôle des femmes dans la résistance.

Ensuite, nous vous diffuserons un reportage réalisé lors de la manifestation appelée par plusieurs organisations de jeunes étudiants et lycéens dans le cadre de cette semaine de gréve reconductible contre la réforme des retraite.

Pour finir, nous vous diffuserons un interview qui a été réalisé le même jour, 9 mars 2023, au Centre d’incinérateurs de déchets de Issy les moulineaux, site en gréve et occupé.

UNIVERSITÉ PARIS X NANTERRE : meeting de soutien aux sans facs

On ne pourra pas rester durablement dans un système où l’enseignement supérieur n’a aucun prix pour la quasi-totalité des étudiants », a soutenu Emmanuel Macron lors de la Conférence des présidents d’université, jeudi 13 janvier. Ces propos ont fait bondir les sans-fac de Nanterre. Ces jeunes occupent, depuis bientôt trois mois, un bâtiment administratif de leur université pour exiger leur droit à y poursuivre des études. « La politique de Macron, c’est d’augmenter les frais d’inscription et de renforcer la sélection pour empêcher les classes populaires d’aller à la fac », résume Victor, étudiant, membre de l’UNEF.

Ce jeudi 20 janvier, se tenait un meeting intitulé « De la lutte des sans-fac à la grève nationale », à la fac de Paris X-Nanterre. Plusieurs personnalités syndicales ou de la gauche politique y sont intervenus. Le rendez-vous a été organisé par les quatre fédérations syndicales porteuses du mouvement : l’UNEF, la FSE, l’Alternative et Solidaires étudiant.e.s.

Début décembre, les militants ont proposé à la présidence de l’université un nouveau protocole de fin d’occupation. Le deal : obtenir 21 affectations (en licence ou master) au sein de Paris X-Nanterre, et 61 ailleurs en Île-de-France, après examen des situations par le rectorat. Plusieurs réunions ont eu lieu avec la direction de l’université. Mais la position de cette dernière reste ferme : « zéro affectation »

BÂTIMENT GRAPPIN OCCUPE A PARTIR DU 27 OCTOBRE 2021

Dans un communiqué du 2 décembre, la présidence de l’université assure qu’en 2021, nombre de recours ont déjà été traités. « Plus de 3 000 dossiers ont été examinés et souvent réexaminés par les responsables de nos formations. Nous avons pu résoudre plus de 250 situations, soit nettement plus qu’en 2020 et bien au-delà des capacités d’accueil de l’établissement ». La problématique des jeunes sans affectation « est un sujet national qui mérite bien mieux qu’un conflit local », conclut-elle.

Au quotidien, les occupants déplorent des « méthodes autoritaires et répressives » de la part de cette présidence. Déploiement de vigiles privés, coupures d’électricité pendant plusieurs jours… Pour l’heure, une trentaine d’étudiants et étudiantes composent encore le noyau dur de l’occupation. Ils sont soutenus par une quinzaine de travailleurs issus de l’intersyndicale et d’enseignants.

Dans l’émission de ce jour, nous vous proposons l’écoute de large extrait de ce meeting.

RELAXE POUR LES ÉTUDIANTS DE NANTERRE/ AMADOU KOUMÉ / MOBILISATION A SANOFI

Vitry-sur-Seine 4 mars 2021 ; devant la plateforme R&D et industrielle de Sanofi

En cette journée de mobilisation étudiante, nous commençons par un reportage réalisé le lundi 15 mars à la sortie du Tribunal administratif de Nanterre lors d’un rassemblement organisé en soutien à 4 étudiants poursuivis pour des violences en réunion présumées, exercées à l’encontre de vigiles de l’université Paris-Nanterre.

Le 7 octobre 2019, quatre militants étudiants à Nanterre étaient empêchés de prendre part à une réunion de CFVU- Commission de la Formation et de la vie universitaire. Accusés par les vigiles en lien avec les tensions générées par cette entrave à leur droit syndical, ils étaient par la suite placés en garde à vue et convoqués au tribunal.

À cette période une mobilisation qui s’organiser en faveur des « sans fac » multiplient les actions et les rassemblements, allant jusqu’à investir, pendant plus de 55 heures, le bâtiment B qui abrite l’administration, ainsi que le bureau du président de l’université.

Dans cette émission, nous vous diffusons la prise de parole de Victor qui annonce la relaxe obtenue suite à leur audience et l’interview d’une personne présente à ce rassemblement en appel à la mobilisation d’aujourd’hui, mardi 16 mars à 14 h rue de Grenelle afin de manifester contre la précarité étudiante.

Ensuite, nous vous diffuserons un reportage réalisé samedi 13 mars 2021 lors de la commémoration de la mort d’Amadou koumé, et à l’occasion de la journée internationale contre les violences policières au départ de la Gare du Nord à Paris.

Six ans après sa mort, un procès aura bien lieu dans l’affaire d’Amadou Koumé.
Amadou, âgé de 33 ans, est décédé dans la nuit du 5 au 6 mars 2015 au cours d’une violente opération de police. Menotté au sol par trois policiers, c’est finalement un agent de la brigade anti-criminalité qui a procédé à la clé d’étranglement qui lui a ôté la vie. Laissé à plat-ventre durant plusieurs minutes, il est mort alors que le fourgon de police l’emportait au commissariat du 10ème arrondissement de Paris.

Alors que le procureur de la République avait initialement classé l’affaire sans suite le 9 novembre 2015, et que l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) avait conclu le 16 juin 2016 à l’absence de faute professionnelle, la famille d’Amadou n’a cessé d’exiger justice et vérité sur les circonstances de sa mort. Et la lutte commence à porter ses fruits.

Suite au dépôt d’une plainte avec constitution de partie civile, une information judiciaire avait été ouverte le 20 juin 2016, pour “violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner” et “non-assistance à personne en péril”. Trois fonctionnaires de police ont été mis en examen, l’un en 2017 pour “coups mortels” et les deux autres en 2019 pour “homicide involontaire”. Aujourd’hui, l’instruction est close et un procès devrait se tenir.

Nous terminerons l’émission avec un reportage réalisé le jeudi 10 mars autour de la mobilisation organisée par les salariés de Sanofi.

Sur leur plaquette de présentation Sanofi se décrit comme une entreprise bio-pharmaceutique mondiale spécialisée dans la santé humaine qui marche et pour cause en 2018 Sanofi dans le palmarès des entreprises du CAC40 est la seconde qui se goinfre le plus avec 5,66 milliard d’euros distribué à ses actionnaires.

C’est comme d’habitude, le schéma est le même : externalisation, sous-traitance de l’ensemble de l’activité… La recherche interne jugée trop coûteuse est abandonnée au profit de l’acquisition de molécules, d’entreprises pharmaceutiques, la mise en place de partenariats et le recours à la prestation. Les fonctions supports sont délocalisées et sous traitées dans des pays à bas coût. Des médicaments majeurs comme les anti-infectieux et le cardiovasculaire sont abandonnés par Sanofi, pas assez rentable.

En temps de confinement dû à la Covid la farce est difficile à digérer. Pendant que les big-pharma se gavent, leur incapacité de répondre aux besoins des populations est patente et mortifère. (Pour les vaccins anti covid, Bruxelles a négocié les tarifs : 1,78 euro pour AstraZeneca, 10 euros pour CureVac et 14,68 pour Moderna…) Sans rendre public leur composition, ni de le rendre universelle… Et tout ça avec l’argent public puisque c’est la sécu qui paye pour la France.

Pourtant, si les États le voulaient, aux vues de la situation d’urgence nationale et les circonstances d’extrêmes urgences ils pourraient tout à fait légalement activer la licence obligatoire des vaccins.

Nous nous sommes rendus à une action organisée par les salariés de Sanofi devant le siège de l’entreprise. Plusieurs sites touchés étaient représentés.

Pour plus d’info : antisanofric@gmail.com
la lutte des Sanofis pour les nuls

PRÉCARITÉ A L’UNIVERSITÉ

Lyon 26 novembre 2019 ; manifestation étudiante contre la précarité

En novembre 2019, Anas, un jeune étudiant stéphanois s’était immolé devant le Crous (centres régionaux des œuvres universitaires et scolaires) pour dénoncer la précarité étudiante. En février 2021, c’est Guillaume qui a été retrouvé pendu dans sa chambre d’étudiant du campus de Nanterre.

Avec l’épidémie de Covid-19, c’est l’ensemble des inégalités qui se sont creusées et le sujet de la précarité étudiante a pu faire les choux gras de l’actualité médiatique. Néanmoins, la dégradation des conditions d’études, de travail et de vie de l’ensemble de la population universitaire se dégradent depuis de nombreuses années.

Les réponses de l’état ont été d’une part la mise en place d’un numéro vert, une prime de 150 euros et un chèque psy de 30 euros. D’autre part, le passage en force de la réforme loi de programmation recherche (LPR) sur le financement de la recherche qui renforce la précarité des conditions de la recherche et contre laquelle les enseignants se battent depuis son annonce.

Enfin, une campagne de discrédit médiatique autour d’une mouvance “islamo-gauchiste” à l’origine de tous les maux de l’université.

Dans cette émission, nous avons donc décidé de prendre le temps de revenir sur l’ensemble de ces sujets. Tout d’abord vous pourrez écouter une interview de Victor étudiant et résidant du CROUS de Nanterre et militant à l’UNEF (l’union nationale des étudiants de France). Ensuite vous pourrez entendre un entretien avec deux étudiantes de Paris 1 Panthéon Sorbonne et de Paris 8 Saint-Denis, toutes les deux militantes à solidaires étudiant, avec qui nous revenons sur l’ensemble de ces sujets, sur les difficultés et les perspectives de luttes qui existent dans cette période particulière.

Pour plus d’info sur le cahier revendicatif de solidaires étudiant-e-s : https://www.google.com/url?esrc=s&q=&rct=j&sa=U&url=https://solidaires-etudiant-e-s.org/site/2020/09/15/contre-la-precarite-etudiante-et-pour-lamelioration-des-conditions-detudes-nos-revendications/&ved=2ahUKEwjJ0efbw6XvAhUGx4UKHUN3ArUQFjAAegQICRAB&usg=AOvVaw3c6KvGPdv09nElSRCZnm8v

LA FÊTE ET LA CULTURE C’EST ESSENTIEL !

Manifestation contre la loi sécurité globale et cortège teuf à Toulouse

Grace aux sons captés lors de la manifestation du 16 janvier 2021 nous reviendrons sur la magnifique fête que les « teufeurs » ont su organiser pour le 31, histoire de nous dire que rester dans la légalité est mortifère et que la fête c’est la vie. En effet, ils ont tenté de rejoindre la manifestation contre la loi sécurité globale, ce que la préfecture n’a pas admis.

Lors de cette même manifestation nous avons rencontré des étudiants qui ont parlé de leur mal-être et de leurs difficultés de poursuivre leurs études. La lecture d’une lettre d’une étudiante de Strasbourg précisera leur dire.

Le 19 janvier 2021 se tenait sur toute la France des rassemblements des professionnels de la culture. Pas rose c’est sûr ; les fermetures des salles et le manque de perspective.

SOUTIEN AUX GREVISTE DE L’HOTEL IBIS BATIGNOLLES

Dans l’émission de ce jour nous allons vous diffuser des interventions réalisé lors du forum de la lutte organisé le 22 novembre dernier à la maison des étudiants du Paris 8 lors d’un moment d’échange entre les différents secteur en lutte.

Cette soirée était une soirée de soutien pour mettre en avant le combat de la sous traitance, celle de la lutte des femmes mais aussi une occasion de faire un appel a la greve du 5 décembre.

UN ÉTUDIANT S’IMMOLE POUR DÉNONCER LA PRÉCARITÉ.

Un étudiant syndiqué à SUD s’est immolé le 8 novembre 2019, devant le Crous de Lyon. Cet acte désespéré et surtout politique alerte sur les conditions précaires des étudiants, dans un système universitaire de plus en plus concurrentiel.

De nombreux.ses étudiant.e.s se retrouvent dans des conditions intenables, manquent de bourses, ou reçoivent des aides bien trop faibles, vivent dans des logements Crous insalubres et en nombre insuffisants, mangent mal, sont en concurrence permanente, en situations de stress, de surmenage… La moitié d’entre nous doivent cumuler avec un travail salarié.

Pour dénoncer cette précarité, Solidaires étudiant-e-s appelait nationalement à des rassemblements sur les facs, les Crous … le mardi 12 Novembre.

Nous nous sommes rendu(e)s au rassemblement devant le Crous de Port-Royal,, à paris.

UNIVERSITÉ : QUELLE PLACE POUR LA QUESTION SOCIALE ?


190312 manif etudiante paris (1)

En janvier dernier, la présidence de l’Université de Nanterre a interdisait l’accès du campus à Victor et Mickaël, étudiants et militants à Nanterre.Un projet de loi et a l’étude pour interdire toute intrusion pour des raison politique dans les universités.

pour parler de tout cela , nous recevons Victor étudiant a l’ Université Paris 10 Nanterre