STOP ARMING ISRAEL

Lundi 12 février , Stop Arming Israël France était organisée une rencontre avec M. Rigouste chercheur en sciences sociales et militant qui prépare actuellement un documentaire sur l’industrie de l’armement, P. Bouveret co-fondateur de l’Observatoire des Armements et auteur d’une brochure sur les collaborations militaires France-Israël ; et A. Paq photographe et membre du collectif Activestills qui a documenté l’affaire impliquant l’entreprise française Exxelia dans le meurtre de trois enfants a Gaza touchés par un missile israélien à la bourse du travail République, pour s’informer et agir contre les collaborations militaires France-Israël.

Qu’est-ce que Stop Arming Israël France?
Stop Arming Israël France est une réponse à l’appel mondial à l’aide lancé par 30 syndicats palestiniens, le 16 octobre 2023 : «End all complicity. Stop Arming Israel»

L’appel peut être lu sur le site internet workersinpalestine.org :
https://www.workersinpalestine.org/

Les revendications de cet appel sont simples, elles demandent aux travailleurs et aux syndicats partout dans le monde de :

• Refuser de construire des armes destinées à Israël.
• Refuser de transporter des armes vers Israël.
• Adopter des motions en ce sens au sein de leurs syndicats.
• Agir contre les entreprises complices qui participent à la mise en œuvre du siège brutal et illégal d’Israël.
• Faire pression sur les gouvernements pour qu’ils cessent tout commerce militaire avec Israël et, dans le cas des États-Unis, qu’ils cessent de le financer.

Cet appel s’inscrit dans la tradition de solidarité internationale entre les travailleurs qui est centrale dans le mouvement syndical et ouvrier.

Dès novembre 2023, nous avons décidé de répondre à cet appel et ce dans le but d’enrayer la machine de guerre israélienne.

Sans le soutien militaire des pays occidentaux, Israël ne pourrait pas mener l’offensive génocidaire en cours. Sans les envois d’armes, de technologies, de pièces détachées par les grandes puissances du monde, les bombardements cesseraient au bout de trois jours!

Depuis octobre 2023, nous implorons nos gouvernants, jour après jour, de demander un cessez-le-feu, mais il est clair que ni Netanyahou ni nos chefs d’État ne nous écoutent ni ne nous écouteront. Ce cessez-le-feu, nous devons donc l’imposer, en coupant les vivres à l’armée israélienne, en coupant le robinet des envois d’armes !

Mais la France collabore-t-elle vraiment, militairement parlant, avec Israël?
On entend souvent dire que ce ne sera pas ou plus le cas…
Officiellement, le ministère des armées prétend que la France n’exporte pas de matériels létaux susceptibles d’être employés contre la population civile à Gaza… Mais ce même ministère assure également que la France «exporte des équipements militaires à Israël afin de lui permettre d’assurer sa défense.»
Certes, Israël est un petit marché pour la France (de 15 à 25 millions d’euros chaque année. Pour comparaison, les exportations totales de la France, en matière d’armement, se comptent en dizaines de milliards d’euros).
Mais, OUI, la France vend bien des armes à Israël : des drones (Safran, Thalès, Dassault), des missiles (MDBA, Nexter) mais encore des bombes, des torpilles, des roquettes, des avions. Toutes collaborations que nous préciserons et dont nous discuterons le 12 février. Le salon de l’armement Milipol, en date du 15 novembre dernier, avec en vedette 52 entreprises israéliennes, prouve également toute l’étendue de la complicité mortifère de la France avec Israël.
Donc, OUI, il faut désarmer Israël pour que cessent les exactions atroces dont les palestiniennes et palestiniens sont victimes.

Cette soirée du lundi 12 février nous permettra précisément d’une part, de mettre à jour les liens militaires, multiples et opaques, entre la France et Israël, d’autre part, nous y discuterons de la façon de les rompre, de ce que nous pouvons concrètement mettre en œuvre, collectivement, pour que le désastre humanitaire en cours à Gaza s’achève.

Nous le savons, après plus de trois mois de guerre, nous ne pouvons compter que sur nous pour lutter contre le génocide en cours ainsi que contre le soutien et la collaboration, militaire notamment, de la France avec Israël. Plus que jamais, ne désespérons pas de nos forces et de la puissance de la solidarité, nationale et internationale et n’acceptons jamais le silence ou l’inaction face à la politique criminelle que Macron mène en notre nom !

VENTES D’ARME, UNE HONTE FRANÇAISE

Depuis plus de cinquante ans, faisant fi de ses engagements au profit de ses intérêts économiques, le « pays des droits de l’homme » arme des régimes qui les bafouent ouvertement. Une stratégie payante : la France est aujourd’hui le troisième exportateur mondial de matériel militaire.

Contrats lucratifs signés avec l’Arabie saoudite, les Émirats arabes unis ou encore l’Égypte, absence de contrôle parlementaire, soutien financier à l’industrie de l’armement… : l’historique accablant dressé par Aymeric Elluin et Sébastien Fontenelle montre comment les gouvernements successifs, de droite comme de gauche, ont hissé la France en haut de ce classement mortifère. Un business aussi florissant qu’il est opaque.

Nous passerons cette heure en compagnie d’Aymeric Elluin et Sébastien Fontenelle, auteurs de l’ouvrage : Ventes d’armes, une honte française, qui présentait leur livre au bar restaurant le-lieu-dit dans le 20ᵉ arrondissement de Paris.

NON A L’ARMEMENT DE LA POLICE MUNICIPALE / HÔTEL IBIS

Mobilisation à St denis contre l’armement de la police municipale et l’escalade sécuritaire et des femmes de chambre de l’hôtel ibis devant ACCOR.

Dans la première demi heure de cette émission vous entendez le reportage réalisé Le jeudi 10 septembre, alors que le Conseil Municipal soumettait au vote ces délibérations, un rassemblement était appelé par des collectifs locaux devant l’Hôtel de ville de St Denis. En effet la nouvelle majorité PS et Génération.s élue à la ville de Saint-Denis a choisi son camp : ce sera celui de l’escalade de la répression (arrêté anti-chicha ; interpellation de vendeurs à la sauvette) et la surenchère policière. La Mairie de Saint-Denis consacre donc le premier acte de son mandat à armer sa Police Municipale de Flashball et d’armes de poing de catégorie B, créer une brigade cynophile (chiens) et faire l’acquisition d’un drone de surveillance. .

Dans la deuxième demi heure vous entendrez le reportage réalisé devant le siège d’ACCOR le 8 septembre alors que les femmes de chambre toujours en grève venaient dire leur détermination a poursuivre la lutte pour demander de meilleur condition de travail et internalisation du métier  des femmes de chambre de l’hôtel Ibis .