Italie : Répression et héritage fasciste – Vincenzo Vecchi et Alfredo Cospito

Dans cette émission, vous pourrez entendre une conférence de presse où s’exprimait des personnes du comité de soutiens et des avocats de Vincenzo Vecchi. Celle-ci prenait lieu après la décision de la cour d’appel de Lyon, refusant de livrer Vincenzo à l’Italie, et avant la nouvelle heureuse de l’abandon par le parquet, des poursuites à son encontre. En seconde partie d’émission, nous vous ferons connaître des actualités de l’anarchiste Alfredo Cospito, soumis à un régime de détention carcérale particulièrement sévère, qu’il dénonce, et contre lequel il a commencé une grève de la faim depuis 5 mois.

Cette émission contient un extrait de Radio Sauvage, “une web-radio libre, au cœur des luttes sociales, écologiques et antifascistes. C’est un média dont les militants peuvent s’emparer pour auto-construire du contenu, des émissions et des podcasts avec un soutien technique.”
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Vincenzo Vecchi est un ressortissant italien qui avait manifesté contre les décisions du sommet du G8 à Gênes, en 2001. La répression y avait été forte, avec un mort et des centaines de blessés. L’Italie avait alors décidé d’arrêter dix hommes et femmes pour l’exemple en prenant appui sur une loi datant de l’époque fasciste mussolinienne : la loi “dévastation et pillage”. Vincenzo avait été alors arrêté, et mis en détention provisoire pendant 1 an. Puis, anticipant la peine excessive le menaçant, il avait gagné la France où il s’y est installé. Quinze ans plus tard, l’Italie émettait deux mandats d’arrêt européen à son encontre afin de demander son extradition. Ce sont donc ces derniers, à présent, qui ont été abandonné, le parquet ne s’étant pas pourvu en cassation, suite au refus par la cour de Lyon de remettre Vincenzo à l’Italie. A part, la Cour de Cassation a rejeté le recours visant 10 italiens en confirmant ainsi le droit d’asile. C’est donc d’anciens militants italiens, réfugiés en France depuis une bonne trentaine d’années qui ne pourront être extradés depuis la France vers l’Italie. [Édité]

[Édit] : Une erreur a été faite concernant les personnes s’étant vues confirmé leur droit d’asile. Nous avons corrigé en conséquence.

Lien vers le site du comité de soutien à Vincenzo

Le 20 octobre, lors d’une audience au tribunal d’application des peines de Sassari, l’anarchiste Alfredo Cospito a essayé de lire une longue déclaration par laquelle il annonce avoir commencé une grève de la faim contre le régime de détention 41 bis, auquel il est soumis, et contre la peine de perpétuité incompressible. Une bataille qu’Alfredo n’a pas l’intention d’interrompre avant son décès. Le compagnon, qui est en régime 41 bis depuis le 5 mai dernier, suite à un décret signé par la ministre de la Justice de l’époque, Marta Cartabia, est actuellement détenu dans la prison de Bancali, en Sardaigne.

“Le régime de 41 bis est une suspension des règles de traitement à l’égard des détenus et des internés pour des crimes considérés particulièrement graves (de « terrorisme »ou de subversion de l’ordre démocratique), ou pour des crimes d’association de type mafieux ou d’association de malfaiteurs avec des buts spécifiques à propos desquels on a des éléments qui laisseraient croire que des liens existent encore entre le détenu et les « organisations criminelles », « terroristes » ou « subversives ». Cette suspension implique les restrictions nécessaires à garantir les exigences d’ordre et de sécurité et à empêcher les contacts avec les dites organisations. Les détenus qu’y sont soumis doivent être accueillis dans des établissements qui leur sont consacrés de manière exclusive ou bien dans des quartiers spéciaux et séparés du point de vue logistique du reste de l’établissement.”
“Le régime de 41bis fût introduit en 1992 après l’attentat de Capaci*. La disposition avait été déjà introduite par la loi Gozzini (loi 633/86), qui avait modifié la loi 354/75 sur le système pénitentiaire. À ce moment-là ce régime pouvait être appliqué seulement dans le cas d’urgence internes aux prisons : « En cas exceptionnels de révolte ou dans autres situations d’émergence, le Ministre de la Justice a le pouvoir de suspendre complètement ou partiellement l’application des règles normales de traitement des détenus et des internés. La suspension doit être motivée par la nécessité de rétablir l’ordre et la sécurité et sa durée est celle strictement nécessaire à atteindre le but susdit ». À ce temps-là, ce régime pouvait donc intéresser seulement un établissement entier ou une partie d’un établissement, pas les prisonniers individuellement. […]”

Lien vers le site Lutter contre le 41bis où vous pourrez en apprendre davantage sur ce régime d’incarcération et sur la lutte qui l’accompagne.

Contre la résilience par Thierry Ribault / mobilisation pour Vincenzo Viecchi

Sciences Critiques et l’association Technologos organisait une Rencontre consacrée à la technocritique, le vendredi 23 et le samedi 24 septembre 2022, à Sceaux (Hauts-de-Seine).

Intitulées « Crise écologique : pourquoi critiquer la technique aujourd’hui ? », ces rencontres avaient pour objectif, dans le contexte actuel de fuite en avant technoscientifique sur fond de crises environnementale, sociale et (géo)politique, de penser la dynamique mortifère du solutionnisme technologique contemporain et armer intellectuellement la critique.

Nous vous proposons d’écouter, Contre la résilience, par Thierry Ribault qui est intervenu lors de cette rencontre.
« La résilience entend nous préparer au pire sans jamais en élucider les causes »

Le chercheur en sciences sociales Thierry Ribault se livre à une critique virulente de la résilience, véritable « technologie du consentement » visant, à rendre acceptable et inéluctable le désastre par tous. Avec la résilience il s’agit de cogérer et de s’adapter aux politique de destruction du vivant.

Face à l’épidémie de Covid-19, au changement climatique ou au terrorisme, la société française est invitée à renforcer sa résilience. Dix ans après la catastrophe de Fukushima et l’adoption par le Japon d’un plan de « résilience nationale », la France forte de cette expérience à mis en place le projet de loi Climat et résilience.

Chercheur en sciences sociales au CNRS, coauteur avec Nadine Ribault des Sanctuaires de l’abîme. Chronique du désastre de Fukushima (L’Encyclopédie des nuisances, 2012), Thierry Ribault vient de publier Contre la résilience. À Fukushima et ailleurs (L’Échappée, 368 pages, 22 euros).

Une critique radicale d’un concept qu’il décrit à la fois comme une idéologie de l’adaptation et une technologie du consentement qui vise à rendre acceptable la fatalité du désastre en évitant de nous interroger ou de nous attaquer aux causes. Il faut vivre avec et gérer les conséquences. C’est le règne de la démerde individuelle. Ce qui compte, ce n’est pas ce qui s’est passé, mais comment les individus le vivent, le ressentent et acceptent de vivre avec.

La résilience nous invite à explorer les mille et une manières de plier sans rompre, se nous rendre conforme à notre milieu et nous renforcer dans l’épreuve. Il s’agit de résister sans opposer de résistance et d’accepter d’évoluer dans une société profondément inégalitaire, injuste et destructrice de notre environnement.

Apprivoiser le pire afin de soi-disant nous renforcer, gagner le droit de survivre. La résilience n’est pas un truc médiatique ou psychologique, mais plus concrètement ce sont des politiques publiques misent en place.

En seconde partie d’émission, nous reviendrons sur les mobilisations contre l’expulsion de Vincenzo Viecchi. À cet effet, nous entendrons deux prises de paroles : celle de Jean-Baptiste du comité qui revient sur l’audience de La Cour de justice de l’Union européenne (CJUE) du 21 janvier 2022 et l’intervention de Margot Medkour de Nantes en Commun le 24 septembre dernier à Nantes.

Pour plus d’info :

AFFAIRE VINCENZO VECCHI…MENACE SUR LES DROITS FONDAMENTAUX

Aujourd’hui Dissonances revient sur le cas de Vincenzo Vecchi.

Vincenzo Vecchi,  est sous le coup d’un Mandat d’Arrêt Européen (MAE) émis par la justice italienne en 2019 à la suite de sa condamnation à 12 ans de prison pour avoir participé au contre-sommet du G8 à Gênes en 2001, alors même qu’il vit,  réfugié en France à Rochefort-en-terre, dans le Morbihan, en Bretagne, depuis 11 ans, parfaitement intégré et apprécié de tous.

Et c’est sur la base d’une   vieille loi prise à l’époque où les fascistes étaient au pouvoir en Italie, sous Mussolini, que Vincenzo est poursuivi.

La Cour de Justice européenne vient de donner son avis ce 14 juillet 2022, autorisant l’application d’une loi fasciste dans l’Union Européenne.

À quand l’exécution d’un mandat d’arrêt européen à l’encontre d’une citoyenne polonaise réfugiée en France après avoir avorté dans son pays ?

Laurence, Pascale et Hervé, membres du Comité de Soutien à Vincenzo Vecchi viennent évoquer l’urgence et l’importance qu’il y a à soutenir cette lutte, qui aujourd’hui dépasse le cadre du cas de Vincenzo. 

Emission réalisée par Josef Ulla, co-produite et diffusée avec et sur Radio Saint Affrique .

Couleur musicale : 

  • Bella Ciao, Micol Arpa Rock
  • On lâche rien, HK & les saltimbanks
  • Oh libertà, Serge Reggiani (musique G. Moustaki)
  • Cello Suite no. 6 in D Major BWV 1012, interprétée par Ana Maria Iordache
  • Le début de notre monde, 

LA SITUATION DANS LE SECTEUR DE LA SANTÉ

Paris place des fêtes 4 juillet 2020 : le quartier fête son hôpital

Depuis le lundi 27 décembre, le personnel des urgences du CHU de Rouen s’est déclaré en grève illimitée « pour protester contre la dégradation de ses conditions de travail et le manque de moyens humains et matériels », en raison du manque de personnel dans l’hôpital, 40 postes d’infirmiers ne sont pas pourvus et une cinquantaine de lits fermés.

Ainsi, ce mercredi, ce sont deux autres services de l’hôpital qui ont décidé de rejoindre de concert le mouvement et déposer un préavis de grève pour le mercredi 12 janvier. Précisément, c’est l’unité d’hospitalisation d’attente (UHA) et l’unité d’hospitalisation de courte durée (UHCD) qui sont concernées. Deux services complémentaires des urgences jouant le rôle d’« unités tampons » selon les propos du secrétaire de Force Ouvrière du CHU Philippe Vasselin, rapportés dans le journal local Actu 76.

« Pour les personnes qui doivent rester après un passage aux urgences, ce sont dans ces unités qu’elles sont placées en attendant l’hospitalisation » explique-t-il. Toujours pour le journal Actu 76, Guillaume Herlin, syndiqué chez SUD, rapporte de son côté : « C’est l’effet boule de neige… La saturation des Urgences amène maintenant ces unités à leur tour saturer ». « La crise de la Covid vient exacerber une situation déjà bien tendue », ajoute-t-il.

la grève a eu lieu dans ces deux services à compter du mercredi 12 janvier toute la journée et durant la soirée. Les grévistes ont pour revendication le respect de leurs horaires de travail, ainsi que le recrutement de deux agents supplémentaires. A ce sujet, Phillipe Vasselin rapporte : « Une aide-soignante est partie, et elle n’a jamais été remplacée. La charge de travail a été répartie entre les autres soignants ». Ils demandent également la réouverture des lits en aval de ces deux services.

Encore une fois, la crise de la Covid vient mettre en évidence le manque de moyens et de personnel chroniques dans l’hôpital public, manque résultant des politiques de casse de l’hôpital public qui se succèdent depuis plusieurs décennies. Entre 2013 et 2019, ce sont plus de 13000 lits en hôpitaux qui ont été fermés.

Pour parler de la situation au CHU de Rouen, nous serons au téléphone avec Guillaume Herlin, syndiqué à SUD SANTÉ SOCIAUX et infirmier en service de néonatalogie.

Récemment, l’Autriche a décidé un confinement sélectif épargnant les vacciné·e·s. Singapour a quant à elle décidé de dérembourser les soins des patient·e·s hospitalisé·e·s pour Covid et non vacciné·e·s. En France, les non vacciné·e·s ayant besoin d’une consultation dans un établissement de santé seront bientôt refoulé·e·s. (avec la mise en place du passe vaccinal à la place du passe sanitaire).

Attention : limiter les droits fondamentaux et les soins aux non vacciné·e·s n’arrêtera
pas la pandémie de COVID-19. Continuons à soigner les non-vacciné·e·s et refusons de les discriminer.

Toute personne infectée par la Covid doit pouvoir bénéficier efficacement de soins, qu’elle soit vaccinée ou non : conseils, isolement, surveillance ou traitements spécifiques. Empêcher l’accès aux soins et au dépistage des non vacciné·e·s ne mènera qu’à l’augmentation des contaminations. Les structures hospitalières sont sous pression à cause de restrictions de capacités d’accueil et d’hospitalisation, organisées par les décideurs·euses depuis plusieurs années sur des bases
économiques de rentabilité sans lien avec les besoins de la population.

Les fermetures de lits se poursuivent sur ordre du gouvernement, alors que nous sommes en période épidémique. Et le départ des personnels·les soignant·e·s de l’hôpital qui s’opère depuis plusieurs années est dû à des causes structurelles (manque de moyens, bas salaire, heures supplémentaires non payées…). Les
personnes non vaccinées ne sont pas responsables de ça. L’argument de la vaccination indispensable pour « soulager l’hôpital public » est dangereux. Les difficultés d’accès aux soins ne relèvent pas de la responsabilité des individu·e·s : ce sont les gouvernant·e·s qui dégradent les services publics.

Notre système est (encore) basé sur la mutualisation des moyens et le partage des risques. Ce qui fait par exemple qu’une personne atteinte d’un cancer du poumon n’avance pas de frais liés à sa maladie, peu importe qu’elle ait fumé, ou été exposée à l’amiante ou autre. Se désolidariser de celles et ceux qui sont malades et qui ont besoin de soins revient à détruire les fondements de Sécurité sociale de l’assurance maladie : si chacun·e est responsable de lui/elle-même, alors pas besoin de
mettre dans un pot commun pour couvrir les soins de tous et toutes.

Chacun·e serait alors obligé·e de payer pour son propre compte en fonction des « risques » pris au cours de la vie, auprès de systèmes assurantiels qui n’attendent que ça. Il est illusoire de croire que nous pouvons individuellement nous assurer pour des risques qui représentent des sommes astronomiques (3 000 € la journée en soins intensifs, 30 000 € certaines lignes de chimiothérapie) La police d’assurance sera salée, plus salée que la cotisation solidaire qui est versée à l’Assurance maladie
aujourd’hui.

Voici une grande partie du communiqué de presse du 22 décembre 2021 du syndicat de la médecine général et nous reviendront dans les grandes lignes de ce communiqué avec Lanja Andrian, membre du SMG et médecin généraliste à Perpignan

Les soins urgents et vitaux sont encore dispensés, mais dans quelles conditions ?

Les personnels des soins sont au bout du rouleau, désabusés de leur métier, broyés dans la machine.

Au point pour certains de perdre la boussole de leur éthique professionnelle et de mettre en avant le tri à faire sur les malades qui se présentent.

Qui en est responsable ?

Certainement pas ces professionnels eux-mêmes, sur qui on reporte des questions qui devraient être traitées par le débat démocratique.

Depuis des années, les gouvernements successifs ont sacrifié notre système public de santé et l’ont vendu à la découpe au privé, sans aucune pensée globale et prospective sur les besoins et défis de santé à venir.

Des professionnels sous-payés par rapport à leurs compétences, leur qualification et leur engagement ; une absence de reconnaissance des savoir-faire ; une logique économique qui passe avant la logique des soins ; des dysfonctionnements majeurs liés à une logistique et une administration inadaptées, pourtant pléthoriques ; un empiètement de plus en plus important de techniques managériales nocives qui ne sont là que pour faire marcher des escadrons de petits soldats…

La servitude volontaire des plus gradés, paramédicaux, administratifs et malheureusement parfois médicaux, soumet aveuglément l’ensemble au dogme de la productivité, de la performance, d’une prétendue efficience, de la course au chiffre, de la concurrence entre services, établissements… Cette bureaucratie comptable, disciplinée et aveugle, dont le coût et le poids sont énormes, présente dans toutes les strates des hôpitaux, des GHT mille-feuille, des ARS… aboutit à une maltraitance des patients et des soignants, détruit le soin, dégoute les soignants et les conduit à l’arrêt ou à la fuite.

Quoi de mieux que ce lent pourrissement, cette destruction organisée pour faire fuir aussi les patients et permettre de proposer le privé lucratif comme sauveur ?

Nous en sommes arrivés là.

Peut-on encore parler d’erreur ou d’incompétence là où une stratégie de non-assistance clairement affichée trouve son illustration ?

Plus encore, c’est l’absence de vision de santé publique qui fait défaut : celle qui articulerait la médecine de ville à la médecine hospitalière, restaurerait une permanence des soins, prendrait véritablement en compte les plus précaires (4 % de la population n’a pas de mutuelle et devra payer de sa poche le nouveau forfait urgence à 19,61 € alors que les le manque de médecins généralistes est criant). Là encore il s’agit de favoriser attente, conflit, humiliation des patients par des équipes exsangues pour les dégouter un peu plus.

La psychiatrie en est une parfaite illustration. Alors qu’elle est démantelée depuis des années, mais ô combien nécessaire par les temps difficiles que nous traversons, elle n’a eu droit qu’à quelques mesurettes en septembre dernier alors que les besoins se chiffrent en milliards.

Ce communiqué de presse publié le 7 janvier 2022 par l’USP – Union Syndicale de la Psychiatrie- donne un aperçu de la situation dans le secteur de la Psychiatrie. Nous reviendrons sur cette conjoncture en compagnie de Delphine Glachant, Psychiatre en Île-de-France et présidente de l’union locale de la Psychiatrie.

Nous terminerons cette émission par l’appel à soutien pour Vincenzo Viecchi et ensuite, nous entendrons un entretien réalisé avec Charlotte Jimony, l’épouse de Jimony Rousseau, habitant de Lagny, incarcéré à la prison de Meaux-Chauconin le 6 janvier 2021 puis décédé le 2 février 2021. À cet effet, un rassemblement aura lieu ce mercredi 19 janvier 2022 à 12 h devant le tribunal de Meaux pour la suite de cette affaire.


AFFAIRE VECCHI ; ÉDUCATION NATIONALE ; SANOFI ; ADECCO ; CGT-SANTÉ ACTION SOCIALE ; AIDES À DOMICILE

Communiqué de soutien à Vincenzo Vecchi en date du 26 janvier 2021. La cour de cassation déboute le procureur d’Angers dans son pourvoi, demande l’aide de Cour de justice européenne. Une nouvelle audience est fixée le 22 juin.

Vincenzo Vecchi a été arrêté le 8 août 2019 sur le territoire de Rochefort-en-Terre, sous le coup de deux mandats d’arrêt européens.

Pour en savoir plus : https://www.comite-soutien-vincenzo.org/

SUIVI DE

Échos de la manifestation du 26 janvier 2021 à Paris

Éducation nationale. Des professeurs de maternelle reviennent sur le projet du conseil supérieur qui pousse à la « mécanisation des apprentissages ».

Nouveau rendez-vous : le 4 février à Paris.

Échos du rassemblement des salariés de Sanofi le 27 janvier 2021 à Gentilly

Les salariés se sont réunis contre l’annonce de la suppression de 400 postes de chercheurs dans la recherche pharmaceutique. En douze ans, presque la moitié des postes de chercheurs aura été supprimée.

Nouveau rendez-vous : le 4 février dans la matinée à Vitry.

Échos du rassemblement devant l’agence Adecco à Choisy-le-Roi le 27 janvier 2021

Les personnes rassemblées devant l’agence réclamaient la régularisation des travailleurs en intérim sans papiers, employés par Adecco.

suivi de

Échos du rassemblement de la CGT Santé-Action sociale devant le ministère le 21 janvier 2021

Les personnels médico-sociaux réclament des moyens, dans cette période d’inquiétudes et de crise sanitaire.

Ils nous disent : on vous entend… Mais quand on demande après un plan ? On ne nous répond plus !

Suivi de

Une convention collective pour les aides à domicile !

Un boulot super, mais trop, c’est trop. Le pouvoir public ne les voit pas. Elles dépendent de secteurs différents et donc de conventions collectives différentes. Certaines renoncent de guerre lasse, car trop mal payées.

En moyenne, une aide à domicile gagne 900 euros. Elle est en temps partiel imposé.

Un collectif s’est monté. Les aides à domicile sillonnent la France pour se rencontrer.

Pour les contacter : Facebook, la force invisible.

LA COURNEUVE ET LES JEUX OLYMPIQUES 2024 / GAYE CAMARA / VINCENZO VIECCHI

Dans l’émission de ce jour, nous diffusons un reportage réalisé le 13 décembre 2020 a la Courneuve lors d’un rassemblement dans le cadre de la mobilisation contre les Jeux Olympiques de paris 2024.


Ensuite nous diffuserons un reportage réalisé a Champs-sur-Marne le 19 décembre 2020 suite à l’audience qui avait lieu a la cour d’appel du TGI de Paris dans l’affaire de Gaye Camara tué par la police dans la nuit du 16 au 17 janvier 2018 et dont le rendu aura lieu le 21 janvier 2021.

Enfin nous diffusons un document sonore transmis par le comité de soutien de Vincenzo Vecchi poursuivi par deux mandats d’arrêt européen pour sa participation au contre sommet du G8 de Gènes dont le rendu par la cour de cassation sera donné le 26 janvier 2021.

GAYE CAMARA / VINCENZO VECCHI / SNCF RATP ; MENACE DE PRIVATISATION

Ce 15 décembre 2020, la décision sera rendue par un juge d’instruction concernant le non-lieu de l’affaire Gaye CAMARA, le procès aura lieu mardi 15 décembre à 16 h 00 au Palais de Justice (sur l’île de la cité).

En ce début d’émission, nous serons en compagnie de Mahammadou Camara, le frère de Gaye, qui nous retracera l’affaire.

Ce mardi 15 décembre à 9h, Vincenzo Vecchi passe en audience devant la Cour de Cassation de paris au Palais de Justice (sur l’île de la cité). Dans ce second temps, nous entendrons l’émission réalisée par le collectif de soutien à Vincenzo Vecchi, concernant cette audience.

Nous terminerons cette émission, sur la question de la privatisation des transports en Île-de-France avec un reportage réalisé le 9 décembre dernier, sur le rassemblement des salarié-e-s de la SNCF et de la RATP devant le siège de Île-de-France MOBILITÉ à Paris.

BLOCUS LYCÉEN / VINCENZO VECCHI

Nous débuterons cette émission avec un reportage réalisé le 4 Novembre dernier, devant le commissariat de Saint Denis ou se tenait un rassemblement en soutien a des lycéens arrêté et qui avait bloqué leur établissement depuis plus d’une semaines.

Nous poursuivrons cette émission avec la suite du procès de Vincenzo Vecchi . dès l’annonce par toute la presse écrite du verdict favorable de la cour d’Angers: mandat d’arrêt européen cassé, remplacé par une peine légère, aménageable et applicable en France. La satisfaction a été de très courte durée car dès vendredi dernier, le parquet d’Angers se pourvoyait en cassation. Vincenzo serait donc à nouveau menacé de purger les 12 ans et demi en Italie.

Nous parlerons de tout cela avec des membres du comité de soutien pour Vincenzo Vecchi.

GILETS JAUNES / VINCENZO VECCHI

Le 12 Septembre dernier, manifestation de rentrée des gilets jaunes à Paris . Dans cette première partie d’émission , nous diffusons le reportage réalisé Samedi dernier dans la manifestation.

Dans la seconde parties d’émission , nous diffusons l’entretien réalisé par l’émission l’agenda avec Laurence Du Comité de soutien à Vincenzo Vecchi pour parler des échéances à venir et de l’audience qui aura lieu le 2 octobre prochain, à la Cour d’appel d’Angers. vous pouvez suivre et soutenir le Comité de Soutien de Vincenzo Vecchi, de Rochefort-en-Terre sur : www.comite-soutien-vincenzo.org

L’Agenda est une des deux émissions quotidiennes de Radio Fréquence Paris Plurielle (FPP), écoutable sur le 106.3FM et le site, www.rfpp.net. L’émission est en direct, tous les jours du lundis au vendredis de 12h à 12h30

LIBERTÉ POUR VINCENZO

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Arrêté le jeudi 8 août à Rochefort-en-Terre Vincenzo Vecchi est sous le coup de deux Mandats d’Arrêt Européen (MAE) et détenu depuis à la prison de Vezin-le-Coquet, près de Rennes.

Dans l’émission de ce jour, nous reviendrons sur cette menace d’extradition en compagnie d’un membre du comité de soutien de Rochefort-en-Terre et dans un second temps , nous diffuserons une grande partie de l’émission de radio réalisé en Aout dernier par la radio Timbre FM basée a Augan dans le Morbihan.