Paris 20 mars 2021 ; théâtre de l’Odéon crédit photo Ludivine bantigny
Denis Gravouil, le négociateur CGT sur l’assurance-chômage est sidéré. « On frise l’incompétence ! », s’emporte-t-il, à la lecture du décret de la réforme d’assurance-chômage, publié le 31 mars au Journal officiel. « Le ministère du Travail n’a pas réagi aux alertes et laissé passer des inégalités flagrantes ! » Réforme de l’assurance chômage qui rentre en vigueur le 1er juillet 2021
Dans l’émission de ce jour, nous allons nous pencher sur cette réforme et sur la précarité quelle accentuera.
Nous débuterons cette émission, par une série d’entretiens réalisé par un camarade intermittent, la semaine dernières à l’intérieur du théâtre de l’Odéon toujours occupé
En seconde partie d’émission, nous serons à Aubervilliers ou avait lieu devant le pole emploi une action de tractage, le 29 mars 2021 et nous pourrons entendre un entretien avec Pierre Garnodier, secrétaire du comité national CGT des privé-e-s d’emploi et des précaires et l’intervention d’un demandeur d’emploi sur la stratégie des syndicats.
Le dimanche 7 mars 2021, une « Zadimanche » était organisée par le collectif pour le Triangle de Gonesse (CPTG) comme tous les 15 jours.
Ce 7 mars, c’était une ZADimanche « mobile » qui était prévue, puisque L’établissement public foncier d’Île-de-France (EPFIF) a totalement défoncé, avec des tranchées d’environ un mètre de profondeur le terrain sur lequel notamment la Fête des Terres de Gonesse se tenait une fois par an.
Malgré l’évacuation de la « ZAD du Triangle de Gonesse » le 23 février, la lutte continuait pour défendre ces terres agricoles contre le projet de gare en plein champ amenant la bétonisation et l’urbanisation sur ces terres agricoles.
Ce 21 mars 2021, premier jour du printemps, se tenait une nouvelle zadimanche avec l’objectif de faire reculer les différents pouvoirs sur le projet de construction de la gare en plein champs dans le Triangle de Gonesse.
Ce premier reportage, nous permettra de revenir sur cette journée du 21 mars avec des prises de paroles et entretiens réalisé sur le triangle.
Le 18 mars dernier un rassemblement à l’initiative de l’intersyndicale de l’aérien, était organisé sur le site aéroportuaire de Roissy pour dénoncer la destruction de plusieurs dizaines de milliers d’emplois, essentiellement dans la sous-traitance dont Air France et ADP (Aéroport De Paris) sont les donneurs d’ordre bénéficiaires.
Dans cette seconde parties d’émission, vous pourrez entendre plusieurs interviews des salariés présents et une partie des prises de paroles qui avaient lieu ce jour.
Depuis jeudi 4 mars, plusieurs intermittent·es occupent le théâtre de l’Odéon, à Paris. Chaque jour, se tient devant le théâtre une agora ou plusieurs thèmes sont débattus. Le vendredi 26 mars 2021, le collectif Occupation Odéon 2021 lance ses vendredis de la colère et organisait une manifestation contre la réforme de l’assurance chômage !
Dans ce premier reportage, nous seront dans le cortège et nous entendrons plusieurs entretiens réalisé lors de cette manifestation.
Depuis début janvier, les agents qui assurent la maintenance des voies (l’Infrapole) du secteur de la gare du nord à Paris sont en grève pour demander une meilleure reconnaissance de leurs conditions de travail et une revalorisation salariale, à la hauteur de 20 € supplémentaires par jour.
Ce 18 mars 2021, ses même agents de maintenances, se sont rassemblées près de la gare du nord avec leurs soutiens. Dans cette seconde parties d’émission, nous entendrons différentes prises de paroles et un entretien avec un agent qui nous parle de ce mouvement de gréve.
Le 27 janvier dernier, nous recevions dans nos studios, Rabhi et Karim pour parler de leurs cas et appeler à ne pas subir, à se regrouper et à réagir collectivement. Émission en réécoute sur notre site http://actualitedesluttes.info/ratp-france-telecom-meme-combat/
Dans l’émission de ce jour, nous serons en plateau avec Karim et nous entendrons par téléphone, de nouveaux témoignages sur les questions de harcèlement a la RATP
Nous débuterons avec Bruno, ancien agent a la RATP et aujourd’hui a la retraite, suivra le témoignage de Xavier, machiniste receveur entré en CDI en 2013, nous poursuivrons avec Mohammed, entré a la RATP début 2011, par la suite, nous serons avec Djamila, embauchée en 2009 en contrat de professionnalisation et nous conclurons cette série de témoignages avec Thierry, aillant travailler durant 23 ans a la régie autonome des transports parisien.
Nous terminerons cette émission, par un entretien avec Jean-Baptiste Eyraud, porte-parole de l’association droit au logement (DAL) en appel a la manifestation, ce samedi 27 mars, journée européenne d’actions pour le logement et pour Paris le rendez-vous sera à 15 h place du Châtelet.
Élisabeth Borne a présenté début mars, le contenu du nouveau décret qui s’appliquera au 1er juillet. Sans grands changements sur le fond par rapport à la version initiale de 2019.
Les économies se feront au prix d’une baisse des allocations chômage pour des centaines de milliers de demandeurs et demandeuses d’emploi. 840 000 plus exactement, selon les estimations de l’Union nationale interprofessionnelle pour l’emploi dans l’industrie et le commerce (Unedic), soit 38 % du total des chômeurs en France.
Certain-e-s demandeurs et demandeuses d’emploi pourraient voir leur allocations chômage baisser de 250 € par mois, selon ce nouveau mode de calcul.
Dans l’émission de ce jour, nous revenons sur cette réforme de l’assurance chômage et nous le ferons par la diffusion de la rencontre qui se tenait le 15 mars 2021 a la bourse du travail d’Aubervilliers et organisé par la CGT secteur des travailleurs privés d’emploi et précaires.
Et nous débuterons cette rencontre avec l’intervention de Pierre Garnodier, secrétaire général du Comité national des travailleurs privés d’emploi et précaires CGT qui poseras les cadres de cette réforme.
Il sera également question, de l’accès des sans papiers salariés aux allocations chômage.
Vitry-sur-Seine 4 mars 2021 ; devant la plateforme R&D et industrielle de Sanofi
En cette journée de mobilisation étudiante, nous commençons par un reportage réalisé le lundi 15 mars à la sortie du Tribunal administratif de Nanterre lors d’un rassemblement organisé en soutien à 4 étudiants poursuivis pour des violences en réunion présumées, exercées à l’encontre de vigiles de l’université Paris-Nanterre.
Le 7 octobre 2019, quatre militants étudiants à Nanterre étaient empêchés de prendre part à une réunion de CFVU- Commission de la Formation et de la vie universitaire. Accusés par les vigiles en lien avec les tensions générées par cette entrave à leur droit syndical, ils étaient par la suite placés en garde à vue et convoqués au tribunal.
À cette période une mobilisation qui s’organiser en faveur des « sans fac » multiplient les actions et les rassemblements, allant jusqu’à investir, pendant plus de 55 heures, le bâtiment B qui abrite l’administration, ainsi que le bureau du président de l’université.
Dans cette émission, nous vous diffusons la prise de parole de Victor qui annonce la relaxe obtenue suite à leur audience et l’interview d’une personne présente à ce rassemblement en appel à la mobilisation d’aujourd’hui, mardi 16 mars à 14 h rue de Grenelle afin de manifester contre la précarité étudiante.
Ensuite, nous vous diffuserons un reportage réalisé samedi 13 mars 2021 lors de la commémoration de la mort d’Amadou koumé, et à l’occasion de la journée internationale contre les violences policières au départ de la Gare du Nord à Paris.
Six ans après sa mort, un procès aura bien lieu dans l’affaire d’Amadou Koumé. Amadou, âgé de 33 ans, est décédé dans la nuit du 5 au 6 mars 2015 au cours d’une violente opération de police. Menotté au sol par trois policiers, c’est finalement un agent de la brigade anti-criminalité qui a procédé à la clé d’étranglement qui lui a ôté la vie. Laissé à plat-ventre durant plusieurs minutes, il est mort alors que le fourgon de police l’emportait au commissariat du 10ème arrondissement de Paris.
Alors que le procureur de la République avait initialement classé l’affaire sans suite le 9 novembre 2015, et que l’Inspection générale de la police nationale (IGPN) avait conclu le 16 juin 2016 à l’absence de faute professionnelle, la famille d’Amadou n’a cessé d’exiger justice et vérité sur les circonstances de sa mort. Et la lutte commence à porter ses fruits.
Suite au dépôt d’une plainte avec constitution de partie civile, une information judiciaire avait été ouverte le 20 juin 2016, pour “violences ayant entraîné la mort sans intention de la donner” et “non-assistance à personne en péril”. Trois fonctionnaires de police ont été mis en examen, l’un en 2017 pour “coups mortels” et les deux autres en 2019 pour “homicide involontaire”. Aujourd’hui, l’instruction est close et un procès devrait se tenir.
Nous terminerons l’émission avec un reportage réalisé le jeudi 10 mars autour de la mobilisation organisée par les salariés de Sanofi.
Sur leur plaquette de présentation Sanofi se décrit comme une entreprise bio-pharmaceutique mondiale spécialisée dans la santé humaine qui marche et pour cause en 2018 Sanofi dans le palmarès des entreprises du CAC40 est la seconde qui se goinfre le plus avec 5,66 milliard d’euros distribué à ses actionnaires.
C’est comme d’habitude, le schéma est le même : externalisation, sous-traitance de l’ensemble de l’activité… La recherche interne jugée trop coûteuse est abandonnée au profit de l’acquisition de molécules, d’entreprises pharmaceutiques, la mise en place de partenariats et le recours à la prestation. Les fonctions supports sont délocalisées et sous traitées dans des pays à bas coût. Des médicaments majeurs comme les anti-infectieux et le cardiovasculaire sont abandonnés par Sanofi, pas assez rentable.
En temps de confinement dû à la Covid la farce est difficile à digérer. Pendant que les big-pharma se gavent, leur incapacité de répondre aux besoins des populations est patente et mortifère. (Pour les vaccins anti covid, Bruxelles a négocié les tarifs : 1,78 euro pour AstraZeneca, 10 euros pour CureVac et 14,68 pour Moderna…) Sans rendre public leur composition, ni de le rendre universelle… Et tout ça avec l’argent public puisque c’est la sécu qui paye pour la France.
Pourtant, si les États le voulaient, aux vues de la situation d’urgence nationale et les circonstances d’extrêmes urgences ils pourraient tout à fait légalement activer la licence obligatoire des vaccins.
Nous nous sommes rendus à une action organisée par les salariés de Sanofi devant le siège de l’entreprise. Plusieurs sites touchés étaient représentés.
Pour plus d’info : antisanofric@gmail.com la lutte des Sanofis pour les nuls
Paris 8 mars 2021; journée internationale du droit des femmes
Dans l’émission de ce jour, nous vous proposons deux reportages.
Dans un premier temps, nous serons dans la manifestation parisienne qui se déroulait dans le cadre de la journée internationale du droit des femmes le 8 mars 2021.
Dans ce reportage, nous entendront plusieurs prises de paroles et entretiens et notamment avec une salariée de l’hôtel ibis Batignolles en lutte depuis 20 mois, le collectif des ouïghours de France, une syndicaliste de l’AMUF – Association des médecins urgentistes de France et des membres de l’association”ensemble pour notre régularisation et intégration”
Dans le second sujet, nous seront dans le Val d’Oise, car ce 2 mars 2021, les salariés du groupe TUI France principal voyagiste étaient au tribunal administratif de Cergy-Pontoise, pour contester le plan de sauvegarde de l’emploi (PSE) que veut leur imposer la maison mère TUI AG (pourtant Soutenu en janvier dernier à hauteur de 1.25 milliards d’euros par l’état allemand avec l’accord de L’UE.) avec le soutien de la Direccte (directions régionales des entreprises, de la concurrence, de la consommation, du travail et de l’emploi) des Hauts-de-Seine, qui vise à supprimer 600 postes sur 900.
Depuis le 4 mars 2021, une cinquantaine de personnes, intermittentes/ intermittents du spectacle, travailleurs/ travailleuses des secteurs de l’hôtellerie, de l’événementiel, du tourisme et de la culture, occupent le théâtre de l’odéon à paris.
Cette action est menée pour manifester leur colère de la situation. Tous souhaitent interpeller le gouvernement sur leur situation et réclament, notamment, la prolongation de l’année blanche pour les intermittents/ intermittentes.
Pour illustrer cela, en ce début d’émission, nous entendrons un son pris sur le net sur l’occupation de l’intérieur du théâtre de l’Odéon puis un reportage que nous avons réalisé ce samedi 6 février devant ce mème théâtre.
En seconde partie d’émission, nous nous rendrons dans le val de Marne ouce 4 mars les grévistes des différents sites, répondant à un appel à la grève posé par la CGT Sanofi, étaient réunis à Vitry-sur-Seine pour une marche funèbre, celle de la recherche.
Paris 10 février 2021; action conjointe gaziers / électriciens
Comme d’autres services publics (poste, rail), le secteur de l’énergie doit obéir aux injonctions néolibérales de la Commission européenne. En application d’une directive européenne de 1996, la production et la distribution d’électricité doivent être soumises aux règles de la concurrence et permettre l’entrée d’acteurs privés.
Le projet Hercule, se conforme à cette logique et EDF sera divisé en trois pôles : le pôle « Bleu », abritant le nucléaire et le thermique (charbon, gaz), qui restera public à 100 % ; le pôle « Azur », qui concerne l’hydraulique, avec la possibilité d’une privatisation partielle ou totale des barrages ; et le pôle « Vert », regroupant le réseau de distribution et les énergies renouvelables, qui sera également ouvert aux capitaux privés. Le 6 février dernier, nous recevions des salariés d’EDF, pour nous parler de ce projet.
Nous serons en studio avec Nico, Malek et Romain, salariés d’EDF et en leur compagnie, nous reviendrons sur le processus qui amène au projet Hercule et nous diffuserons en début d’émission, un reportage réalisé le 10 février dernier à Paris lors d’une action conjointe mené par des électriciens/ électriciennes et gazières/ gaziers.
Aujourd’hui dans cette émission du jeudi 04 mars 2021, il sera question du rail.
Dans un premier temps, nous vous diffusons le message de solidaire RATP autour de la campagne de discrédit menée par la RATP contre ses agents, que nous avons récupéré sur la page Facebook de solidaire RATP et intitulé “Alerte fake news”. Campagne de communication, qui sert le processus de privatisation enclenchée par Valérie Pecresse, présidente du conseil régional d’Île-de-France.
Dans un second temps, nous vous diffusons un montage autour de la gréve des agents de maintenance des voies de la SNCF à Gare du Nord, déclenchée le 18 janvier 2021. Ces agents luttent pour l’amélioration de leur condition de travail.
Vous entendrez une interview qui a été réalisé le 18 février 2021 avec l’un de ces agents. Ensuite vous entendrez un reportage réalisé le 02 Mars 2021 lors de leur rassemblement à la Plaine Saint-Denis devant le siège de l’Infrapole.
Pour finir, nous vous diffuserons, l’interview de Clément, agent du technicentre de Châtillon, centre de maintenance des TGV, avec qui nous reviendrons sur la lutte menée en octobre 2019, et les nouveaux enjeux pour ces prochains mois.
Harcelées, agressées et mal-logées, les femmes du foyer Adoma d’Ivry-sur-Seine réclament des conditions de vie dignes.
La révolution est en marche, un collectif d’Aulnay-sous-Bois, organisait un rassemblement de locataires de Paris Habitat, ce 23 janvier, place de l’Hôtel-de-Ville à Paris. Ils demandaient, ce jour-là, à pouvoir être reçus par Ian Brossat, conseiller de Paris, élu PCF, adjoint au logement et membre du conseil d’administration de Paris Habitat, bailleur social le plus important de la Ville.
Où était Ian Brossat ce jour-là ? Où était-il encore ? Aux dires des manifestants, chaque rassemblement organisé pour se faire entendre s’est soldé par l’intervention de la police pour les dégager à coups de gaz lacrymogène. Le collectif est venu en témoigner à la radio, le 6 janvier dernier. A les en croire, aucun tribunal n’a vraiment satisfait aux demandes des locataires. L’une a été blessée par l’effondrement d’un plafond, l’autre a contracté une maladie à force de vivre dans un logement insalubre loué. Et quand la décision de justice tombe, elle a l’aspect d’une sanction : la solution de relogement proposée, qu’on ne peut refuser, se révèle inadaptée aux besoins de la personne.
On en arriverait presque à oublier que payer un loyer, certes modeste, engage en droit le propriétaire à assurer la sécurité des bâtiments qu’il propose. Pourtant, dans le parc social, il est monnaie courante de constater que les bailleurs enrichis par les loyers modestes n’ont rien fait, depuis des décennies, pour en entretenir la pérennité. Où est passée la thune ? Qui s’en soucie ?
Il en va de même pour les foyers Adoma. Sur la place de l’Hôtel-de-Ville, Konzi, habitant du foyer Adoma, d’Ivry-sur-Seine, qui a créé une association Du gourbi à la dignité, est venu pour dénoncer les conditions de vie d’un autre siècle de la résidence du 4-14, rue Michelet. Lui et ses colocataires marcheront ensemble, ce samedi 30 janvier, au départ de la maison de quartier pour obtenir un logement digne. Ils appellent à soutien.
Adoma a annoncé, dans la foulée, la construction d’un nouveau foyer aux normes.
suivi de
Violences policières
Entretien avec Diané Bah
“La loi sécurité globale vient, en quelque sorte, légaliser ce qui se passe dans l’affaire de la mort de mon frère Ibo”
Le 6 octobre 2019 à Villiers-le-Bel vers 17 heures, Ibrahima Bah, 22 ans, sur son motocross bleu, s’engage dans la rue Faidherbe. A 100 mètres, au carrefour de cette rue, du boulevard Salvador-Allende et de l’allée des Bleuets, au pied de la Cerisaie, à Villiers-le-Bel, trois véhicules de police achèvent un contrôle routier, après avoir poursuivi une Peugeot 206. Selon les fonctionnaires, un fourgon de police, stationné perpendiculairement au trottoir, réalise alors une manœuvre pour « repartir des lieux de l’intervention ». Ibrahima Bah, qui emprunte le trottoir, percute violemment un poteau et meurt sous le choc.
La famille réclame les images de la vidéosurveillance. Des témoins affirment que le camion a délibérément obstrué la route au jeune homme. Mais la justice refuse de réquisitionner ces images pour lever le voile sur les responsabilités dans cette histoire. La famille redoute, désormais, que, comme dans l’enquête sur la mort de Gaye Camara, survenue dans la nuit du 16 et 17 décembre 2018 à Epinay-sur-Seine, la procédure se termine par un non-lieu.
La radio avait recueilli les paroles de Mahamadou Camara et Lendri (collectif Vérité et justice pour Gaye Camara), le 12 décembre 2020, trois jours avant le procès qui s’est tenu le 15 décembre en cour d’appel au tribunal de grande instance de Paris.
Les pratiques que vient entériner la loi globale existent déjà
Suivi de
L’autre crise
23 janvier : manifestation nationale de TUI France à Paris
En 2020, notre activité n’a pas été touchée, nous n’avons pas eu besoin du chômage partiel !
Un salarié de TUI France
La faute au Covid ? TUI France, filiale du voyagiste allemand TUI Group, a annoncé la suppression de 601 postes sur 900. Un PSE (en novlangue : plan de sauvegarde de l’emploi) a été déclenché par la direction. Le syndicat organisait une manifestation nationale, à Paris, le 23 janvier 2021 avec d’autre secteurs.
Le défilé des TUI France a été rejoint par bien d’autres salariés mobilisés dans leurs secteurs respectifs. Nous y avons retrouvé les salariés de Monoprix poursuivis en justice pour avoir mené des actions, alors qu’ils réclamaient, entre autres, la prime Covid. Des gilets jaunes. Un membre de Solidaires nous a annoncé l’ouverture d’une permanence intersyndicale à Limay, près de Mante-la-Jolie. Certains rêvaient, ce jour-là, d’une convergence de tous les salariés touchés par les nombreux licenciements et PSE décrétés depuis le début de la crise sanitaire.
Deux cents emplois en moins sur le site de Grandpuits, 500 autres supprimés chez les sous-traitants qui dépendent de la raffinerie. C’est ce que dénonce l’intersyndicale CGT, FO, CFDT depuis l’automne, ainsi que les salariés en grève depuis le 4 janvier 2021. Une action a eu lieu mardi 26 janvier devant le siège de Total à La Défense. Un rassemblement avait été organisé pendant que quelques militants venus en soutien repeignaient en vert l’entrée du bâtiment. Probablement, la partie la plus verte de l’activité du groupe pétrolier connue à ce jour.
Quelle suite donner à cette grève ? Ce 9 février, au 36e jour de grève, une nouvelle réunion se déroule au siège de Total à La Défense qui peut déterminer l’avenir du site de Grandpuits.
Total se cache derrière un “greenwashing” pour supprimer des postes
Un salarié
Nous nous sommes rendus à l’assemblée générale qui se tenait sur le site de la raffinerie de Grandpuits, le 2 février 2021, où des salariés ont pris la parole pour exposer leur vision sur la stratégie à venir. Un raffineur est venu nous parler de son engagement dans la grève et un autre salarié nous a expliqué ce qu’était le projet « Galaxie ».
Pour les suivre, les contacter : https://www.facebook.com/RaffineursEnLutte/
Le projet « Hercule », avec son look sympa, son nom de film de Walt Disney et son code couleur qui n’est pas sans nous rappeler les meilleures séries de notre enfance, n’a rien de rassurant.
« La facture d’électricité a pris 80 % en moins de vingt ans et n’a pas fini d’augmenter »
La réforme de la plus grosse entreprise publique française, EDF, plus de 70 milliards de chiffre d’affaires en 2019 dans le monde, est sur la table. Le feuilleton de la privatisation, dont le premier épisode date de 2004 – séparation d’EDF et GDF, création d’EDF comme société anonyme (SA) à capitaux publics –, continue. Dans l’ombre médiatique de la crise sanitaire, le projet, annoncé en avril 2019, passerait presque inaperçu. Pourtant, depuis novembre, les agents se mobilisent, entre jours de grève et actions, contre « Hercule » qui porte un coup fatal au service public.
L’objectif du projet serait de découper EDF en trois entités :
EDF bleu. Les centrales nucléaires resteraient dans domaine « public ».
EDF vert. Énergies renouvelables et distribution d’électricité (Enedis) seraient regroupées dans une même entreprise privée cotée en Bourse.
EDF azur. Une entreprise chargée des barrages hydroélectriques, dont les concessions seraient ouvertes à la concurrence.
En résumé, vendre les activités les plus rentables et garder dans le domaine public les activités nécessitant les plus gros investissements, la production nucléaire, par exemple.
Entretiendu 5 février 2021 avec Romain Rassouwe, secrétaire général de la CGT-Energie 93, Yohann Régis, Noguès Nicolas, Malek Bouakaz.
Les suivre, les contacter : Facebook CGT-Energie 93
Communiqué de soutienàVincenzo Vecchi en date du 26 janvier 2021. La cour de cassation déboute le procureur d’Angers dans son pourvoi, demande l’aide de Cour de justice européenne. Une nouvelle audience est fixée le 22 juin.
Vincenzo Vecchi a été arrêté le 8 août 2019 sur le territoire de Rochefort-en-Terre, sous le coup de deux mandats d’arrêt européens.
Pour en savoir plus : https://www.comite-soutien-vincenzo.org/
SUIVI DE
Échos de la manifestation du 26 janvier 2021 à Paris
Éducation nationale. Des professeurs de maternelle reviennent sur le projet du conseil supérieur qui pousse à la «mécanisation des apprentissages ».
Nouveau rendez-vous : le 4 février à Paris.
Échos du rassemblement des salariés de Sanofi le 27 janvier 2021 à Gentilly
Les salariés se sont réunis contre l’annonce de la suppression de 400 postes de chercheurs dans la recherche pharmaceutique. En douze ans, presque la moitié des postes de chercheurs aura été supprimée.
Nouveau rendez-vous : le 4 février dans la matinée à Vitry.
Échos du rassemblement devant l’agence Adecco à Choisy-le-Roi le 27 janvier 2021
Les personnes rassemblées devant l’agence réclamaient la régularisation des travailleurs en intérim sans papiers, employés par Adecco.
suivi de
Échos du rassemblement de la CGT Santé-Action sociale devant le ministère le 21 janvier 2021
Les personnels médico-sociaux réclament des moyens, dans cette période d’inquiétudes et de crise sanitaire.
Ils nous disent : on vous entend… Mais quand on demande après un plan ? On ne nous répond plus !
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Une convention collective pour les aides à domicile !
Un boulot super, mais trop, c’est trop. Le pouvoir public ne les voit pas. Elles dépendent de secteurs différents et donc de conventions collectives différentes. Certaines renoncent de guerre lasse, car trop mal payées.
En moyenne, une aide à domicile gagne 900 euros. Elle est en temps partiel imposé.
Un collectif s’est monté. Les aides à domicile sillonnent la France pour se rencontrer.
Pour les contacter : Facebook, la force invisible.
26 janvier 2021, jour de fête nationale en Inde, alors qu’un défilé militaire se déroule au même moment sous la houlette du régime conservateur, un million de paysans, rejoints par des ouvriers et des personnels du secteur électrique, salués par la foule, manifestent dans la capitale (crédit photo : aplutsoc).
L’Inde, c’est un sous-continent, peuplé de près d’un milliard quatre cent millions habitants. Si la Chine est “l’atelier du monde”, l’ Inde, c’est le “bureau du monde”. L’agglomération urbaine de Delhi, c’est 38 millions d’habitants.
Depuis deux mois, ils sont des centaines, des milliers et, maintenant, un million à avoir afflué aux portes de la capitale indienne. Ils se sont organisés pour tenir ce siège. Des quartiers de fortune se sont érigés, signe de la détermination des manifestants qui ne veulent pas tout perdre en un seul affrontement.
En Inde, il y a 600 millions de familles paysannes
Ce qui a mis le feu aux poudres ? La figure du premier ministre, Narendra Modi, péniblement élu à la tête d’une coalition conservatrice en 2014, cristallise toutes les colères. Depuis sa prise de fonctions, il a accentué la destruction de la protection étatique qui entourait les paysans, voie ouverte par la gauche dans les années 1990. Il a creusé les différences entre les communautés religieuses, punissant certains de leur prise de distance par rapport à l’hindouisme. Sa politique réactionnaire contre la condition des femmes va susciter également des mouvements de contestation. La formation de groupes d’auto-défense (la Red Brigade) s’élargit à plusieurs villes.
Les femmes ont joué un rôle extrêmement important
Dès 2019, dans le sillon de Black Lives Matter, un quartier de Delhi se révolte, Shaheen Bagh, à l’annonce d’une nouvelle mesure du gouvernement acceptant de naturaliser certaines populations vivant sur le territoire national, à l’exception des musulmans. Les habitants occupent alors une place. Une sorte de Nuit debout à l’indienne commence.
Tout s’arrête le 24 mars à cause du Covid. Modi fait fermer les entreprises et demandent aux travailleurs venant d’autres régions de retourner dans leur contrée d’origine. Près de 60 millions de personnes perdent leur emploi et doivent rentrer chez eux à pied, les transports étant, désormais, fermés. Certains meurent en route. Puis Modi fait ouvrir des camps pour ces travailleurs “migrants” et détruit toutes les protections ouvrières. Le vent de la révolte souffle.
Du jour au lendemain, les heures passent de quarante-huit heures à soixante-douze heures par jour, il n’y avait plus aucun droit
Modi, dans la sidération générale, décide de privatiser tout, de la défense aux écoles, en passant par la santé et les transports. Avec un temps de retard, les grèves s’étendent dans le pays, métier par métier, Etat par Etat, sans trouver de réponse. Les femmes et les paysans imposent aux directions syndicales un appel à la grève générale le 26 novembre. Et c’est de là que tout est parti.
L’agent orange convoqué devant la justice française
Jamais une victime vietnamienne n’a obtenu justice
Le lundi 25 janvier 2021 se tenait à Evry un procès de David contre Goliath, au rapport de force pour le moins inégal, intenté par l’ancienne journaliste franco-vietnamienne Tran To Nga contre une vingtaine de firmes chimiques ayant produit ou commercialisé l’agent orange, dont Monsanto et Dow Chemical.
Du haut de ses 79 ans, Tran to Nga ne désarme pas. A peine diplomée, elle avait rejoint les rangs du Front de libération du Sud-Vietnam en pleine guerre. De 1961 à 1971, les Etats-Unis ont déversé par millions de litres le défoliant, surnommé “agent orange”, pour débusquer les combattants du Viet-Cong, tapis dans les sous-bois, et détruire leurs récoltes.
Je savais que c’était un défoliant, mais je ne connaissais pas sa toxicité pour l’être humain
Tran to Nga
A l’époque, déjà, la communauté scientifique avait alarmé contre les effets de cette arme chimique utilisée massivement par les Américains. Tran To Nga a souffert d’un cancer du sein, de tuberculoses à répétition. Ses enfants sont nés, atteints de mal-formations cardiaques et osseuses. Sa fille aînée est morte à dix-sept mois de ses insuffisances cardiaques. La militante veut faire reconnaître la responsabilité des firmes qui ont produit et vendu la substance aux Etats-Unis.
Le combat de Tran to Nga a commencé en 2014, alors que d’autres demandes similaires en 2009 ont été déboutées par la Cour suprême aux Etat-Unis. Ce procès apparaît donc comme celui de la dernière chance pour l’ensemble des victimes vietnamiennes de l’agent orange.
À l’appel de différents collectifs, dont Vietnam Dioxine, un rassemblement doit se tenir samedi 30 janvier à 14 h 30, place du Trocadéro à Paris, pour les victimes vietnamiennes de l’arme chimique.
SUIVI DE
L’autre crise
La grève se poursuit à la raffinerie de Grandpuits
A Grandpuits, mercredi 20 janvier 2021 : “On n’est pas satisfaits sur nos revendications.”
Depuis le 4 janvier, les effectifs de la raffinerie sont en grève. Au mois de septembre dernier, Total a annoncé sa volonté de cesser le raffinage et de transformer son site en une plate-forme “zéro pétrole” consacrée à la production d’agro-carburants. Cent cinquante emplois sont menacés.
On risque pas d’éteindre le feu !
Mercredi 20 janvier 2021, les délégués exposaient les dernières propositions de la direction concernant le PSE (en novlangue : le plan de sauvegarde de l’emploi).
Harcelées, agressées et mal-logées, les femmes du foyer Adoma d’Ivry-sur-Seine réclament des conditions de vie dignes.
La révolution est en marche, un collectif d’Aulnay-sous-Bois, organisait un rassemblement de locataires de Paris Habitat, ce 23 janvier, place de l’Hôtel-de-Ville à Paris. Ils demandaient, ce jour-là, à pouvoir être reçus par Ian Brossat, conseiller de Paris, élu PCF, adjoint au logement et membre du conseil d’administration de Paris Habitat, bailleur social le plus important de la Ville.
Où était Ian Brossat ce jour-là ? Où était-il encore ? Aux dires des manifestants, chaque rassemblement organisé pour se faire entendre s’est soldé par l’intervention de la police pour les dégager à coups de gaz lacrymogène. Le collectif est venu en témoigner à la radio, le 6 janvier dernier. A les en croire, aucun tribunal n’a vraiment satisfait aux demandes des locataires. L’une a été blessée par l’effondrement d’un plafond, l’autre a contracté une maladie à force de vivre dans un logement insalubre loué. Et quand la décision de justice tombe, elle a l’aspect d’une sanction : la solution de relogement proposée, qu’on ne peut refuser, se révèle inadaptée aux besoins de la personne.
On en arriverait presque à oublier que payer un loyer, certes modeste, engage en droit le propriétaire à assurer la sécurité des bâtiments qu’il propose. Pourtant, dans le parc social, il est monnaie courante de constater que les bailleurs enrichis par les loyers modestes n’ont rien fait, depuis des décennies, pour en entretenir la pérennité. Où est passée la thune ? Qui s’en soucie ?
Il en va de même pour les foyers Adoma. Sur la place de l’Hôtel-de-Ville, Konzi, habitant du foyer Adoma, d’Ivry-sur-Seine, qui a créé une association Du gourbi à la dignité, est venu pour dénoncer les conditions de vie d’un autre siècle de la résidence du 4-14, rue Michelet. Lui et ses colocataires marcheront ensemble, ce samedi 30 janvier, au départ de la maison de quartier pour obtenir un logement digne. Ils appellent à soutien.
Adoma a annoncé, dans la foulée, la construction d’un nouveau foyer aux normes.
suivi de
Violences policières
Entretien avec Diané Bah
“La loi sécurité globale vient, en quelque sorte, légaliser ce qui se passe dans l’affaire de la mort de mon frère Ibo”
Le 6 octobre 2019 à Villiers-le-Bel vers 17 heures, Ibrahima Bah, 22 ans, sur son motocross bleu, s’engage dans la rue Faidherbe. A 100 mètres, au carrefour de cette rue, du boulevard Salvador-Allende et de l’allée des Bleuets, au pied de la Cerisaie, à Villiers-le-Bel, trois véhicules de police achèvent un contrôle routier, après avoir poursuivi une Peugeot 206. Selon les fonctionnaires, un fourgon de police, stationné perpendiculairement au trottoir, réalise alors une manœuvre pour « repartir des lieux de l’intervention ». Ibrahima Bah, qui emprunte le trottoir, percute violemment un poteau et meurt sous le choc.
La famille réclame les images de la vidéosurveillance. Des témoins affirment que le camion a délibérément obstrué la route au jeune homme. Mais la justice refuse de réquisitionner ces images pour lever le voile sur les responsabilités dans cette histoire. La famille redoute, désormais, que, comme dans l’enquête sur la mort de Gaye Camara, survenue dans la nuit du 16 et 17 décembre 2018 à Epinay-sur-Seine, la procédure se termine par un non-lieu.
La radio avait recueilli les paroles de Mahamadou Camara et Lendri (collectif Vérité et justice pour Gaye Camara), le 12 décembre 2020, trois jours avant le procès qui s’est tenu le 15 décembre en cour d’appel au tribunal de grande instance de Paris.
Les pratiques que vient entériner la loi globale existent déjà
Suivi de
L’autre crise
23 janvier : manifestation nationale de TUI France à Paris
En 2020, notre activité n’a pas été touchée, nous n’avons pas eu besoin du chômage partiel !
Un salarié de TUI France
La faute au Covid ? TUI France, filiale du voyagiste allemand TUI Group, a annoncé la suppression de 601 postes sur 900. Un PSE (en novlangue : plan de sauvegarde de l’emploi) a été déclenché par la direction. Le syndicat organisait une manifestation nationale, à Paris, le 23 janvier 2021 avec d’autre secteurs.
Le défilé des TUI France a été rejoint par bien d’autres salariés mobilisés dans leurs secteurs respectifs. Nous y avons retrouvé les salariés de Monoprix poursuivis en justice pour avoir mené des actions, alors qu’ils réclamaient, entre autres, la prime Covid. Des gilets jaunes. Un membre de Solidaires nous a annoncé l’ouverture d’une permanence intersyndicale à Limay, près de Mante-la-Jolie. Certains rêvaient, ce jour-là, d’une convergence de tous les salariés touchés par les nombreux licenciements et PSE décrétés depuis le début de la crise sanitaire.
Comme les organisations syndicales semblent se désintéresser de leur situation, de nombreux agents appellent à réagir collectivement.
L’autre crise
Les agents RATP sous pression
Vous devez travailler et rien dire !
Selon la cour des comptes, horaires, salaires, primes seraient des freins pour la RATP à l’ouverture à la concurrence et pénaliseraient les futurs appels d’offre. L’Etat veut donc accélérer le dégraissage de l’entreprise, sanctionne, met la pression, flique les agents, licencie sous n’importe quel prétexte pour pouvoir servir une entreprise “privatisable”, en liquidant ce bien commun déjà mis à mal, qu’était la régie des transports.
J’ai vu des machinistes pleurer comme des enfants
Dans cette émission nous ne parlerons pas des tarifs qui ne manqueront pas d’augmenter, des usagers qui deviendront clients. Nous axerons l’émission, avec nos invités, sur les méthodes utilisées par la RATP pour humilier, décourager, pousser à la faute quand elle ne les invente pas, virer ceux et celles qui ne rentrent pas dans les cases des nouvelles donnes du marché du travail.
Huit tentatives de suicide dans le seul dépôt de Croix-Nivert… C’est pas normal, le silence des médias
Leur situation n’est pas sans rappeler les manières utilisées par France Télécoms pour dézinguer la boîte, avec son triste cortège de morts. Cette fois encore, l’Etat est aux manettes, l’Etat emploie des méthodes à la limite de la légalité ou carrément illégales pour arriver à ses fins, l’Etat aussi dégueulasse que les patrons…
Complicité des syndicats majoritaires
Rabhi et Karim étaient dans les studios pour parler de leurs cas et appeler à ne pas subir, à se regrouper et à réagir collectivement. Si les confédérations syndicales ne semblent pas prendre conscience de la situation ou s’en désintéressent, les agents, eux, sont bien décidés à la faire connaître et réagir. Marie-Christine, François, Raphaël, Laurent ont appelé au standard pour témoigner à leur tour, mais également Thierry Renard, avocat de nombreux autres cas, qui dénonce un management agressif et une hiérarchie d’entreprise intouchable qu’il compare par son immunité à la police.
Pour plus d’info et rester en contact : Facebook : DÉNONÇONS LA RATP
En vue de la manifestation qui se déroulera ce samedi 23 janvier à 14 h devant l’assemblé nationale et contre les licenciements économiques qui se succèdent, nous vous diffusons deux reportages liés a cette question.
Dans un premier temps, nous irons en Seine-et-Marne ou depuis le 4 janvier, les salariés de la raffinerie Grandpuits, bloquent leur usine. Ce mercredi 13 janvier, ils manifestaient devant la préfecture de Melun et dans ce premier reportage, nous entendrons certains d’entre eux.
Ensuite vous pourrez entendre différentes interventions de la conférence de presse qui se tenait le lundi 18 janvier dernier, en appel à la manifestation du samedi 23 janvier.
Depuis le début de la pandémie mondiale, une crise sanitaire et économique violente s’est mise en place. Le gouvernement et le patronat utilisent cette situation pour justifier des licenciements de manière massive.
Lesplans de licenciement se multiplient. Les entreprises du Nord sont loin d’être épargnées ; l’entreprise Cargill, Bridgestone, Auchan, Hop!… Dans la santé, alors qu’on a applaudi et médaillé les soignant-e-s suite à l’épisode du confinement, aucuns moyens réels n’ont été mis dans la santé.
Le 24 novembre 2020, le jeune parti anticapitaliste organise un meeting interprofessionnel a distance à Tourcoing. Avec des interventions de travailleurs.Ses en lutte (Cargill, CHR, Union Locale Tourcoing …) et de la jeunesse.
Dans l’émission de ce jour, nous entendrons les interventions de ; Isabelle Bosseman, éducatrice spécialisée en psychiatrie au CHU de Lille.
Dorian Valois, Secrétaire général du syndicat CGT chez Cargill et secrétaire adjoint du CSE de l’usine d’Haubourdin.
Ali, cheminot et syndicaliste a SUD RAIL.
Anaïs, étudiante à l’université de Lille et Syndicaliste a L’UNEF.
Le 7 janvier, les salariés de la raffinerie Total de Grandpuits en Seine-et Marne, ont voté la reconduction de la grève contre le projet de transformation du site, en dénonçant la casse sociale et un mensonge écologique.
Dans l’émission de ce jour, nous écouterons le reportage réalisé ce 7 janvier à Grandpuits ou se tenait une conférence de presse dont nous vous diffusons quelques extraits mais aussi des entretiens réalisé avec les salariés de la raffinerie qui nous parlent de ce plan de suppression d’emploi et des enjeux écologiques qui sous-tend ce projet. Des paroles de soutien seront entendu, notamment une salariée de l’aéronautique, un cheminot…
Des rendez-vous sont annoncés ; le premier ce lundi une assemblée générale à 14 h sur le site de la raffinerie Total de Grandpuits.
Le second sera mercredi 12 janvier à 14 h devant la préfecture de Melun, en appel a un rassemblement pour la sauvegarde des emplois.
“Ni la justice, ni le président de Monoprix… nous empêcherons de faire ce qui est normal”
Une salariée
Le mardi 5 janvier 2021 devant le tribunal de Paris se tenaitun rassemblement de soutien aux quatorze élu-e-s CGT de Monoprix, accusés d’avoir bloqué le magasin de La Fourche (17e) le 3 octobre 2020. Cette action s’inscrivait dans le cadre de l’acte XI des “samedis de la révolte” lancés par le collectif CGT Monoprix Île-de-France.
Salariés et délégués réclamaient, entre autres, le versement de l’intégralité de la prime Covid d’un montant de mille euros à l’ensemble des salariés. En effet, l’enseigne, dont le groupe Casino est l’unique actionnaire, a décidé d’attribuer cette prime selon ses critères, à savoir le nombre d’heures travaillées par les salariés et de n’en verser qu’une partie à ceux qui avaient posé leurs vacances. Qu’il est loin le temps des héros anonymes et ordinaires du premier confinement, où Emmanuel Macron lui-même convenait : « Il faudra nous rappeler que notre pays, aujourd’hui, tient tout entier sur des femmes et des hommes que nos économies reconnaissent et rémunèrent si mal. »
Les assignés ont comparu devant le juge des référés du tribunal judiciaire de Paris. La direction demande à ce qu’ils soient condamnés solidairement à 400 euros à titre de provisions sur dommages et intérêts, ainsi que les frais de justice.Rendu, le 9 février.
Une«atteinte à la liberté du commerce »
Cette nouvelle sanction judiciaire fait suite à celle de l’action du collectif, le 12 septembre 2020, devant le Monoprix situé à Convention dans le 15e. Entre les discours et la distribution de tracts aux clients, certains manifestants avaient tenté d’entrer à plusieurs dans le magasin. Une “atteinte à la liberté du commerce“, a reconnu le juge, le 3 décembre dernier, condamnant les 18 élu-e-s CGT à payer une indemnité de 3 000 euros en “dédommagement des frais” engagés par Monoprix pour l’assignation devant la justice.
Sources : France bleu pour le 5 janvier. Première condamnation des 18 relayée par l’ensemble des médias traditionnels.
…
Acte IV de la marche des solidarités, le 18 décembre à Paris.
Journée internationale des migrants ; le 18 décembre dernier se tenait une manifestation, malgré toutes les entraves, à Paris comme dans 60 autres villes en France. Pour la liberté de circuler et pour l’égalité et des papiers et des logements pour toutes/tous.
En secondes parties d’émission, nous seront dans cette acte 4 de la marche des solidarités et nous pourrons entendre les prises de parole et interviews qui rythmeront ce reportage.
Dans l’émission de ce jour, nous poursuivons la diffusion de reportages retraçant une partie des mobilisations de cette fin d’année 2020.
Le projet “Hercule” semble motivé par deux objectifs apparents. Le premier est celui de mettre fin au mécanisme ARENH, qu’EDF juge “asymétrique”, grevant ses recettes, et l’empêchant de financer son projet industriel. Le second, est d’éviter la mise en concurrence des concessions hydroélectriques demandée par l’Union européenne. Quelle en sera la conséquence pour la population ?
Le 17 décembre dernier, des gazières et gaziers, ainsi que des électriciens et des électriciennes, se sont retrouvés une journée pour protester contre ce projet de privatisation et de vente à la découpe. Dans ce premier reportage, nous entendrons notamment, un entretien réalisé lors du rassemblement qui se tenait près du ministère des finances, avec une salariée d’EDF recherche & développement des Hauts-de-Seine.
Dans la suite de l’émission, nous entendrons l’entretien réalisé le 18 décembre dernier avec un salarié de Renault.
Nous poursuivrons avec la diffusion d’une interview d’un salarié de la raffinerie Grandpuits en Seine-et-Marne et en lutte contre 700 suppressions d’emplois.
Nous terminerons cette émission avec les femmes de chambre de l’hôtel Ibis Batignolles, en grève depuis dix-sept mois, qui organisaient un réveillon de lutte non loin de l’hôtel Novotel des Halles à Paris et, dans ce reportage, nous entendrons notamment l’entretien réalisé avec Rachel, gouvernante à l’hôtel Ibis Batignolles.
Finalement le gouvernement a décidé de ne pas rouvrir les salles de spectacles. Ce 15 décembre 2020, plusieurs métiers de la culture ont battus le pavé dans différentes villes de France contre cette décision gouvernementale.
Dans ce reportage, nous serons sur le rassemblement parisien qui se tenait place de la Bastille. Nous entendrons notamment des entretiens réalisés avec une compagnie de théâtre, une salariée indépendante dans l’événementielle et des membres du cinéma la clef revival.
En seconde partie d’émission, nous reviendrons sur la manifestation du 12 décembre dernier à Paris contre le projet de loi de sécurité globale et du séparatisme. Manifestation ou a régné l’arbitraire policière et ou les organisations syndicales et politique n’appelait pas.
Suite a cette manifestation, des arrestations ont eu lieu et suivi de comparutions. Dans ce reportage, nous seront au tribunal de Paris ou se tenait ce 15 décembre 2020, une de ses comparutions et nous entendrons le témoignage de personnes parlant de leurs vision de cette répression policière.
Nous débuterons cette émission par deux reportages.
Dans le contexte général de la montée des mobilisations pour la régularisation des sans-papiers,La manifestation du 11 décembre dernier visait à défendre la régularisation des 83 “déboutés” du piquet Chronopost, et d’exiger le renouvellement des autorisations de séjour des sans papiers régularisés. Dans ce premier reportage, nous serons dans la manifestation qui partait de l’agence Chronopost d’Alfortville, pour se rendre à la préfecture de Créteil et nous entendrons la parole des sans papiers.
Le second, nous mènera à Montreuil ou ce 11 décembre, le collectif des sans papiers organisait une déambulation dans cette même ville. Nous entendrons les paroles des sans papiers et de leurs soutiens.
Dans la seconde parties de ce émission, nous serons à la sortie de l’audience en appel du non-lieu dans l’affaire de la mort de Gaye Camara en 2018 tué par des policiers. Dans ce reportage réalisé ce 15 décembre a la sortie de l’audience, nous entendrons les réactions du frère de Gaye Camara et des soutiens suite au verdict.
La RATP et Ile-de-France mobilités projettent de privatiser une partie des transports en Ile-de-France. Quelle sera l’avenir pour les salarié-e-s et les voyageurs et voyageuses ?
Pour parler de cette situation et a la veille d’une journée de gréve, nous avons en plateau quatre salariés de la RATP de différent dépôt de la région parisienne.
Ce 15 décembre 2020, la décision sera rendue par un juge d’instruction concernant le non-lieu de l’affaire Gaye CAMARA, le procès aura lieu mardi 15 décembre à 16 h 00 au Palais de Justice (sur l’île de la cité).
En ce début d’émission, nous serons en compagnie de Mahammadou Camara, le frère de Gaye, qui nous retracera l’affaire.
Ce mardi 15 décembre à 9h, Vincenzo Vecchi passe en audience devant la Cour de Cassation de parisau Palais de Justice (sur l’île de la cité). Dans ce second temps, nous entendrons l’émission réalisée par le collectif de soutien à Vincenzo Vecchi, concernant cette audience.
Nous terminerons cette émission, sur la question de la privatisation des transports en Île-de-France avec un reportage réalisé le 9 décembre dernier, sur le rassemblement des salarié-e-s de la SNCF et de la RATP devant le siège de Île-de-FranceMOBILITÉ à Paris.
La situation dans établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (EHPAD) publique de Montrouge est catastrophique. La directrice actuelle y mène une politique managériale infantilisante que l’on pourrait qualifier de maltraitante vis à vis de son personnelle.
Aucune discussion n’y est possible, chaque tentative de remise en question y est lourdement sanctionnée. Cette réalité rejaillit évidemment sur les pensionnaires qui ont été frappés en grand nombre par la Covid-19.
Le 7 décembre, accompagnées par les syndicats CGT et FO, quelques travailleuses de l’EHPAD étaient présentes devant la mairie, qui couvrent les agissements de la directrice, pour dénoncer leurs conditions de travail et les conditions de vie des résident-e-s. Il est particulièrement scandaleux de voir d’un côté le discours officiel mettant en avant l’abnégation de ce personnelle indispensable et de l’autre la réalité de celles-ci.
Suivent deux interviews de personnelles soignantes et d’une syndicaliste de l’union départementale santé action sociale 92 CGT, réalisées lors du rassemblement de ce 7 décembre devant la mairie de Montrouge.
Et nous terminerons cette émission, avec une interview réalisée avec une infirmière de l’hôpital Tenon lors de la déambulation aux flambeaux du 09 décembre qui partait de ce même hôpital et organisée par des associations, syndicats et partis politiques du 20ᵉ arrondissementde Paris.
À l’heure ou se succèdent les plans de licenciement économique ou des entreprises ayant reçu des aides de l’état, ne se privent pas de faire de même, ou en somme nous sur la lutte contre le chômage et la précarité ?
Pour aborder cette question, nous diffusons un montage de la conférence de presse qui se tenait dans les locaux de solidaire, le 30 novembre dernier a l’appel du collectif unedic.
Nous entendrons les interventions de différents secteurs associatifs et syndicaux, dans la perspectives de la manifestation annuelles qui se tiendra ce samedi 5 décembre à 14 h et qui partira de porte des lilas à place de la république.
Dans cette première partie d’émission, nous reviendrons sur la journée du 25 novembre dernier, journée internationale contre les violences faites aux femmes.
Nous entendrons une série de reportages réalisé lors des rassemblements qui se tenait place de la république à Paris et prés de la Mairie de Saint-Denis.
Dans le second temps de cette émission, nous reviendrons sur une affaire de viol concernant Julie, qui il y a dix ans fut violée par des pompiers de Paris. Nous entendrons les propos de la mère de Julie lors du rassemblement qui se tenait le 18 novembre dernier, place Vendôme.
Nous terminerons cette émission, par le récit d’un mouvement de grève au bureau de poste d’Asnières-sur-Seine, le 2 novembre dernier.
Dans l’émission de ce jour, nous diffuserons trois reportages : le 1er est un montage sur les prises de paroles concernant l’évacuation du camp de Saint-Denis ce 17 novembre.
Le 2ᵉ est un montage sur une prise de parole concernant les 16 mois de gréves reconductible des femmes de chambres de l’hôtel IBIS Batignolles.
Le dernier concernera la vie en confinement de 2 prisonniers ainsi que de leurs familles. Avec la lecture de deux lettres une de l’intérieur de la prison et l’autre de l’extérieur.
A l’invitation des Students For Climate Liège et la libraire Livre aux Trésors, Daniel Tanuro, ingénieur agronome de formation, militant et auteur de «L’impossible capitalisme vert», présenter le 28 Octobre dernier en Belgique, son nouveau livre «Trop tard pour être pessimistes. Écosocialisme ou effondrement» (éditions Textuel, 2020. Préface de Michael Löwy).
après une analyse de la crise du coronavirus et la façon dont elle annonce malheureusement des crises encore plus graves qui toutes prennent racine dans la civilisation capitaliste industrielle, ainsi que dans les structures raciales et patriarcales de la modernité. Il démonte ensuite les promesses intenables du «capitalisme vert» comme les limites du Green New Deal de la gauche américaine.
Dans l’émission de ce jour, nous vous proposons l’écoute de cette rencontre ou il sera aussi question de la critique par une proposition alternative, ou Daniel Tanuro esquisse une proposition politique pour conjurer le désastre: «produire moins, transporter moins, partager plus»
Le gouvernement a annoncé le 1er Février 2019 sa volonté de faire voter une loi pluriannuelle ambitieuse pour développer la recherche. Nous assistons au mois de novembre 2020 au dénouement de près de deux ans de « maturation » d’une loi destructrice pour l’Enseignement Supérieur et la Recherche (ESR). Le 16 mars 2020, le gouvernement annonçait le confinement de la population. Le même jour le président de la République déclarait que les réformes en cours, notamment la réforme des retraites, étaient suspendues. Tout le monde pensait que cela concernait aussi la LPPR. Il n’en était rien. En pleine crise sanitaire, le gouvernement persiste et signe : le projet de loi doit aboutir en 2020.
Le contenu de la loi de programmation de la recherche (LPR) et ses orientations néfastes avaient déclenché parmi les personnels un puissant mouvement de protestation, marqué par une journée d’action très suivie le 5 mars 2020, des assemblées générales très nombreuses et encore hier (17 novembre), en plein confinement, plus de 1200 personnes place de la Sorbonne à Paris. Dans le premier temps de cette émission, nous diffusons le reportage réalisé ce 17 Novembre place de la sorbonne sue le rassemblement et nous pourrons entendre des entretiens réalisé avec des enseignants précaires et une enseignante titulaire et des prises de parole qui exprime la colère du secteur de la recherche.
Victor et Roga, Initialement condamnés respectivement à 6 mois de prison ferme et 4 mois de sursis pour avoir participé à une assemblée générale dans le cadre de la mobilisation étudiante contre le Plan étudiant en 2018, ce 17 novembre le procès en appel rendait son verdict. Nous vous diffusons dans cette seconde partie d’émission, l’intervention de Victor a issue du procès qui se tenait a Versailles.
Nous terminons cette émission avec l’entretien donné au site le média par Anas K, l’étudiant victime d’une violente immolation l’année dernière devant le restaurant universitaire de l’Université de Lyon 2
Dans l’émission de ce jour, nous irons du 17eme arrondissement de Paris à Saint-Denis
Depuis plusieurs semaine, des mouvements ont lieu dans certain lycées pour protester notamment sur les dispositifs sanitaire mis en place contre le covid-19 et la répression qui s’en suit.
Dans ce premier reportage, nous serons devant le lycée Balzac an nord ouest de Paris ou se tenait un rassemblement ce Samedi 14 Novembre.
Nous pourront entendre les différente paroles des élèves et enseignantes du Lycée et aussi des entretiens réalisée avec des lycéen-n-es de Balzac et du lycée Colbert
En seconde partie d’émission, nous nous rendrons devant la mairie de Saint-Denis ou depuis le 2 Octobre, une gréve des salarié-e-s a débutée et ce Jeudi 12 Novembre, le collectif féministe les dionysiennes, organisait un repas solidaire avec l’aide du Landy sauvage.
Dans ce reportage, nous entendrons les prises de paroles et interview qui explique se qui a fait débuté ce mouvement de gréve.
Nous consacrerons l’entièreté de cette émission a la situation de l’hôpital a la lumière de cette seconde phases de la pandémie de covid-19
Nous commencerons avec une infirmière et deux aides soignants du groupe hospitalier du Havre, qui nous parlerons des conséquences des politiques de santé mené depuis plusieurs années et de la situation de leur hôpital.
Que se passe t-il a l’hôpital de Foix ? L’hôpital de Foix est tellement saturé qu’il délègue… au tribunal ! En Ariège les services hospitaliers sont durement touchés par les restrictions budgétaires, les fermetures de lits et même de services. On ne savait pas en revanche, que lorsque des personnels et des usagers se mobilisent pour l’hôpital, son directeur peut faire appel non à des soignant-e-s supplémentaires mais à la gendarmerie et au procureur.
Nous en parlerons avec Aline Pailler, une des personnes avec Jean-Manuel Tellez, agent hospitalier délégué CGT à l’hôpital de Foix, convoqués à la gendarmerie de Pamiers ce Lundi 9 Novembre 2020.
Deux sujets dans l’émission de ce jour. Nous commencerons avec la journée de gréve dans l’enseignement et le rassemblement qui se tenait le 10 Novembre dernier a Paris et dans ce reportage, nous entendrons des enseignantes, lycéen-n-e et syndicalistes qui expliquent les raisons de ce mouvement.
Dans le second reportages de cette émission, nous serons devant l’hôpital Hôtel-Dieu à Paris ou se tenait le 6 Novembre dernier, une conférence de presse pour alerter de la menace de fermeture des urgences de cet hôpital.
Dans l’émission de ce jour, interviendra en première partie une enseignante du Lycée Mozart pour revenir sur différent mouvements de gréve mis en place depuis la rentrée scolaire.
En 2ème partie nous aurons Juliette, une autre enseignante pour continuer de parler sur cette rentrée confinement dans un autre lycée de la région Parisienne
Entre l’instauration du couvre feu sanitaire et assassinat de Samuel Paty, enseignant à Conflans-Sainte-Honorine , comment continuer a réfléchir et agir sur les questions sociales et politiques ?
D’un seul coup, la classe politique verse des larmes de crocodile pour les enseignant-e-s. Mais avant d’être la cible d’un assassinat, le personnel de l’éducation nationale est, depuis des années, la cible des politiques libérales.
Dans l’émission de ce jour , nous tentons une esquisse de ce moment. nous lirons quelques textes de réflexion glané ici et la et nous diffuserons le reportage réalisé le 12 Octobre dernier a Poitiers sur la manifestation de soutien au « 3 de Melle » qui sont désormais quatre : aux côtés d’Aladin Lévêque, Sylvie Contini et Cécile Proust se retrouve Sandrine Martin, carLe rectorat de l’académie de Poitiers, dont dépend l’établissement, reproche aux enseignant-e-s d’avoir participé à trois journées de mobilisation : le 10 janvier, le 22 janvier et le 3 février, dans leur établissement, le lycée Joseph Desfontaines à Melle (Deux-Sèvres) .
Alors que Paris et la petite couronne sont depuis le 5 octobre en état d’alerte maximum face à la deuxième vague de Covid-19, la situation est toujours aussi critique dans l’ensemble des établissements de santé. Les personnels soignants étaient les héros du printemps, applaudis aux balcons, couverts de promesses par le gouvernement, qu’en est-il quelques mois plus tard ?
Face à la résurgence de la pandémie des aides exceptionnelles et des créations d’emplois dans un secteur aussi stratégique que la santé devrait être une évidence ! Tout comme la défense de la Sécurité Sociale, indispensable pour protéger la population. Sans la Sécurité Sociale qui prendrait en charge les dépenses en matière de santé (test PCR, lits de réanimation, sans compter toutes les autres affections que le COVID n’a pas fait disparaître.
Ce 15 Octobre, l’équipe de l’actualité des luttes était dans la manifestation parisienne du secteur hospitalier et dans l’émission de ce jour, nous allons entendre quelques entretien réalisé ce même jour.
nous commencerons avec une soignante de l’hôpital de Clermont-Ferrand, suivi de l’intervention d’une infirmière du service des urgences de Toulon, nous poursuivons avec Christophe Prudhomme, du Service d’URgences Médicales de la Seine St-Denis SMUR 93 et nous terminerons avec un médecin du centre hospitalier RAVENEL dans le département des Vosges.
Une centaine de salariés des raffineries de Total se sont rassemblés le 13 octobre devant le siège du groupe pétrolier où se tenait un comité d’entreprise sur la future reconversion de la raffinerie de Grandpuits (Seine-et-Marne).
Parmi les manifestants, une soixantaine de salariés de la raffinerie étaient présents, rejoints par des salariés des raffineries de la Mède (Bouches-du-Rhône) et de Carling (Moselle), de Donge et des militants algériens venus dénoncer la fragmentation des roches par Total pour forer le gaz de schiste mettant en danger une réserve d’eau gigantesque en Algérie.
Selon Total « fin 2023, il n’y (aurait) plus une goutte de pétrole sur ce site », la reconversion n’entraînerait aucun licenciement mais des départs à la retraite anticipée et des mobilités internes vers d’autres sites. Un budget de 500 millions d’euros, devrait être investi dans la production de biocarburants et de bioplastiques, et de l’exploitation de deux centrales solaires photovoltaïques, selon le géant français.
Liberté pour Georges Ibrahim Abdallah Détenu depuis 36 ans par l’État Français, Georges Ibrahim Abdallah devrait être dehors depuis 1999. Maintenu en prison, sous la pression des États unis et d’Israël, il est grand temps qu’il retourne au Liban, sa terre natale. Le 24 octobre un rassemblement se tiendra devant la maison centrale de Lannemezan ou il est incarcéré, pour demander sa libération. Pour contact : Campagne.unitaire.gabdallah@gmail.com
Le Ségur de la santé a octroyé une prime de 183 euros, contre dérogation sur les 35h, bien loin des 300 euros demandés par la CGT pour tous. En effet, certains professionnels de la santé en sont exclus : Les salarié.e.s du social, une partie du médicosocial, ou des services d’aide, d’accompagnements et de soins à domicile pour les personnes âgées…
Ce jeudi 8 octobre, Olivier Véran a confirmé qu’il pourrait être demandé aux soignant-e-s de renoncer à leurs congés pendant les vacances de la Toussaint pour aider les hôpitaux débordés par la reprise de l’épidémie de coronavirus.
Le Projet de Loi de Finance de la Sécurité Sociale (PLFSS) 2021, avec des chiffres trompeurs, masque en fait une poursuite de la réduction des moyens pour notre système de santé. Rien n’est prévu pour l’embauche massive et urgente de personnels. Par contre, de nouveau, 4 milliards d’euros d’économies sont demandés, soit le même niveau que ce que nous avons connu ces dernières années.
C’est dans ce contexte, que nous consacrons cette émission a la situation dans le secteur hospitalier. Nous sommes en plateau avec Pierre , soignant a l’hôpital Beaujon en région parisienne. nous pourrons entendre également un entretien réalisé avec Lionel, médecin à l’hôpital psychiatrique Pierre-Janet du Havre et nous serons au téléphone avec Michèle Leflon , présidente de la Coordination Nationale des Comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité.
Paris le 15 octobre : Rassemblement 12h à 13h30 boulevard des invalides, Métro Varennes pour départ de manifestation à 13h30 en direction de Place Fontenoy à coté de ministère des Solidarités et de la Santé.
les premiers cas de privatisation se mettent en place en menaçant de licenciement des cheminot-e-s dans le grand est et le transfert de 1000 cheminot-e-s dans le secteur privé d’ici 2024 dans la région Haut de France, dans le cadre de l’ouverture à la concurrence.
Voici le thème de l’émission de ce jour. Pour illustré cela, nous vous diffusons quelques échanges et perspectives de la rencontre qui se tenait le 3 Octobre dernier au théâtre l’échangeur à Bagnolet et organiser par la coordination SNCF RATP IDF
nous entendrons les interventions de plusieurs secteurs des transports (RATP, SNCF, Keolis, Transdev.
Dans l’émission de ce jour, nous vous diffusons plusieurs reportages. Nous commencerons avec la vague répressive de cette rentrée avec les rassemblements qui ont eu lieu au centre bus de Nanterre le Mercredi 23 Septembre et celui pour Gregory le 30 Septembre.
En seconde parties d’émission, pourrez écouter le témoignage issue du rassemblement des territoriaux de Saint-Denis le 2 Octobre dernier et qui se mobilisent contre le retour 1607 heures réglementaire .
Nous terminerons avec le rassemblement a proximité de l’assemblée nationale le 28 Septembre dernier pour le retrait des amendements anti-squat et cela sera illustré par l’entretien avec Jean Baptiste Eyraud, porte parole de L’Association Droit Au Logement (DAL)
la commission de mobilisation du travail social IDF et de nombreux collectifs de travailleuses et travailleurs du secteur social se sont retrouvés lors des 5èmes rencontres nationales du travail social en lutte qui se tenait les 3 et 4 Octobre dernier . Dans cette première partie , nous entendrons quelques échos de ce week-end.
En seconde partie d’émission , nous reviendrons avec André Grimaldi , professeur émérite de diabétologie au CHU Pitié-Salpêtrière , sur évolution de l’hôpital et de son avenir.
En seconde partie d’émission , nous reviendrons avec André Grimaldi , professeur émérite de diabétologie au CHU Pitié-Salpêtrière , sur évolution de l’hôpital et de son avenir.
Rendez-vous devant le siège de TOTAL à La Défense le 6 octobre à 9h avec les salarié·e·s
Quatre temps dans l’émission de ce jour. Nous débuterons avec une interview de Adrien Cornet qui est travailleur et délégué CGT à la raffinerie de Grandpuits, en Seine-et-Marne. Il nous parle de la menace de fermeture de la raffinerie.
Nous poursuivons avec le témoignage d’un salarié des magasins Biocoop , en gréve .
Ensuite nous entendrons l’intervention d’une femme de chambre de l’hôtel Ibis qui rentre dans le 15eme mois de gréve.
Nous terminerons cette émission par le rassemblement qui se tenait le 28 Septembre dernier devant le Centre régional des œuvres universitaires et scolaires de Paris (Crous) , dans le cadre d’une mobilisation nationale suite au suicide de Doona , étudiante transgenre à Montpellier .
Depuis plusieurs Samedi , des salarié-e-s de monoprix se mobilisent contre leurs mauvaise condition de travail . ce sont les Samedi de la colère. Dans l’émission de ce jour , nous recevons en plateau , plusieurs d’entre eux et elles pour parler de la situation au sein de monoprix. Trois axes pour cette émission ; les revendications et le projet Socrate , la construction de la lutte et la question de la répression, notamment avec les assignations pour 18 salarié-e-s.
Depuis plus de quatorze mois , des femmes de chambre et gouvernante sont en gréve a l’hôtel Ibis Batignolles dans le 17eme arrondissement de Paris.
Ses mois de gréve ont mis en lumière l’exploitation des salarié-e-s de la sous-traitance de l’hôtellerie et pour le mouvement actuelle a l’hôtel Ibis Batignolles, d’une mobilisation forte mais aussi de frein mis par certaines structures de la CGT
Pour illustrer cela , nous vous diffusion une grande partie de l’émission vive la sociale du 5 Mars 2020 . Vive la sociale est diffusée sur l’antenne de fréquence paris plurielle 106.3 un Jeudi sur deux de 19H à 20h30 . bonne écoute !
légalisation de l’arbitraire : le nouveau schéma du maintien de l’ordre.
Le 25 septembre a lieu à Concarneau une manifestation pour dénoncer la pèche industrielle à l’occasion de l’inauguration du chalutier géant le « Scrombrus ». Il s’agit pour l’association « Pleine mer » de faire les funérailles de la pêche artisanale et des ressources marines. Nous avons rencontré un membre de « pleine mer » qui nous parle dans la première demi heure des enjeux de ce rassemblement. Dans la deuxième partie de l’émission nous avons demandé à Jules du Poing de revenir sur le nouveau schéma national du maintien de l’ordre destiné à l’usage des policiers et des gendarmes qui a été rendu public le 17 septembre 2020. Il s’agit de rendre légal, c’est a dire de faire entrer dans le droit ce qui était jusque là arbitraire.
A l’appel de l’intersyndicale CGT – FSU – Solidaires , une première journée de grève et de manifestation ce tenait 17 septembre contre les politiques gouvernemento-patronales.
Dans l’émission de ce jour , nous entendrons les différents entretiens réalisés lors de la manifestation parisienne.