Raffineries et incinérateurs face aux réquisitions

Dessin issu du site https://lepoing.net/

Alors que le gouvernement tente de briser les grèves par des réquisitions, la résistance s’organise.

Le 24 mars dernier, à l’appel des grévistes de la raffinerie Total du Havre, un rassemblement a été organisé par la CGT locale et le réseau pour la grève générale, où une centaine de travailleurs et d’étudiants essentiellement franciliens se sont mobilisés pour apporter leur soutien non seulement à la grève de la raffinerie alimentant l’Île-de-France en fioul et en kérosène, mais aussi les grévistes face aux réquisitions.

Le réseau pour la grève générale est à l’origine une initiative parti d’une tribune dans le journal du dimanche à la veille de la manif du 31 janvier pour mettre la pression sur l’intersyndicale Une coordination de raffineurs de transporteurs publiques, étudiant-e-s, professeurs, énergéticiens visant à pousser à la grève générale. 

Dans ce premier reportage, nous entendrons les interventions et les entretiens réalisés devant la raffinerie de Gonfreville prés Havre lors de l’assemblée générale du 24 mars dernier.

Depuis le 6 mars, le centre d’incinération des déchets (TIRU) d’Ivry est occupé par les grévistes, éboueurs et travailleurs de Suez, filiale d’EDF. Ce vendredi 24 mars 2023, la police a réquisitionnée des grévistes de Suez.

Dans cette seconde partie d’émission, nous vous proposons l’écoute du reportage réalisé ce lundi 27 mars 2023 au centre d’incinération des déchets (TIRU) d’Ivry. Nous entendrons l’entretien réalisé avec le secrétaire général du syndicat de la production de la région parisienne qui nous parle des suites de la réquisition et ensuite, nous entendrons les diverses prises de parole.

Qu’est-ce que le colonialisme aujourd’hui ? Deuxième table-ronde

“La rencontre publique pour la sortie du livre “C’est quoi le colonialisme aujourd’hui ?” publié aux Éditions Syllepse s’est déroulée ce samedi 17 septembre 2022 à la Mairie du XXème. Plus de 100 personnes ont répondu présentes à cet événement qui plaçait au centre les militant-es de terrain premièr-es concerné-es par les luttes anti-coloniales et décoloniales à travers le monde.

La deuxième table ronde était consacrée aux luttes des premièr-es concerné-es. Parmi cette table sont intervenu-es des militant-es du Collectif Vietnam Dioxine au sujet de l’épandage de l’agent orange sur le territoire vietnamien durant la guerre par les États-Unis avec la complicité de Monsanto. L’Union Syndicale des Travailleurs Kanak et des Exploités (USTKE) et le Mouvement des Jeunes Kanaks en France (MJKF) ont, quant à eux, exposé la situation coloniale de la Kanaky et son histoire. De son côté, Bchira Ben Nia de la Coordination 75 des Sans Papiers (CSP75) et de la Marche des Solidarités a évoqué le racisme d’État et les violences policières qui sévissent en France.

Enfin, deux vidéos ont été visionnées à cette occasion. L’une réalisée par des militantes du collectif Zéro Chlordécone, Zéro Poison (ZCZP) en Martinique qui dénonce l’utilisation de ce pesticide sur les terres agricoles et le scandale écologique et sanitaire qu’il a engendré. […] Une autre vidéo a été réalisée par un militant ougandais luttant contre le projet Total en Ouganda et Tanzanie”.

SOUTIEN AUX GRÉVISTES DES RAFFINERIES DE NORMANDIE /MANIFESTATION FÉMINISTE ET ANTIRACISTE DU 15 OCTOBRE 2022 A ST DENIS

Crédit photo LouiZart

Le 19 octobre dernier, une délégation parisienne de sudposte92 et d’Infocom CGT avec des étudiant-e-s de Nanterre s’est déplacée afin d’exprimer leur solidarité avec les raffineries normandes qui ont reconduit la grève, au lendemain de la manifestation interprofessionnelle contre les réquisitions et le cout de la vie.

Dans ce cadre, un chèque venant de la caisse de grève commune d’Infocom CGT et de Sudposte 92 de 5 000 € leur a été remis. Dans la foulée, une visite de solidarité aux grévistes de Safran Normandie actuellement en grève a été effectuée.

Nous entendrons un reportage réaliser ce 19 octobre lors de cette action de soutien. Avec les entretiens réalisés en compagnie d’un opérateur extérieur de la raffinerie TOTAL de Normandie ( Harfleur le Havre) suivi d’une interview d’une salariée gréviste de Safran Normandie.

Le 15 octobre 2022, Les associations et collectifs Vies Volées, Queers Racisé.e.s Autonomes, Nta Rajel, 1001 Queers, Collages contre islamophobie, Féministes contre le Cyberharcèlement, Pride des Banlieues, Collages Féministe Stains, Paris Queer Antifa, Commission antiraciste de SUD Éducation, Raízes Arrechas – Batucada lesbo-trans-féministe racisée., Les mutilé.e.s pour l’exemple, Diivines LGBTQI, FLIRT-Front de Libération Transfem, Décolonisons le féminisme, Libération Lesbienne, Saccage 2024, STRASS, ANKH, collectif LGBTQI+, Paye ton Militant Sexiste, tRace ta voix, Urgence Afghane, Perspective, Collectif Doulas radicales, Youth for climate IDF, Assemblée Féministe Montreuil, Queers Racisé.e.x.s Nantes, Not all men, Really, Osmose (Thionville), Collectif La Grenade (Metz) et Antifasciste 38 organisaient une marche féministe antiraciste à Saint-Denis.

Dans la seconde partie d’émission, nous entendrons le reportage réaliser ce samedi dans les différents cortèges de cette marche.

1er rencontre de la coordination des salarié-e-s des transports

En ce mois de septembre 2022, commençait une grève de grande ampleur dans une grande partie des raffineries, gréve qui se poursuit toujours.

TotalEnergies, dont le directeur Patrick Pouyanné peut se féliciter d’avoir augmenté de 52 % la part variable de son salaire entre 2020 et 2022. La CGT, syndicat majoritaire chez Total, demande une augmentation générale des salaires de 10 % pour amortir les effets de l’inflation et partager les profits. La multinationale pétrolière a attendu plus de 10 jours de grève pour réagir aux demandes des grévistes. Seule proposition pour l’instant : avancer la date des négociations, prévues en novembre, si les grévistes arrêtent leur mouvement.

La première ministre Élisabeth Borne a annoncé la réquisition des raffineries ExxonMobil le 11 octobre dernier. La négociation salariale, louée jusqu’ici là par le gouvernement, ne convient plus lorsqu’elle se fait avec un rapport de force réel.

Comment, dans cette perspective, intensifier et étendre la gréve à d’autres secteurs ?

Le 15 octobre 2022, au théâtre de l’Échangeur à Bagnolet se tenait la première Rencontre des travailleurs et travailleuses des transports. 

Était présent-e-s ce samedi, des syndicalistes de la RATP, de la SNCF, de la société de car TRANSDEV , des raffineurs de TOTAL Grandpuits.

Dans l’émission de ce jour, nous allons entendre une grande partie des interventions qui ont rythmé cette rencontre qui mettait l’emphase sur les moyens d’étendre la gréve et la stratégie des confédérations syndicale et cela, a la veille du mouvement de grève interprofessionnelle de ce 18 octobre.

Communiqué intersyndical CGT – FO – FSU – Solidaires et organisations lycéennes et étudiantes

Que ce soit dans les raffineries, l’agroalimentaire, les crèches, les transports publics, l’énergie et nucléaire, les organismes sociaux, les banque-assurances, les services informatiques, la maintenance industrielle, l’éducation, la santé, le commerce, la métallurgie… les salarié.e.s de très nombreux secteurs professionnels se mobilisent depuis des mois dans leurs entreprises ou leurs services pour revendiquer et gagner de légitimes augmentations de salaire, de meilleures conditions de travail, des emplois de qualité. Les jeunes se mobilisent aussi pour leurs conditions de vie et d’études ainsi que pour une réforme des bourses ambitieuse.

Le mouvement des lycées professionnels, d’ores et déjà décidé pour le 18 octobre, s’inscrit dans cette dynamique.

Pourtant, et alors qu’elles réalisent d’énormes profits, les entreprises de la branche Pétrole, en particulier Total ou Exxon, refusent d’accéder, aux exigences des salarié.e.s massivement mobilisés par l’ouverture immédiate d’une négociation sérieuse. Ces dernier.e.s réclament avant tout le rattrapage de l’inflation et une meilleure répartition des richesses créées par les travailleuses et travailleurs, alors que des milliards d’euros de dividendes ont été versés aux actionnaires.

C’est cette situation de blocage patronal qui crée aujourd’hui la pénurie de carburants. Mardi dernier, une limite a été franchie par le gouvernement, annonçant faire procéder aux réquisitions des salarié.e.s des raffineries et dépôts par les préfectures. Elles sont en cours depuis hier. Cette procédure déjà condamnée par l’OIT (organisation internationale du travail) constitue une atteinte inacceptable au droit constitutionnel de grève et aux libertés fondamentales.

La mobilisation gagne des secteurs de plus en plus nombreux dans le privé comme dans le public. Elles et ils obtiennent par leurs actions avec leurs organisations syndicales l’ouverture de nouvelles négociations et des avancées salariales significatives. C’est aujourd’hui qu’il faut se mobiliser dans tous les secteurs professionnels, public comme privé.

C’est pourquoi les organisations syndicales et les organisations de jeunesse signataires décident d’appeler ensemble les travailleuses et travailleurs et la jeunesse à la mobilisation, y compris par la grève le mardi 18 octobre pour l’augmentation des salaires, des pensions et minima sociaux, et l’amélioration des conditions de vie et d’études.

Elles appellent également les salarié.e.s, les retraité.e.s, les privé.e.s d’emploi et la jeunesse à se mobiliser pour la défense du droit de grève en participant aux rassemblements organisés devant les préfectures et sous-préfectures.
Le 18 octobre, elles s’engagent à organiser partout avec les jeunes et les salarié.e.s des différents secteurs professionnels des mobilisations et actions, dans les entreprises et les services.

PIPELINE EACOP: Une bombe climatique & sociale de Total en Ouganda

À l’occasion de la venue d’une délégation de quatre activistes ougandais·es en France et en Europe pour une tournée politique et médiatique, les organisations Survie, 350.org et Les Amis de la Terre organisait, le 17 mars 2022, une conférence sur le projet EACOP/Tilenga en Afrique de l’Est.

Ce fut l’occasion de rencontrer des activistes ougandais et français, d’informer le plus grand nombre sur l’immense danger que représente le méga-pipeline EACOP pour les droits humains, l’environnement et le climat. Ils témoigneront de leurs luttes et des menaces et risques auxquels ils font face dans leur combat contre le géant Total.

LES INTERVENANT·ES DE CETTE RENCONTRE :
Vanessa Nakate (Rise Up Movement/Fridays for Future Uganda) ;
Hilda Flavia Nakabuye (Fridays for Future Uganda) ;
Diana Nabiruma (Afiego) ;
Maxwell Athuhura (Tasha Research Institute) ;
Juliette Renaud (les Amis de la Terre France) ;

Thomas Bart (chercheur indépendant qui a coordonné des enquêtes de terrain en Ouganda et Tanzanie)

GRÈVE : ASSEMBLÉE GÉNÉRALE À LA RAFFINERIE DE GRANDPUITS LE 2 FÉVRIER

A la raffinerie de Grandpuits, le 2 février 2021.

Deux cents emplois en moins sur le site de Grandpuits, 500 autres supprimés chez les sous-traitants qui dépendent de la raffinerie. C’est ce que dénonce l’intersyndicale CGT, FO, CFDT depuis l’automne, ainsi que les salariés en grève depuis le 4 janvier 2021. Une action a eu lieu mardi 26 janvier devant le siège de Total à La Défense. Un rassemblement avait été organisé pendant que quelques militants venus en soutien repeignaient en vert l’entrée du bâtiment. Probablement, la partie la plus verte de l’activité du groupe pétrolier connue à ce jour.

Quelle suite donner à cette grève ? Ce 9 février, au 36e jour de grève, une nouvelle réunion se déroule au siège de Total à La Défense qui peut déterminer l’avenir du site de Grandpuits.

Total se cache derrière un “greenwashing” pour supprimer des postes

Un salarié

Nous nous sommes rendus à l’assemblée générale qui se tenait sur le site de la raffinerie de Grandpuits, le 2 février 2021, où des salariés ont pris la parole pour exposer leur vision sur la stratégie à venir. Un raffineur est venu nous parler de son engagement dans la grève et un autre salarié nous a expliqué ce qu’était le projet « Galaxie ».

Pour les suivre, les contacter : https://www.facebook.com/RaffineursEnLutte/

LA RAFFINERIE DE GRANDPUITS

Le 7 janvier, les salariés de la raffinerie Total de Grandpuits en Seine-et Marne, ont voté la reconduction de la grève contre le projet de transformation du site, en dénonçant la casse sociale et un mensonge écologique.

Dans l’émission de ce jour, nous écouterons le reportage réalisé ce 7 janvier à Grandpuits ou se tenait une conférence de presse dont nous vous diffusons quelques extraits mais aussi des entretiens réalisé avec les salariés de la raffinerie qui nous parlent de ce plan de suppression d’emploi et des enjeux écologiques qui sous-tend ce projet. Des paroles de soutien seront entendu, notamment une salariée de l’aéronautique, un cheminot…

Des rendez-vous sont annoncés ; le premier ce lundi une assemblée générale à 14 h sur le site de la raffinerie Total de Grandpuits.

Le second sera mercredi 12 janvier à 14 h devant la préfecture de Melun, en appel a un rassemblement pour la sauvegarde des emplois.

RAFFINERIE DE GRANDPUITS / GEORGE IBRAHIM ABDALLAH

Une centaine de salariés des raffineries de Total se sont rassemblés le 13 octobre devant le siège du groupe pétrolier où se tenait un comité d’entreprise sur la future reconversion de la raffinerie de Grandpuits (Seine-et-Marne).

Parmi les manifestants, une soixantaine de salariés de la raffinerie étaient présents, rejoints par des salariés des raffineries de la Mède (Bouches-du-Rhône) et de Carling (Moselle), de Donge et des militants algériens venus dénoncer la fragmentation des roches par Total pour forer le gaz de schiste mettant en danger une réserve d’eau gigantesque en Algérie.

Selon Total « fin 2023, il n’y (aurait) plus une goutte de pétrole sur ce site », la reconversion n’entraînerait aucun licenciement mais des départs à la retraite anticipée et des mobilités internes vers d’autres sites.
Un budget de 500 millions d’euros, devrait être investi dans la production de biocarburants et de bioplastiques, et de l’exploitation de deux centrales solaires photovoltaïques, selon le géant français.

Liberté pour Georges Ibrahim Abdallah
Détenu depuis 36 ans par l’État Français, Georges Ibrahim Abdallah devrait être dehors depuis 1999.
Maintenu en prison, sous la pression des États unis et d’Israël, il est grand temps qu’il retourne au Liban, sa terre natale. Le 24 octobre un rassemblement se tiendra devant la maison centrale de Lannemezan ou il est incarcéré, pour demander sa libération.
Pour contact : Campagne.unitaire.gabdallah@gmail.com

GRANDPUITS / BIOCOOP / HÔTEL IBIS BATIGNOLLES / DOONA

Rendez-vous devant le siège de TOTAL à La Défense le 6 octobre à 9h avec les salarié·e·s 

Quatre temps dans l’émission de ce jour. Nous débuterons avec une interview de Adrien Cornet qui est travailleur et délégué CGT à la raffinerie de Grandpuits, en Seine-et-Marne. Il nous parle de la menace de fermeture de la raffinerie.

Nous poursuivons avec le témoignage d’un salarié des magasins Biocoop , en gréve .

Ensuite nous entendrons l’intervention d’une femme de chambre de l’hôtel Ibis qui rentre dans le 15eme mois de gréve.

Nous terminerons cette émission par le rassemblement qui se tenait le 28 Septembre dernier devant le Centre régional des œuvres universitaires et scolaires de Paris (Crous) , dans le cadre d’une mobilisation nationale suite au suicide de Doona , étudiante transgenre à Montpellier .