MEETING DE SOUTIEN AUX 5 DE MONTPELLIER

Le jeudi 7 octobre 2021, à Montpellier, huit militants sans-papiers ont été arrêtés sur le quai de la gare quelques heures avant le début du contre-sommet Afrique-France organisé par un collectif d’organisations locales et nationales. La préfecture de police et le Ministère de l’Intérieur ont été prévenus de cet évènement.

Le matin du 1er jour de ce contre-sommet, la préfecture a envoyé des policiers procéder à des arrestations ciblées et discriminatoires sur le quai de la gare. Deux d’entre eux ont été transférés en centre de rétention avant d’être enfin libérés cinq jours plus tard grâce, entre autres, à une riposte et une mobilisation rapide qui ont commencé le jour-même devant le commissariat de Montpellier.

Cinq autres sont sortis des locaux de la police avec OQTF (Obligation de Quitter le Territoire Français) assortie d’une IRTF (Interdiction de Retour sur le Territoire Français) dès jeudi 7 octobre.

Le 18 novembre, ces cinq militants passaient devant le tribunal administratif pour contester l’illégalité de leur interpellation et des OQTF et IRTF prononcées par le préfet. Le tribunal de Montpellier a confirmé les obligations à quitter le territoire français (OQTF) et les interdictions d’y retourner (IRTF) complètement sourd aux éléments forts qui devraient logiquement amener à une annulation de ces dernières.


Le 29 janvier 2022, se tenait un meeting de Solidarité à la Parole Errante à Montreuil. Dans l’émission de ce jour, nous vous proposons la diffusion des différentes interventions qui ont animé ce meeting.

Bonne écoute !

LA LUTTE DES SANS PAPIERS DE RSI ET DE LA POSTE SE POURSUIT /SOLIDARITÉ AVEC LES CINQ DE MONTPELLIER

C’est le règne de l’impunité pour les exploiteurs de sans-papiers !
Il y a deux ans, en août 2019, le Ministère du Travail avait été obligé de lancer une enquête sur les pratiques de Chronopost et de son sous-traitant Derichebourg. Enquête qu’il a lui-même liquidé, sans aucune suite, à la faveur de la fin du conflit et de la crise sanitaire !

Le jeudi 13 janvier dernier les grévistes de Chronopost, soutenus par les travailleurs sans-papiers en lutte sur les piquets DPD à Coudray-Montceaux et RSI à Gennevilliers se sont rassemblés devant la Direction du travail du Val-de-de-Marne à Créteil.
Ils demandaient à être reçus par cette antenne du ministère du Travail afin de faire valoir leurs droits, et d’obtenir une relance de l’enquête avortée il y a deux ans. La Direction régionale et interdépartementale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités (DRIEETS) du 94 a une fois de plus refusé de recevoir une délégation !

À la suite de cette mobilisation, un rassemblement se tenait le 20 janvier dernier, devant la direction régionale du Ministère du Travail à Aubervilliers, pour dénoncer le comportement des services de L’État face à Derichebourg et Chronopost à Alfortville.

Le reportage suivant a était réalisé lors de ce rassemblement et nous pourront entendre les prises de parole et les interviews réalisées avec les grévistes et leurs soutiens.

Le jeudi 7 octobre 2021, à Montpellier, huit militants sans-papiers ont été arrêtés sur le quai de la gare quelques heures avant le début du contre-sommet Afrique-France organisé par un collectif d’organisations locales et nationales. La préfecture de police et le Ministère de l’Intérieur ont été prévenus de cet évènement.

Le matin du 1er jour de ce contre-sommet, la préfecture a envoyé des policiers procéder à des arrestations ciblées et discriminatoires sur le quai de la gare. Deux d’entre eux ont été transférés en centre de rétention avant d’être enfin libérés cinq jours plus tard grâce, entre autres, à une riposte et une mobilisation rapide qui ont commencé le jour-même devant le commissariat de Montpellier.

Cinq autres sont sortis des locaux de la police avec OQTF (Obligation de Quitter le Territoire Français) assortie d’une IRTF (Interdiction de Retour sur le Territoire Français) dès jeudi 7 octobre.

Le 18 novembre, ces cinq militants passaient devant le tribunal administratif pour contester l’illégalité de leur interpellation et des OQTF et IRTF prononcées par le préfet. Le tribunal de Montpellier a confirmé les obligations à quitter le territoire français (OQTF) et les interdictions d’y retourner (IRTF) complètement sourd aux éléments forts qui devraient logiquement amener à une annulation de ces dernières.

Des voix pour s’élever contre l’entrave au droit de manifester

E. Macron affirmait vouloir échanger avec la jeunesse africaine et « les acteurs du changement » durant ce sommet France Africain. Quelque chose ne change pas, la brutalité avec laquelle sont traités les militant.es antiracistes, et celles et ceux du mouvement social plus généralement sous l’ère Macron.

L’arrestation des huit militants de différents collectifs de la région parisienne est bien une remise en cause du droit de se faire entendre par l’action collective et le rapport de force, seuls véritables moteurs de changement et d’émancipation. La situation des sept interpellés est notre cause à toutes et tous.

Des voix pour en finir avec le contrôle aux faciès

Ces arrestations discriminatoires et illégales, jugées comme telles par le juge des libertés et de la détention ayant prononcé la libération des deux camarades enfermés en Centre de Rétention, sont à l’image des pratiques à dimension raciste de la police. Une étude de 2017, dirigée par le défenseur des droits, Jacques Toubon, démontrait que les contrôles de Police touchent 20 fois plus les jeunes “d’apparence noirs ou arabes”. Les contrôles d’identité ciblés visant à harceler la jeunesse des quartiers populaires et à expulser des migrant.es devant cesser.

Des voix pour faire vivre la solidarité contre le racisme et les frontières

Depuis les manifestations du 18 décembre, des centaines d’associations, de collectifs, de syndicats et d’organisations politiques s’organisent à travers la campagne Solidarité Antiraciste.

Les mesures administratives d’éloignement que sont les IRTF et OQTF condamnent à l’errance ceux et celles qui partent, et privent de tous leurs droits ceux et ou celles qui contreviennent à l’obligation de quitter l’espace Schengen. Harceler les migrant.e.s, les priver de leurs droits et les expulser, telle est la devise du ministère de l’Intérieur, à l’ère Macron.

C’est pourquoi, nous devons nous mobiliser afin d’éradiquer ces pratiques qui bâtissent des frontières dans nos villes, nos villages et nos quartiers.

Des voix pour exiger
• La levée immédiate des mesures administratives d’éloignement pour les cinq camarades arrêtés à Montpellier.
• La fin des arrestations discriminatoires à l’encontre de personnes racisé.es
• La liberté de circulation et d’installation
• La régularisation de tous les Sans-Papiers

Meeting de Solidarité à la Parole Errante,
9 rue François Debergue, Montreuil, le samedi 29 janvier à 17 h

Pour appeler à cet événement nous vous diffusons l’interview de Anthioumane militant du CSPM et de la marche des solidarités réalisé le 26 janvier 2022,

Solidarité avec les cinq de Montpellier !
Solidarité Antiraciste !
Liberté ! De manifester ! De circuler ! De s’installer !

COMMENT LES IDÉES D’EXTRÊME DROITE SE SONT BANALISÉES

Dans cette émission, nous nous revenons sur l’évolution de l’extrême-droite avec Hervé du collectif antifasciste La Horde, afin de se donner des outils pour résister à l’omniprésence médiatique des discours d’extrême-droite, qui ne va pas aller en s’arrangeant avec la campagne électorale.


Pour remettre les choses à l’endroit, on analyse certains des retournements opérés par les discours d’extrême-droite, par exemple faire passer les hommes blancs hétérosexuels pour les victimes principales de la marche actuelle du monde.

D’abord, on s’interroge sur le choix des mots : pour ne pas tout mélanger, il est important de pas qualifier tous les adversaires ou ennemis politiques de “fascistes”. En effet, en France, historiquement, on a plutôt une extrême-droite nationaliste, réactionnaire et des gouvernements autoritaires, qu’un véritable passé fasciste à la sauce italienne. 

Pour y voir plus clair, notre invité propose un retour sur les fondements idéologiques de l’extrême-droite dans la 2e moitié du XXe siècle. Même s’il existe “50 nuances de fafs”, la plus grande partie de l’extrême-droite française a en commun d’être réactionnaire (elle veut revenir à un “avant” idéal, en général avant 1789), inégalitaire et élitiste (l’inégalité est supposée être dans l’ordre des choses, justifié par la nature, Dieu, le bon sens…).

Après la défaite du nazisme, l’enjeu pour les nationalistes réactionnaires était de réussir à revenir dans le jeu politique alors que leurs discours n’étaient plus acceptables après la guerre et là Shoah. Ce processus s’est avéré très long, mais mai 68 a fini de convaincre la droite nationaliste qu’elle devait mener une bataille sûr
le terrain de la culture, des valeurs.

D’où le projet du Front national au début des années 1970 : un parti qui s’inscrit dans le jeu électoral républicain, qui tente de rassembler toutes les tendances nationalistes, ce qui n’allait pas de soi. À cette époque, différentes organisations et
intellectuels travaillent à une transformation du discours d’extrême-droite pour être de nouveau entendables dans les termes de l’époque, même si l’intégration au cadre républicain a des limites.

Parmi les idéologues de l’extrême-droite, on prend l’exemple de Jean-Yves Le Gallou, passé la le GRECE et la Nouvelle Droite qui créée le club de l’Horloge au milieu des années 1970. Ultra-libéral sur le plan économique, il est le promoteur du concept de préférence nationale, qu’il ne parvient pas à vendre à la droite classique, mais que le FN adopte avec enthousiasme.

Au début des années 2000 il revient à la lutte “culturelle” avec le même projet de réhabilitation des idées d’extrême-droite et théorise l’usage d’internet et le concept de réinformation qui est aujourd’hui central (notamment chez le candidat E.Z. soutenu par Le Gallou).

Ce qui nous amène à l’état des lieux de la situation actuelle : les discours d’extrême-droite choquent encore, dans une certaine mesure, car la gauche a tout de même gagné du terrain, par exemple sur l’antiracisme, le féminisme et la lutte contre l’homophobie. C’est là que le concept de réinformation entre en jeu : il a plus à voir avec la propagande qu’avec l’information et tente de répondre au besoin, pour l’extrême-droite, de faire accepter des idées qui ont été inacceptables pendant des décennies. 

La réinformation fonctionne de pair avec une stratégie de victimisation, notamment le fait de se dire censuré alors qu’on les entend partout, ou encore de se revendiquer “dissident”. Ce terme renvoie à la dissidence en Union soviétique et permet de se présenter comme des libre-penseurs face à une dictature qui prend les allures de la démocratie. Il est donc important de ne pas se faire avoir par ce sophisme : “si on était vraiment dans une démocratie, nos idées (racistes, sexistes, etc) ne seraient pas inacceptables”.

On voit bien en effet que quand des personnalités d’extrême-droite se revendiquent de la liberté d’expression, c’est leur liberté d’expression à eux qu’ils défendent et
pas celle des groupes sociaux que l’on n’entend jamais ! Face à ces stratégies qui retournent complètement la réalité des inégalités, il faut se rappeler qu’à gauche on défend un monde égalitaire, que c’est une lutte de chaque jour et que ce n’est jamais
vraiment acquis.

Et enfin, n’oublions pas qu’on n’a pas à débattre avec l’extrême-droite,
tout simplement parce qu’on n’a rien à lui dire !

JOURNÉE INTERNATIONAL DES MIGRANT-E-S / LE CAMPUS CONDORCET MOBILISÉ ; revendique du personnel et des espaces

Depuis le  10 décembre plus de 200 organisations, locales et nationales, et 800 signataires lancent la campagne « Antiracisme et Solidarité » avec l’appel « D’où que l’on vienne, où que l’on soit né·e, notre pays s’appelle Solidarité ». Dans ce cadre la manifestation du 18/12, pour la Journée Internationale des Migrant·e·s, sera le point de départ de cette riposte solidaire aux politiques et discours racistes et sécuritaire.

Le 15 décembre avait donc lieu une conférence de presse en appel à la mobilisation du 18/12 que nous avons enregistré et dont nous vous diffusons en première partie d’émission un montage à partir des prises de parole.

« Nous n’allons pas combattre le racisme par le racisme, mais grâce à la solidarité. » (Fred Hampton, Black Panthers Party – mai 1969)

Notre pays construit des ponts pas des murs. D’où que l’on vienne, où que l’on soit né·e, notre pays existe. Il s’appelle Solidarité.

Notre pays n’a ni carte, ni limites. Il ne fait pas la guerre si ce n’est au fascisme, au colonialisme, au racisme, à l’injustice et aux inégalités.

Notre pays n’existe pas isolé, atomisé, soumis. Il existe dans tout ce qui relie, regroupe, donne confiance et lutte.

Notre pays est en grand danger. Il doit sortir, se montrer, se lever. Vivre.

Car notre pays brûle. Il s’appelle Avenir.

Car notre pays est étouffé. Il s’appelle Liberté.

Car notre pays se meurt. Il s’appelle Égalité.

Car notre pays est opprimé. Il s’appelle Dignité.

Notre pays est en danger. Nous appelons à la mobilisation générale.

Pour l’avenir. Si la planète brûle, cela n’a rien à voir avec les migrations, nos couleurs de peau, nos origines, nos religions. Le monde n’attend qu’une étincelle pour exploser et certain.e.s nourrissent l’incendie qui nous menace.

Nous dénonçons toutes les formes de racisme dont l’islamophobie, l’antisémitisme, l’anti-tziganisme, la négrophobie et le racisme anti-asiatique. Nous exigeons notamment la fin des contrôles au faciès, l’abrogation de la loi dite « séparatisme », le respect du droit des peuples à disposer d’eux-mêmes, la fin des dominations économiques, militaires et politiques, en particulier la Françafrique.

Pour la liberté. Nous voyons que lorsqu’on commence à limiter la liberté pour certain·e·s, c’est la liberté de tou·te·s qui recule. C’est ainsi que se mettent en place des pouvoirs de plus en plus autoritaires.

Nous exigeons la liberté de circuler et de manifester et notamment l’abrogation de la loi dite « sécurité globale », la fin des violences et des crimes policiers et pénitentiaires, la suppression des mesures de répression contre les migrant·e·s (OQTF*, IRTF*, …) et la fermeture des Centres de Rétention Administrative. Nous exigeons la destruction des murs qui s’érigent partout dans le monde pour séparer et contrôler les peuples.

Pour l’égalité des droits. Les arguments utilisés contre l’immigration sont faux économiquement et ne servent qu’à justifier les mesures qui amplifient monstrueusement le racisme et les inégalités sociales. L’oppression et la surexploitation des migrant·e·s aggravent les conditions de tou·te·s les salarié·e·s.

Nous revendiquons l’égalité des droits pour tou·te·s, le renforcement et l’accès réel à la santé, à l’éducation, à des revenus décents, au logement et l’arrêt des expulsions dans les foyers de travailleurs/euses migrant-es. Nous exigeons notamment la régularisation des sans-papiers.

Pour la Dignité. Nous refusons la banalisation de l’insoutenable. Nous dénonçons les politiques anti-migratoires et de non-accueil des migrant·e·s. Nous refusons l’instrumentalisation des femmes à des fins racistes. Nous réclamons vérité et justice pour les victimes de violences policières et pénitentiaires. Nous exigeons le respect des convictions et croyances de tou·te·s. Debout, nous redevenons dignes.

Pour la Solidarité. Nous appelons toutes et tous à se lever, se rassembler, s’organiser. À faire vivre notre pays partout où il existe. Dans les quartiers, les villages, les ronds-points, les écoles, les lieux de travail. Autour d’un hôpital menacé, d’une mosquée ou d’une synagogue fermée ou attaquée, d’une église où l’on fait une grève de la faim pour les migrant·e·s, des associations antiracistes dissoutes ou menacées de l’être, d’un théâtre qui avait été occupé, d’un piquet de grève, d’un immeuble menacé d’expulsion, d’une frontière. À partir d’un local associatif ou syndical, d’un lieu culturel et solidaire

Nous appelons notre pays à se lever en masse, s’organiser et lutter pour la solidarité et contre le racisme en multipliant les initiatives de toutes sortes dans toutes les villes et les villages en manifestant ensemble le même jour : le samedi 18 décembre à l’occasion de la Journée internationale des migrant·e·s. Et à Paris pour une manifestation nationale au mois de mars à l’occasion de la Journée internationale contre le racisme

Notre pays existe. Il s’appelle Solidarité.

Depuis le 23 novembre, les personnels de l’Établissement Public Campus Condorcet (EPCC) sont mobilisé·es pour dénoncer leurs conditions de travail.

Au sein du Grand équipement documentaire (GED), pourtant l’épine dorsale du campus, il n’y a qu’une soixantaine de salarié⋅es, souvent précaires, sur les 106 postes prévus. Résultat : le lieu n’est ouvert au public que deux jours par semaine et fonctionne mal malgré le surmenage de son personnel.

Les personnels mobilisé·es réclament les moyens de faire leur travail, c’est-à-dire :

Le doublement des effectifs ;

La pérennisation des emplois, en tenant compte des savoirs-faire et des qualifications nécessaires pour tenir correctement ces postes.

Le 9 décembre dernier, une nouvelle journée de mobilisation se tenait sur le campus d’Aubervilliers et nous vous proposons le reportage réalisé ce même jour ou nous pourrons entendre notamment, l’entretien réalisé avec deux salariées dont le contrat se termine le 31 décembre 2021.

LUTTE CONTRE LES LICENCIEMENTS / MANIFESTATION ANTIFASCISTE

Paris 27 novembre 2021 : manifestation nationale contre les licenciements

Ce samedi 27 novembre, se tenait à l’initiative des salariés de PPG et de TUI, soutenus par de nombreuses organisations syndicales et politiques, parmi lesquelles notamment Sud poste Hauts-de-Seine, info’Com-CGT, Fédération Sud Commerces et services, une manifestation nationale contre les licenciements.

Fut présent également dans cette manifestation les salarié-e-s de H&M France au Bourget et des salarié-e-s de monoprix, que nous entendrons dans ce reportage, ainsi que différentes prises de parole.

Au même moment, se tenait la manifestation unitaire contre l’extrême droite et le racisme organisée par la Jeune garde, le collectif paris Queer Antifa, la Horde, l’Afa paris-Banlieue, l’UCL et le NPA Paris et pour cette manif antifasciste, l’Afa paris-Banlieue, l’Afa-Nantes, Grenoble, Lyon, Strasbourg et Toulouse, la Coordination Féministe Antifasciste.

Mais aussi le Réseau d’Entraide Vérité et Justice, Cerveaux Non Disponibles, Acta, Collectif Justice et Vérité pour Babacar Gueye, Collectif Paris-Ayotzinapa , Comité Vérité et Justice pour Lamine Dieng, Front Uni des Immigrations et des Quartiers Populaires, Les Mutilé.e.s pour l’Exemple, Le Printemps du Care, L’Offensive, l’Union des Juifs Français pour la Paix, Urgence Notre Police Assassine, ou encore Act Up – Paris, la Brigade Anti-Négrophobie et la Brigade de Solidarité Populaire Aubervilliers – Pantin appellent à faire-bloc contre les violences d’État

Nous pourrons entendre les différentes prises de parole et interview réalisé dans le cortège.

Bonne écoute !

LES AIDES A DOMICILE / LES INTÉRIMAIRES SANS PAPIERS DE RSI TOUJOURS EN LUTTES

Paris 23 novembre 2021 : à proximité de l’assemblée nationale

Face aux urgences du secteur du maintien à domicile et des structures médico sociales, le 23 novembre 2021, le Collectif National La Force Invisible Des Aides à Domicile a appelé à un large rassemblement des métiers du lien et du soin, bénéficiaires usagers et aidants, associations, collectifs, syndicats !

À l’appel du Collectif National La Force Invisible Des Aides à Domicile, des auxiliaires de vies de plusieurs régions de France étaient rassemblées devant Assemblée nationale.

Dans cette première partie d’émission, nous entendrons la parole de ses femmes, qui se tiennent prés des plus précaires.

Pour plus d’info :

Twitter : Collectif National LaForceInvisible Aide Domicile@NationalAide mail : collectif.laforceinvisible@gmail.com http://collectif-la-force-invisible.fr/

Depuis le 8 novembre au matin, les grévistes Sans-Papiers de la société d’intérim RSI tiennent un piquet de grève devant l’agence RSI de Gennevilliers.

Le 8 au soir, les policiers sont intervenus pour nous demander de démonter les trois tentes que nous avions posées. Ils se sont mis en ligne, à huit, bras croisés jusqu’à la fin du démontage. En gros, « vous pouvez revendiquer si vous voulez, mais vous aurez froid ». L’État se positionne aux côtés des patrons qui surexploitent leurs salariés. Il les protègent dans leurs illégalités.

Ce 22 et 24 novembre 2021, nous sommes allées à la rencontre des grévistes. C’est le reportage que nous vous proposons, en cette seconde partie d’émission.

Pour soutenir les grévistes sur le piquet : rsi 10 rue de la Sablière 92230 Gennevilliers. Métro Gabriel Péri (ligne 13). Puis Bus 177 vers Villeneuve-la-Garenne, arrêt Grésillons-Félix Éboué.

MARCHE CONTRE LES VIOLENCES SEXISTES/PROPOS RACISTES A LA RATP

Ce samedi 20 novembre avait lieu à Paris la marche annuelle contre les violences sexistes et sexuelles (à l’occasion de la Journée internationale pour l’élimination de la violence à l’égard des femmes, le 25 novembre).

Cette année la marche parisienne a réuni environ 50000 personnes selon les organisatrices, soit une des plus grandes manifestations féministes récentes en France

L’Actualité des luttes a promené son micro dans le cortège à la rencontre de
participantes et de participants, membres de collectifs ou non, pour donner à entendre leurs revendications et leurs approches de la lutte contre le patriarcat.

Le 19 novembre dernier, un rassemblement contre les discriminations à la RATP, organisé par Solidaires RATP a eu lieu afin de protester contre la mutation/promotion d’un agent convaincu de propos raciste proféré sur les réseaux sociaux en tenu d’agent de la RATP.

Dans cette seconde partie d’émission, nous pourrons entendre les prises de parole qui se sont tenu lors de ce rassemblement.

Un certain nombre de témoignages d’agents, exprimé leur expérience d’un racisme ancrée et dissimulé au sein de la régie publique ; qui va dès agents de sécurité au cadre de terrain ou administratif.

MIMMO LUCANO : La solidarité n’est pas un délit !

Bourse du travail de paris : l8 novembre 2021

Un collectif de citoyennes et de citoyens ont organisé à la Bourse du Travail à Paris une soirée de soutien à Mimmo Lucano le mercredi 17 novembre en présence de Mimmo Lucano, de collectifs et associations ainsi que de personnalités engagées dont MM. Eric Fassin, Sylvie Glissant, Cédric Herrou, Marie Cosnay, Olivier Favier, Romain Filhol, Maîtres Arié Alimi, Agnès Tricoire, Nicolas De Sa-Pallix et Vincent Brengarth… 

C’est l’intervention de mimmo lucanno que nous vous proposons d’écouter dans l’émission de ce jour.

Domenico « Mimmo » Lucano, ex-maire de Riace (Calabre) a été condamné en septembre 2021 à plus de treize années de prison et 500 000 € d’amende pour avoir fait preuve d’humanité envers les réfugié•es arrivé•es par la mer en les accueillant dans son village frappé par l’exode rural, et en proposant un modèle d’intégration efficace. Rappelons que le nombre de personnes ayant péri en tentant de rejoindre l’Europe a plus que doublé cette année; selon les statistiques de l’OIM, il se monte à 1 146 pour le premier semestre 2021. Il était de 513 en 2020.

Il s’agissait pour les organisateurs et les personnes présentes d’émettre un message qui franchisse les frontières et résonne à travers l’Europe – car c’est aussi au niveau européen que se livrera la prochaine bataille pour Mimmo. Interventions, projections, musique, livres… ce sera l’occasion d’exprimer chacune et chacun à sa manière un enjeu commun : protester contre le sort réservé aux exilé•es en Occident, et dénoncer la criminalisation de la solidarité.

Il s’agissait d’apporter un soutien à Mimmo, ainsi qu’aux vingt autres personnes condamnées avec lui, et à faire entendre le plus largement possible des paroles d’accueil, de lutte et de fraternité face à la violence des frontières.

 Le collectif de soutien à Mimmo Lucano

(collectifsoutienmimmolucano@protonmail.com)

En Italie, Domenico Lucano a été condamné à treize ans de prison. L’ancien maire de la ville calabraise de Riace avait mis en œuvre une politique d’accueil des exilés qui a permis de repeupler son village et développer les services publics. Un collectif de citoyen a organisé une soirée de solidarité à Paris.

Quand la solidarité s’exprime envers un Italien, c’est « Bella ciao » qui est chantée. À la Bourse du travail de Paris, ils étaient plusieurs centaines dans cette enceinte qui avait accueilli les réunions de Nuit Debout à entonner ce chant de la résistance transalpine, mercredi, en début et en fin de soirée.

Tous venaient dire combien est injuste la peine de plus 13 années de prison, infligée par la justice italienne, à l’encontre de l’ex-maire de Riace, Mimmo Lucano. Ce dernier a été accusé d’abus de bien social, de favoriser l’immigration illégale. En réalité, il paie le prix de sa politique exemplaire de solidarité avec les migrants.

Le village se repeuple

Car il a redonné vie à son village. Face à la salle, c’est l’émotion quand celui qui peut encore faire appel raconte, à la fin des années 1990, l’arrivée d’un navire sur la côte ionienne. Avec l’évêque, il aide à l’accueil des Kurdes qui débarquent sur la plage. « Ils étaient 200, alors que mon village ne comptait que 500 habitants », narre-t-il. Il s’entend avec les émigrés italiens – ceux partis de Riace vers le nord du pays ou en Amérique latine chercher un travail – pour qu’ils mettent à disposition des nouveaux venus leurs maisons vides. Le village se repeuple.

Cabale judiciaire

Et en 2004, il est élu maire. Il utilise les 35 euros de subvention aux villes qui accueillent les migrants, à la fois pour ces derniers, et pour développer les services publics et le développement économique, dans une terre mitée par la mafia. « Il faut que toute la société profite de l’accueil des migrants », explique l’ancien maire. L’histoire est trop belle. Et quand les politiques d’immigrations se durcissent en 2016, une cabale judiciaire se met en place.

Signer la pétition sur change.org

Contact : libertepourmimmo@orange.fr

Suivre l’actualité : «Liberté pour Mimmo»

En 2018, Mimmo est arrêté et placé en résidence surveillée sur ordre du ministre de l’Intérieur d’extrême droite, Matteo Salvini. Il est accusé d’avoir organisé des mariages de convenance pour aider des femmes déboutées du droit d’asile à rester en Italie. La justice reproche également à l’ex-édile de ne pas avoir fait d’appel d’offres pour la gestion des déchets du village et de l’avoir attribuée à des coopératives liées aux migrants. Le 30 septembre 2021, Mimmo Lucano est condamné à 13 ans de prison et à 500 000 euros d’amende pour « escroquerie, abus de biens sociaux, fraude aux dépens de l’État et aide à l’immigration clandestine ».

Nous sommes consternés tant par la qualification des faits que par l’extravagante sévérité de la peine, qui va bien au-delà des réquisitions du parquet. Comment en est-on arrivé là, alors que le tribunal a retenu qu’il ne s’était pas personnellement enrichi ? Les signataires de cet appel considèrent que cette condamnation purement politique a pour seul objet de dissuader ceux qui mettent en œuvre la solidarité avec les migrants.

Face au climat de montée des haines racistes et xénophobes que connaissent l’Italie, la France et bon nombre de pays européens, il est impérieux que ceux qui, comme cet élu, ont défendu les droits de l’homme les plus élémentaires et transformé un village mourant en lieu de vie, continuent à être salués pour leur action et leur courage plutôt que transformés en délinquants pour satisfaire l’extrême droite. Non, la solidarité n’est pas un délit.

PPG/BERGAMS/PAROLES DE BIBLIOTHÉCAIRES/HÔTEL DE BERRY/ MIMMO LUCANO

Dans l’émission de ce jour, nous vous diffusons une série de reportages sur les mouvements de grèves dans divers secteurs

Le 8 novembre dernier les salariés de PPG Bezons étaient au tribunal administratif de Cergy , pour faire casser la décision de la Directions régionales de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités (DREETS) de valider le plan social qui les affectent et qui les envoient à la case chômage.

En effet, cette validation est totalement contraire au droit. Car, la multinationale qui les employaient veut tout simplement délocaliser leur emploi pour plus de profits.  

Par cette lutte qui peut paraître perdue d’avance, ils ont réussi à maintenir le versement de leur salaire durant ces 10 derniers mois.

Nous entendrons l’entretien réalisé avec un salarié de PPG le 8 novembre 2021 devant le tribunal administratif de Cergy.

Les salariés de PPG mais aussi les TUI France, appellent à une manifestation le 27 novembre à 14 h devant le ministère des Finances et du budget à Bercy.

Les grévistes de Bergams poursuivent leur grève entamée le 14 septembre dernier pour mettre fin à la modulation du temps de travail, retrouver de meilleures conditions de travail et une rémunération prenant en compte l’ancienneté, suite à l’accord de performance collective signé il y a un an.

Cet accord de performance collective a eu pour conséquences : une Augmentation de la charge de travail, des accidents du travail, des Horaires modulés et variables sur la journée qui ne permettent pas de concilier vie professionnelle et vie personnelle et une baisse de rémunération jusqu’à 800 € pour certaines personnes.

Le 11 novembre dernier, l’équipe de l’actualité des luttes, c’est rendu à Grigny, à la rencontre des salarié-e-s de la société Bergams.

Nous poursuivons cette émission, avec le reportage réalisé le 10 novembre dernier sur la journée de mobilisation national des bibliothécaires contre le pass sanitaire et nous entendrons dans ce reportage, la parole de deux d’entre elles.

Mardi 9 novembre un rassemblement des salariées de l’hôtel de Berry s’est mis en grève pour obtenir  contre la suppression du 13ᵉ mois et de l’indemnité nourriture des salarié-e-s sous-traitées à la société Luxe Et Traditions.

Alors qu’ils se lèvent le matin à 4 h 00 et qu’ils n’ont même pas le privilège de pouvoir avoir un panier repas pour midi !

Nous vous diffusons le reportage réalisé ce 9 novembre devant l’hôtel de Berry dans le 8eme arrondissement de Paris

Nous terminons cette émission avec un appel pour une soirée de soutien a Mimmo Lucano

Domenico « Mimmo » Lucano, ex-maire de Riace (Calabre) a été condamné en septembre 2021 à plus de treize années de prison et 500 000 € d’amende pour avoir fait preuve d’humanité envers les réfugié•es arrivé•es par la mer en les accueillant dans son village frappé par l’exode rural, et en proposant un modèle d’intégration efficace.

Rappelons que le nombre de personnes ayant péri en tentant de rejoindre l’Europe a plus que doublé cette année ; selon les statistiques de l’OIM, il se monte à 1 146 pour le premier semestre 2021. Il était de 513 en 2020.

Le rendez-vous pour la soirée de soutien sera le 17 novembre 2021 de 18 h 00 à 21 h 45 à La Bourse du Travail (salle Ambroise Croizat), 3, rue du Château d’eau – 75010 Paris – Métro République

MARCHE POUR YANIS/MANIFESTATION ANTIFASCISTE A LYON

Crédit photo Serge D’Ignazio https://www.flickr.com/photos/119524765@N06/albums

Dans cette émission, nous traitons des violences d’état avec plusieurs reportages. Dans une première partie d’émission, nous vous diffusons le reportage réalisé lors de la marche pour la vérité et la justice pour Yanis du 7 novembre 2021 à la plaine St Denis.

Dans une deuxième partie d’émission, nous vous diffuserons deux reportages réaliser a Lyon autour des mobilisations antifascistes du 23 octobre et du 4 novembre.

Le 14 avril 2021, Yanis, un jeune dionysien de 20 ans, a été pris en chasse par la police à 23 h 30. Il s’est retrouvé percuté en contresens sur l’autoroute A1 vers 23 h 40. Jusqu’aujourd’hui, nous les proches de Yanis, ne savons pas ce qu’il s’est réellement passé ce soir-là.

Un article publié par le média policier Actu17 a, dès le lendemain de l’accident, reconnu la course poursuite tout en incriminant Yanis qui aurait eu un comportement dangereux, alors qu’il rentrait chez lui, avec son ami, tous deux en moto… Nous avons la version des proches de Yanis, de son ami qui l’accompagnait et qui lui aussi a été pris en chasse (mais qui n’a jamais été convoqué pour être entendu), cet article particulièrement négatif et mensonger, et puis un grand silence.

Personne ne nous a prévenus de l’accident alors qu’il a fait directement suite à la course poursuite, engagée par une voiture de la BAC à quelques dizaines de lettres du domicile. Personne ne nous a contactées lors des 49 jours de coma de Yanis. Le corps de Yanis a pourtant été mis sous scellés dès son transfert à la chambre mortuaire. Nous avons été violentés par les forces de l’ordre lors de la veillée funéraire… Une plainte a été déposée pour homicide involontaire par le biais de notre avocat Me Bouzrou au début du mois de septembre et a été reçu par le parquet de Bobigny. Mais pour le moment silence de l’administration…

Nous organisons cette marche, car le silence est insupportable et qu’il dure depuis six mois. Nous voulons savoir pourquoi Yanis, 20 ans, nous a quitté si vite et si injustement. Nous voulons savoir si ce sont les techniques dangereuses de la police qui ont amené à la mort de Yanis.

Pour plus d’info :Facebook : https://www.facebook.com/profile.php?id=100071014008213Instagram : https://instagram.com/justiceetveritepouryanis?utm_medium=copy_linkGmail : justiceetveritepouryanis<<@>>gmail.com

Une grande manifestation antifasciste s’est tenue à Lyon ce samedi 23 octobre, rassemblant plusieurs milliers de personnes. La ville, particulièrement touchée par les violences d’extrême droite, relève la tête à l’heure où plusieurs militants antifascistes sont inquiétés par la justice alors que les militants d’extrême droite restent impunis.

Une trentaine de militants d’extrême droite aperçus derrière deux rangées de CRS au niveau de la place du Change. De l’autre côté du cordon policier, plus de 2500 manifestants et manifestantes (1800 selon la préfecture) défilent contre les violences d’extrême droite. À Lyon, ce samedi 23 octobre, la démonstration de force était clairement du côté antifasciste. Visible jusque dans le parcours déposé : passant sur les quais de la Saône à quelque pas du vieux Lyon, bastion de l’extrême droite lyonnaise.

La manifestation du jour succède à une première tentative de mobilisation nationale qui aurait dû avoir lieu samedi 3 avril dernier à Lyon, suite à l’attaque de la librairie libertaire La Plume noire. Elle avait été interdite par la préfecture du Rhône et s’était finalement tenue fin mai dans les pentes de la Croix-Rousse.

Si l’événement du jour n’a pas réellement de dimension nationale, l’envergure de la manifestation excède le cadre strictement local. Quelques figures militantes ont d’ailleurs fait le déplacement : Thomas Portes de Génération.s, Éric Coquerel de la France Insoumise, tous deux impliqués dans l’appel national à manifester contre l’extrême droite le 12 juillet, ou encore Gaël Quirante, syndicaliste postier en lutte et membre du NPA.

Dans la manifestation, les cortèges du NPA, de l’UCL + CNT et celui des militantes queers et féministes sont particulièrement fournis. Les deux groupes antifascistes lyonnais prennent le cortège en étau : la Jeune Garde, impliquée dans l’organisation de la manifestation du jour en tête et la GALE (Groupe Antifasciste Lyon et Environ) en queue. La CGT, Solidaires et la FSU sont également présents même s’ils semblent avoir davantage peiné à mobiliser. La France Insoumise, le PCF et EELV sont visibles, mais loin de constituer le gros des troupes.

 Lyon laboratoire de l’extrême droite

 La manifestation du jour donne de l’oxygène au mouvement social lyonnais, après une année durant laquelle nombre de militants progressistes ont été la cible des violences de l’extrême droite. Attaque de la librairie et local politique anarchiste la Plume Noire, tentative d’attaque de manifestations féministes et lesbiennes et agressions de militants progressistes… à Lyon, 10 faits de violences d’extrême droite ont été portés à notre connaissance cette année (voir notre carte). C’est bien plus que dans toutes les autres villes françaises puisque la deuxième ville la plus touchée en 2021 est Toulouse avec cinq faits recensés.

« Il y a une violence qui pèse sur nos luttes. Ça nous rappelle qu’une dimension antifasciste doit apparaître dans nos mouvements », confie une militante de l’organisation Lesbiennes contre le patriarcat, victime d’une attaque fasciste fin avril 2021. « La violence de l’extrême droite a un impact direct sur notre activité militante. Lorsqu’on va au local on est toujours vigilant, on essaie de ne jamais être seul », explique Lucile, militante à l’UCL, organisation communiste libertaire donc les locaux ont été vandalisés par une coalition fasciste en mars 2021.

 Fermer les locaux fascistes

 Pour contrer l’extrême droite, les militants antifascistes lyonnais demandent de longue date la fermeture des locaux fascistes qui essaimaient dans la ville il y a encore quelques années. « En les empêchant de se rassembler et de s’organiser, on ne met pas directement fin à leurs agissements, mais on les freine et on les empêche de s’installer », explique Raphaël Arnault, porte-parole de la Jeune Garde Lyon.

Mais malgré la dissolution de Génération Identitaire le 3 mars 2020, leurs locaux, la Traboule et l’Agogée (respectivement un bar associatif et une salle de boxe située dans le vieux Lyon) n’ont jamais vraiment fermé.

Le 8 septembre, les militants du groupe déchu ont même annoncé publiquement la fusion des deux salles en une seule nommée « Les Remparts ». Malgré les annonces en grande pompe de Gérald Darmanin, qui a réaffirmé le 7 octobre à l’occasion d’un déplacement dans la ville, sa volonté fermer les locaux identitaires, fermer ce lieu n’est pas si aisée puisqu’il est géré non pas par l’association dissoute mais par une autre, elle aussi nommée l’Agogée.

« Même si ce n’est pas la même association, on sait que ce sont les mêmes militants qui la fréquentent », assure Thomas Portes, également membre de l’Observatoire National de l’Extrême Droite. « Comme par hasard lorsqu’il s’agit des fachos, les caméras de surveillance ne marchent pas », note Lucile de l’UCL, particulièrement remontée contre l’attitude de la préfecture du Rhône.

 7 antifascistes inculpés

 La manifestation du jour a également été l’occasion de rappeler l’impunité judiciaire dont bénéficient, à l’heure actuelle, les militants d’extrême droite violents. A l’inverse, le parquet lyonnais a placé 4 militants et sympathisants du Groupe Antifasciste Lyon et Environ (GALE) en détention provisoire et 3 autres sous contrôle judiciaire pour avoir « commis des violences en réunion sur une personne à raison de son appartenance présumée à un groupe d’extrême droite », lors d’une manifestation anti passe du 28 août 2021 (voir carte). Ces 7 personnes seront jugées par le tribunal correctionnel de Lyon, le 4 novembre 2021.

« Si on veut s’en prendre à la violence politique, il faut s’en prendre à ceux qui envoient des gens à l’hôpital, pas à ceux qui insultent des militants fascistes », commente Lucile de l’UCL. Pour la GALE : « dans le contexte politique actuel, la préfecture suit un agenda de droite et d’extrême droite ».

Ce reportage a été réalisé le 23 octobre 2021 lors de la manifestation anti-fasciste qui se tenait à Lyon et le 4 novembre devant le tribunal de Lyon ou avait lieu le procès de sept antifas. Ce procès était une parodie de justice et un véritable procès politique, truffé de preuves irrecevables.

Compte rendu de « Rapport de force » 23 octobre 2021 La rédaction

Pour plus d’info :https://rebellyon.info/Appel-a-un-rassemblement-de-soutien-le-4-23474

ACTION DE RÉGULARISATION DES TRAVAILLEURS SANS PAPIERS / LE FONCTIONNEMENT DE LA JUSTICE DANS LES CRA

Le lundi 25 octobre 2021, plus de 200 travailleurs sans-papiers ont entamé un mouvement de grève coordonné avec occupation de leurs entreprises sur huit sites en Île-de-France.

Dans diverses professions : Livreurs, plongeurs, ouvriers, éboueurs, intérimaires, les travailleurs sans-papiers, ont décidé de s’organiser avec la CGT pour gagner leur régularisation et pour ne plus subir la surexploitation dont ils sont victimes de la part des employeurs.

Dans cette première partie d’émission, nous vous proposons l’écoute du reportage réalisé ce mercredi 27 octobre devant le site de Sepur, entreprise spécialisée dans la collecte et le tri des déchets à Pavillons sous bois ou les travailleurs sans papiers menait une action de blocage.

En seconde partie d’émission, nous parlerons de l’abattage judiciaire qui s’exercent tous les jours dans les audiences des juges des libertés et de la détention pour les prisonniers des centres de rétention administrative(CRA). Nos invités reviendront sur une audience à laquelle ils ont pu assister, a l’annexe du tribunal de grande instance de Meaux qui se trouve à l’intérieur du centre de rétention administrative du Mesnil-Amelot.

LUTTE CONTRE LES CENTRES DE RETENTION EN EUROPE

Le système des frontières, des expulsions et de l’enfermement des personnes sans-papiers n’est pas qu’une affaire d’État, mais est de plus en plus régi par le cadre européen. La montée en puissance de Frontex, le financement de charters et de nouveaux centres de rétention administrative (CRA) par les fonds européens et le perfectionnement du fichage biométrique des personnes non européennes sont des signaux éclairants de cette européanisation grandissante.

Le 2 octobre 2021, l’assemblée contre les CRA Ile-de-France organisait une rencontre publique avec des camarades qui se mobilisent contre les centres de rétention en Belgique, Allemagne et Italie. D’autres collectifs anti-CRA français fut aussi présents, pour discuter de la situation dans les différents pays et pour raconter les luttes qui se développent à l’intérieur et à l’extérieur des centres de rétention.

Nous vous proposons dans l’émission de ce jour, l’écoute d’une grande partie des interventions qui se tenait au Marbré, lieu occupé à Montreuil.

Bonne écoute !

17 OCTOBRE 1961-17 OCTOBRE 2021 

Quai Conti, octobre 2012 Crédit photo : http://www.raspou.team/1961

Le 17 octobre 1961, à l’appel du Front de Libération National, environ 30000 algériens bravent le couvre-feu instauré par Maurice Papon le 05 octobre 1961. Cette nuit-là à lieu une immense opération de répression qui aboutie à un massacre, entre 200 et 300 personnes sont tuées et autour de 12000 sont arrêtées.

Aujourd’hui, dans cette émission du 18 octobre 2021, et à l’occasion des 60 ans du 17 octobre 1961 nous vous diffusons un montage qui rassemblent des prises de paroles et interviews réalisées hier à la manifestation de commémoration ; un extrait d’une rencontre à Drancy en 1999, avec Jean-Luc Ennaudi et Maurice Rajfus autour de cette date de commémoration issu des archives de fpp, et le témoignage d’un des marcheurs du 17 octobre issu des archives de Im média.

Texte d’appel de la manifestation du 17 octobre 2021 :

“Le 17 octobre 1961, des dizaines de milliers d’Algériens manifestaient pacifiquement à Paris contre le couvre-feu discriminatoire qui leur avait été imposé par le gouvernement de l’époque dont le Premier ministre, Michel Debré, était hostile à l’indépendance de l’Algérie et le préfet de Police Maurice Papon sous ses ordres. Ils défendaient leur droit à l’égalité, leur droit à l’indépendance et le droit des peuples à disposer d’eux-mêmes.

Ce jour-là, et les jours qui suivirent, des milliers de ces manifestants furent arrêtés, emprisonnés, torturés – notamment par la “force de police auxiliaire” – ou, pour nombre d’entre eux, refoulés en Algérie. Des centaines perdirent la vie, victimes d’une violence et d’une brutalité extrêmes des forces de police parisiennes.

60 ans après, la vérité est partiellement en marche. Cependant, la France n’a toujours pas reconnu sa responsabilité dans les guerres coloniales qu’elle a menées – en particulier la guerre d’Algérie – non plus que dans le cortège de drames et d’horreurs qu’elles ont entraînés, comme ce crime d’État que constitue le 17 octobre 1961.

Le 17 octobre 2012, le président de la République (François Hollande) avait certes fait un premier pas important, en déclarant : « Le 17 octobre 1961, des Algériens qui manifestaient pour le droit à l’indépendance ont été tués lors d’une sanglante répression. La République reconnaît avec lucidité ces faits. Cinquante-et-un ans après cette tragédie, je rends hommage à la mémoire des victimes. »

Mais le terme de crime n’est pas repris et la responsabilité, sous-entendue, n’est pas clairement définie. Nous demandons une parole claire aux autorités de la République, au moment où certains osent encore aujourd’hui continuer à parler des « bienfaits de la colonisation », à célébrer le putsch des généraux à Alger contre la République, à « honorer » les criminels de l’OAS.

Dans ce domaine, il est donc nécessaire que des mesures significatives soient prises :

• que la lumière soit faite sur les soi-disant « retours vers leurs douars d’origine » des Algériens survivants du 17 octobre envoyés en fait dans des camps de la mort de l’Algérie coloniale ;

• que la création d’un lieu de mémoire voué à cet événement, demandée dans la résolution votée par le Sénat en octobre 2012 qui reconnaissait elle aussi ce massacre, soit rapidement mise en œuvre par les autorités de l’État, de la ville de Paris et la région Île-de-France ;

• pour être fidèles à leur mission scientifique, les historiens ont besoin de pouvoir accéder librement aux archives, échapper aux contrôles des pouvoirs ou des groupes de pression et travailler ensemble, avec leurs collègues algériens ;

• la vérité doit être dite sur l’organisation criminelle de l’OAS que certains au sein de la droite et extrême droite politique veulent réhabiliter ;

• faute d’une telle reconnaissance, le système de ce type de violence policière se reproduit.

Ce n’est qu’à ce prix que pourra disparaître la séquelle la plus grave de la guerre d’Algérie, à savoir le racisme, l’islamophobie et les discriminations dont sont victimes aujourd’hui nombre de citoyennes et citoyens, ressortissants d’origine maghrébine ou des anciennes colonies, y compris sous la forme de violences policières récurrentes, parfois meurtrières.”

CONTRE SOMMET FRANCE AFRIQUE : MANIFESTATION DEVANT LES FOYERS DU 20EME ARRONDISSEMENT / TÉMOIGNAGE DU MALI/ ENTRETIEN AVEC LE CSP MONTREUIL

Crédit dessin https://lepoing.net/

Dans cette émission, nous souhaitons faire un appel au contre sommet Afrique France organisé a Montpellier le 8 octobre.

Pour cela nous vous diffusons plusieurs reportage et témoignage afin de faire le lien entre la question de la lutte pour la régularisation des sans papiers et l’ingérence de l’État français sur le territoire africain.

Dans une première partie d’émission nous vous diffusons donc un reportage réalisé vendredi 1er octobre lors de la manifestation qui avait lieu dans le 20e arrondissement de paris devant plusieurs foyers de travailleurs immigrés dans lesquels les expulsions sont de plus en plus fréquentes et dont la politique des gestionnaires est de plus en plus répressive.

Ensuite, nous vous diffuserons le témoignage de Seyba qui réside a Bamako et milite pour que l’armée française qui occupe le Mali à travers l’opération Serval en 2013, puis Barkhane 2014, et bientôt, à partir de janvier 2021 la force Takuba, quitte le pays.

Enfin, nous vous diffuserons un entretien réalisé avec deux membres de la CSP Montreuil à la suite de l’enregistrement du témoignage de Seyba le lundi 04 octobre, qui réagissent et expliquent pourquoi eux se rendront à Montpellier en cette fin de semaine.

Texte de la marche des solidarités :

  • Il est fini le temps des colonies, ouvrez les frontières !

Le 8 octobre, Macron organise à Montpellier le premier sommet Afrique-France de son mandat pour lequel il promet « le sommet du nouvel imaginaire entre pays » avec un « New Deal » de financement des économies africaines qui se fera « d’égal à égal » et mettra au centre la jeunesse africaine.

Il n’a pas prévu de parler des milliers de soldats français de l’opération Barkhane. Rien non plus sur les trois coups d’État militaires en Afrique de l’Ouest en treize mois (au Mali, au Tchad et en Guinée). Aucune solution proposée pour sauver les migrant.e.s de la mort en Méditerranée. Et encore rien pour les droits des centaines de milliers de sans-papiers qui vivent en France, dont la très grande majorité vient de quelques pays africains. Puisque ce n’est pas au programme du sommet, nous les mettons au cœur de notre contre-sommet !

Arrachons nos droits !

Alors que l’État français dénonce les violations des droits humains là où ses intérêts le lui permettent, il est bien plus complaisant avec les dirigeants des anciennes colonies françaises en Afrique subsaharienne qui réduisent les libertés publiques ou contournent la Constitution pour briguer un nouveau mandat. La France veut défendre son « pré-carré » en Afrique, mais son influence économique ne cesse d’y décliner face aux États-Unis, à la Chine et ou à d’autres européens.

Nos frères et sœurs en Afrique subissent toujours l’implantation de multinationales qui accaparent les terres, polluent, détruisent les forêts et spolient les richesses avec la complicité des dirigeants africains. S’ils et elles quittent leur pays, parviennent à survivre à la traversée et enfin arrivent dans les pays d’émigration comme la France, alors l’État les harcèle, les prive de droits et les livre à un patronat sans scrupules.

Les sans-papiers ont travaillé en 1re ligne pendant le confinement en France, dans les métiers de la livraison, du nettoyage, sur les chantiers ; ou alors ont été licencié.e.s, sans aucune chance d’aide financière et sans droits. Pourtant Macron n’a eu qu’un mot à leur égard : « Vous avez des devoirs avant d’avoir des droits ».

La solidarité n’a pas de papier, pas de frontières, pas de nationalité

Face à la politique meurtrière et au silence coupable de nos dirigeants, nous devons lutter pour nos libertés et pour l’égalité ! Ce contre-sommet est l’occasion de rappeler à ces gouvernements que nous refusons d’être la monnaie d’échanges de leur grand marché néocolonial.

Les collectifs de sans-papiers et la marche des Solidarités porteront leurs revendications à Montpellier lors d’une manifestation d’ouverture (7 octobre), de forums de rue (8 octobre)  et d’une grande manifestation de clôture (9 octobre à 15h au parking Arceaux) de ce contre-sommet Afrique-France.

Des autocars sont prévus au départ de Paris dans la nuit du 6 et du 8 octobre. Si vous souhaitez vous inscrire, veuillez contacter Youssef (07 51 14 35 60) ou Khaled (07 53 91 61 66), membres de la Coordination des Sans-Papiers 75.

Rappelons aux gouvernants que la solidarité n’a pas de papier, n’a pas de frontières, et n’a pas de nationalité ! Que la solidarité, c’est la lutte ! Une lutte internationale contre le système injuste des frontières qui brise des communautés, des vies, qui dominent les plus pauvres et les plus précaires !

Le 9 octobre, marchons nombreu.x.ses à Montpellier pour exiger :

– La liberté de circulation et d’installation

– La fin des expulsions depuis la France

– La réciprocité des visas entre la France et les pays africains

– Régularisation de tou.te.s les sans-papiers

Pour contacter la marche des solidarités :

MARCHE POUR LA VERITE ET LA JUSTICE POUR IBRAHIMA BAH/ COPWATCHING DANS LE 20EME ARRONDISSEMENT DE PARIS

Le samedi 9 octobre prochain est appelé une marche à Sarcelle 31 avenue du 8 mai à 13 h afin de demander la vérité et la justice dans l’affaire d’Ibrahima Bah.

Le 6 octobre 2019, Ibrahima Bah, 22 ans décède des suites d’une chute de moto à Villiers-Le-Bel lors d’un contrôle de police. Trois policiers ont tenté de l’intercepter à l’aide de leur fourgon. Le jeune homme qui portait un casque a percuté un poteau métallique. Le lendemain, le frère d’Ibrahima, Diané dépose une plainte auprès du tribunal de Pontoise pour homicide involontaire. Un juge d’instruction est nommé.

Deux ans plus tard, un dépaysement de l’affaire a été demandé en soulignant le défaut de conservation des preuves matérielles concernant le fourgon utilisé pour barrer la route à Ibrahima. Le véhicule incriminé n’a été examiné que deux jours plus tardLe défaut d’interrogatoire des policiers mis en cause est avancé, le refus par le magistrat instructeur de délivrer une copie des pièces et actes du dossier. Mais surtout, le comité n’a toujours pas réussi à avoir accès aux vidéos des 3 caméras de surveillances qui été sur place ce jour du 6 octobre 2019 et qui ont filmé l’ensemble des événements.

À l’heure ou l’État français recycle l’article de la loi sécurité globale interdisant aux citoyens de filmer la police dans l’exercice de ces fonctions dans la loi sur le séparatisme, cela nous interroge. La famille constituée en comité et organisée au sein du réseau entraide vérité et justice lutte manifestera ce samedi afin de visibiliser leur combat.

Nous, nous utilisons la première partie de cette émission pour vous diffuser l’interview du frère d’Ibrahima Bah, Diané, réalisé le vendredi 1er octobre, qui nous parle de son combat et appeler à ce rassemblement.

Pour plus d’info : https://www.facebook.com/justicepouribo/

Dans une seconde partie d’émission, nous avons choisi de mettre en avant une initiative locale de copwatching (empêcher ou prouver une bavure policière). Qui s’est mise en place depuis quelques mois dans le quartier du 20e arrondissement de Paris.

En effet, un collectif d’individus s’organise afin de réaliser des maraudes autour de la question des violences policières, contrôles abusifs et amendes distribuées dans le quartier. L’occasion pour eux de se demander comment se réapproprié la question de la sécurité au-delà de l’institution policière et du système sécuritaire.

Nous avons réalisé un reportage avec eux le lundi 4 octobre dernier afin de mettre en avant cette initiative et faire un appel à l’évènement organisé le 17 octobre prochain au belvédère de Belleville autour de la question des amendes abusives qui sont distribuées au quotidien aux habitants du quartier.

Contact de la maraude : Instagram : securitetoimeme

CAS DE RACISME A LA SNCF / DÉSARMONS LES ! / RÉSISTONS ENSEMBLE

Dans cette émission du 30 septembre 2021 nous abordons plusieurs sujets. Tout d’abord nous vous diffusons un reportage réalisé à gare du nord le 21 septembre dernier lors d’un rassemblement appelé par sud rail afin de dénoncer un ensemble de pratiques racistes au sein même de l’organisation de l’entreprise et suite à l’agression d’une de leur camarade.

Ensuite nous diffusons un entretien réalisé avec des membres de l’assemblée des blessées et désarmons la police suite à un communiqué critique sur la mobilisation contre la loi de sécurité globale de l’année dernière qu’ils et elles ont publié avec le réseau entraide vérité et justice.

Le communiqué de Désarmons la Police :
” L’article 36 de la Loi contre le Séparatisme (“confortant le respect des principes de la République”) prouve une fois de plus que la construction des désaccords par des bonimenteurs soi-disant alliés permettent au pouvoir de toujours arriver à ses fins. Nous n’occultons pas notre propre responsabilité, mais rien ne se construit durablement sur une vérité feinte.

Après le projet de loi Ciotti avorté mais remis sournoisement à plus tard, la Coordination contre la Loi de Sécurité Globale, campée sur son article 24 sans se soucier des quartiers populaires, a permis au gouvernement de jouer un coup à trois bandes en sachant fort bien que personne ou presque ne contesterait la loi séparatisme.

Normal, personne ne bouge (ou si peu) pour les musulmans, l’épouvantail social si facile à agiter. Voilà comment après avoir divisé le peuple, ils l’ont mis dans le même sac avec l’article 36, en tenant compte des arguments du conseil constitutionnel sur l’article 24 de la LSG. L’article 24 n’a pas été censuré, il a juste été demandé au législateur de revoir légèrement sa copie. D’où la formulation de l’article 36 ! Toujours la même stratégie du pouvoir : diviser les uns et les autres pour mieux régner sur l’ensemble.

Voilà encore une fois la réalité et la conséquence de ces machines à perdre telles que la Coordination contre la Loi de Sécurité Globale, bâtie sur un boniment originel, un mensonge inscrit dans le titre même de son slogan (“stop loi sécurité globale”) pour tromper militants et manifestants, alors que dans son programme originel, son mandat clair, écrit noir sur blanc, se réduisait au retrait de l’article 24, seul point de la LSG relayé par les médias complices ou aveugles, corporatisme oblige!D’ailleurs, pour récompenser certains de leurs turpitudes, on les a même protégés dans la loi contre le séparatisme. Alors, pouvait-on vraiment parler de victoire de la Coordination contre la Loi de Sécurité Globale comme on entendait il y a peu, notamment aux Universités d’été des Mouvements Sociaux à Nantes… Où peut-être devions-nous comprendre… une victoire individuelle, personnelle, corporative, pour cacher une défaite collective ! Le temps a dit la vérité !

Le Réseau d’Entraide Vérité et Justice fait partie des rares qui ont tout tenté pour éviter cela. À l’arrière, nous avons fait ce que nous avions à faire avec nos petits moyens et c’était honorable. Merci à celles et ceux du REV&J qui siégeaient avec patience et courage aux côtés de ces inconscients. L’important est que nous tou.te.s, partie prenante du REV&J, pouvons encore nous regarder dans la glace. Seule la Vérité nous rendra Justice… avec Dignité !

Assemblée des Blessés IDF et Désarmons-les!Rappel déc 2020https://m.youtube.com/watch?v=2uMqBSTtBEU

https://desarmons.net/2021/09/20/communique-de-24-a-36-ou-quand-la-loi-de-securite-globale-se-recycle-dans-la-loi-contre-le-separatisme/

Pour, finir nous écouterons la présentation du dernier numéro de “résistons ensemble” enregistré avec un de ses membres.

RÉSISTONS ENSEMBLE – bulletin numéro 199 – du 20 septembre 2021

Les contrôleurs qui ne sont pas contrôlés
Bonne nouvelle pour les riches : l’épidémie de Covid a ouvert l’opportunité extraordinaire de développer des nouvelles formes d’oppression et de contrôle de la population… et, en passant, d’ouvrir de nouvelles mines de profit. Privation de salaires, licenciements à terme, harcèlements dans la vie quotidienne, des récalcitrants qualifiés d’« égoïstes » par le Grand Virologue Macron.

Dans ces conditions le « Pass Sanitaire » n’a de « sanitaire » que le nom. Il n’a rien à voir avec la lutte contre le virus, il est simplement une nouvelle arme policière. La preuve : les patrons, eux-mêmes contrôleurs du Pass ne sont pas contrôlés et les « forces de l’ordre » en sont exemptées, pourtant elles ont bien le pouvoir de mettre les PV. Le développement des technologies, avec entre autres le QR code, et la massification des smartphones, a permis une généralisation du contrôle de la population, et ce, sans que l’État ait à déployer des moyens logistiques et humains difficiles à réunir.

Ce contrôle et fichage est, pour le moment, majoritairement accepté, car enrobé du vernis de la soi-disant utilité sanitaire. L’idée de Macron semble être de prolonger l’état d’urgence sanitaire au-delà du 15 novembre en maintenant le climat de confusion, crainte et interdictions. En tout cas, la méthode Pass/QR code/PV est rodée. L’unique objectif dans son viseur, c’est sa réélection l’année prochaine. Pas d’illusion ! Après son galop d’essai le « Pass Sanitaire » continuera sous une nouvelle forme encore plus vicieuse et il survivra à la Covid. Serons-nous alors tous du bétail numérisé ? >

C H R O N I Q U E D E L’A R B I T R A I R E
Quand la loi assouplit les règles de légitime défense à Marseille 4 août à 19 h, Souheil El Khalfaoui est avec un ami dans sa voiture à l’arrêt. La police reconnaît le véhicule qui aurait fui un contrôle la veille. De cette nouvelle rencontre le jeune homme ne sortira pas vivant.

Pour les syndicats de police, en reculant, Souheil aurait heurté un policier légitimant le tir en plein cœur. Mais les témoignages des riverains (lire mars-infos.org/souhil-tue-par-la-police-une-5880) sont tout autres. Au moment du contrôle les policiers étaient très agités, « Ils avaient la haine ».

Lorsque le policier à l’arrière du véhicule s’écarte pour téléphoner, le jeune homme fait une marche arrière et touche à la jambe le policier resté à l’avant. Pour les témoins, « La version de la légitime défense, c’est n’importe quoi. Le policier qui a tiré était complètement hors de portée du véhicule », et celui tombé « était très loin à ce moment, puisqu’il était devant et que la voiture partait sur l’autre rue ».

Ensuite les policiers ont laissé le blessé se vider de son sang, trop occupés à interpeller le passager « à coups de latte ». C’est une infirmière de passage qui, non sans mal, apportera les premiers soins, avant que les pompiers arrivent et constatent le décès. Le quartier est sous le choc… Le 11 août plusieurs centaines de personnes manifestaient pour l’ouverture d’une information judiciaire.

À Stains est 1 h 30 du matin le lundi 16 août lorsque des policiers de la BAC procèdent à un contrôle routier. Le véhicule aurait reculé et blessé un policier : deux agents tirent avec leur arme à feu à sept reprises. Quatre balles ont atteint le conducteur et sa passagère les blessant grièvement.

La vidéo d’un témoin interroge. Pourquoi avoir tiré autant de fois, en visant les personnes à bout portant et non pas les roues du véhicule pour l’immobiliser ? Pourquoi ne voit-on pas de signes permettant d’identifier les policiers comme tels (pas de brassards, pas de gyrophare…) ? Les victimes s’en sortent heureusement, mais pas sans séquelles. Samedi 21 aout une marche rassemblait une centaine de personnes derrière une banderole « Justice pour Nordine ».

La famille qui se constitue partie civile, a déposé plainte pour « tentative d’homicide volontaire » et « faux en écriture publique ». À Rosny-sous-Bois« On était effrayé. Dans le bus, tout le monde s’est jeté à terre. Des enfants criaient. Une petite fille était traumatisée. » Mardi 17 août dans l’après-midi des policiers descendus de leur moto font feu sur une voiture grise qui tente de prendre la fuite et de s’extraite de la circulation en marche arrière en renversant au passage une moto de la police. La version officielle explique que le véhicule était poursuivi depuis l’A86 à hauteur de Créteil pour un « un refus d’obtempérer ». Les flics invoquent la légitime défense. Le conducteur s’est rendu de lui-même à l’hôpital pour une blessure au cou. Une enquête est confiée à l’IGPN -L’inspection générale de la Police nationale.

POUR EN SAVOIR PLUS ALLEZ SUR RESISTONS.LAUTRE.NET

LES CENTRES DE RÉTENTION

Comme régulièrement, nous poursuivons notre collaboration avec un membre du collectif à bas les cra, pour revenir en ce mois de septembre sur les mouvements dans les centres de rétention

L’émission de ce jour, sera principalement consacré à la situation au centre de rétention du Canet à Marseille.

Au centre de rétention du Canet à Marseille, une grève de la faim a commencé ce vendredi 10 septembre pour protester contre les conditions d’enfermement. Alors qu’un rassemblement de soutien se tenait à l’extérieur du CRA, un incendie s’est déclenché dans le centre.

Nous aurons, par téléphone, le témoignage d’une proche de prisonnier incarcéré dans le centre de rétention du Canet et suivit par un appel de prisonniers de ce même centre de rétention.

LES CENTRES DE RÉTENTION / LES MINEURS ISOLÉS

Le 19 mai dernier avait lieu une première manifestation contre la construction d’un bâtiment en plus au centre de rétention du Mesnil-Amelot, afin d’ouvrir 64 places supplémentaires. Ce projet fait partie d’un plan de construction qui implique trois nouveaux Centres de Rétention : à Lyon, à Bordeaux et à Olivet (près d’Orléans), et deux extensions vont avoir lieu à Coquelles (près de Calais) et Lesquin (près de Lille).

Le gouvernement vise 800 places supplémentaires en rétention en 2023 par rapport à 2018, soit 60 % de plus ! Cette manifestation était appelée par les gilets noirs, le collectif des sans papiers de Montreuil, le collectif des sans papiers du 93 et le collectif abaslescras, dont vous entendrez les prises de paroles au sein du reportage que nous vous diffusons aujourd’hui.


Pour aller plus loin autour des luttes de régularisation des étrangers et de la liberté de circulation, nous diffusons par la suite un reportage réalisé le 16 juin 2021 lors d’un rassemblement devant la préfecture des Hauts-de-Seine a Nanterre quant à la situation de mineurs isolés ayant reçu des obligations de quittée le territoire français (OQTF) malgré des procédures de régularisation obtenue ou entamée.


Et avant la diffusion de ces reportages, nous commençons cette émission par la lecture du communiqué de presse des organisateurs- trices du teknival des musiques interdites de Redon suite à l’intervention policière ayant entraîné des violences et mutilations lors de leur événement du 19 juin dernier.

Bonne écoute !

Contre la construction de prisons pour étranger.e.s, le 19 juin 2021, on marche sur le Mesnil-Amelot !

Ce texte a été écrit conjointement par des personnes avec et sans papiers.

L’État français ne cesse de durcir la répression envers les migrant.es. Le projet gouvernemental de construire des nouveaux Centres de Rétention Administrative (CRA) est la volonté manifeste de s’en prendre toujours plus aux libertés de circulation et d’installation. Trois nouveaux Centres de Rétention sont en projet : à Lyon, à Bordeaux et à Olivet (près d’Orléans), et deux extensions vont avoir lieu à Coquelles (près de Calais) et Lesquin (près de Lille).

En tout, le gouvernement vise 800 places supplémentaires en rétention en 2023 par rapport à 2018, soit 60 % de plus ! En plus de ça, un nouveau projet vise à construire un autre CRA de 64 places au Mesnil–Amelot, à côté de l’aéroport de Roissy. Tous ces projets témoignent de la volonté d’enfermer toujours plus de personnes.

En 20 ans, le nombre de places en Centre de Rétention a doublé : en 2019, 54000 personnes y ont été enfermées. La loi asile et immigration de 2018 permet d’enfermer les personnes jusqu’à trois mois. Les contrôles de police et les mesures d’éloignement se multiplient. La répression aux frontières, et l’augmentation de l’enfermement et des expulsions ont un impact concret dans la vie des personnes sans-papiers. Les Interdictions de Retour sur le Territoire Français (IRTF) visent à faire de nous des sans-papiers à vie. Alors que la crise sanitaire dure depuis plus d’un an désormais, l’État français continue de maintenir la machine à déporter des vies humaines. Retenues dans des conditions indignes, les personnes sont de plus en plus réprimées dans ces centres.

Pour expulser, les tests sont généralement obligatoires : les personnes qui refusent de s’y soumettre prennent souvent des peines de prison ferme où sont renvoyées au CRA pour une nouvelle période de 90 jours. Nous marcherons aussi en solidarité avec les prisonnier.e.s des CRA qui se révoltent. Dans tous les CRA de France, des grèves de la faim s’organisent régulièrement et la solidarité à l’intérieur est la seule arme face aux conditions de rétention infectes, aux violences policières, à l’absence de soin, à la nourriture dégueulasse (et parfois périmée), à l’eau froide pour la douche, etc.

Au Mesnil-Amelot, en janvier, des prisonniers ont mis le feu à une partie du CRA 3 et ont pris des peines de prison ferme pour ça : nous marcherons aussi pour eux ! Nous manifestons pour la fermeture de tous les Centres de Rétention. Nous manifestons pour la fin des reconduites à la frontière. Nous manifestons pour la régularisation de toutes et tous. Nous manifestons pour la dignité et la liberté de circulation et d’installation. 

Rendez-vous le samedi 19 juin 2021 à 15 h à l’arrêt de RER Aéroport Charles-de-Gaulle 1, sortie Gare routière Départ collectif une heure avant (14 h) du RER B Gare du Nord

Dans l’émission d’aujourd’hui, nous revenons sur cet appel en vous diffusant dans une première partie, le témoignage d’un détenu du CRA du Mesnil- Amelot réaliser le dimanche 14 juin. Dans un second temps nous vous diffusons un entretien réalisé avec Alex membre de l’assemblée contre les centres de rétention et de l’émission l’Envolée sur FPP 106.3fm

Pour plus d info https://abaslescra.noblogs.org/

FOYER MANOUCHIAN DE VITRY-SUR-SEINE / BARY KEITA

24 avril 2021 Montreuil ; hommage a Bary Keita

Samedi 24 avril, le comité des résidents du foyer ADEF de Vitry (foyer Manouchian), soutenu par de nombreux collectifs, associations, mouvements politiques et syndicats, appelait à une manifestation. Pas loin d’un millier de personnes ont participé à un défilé déterminé et festif, depuis le foyer jusqu’à la mairie en passant par le centre-ville.

Les résidents refusent les conditions de déménagement que veut l’ADEF. Celles-ci mettraient de fait un grand nombre de personnes à la rue et imposeraient des conditions de vie indignes à ceux qui seraient relogés. Face à cette situation, les résidents ont mis en place un blocage de l’accès au foyer pour empêcher un déménagement contraint. Les résidents appuient leur exigence d’un déménagement en bloc sans filtrage et non au cas par cas. Ils font référence, à titre de comparaison, à la situation désastreuse que vivent de nombreux anciens résidents du foyer Bara de Montreuil, où les résidents sans titre hébergés n’ont eu aucune solution de relogement.

Dans cette première partie d’émission, nous allons entendre les prises de parole qui se sont tenues lors de la manifestation du 24 avril dernier

Comme de nombreux et nombreuses sans-papiers, Bary faisait partie des « premierEs de corvée » célébréEs pourtant par Emmanuel Macron. Il a continué de travailler dans la même entreprise en bâtiment cette dernière année en pleine crise sanitaire. Sans pouvoir bénéficier d’aucune protection et sans logement salubre :  Bary vivait depuis décembre 2019  dans un squat appelé “le hangar 138 rue de Stalingrad” où, en l’absence de logement, sont réfugiéEs les sans-papiers, ancienNEs habitantEs du foyer expulsé des Baras puis de l’AFPA à Montreuil.

Ce 1er mai 2021, un hommage fut rendu a Bary Keita à Montreuil et nous allons entendre les prises de parole de ce 1er mai.

BILAN DE LA 10eme MARCHE VÉRITÉ ET JUSTICE / COORDINATION DES SANS PAPIERS DE MONTREUIL

Paris ; 18 décembre 2020. Crédit photo serge D’ignazio

À l’occasion des deux journées internationales contre le racisme et contre les violences policières la Marche des Solidarités et les Marches Vérité et Justice pour toutes les victimes ont appelé à manifester le samedi 20 mars 2021. « On étouffe, de l’air ! Contre le racisme, les violences et l’impunité policière, l’islamophobie, le fascisme » ; des manifestations auront lieu dans plusieurs villes en France et internationalement. L’appel de la Marche des Solidarités est signé par plus de 200 organisations.

Pour cette manifestation, les collectifs de familles ayant perdu un proche tué par la police, mais également par les surveillants de prison, les mutilés, les collectifs de sans papiers avaient décidés de  défiler ensemble. Dans cette première partie d’émission, nous avons demandé à Fatou, sœur de Lamine Dieng, co-organisatrice de la marche de revenir sur l’organisation de celle-ci.

Dans cette seconde partie d’émission, nous serons avec des membres de la coordination des sans papiers de Montreuil (CSPM). En leurs compagnies, nous reviendrons sur leurs analyses des dernières mobilisations des sans papiers et sur les luttes à venir.

MANIFESTATION ANTIFASCISTE/ RÉPRESSION SYNDICALE ET POURSUITES JUDICIAIRES / LA VILLE DE PARIS ET LE TEMPS DE TRAVAIL

Quatre reportages, illustre l’émission de ce jour.

Nous débuterons par le sujet réalisé ce samedi 10 avril ou se tenait à Paris une manifestation antifasciste appelée par plusieurs groupes antifascistes large, incluant collectifs spécifiques, organisations syndicales et politiques.

Nous pourrons entendre différents entretiens réalisé dans cette manifestation.

Nous poursuivons cette émission avec la question de la répression syndicale et des poursuites judiciaire qui en découle. Illustration de cela avec dans un premier temps, un entretien réalisé avec Ahmed Berrahal, syndicaliste CGT a la RATP, qui nous parlent de la lutte qu’il mène au sein de son entreprise contre le harcèlement.

Dans un second temps, nous parlerons de la situation a Monoprix, avec Rodrigue membre du collectif CGT monoprix et qui avec d’autre salarié-e-s du groupe comparaissait au tribunal de Paris le 8 avril 2021, suite a une assignation de l’enseigne qui estime qui y a eu lors des actions syndicales, blocage des magasins.

Nous terminerons cette émission par un reportage réalisé le 4 février 2021, suite a la mobilisation des agentes et agents communaux de la ville de Paris contre l’augmentation du temps de travail et nous entendrons l’entretien réalisé avec une bibliothécaire.

Ceci en appel a une journée de gréve et de manifestation qui se tiendra ce mardi 13 avril, jour du Conseil de Paris. Manifestation jusqu’à l’Hôtel de Ville, rendez-vous à confirmer :9 h 30 à Gare de Lyon, Tour Mattei, 207 rue de Bercy, 75012 Paris.

JOURNÉE INTERNATIONALE CONTRE LES VIOLENCES POLICIÈRES

Ce samedi 20 mars 2021, se tenait à Paris la manifestation contre le racisme et les violences policières. Des manifestations avez lieu dans de nombreuses villes française mais aussi au niveau international. Manifestation organisée par le réseau d’entraide vérité et justice.

Dans l’émission de ce jour, nous vous proposons l’écoute de plusieurs prises de paroles qui se sont succédé ce samedi après-midi a Paris.

LES CENTRES DE RÉTENTION

Depuis plusieurs mois la situation dans les Centres de Rétention Administrative (CRA, prisons pour sans-papiers) est encore plus pourrie que d’habitude. Les centres sont blindés, tous les jours les personnes enfermées risquent de tomber malades, alors que le suivi médical est inexistant. Si moins de personnes sont expulsées actuellement, c’est notamment grâce à des pratiques de résistance massive : pour être expulsé.e vers un certain nombre de pays, il faut faire un test covid, ce que les retenu.e.s refusent souvent.

Pour punir celles et ceux qui n’acceptent pas de se faire tester, les flics les emmènent presque systématiquement en garde-à-vue, et les juges les condamnent souvent à des peines de prison. Il est aussi de plus en plus fréquent qu’une personne qui a passé 90 jours en rétention (le maximum légal) soit mise en Garde à Vue (GAV), condamnée à une nouvelle mesure d’éloignement, puis de nouveau placée en rétention : dans le CRA de Mesnil-Amelot, des prisonnier.e.s sont en train de redoubler leurs 90 jours. Six mois enfermé.e.s, pour ne pas avoir les « bons » papiers et pour refuser de se faire expulser ! 

Pour lutter contre cette situation, mercredi 20 janvier les retenus du CRA3 de Mesnil-Amelot se sont révoltés. Deux bâtiments ont cramé ! Les flics ont dû appeler les renforts, certains prisonniers ont été hospitalisés et une dizaine d’autres ont été interpellés. Au total, 44 places en cellule sont aujourd’hui inutilisable.

Un procès s’est tenu ce 5 mars 2021. 7 personnes comparaissait pour « rébellion en réunion », dont 4 aussi pour « destruction d’un bien par incendie, une substance explosive ou un moyen de nature à créer un danger pour les personnes ».

Dans l’émission de ce jour, nous reviendrons sur les mouvements de révolte qui ont eu lieu dans plusieurs centres de rétentions depuis le début de cette année 2021

Et nous en parlerons en compagnie d’Alex, membre du collectif à bas les cra ! Et co animateur de l’émission l’envolée diffusée sur fréquence Paris plurielles le vendredi de 19 h à 20 h 30.

Nous commencerons cette émission, en parlant de l’incendie qui a eu lieu ce jeudi 18 mars au centre de rétention du Mesnil-Amelot puis nous écouterons le témoignage d’un prisonnier du centre de rétention de Vincennes recueillie sur le site https://abaslescra.noblogs.org/ et ensuite en direct, nous aurons par téléphone un second témoignage d’un autre prisonnier du centre de rétention de Vincennes.

Dans la suite de cette émission, nous diffusons un reportage réalisé le jeudi 11 mars lors du rassemblement qui se tenait devant la préfecture de police situés sur l’ile de la cité à Paris.

Et nous conclurons cette émission, en revenant sur le procès des 7 prisonniers du CRA 3 de Mesnil-Amelot qui se sont révoltés le 20 janvier dernier.

APPEL A LA MOBILISATION DU 20 MARS CONTRE LES VIOLENCES D ETAT : FATOU DIENG / COLLECTIFS SANS PAPIERS DE LA MARCHE DES SOLIDARITES

Depuis 10 ans, les victimes des violences d’État marchent pour la vérité, la justice et la réparation. Cette année, pour afficher leur volonté d’union, de soutien et de solidarité mutuels, elles ont décidé de créer le Réseau d’Entraide Vérité et Justice.

Ce samedi 20 mars 2021, ce réseau appelle à des marches et rassemblements partout en France, dans le cadre des Journées internationales contre les violences des forces de l’ordre et contre le racisme. A Paris la manifestation débutera à 13h12 Place Edmond Rostand. Cette marche sera rejoint à 14h à Luxembourg par les collectfis sans papiers qui s’organise autour de la Marche des solidarités dont le 1er acte a eu lieu le 30 mai 2020.

Contre l’impunité, contre la violence judiciaire qui excuse, absout et prolonge les violences des forces de l’ordre, ce réseaux proclamera haut et fort ses exigences ce samedi 20 mars 2021 :

  • Mettre fin aux contrôles d’identité permanents et mettre en place un récépissé qui oblige les agents à justifier leurs contrôles.
  • Supprimer le délit d’outrage et rébellion. Pour en finir avec les procédures abusives, le harcèlement quotidien et le «business des outrages».
  • Interdire le harcèlement répressif et judiciaire contre les manifestants.
  • Abroger l’article «permis de tuer» L435-1 de la loi sécurité publique du 28 février 2017 qui assouplit et élargit le cadre de la «légitime défense».
  • Interdire les techniques d’étouffement : clé d’étranglement, plaquage ventral et pliage.
  • Interdire les armes classées armes de guerre (LBD et grenades) et les pistolets électriques, pour la police du quotidien comme lors des manifestations et dans les établissements pénitentiaires.
  • Interdire les “pare-chocages” et les courses-poursuites pour de simples infractions routières.
  • Supprimer l’usage systématique des gaz et des nasses en maintien de l’ordre.
  • Fermer les quartiers d’isolement et disciplinaires (QI et QD).
  • Dissoudre les équipes de matons cagoulés (ELSP et ERIS), responsables de tabassages et impliquées dans des morts “suspectes”.
  • Installer des caméras dans les véhicules de patrouille.

contre l’impunité et le déni de justice :

  • Créer un organe indépendant pour enquêter sur les plaintes contre les forces de l’ordre et les surveillants pénitentiaires, et pour garantir l’indépendance des expertises scientifiques nécessaires.
  • Dépayser systématiquement l’instruction des plaintes contre les forces de l’ordre et les surveillants pénitentiaires.
  • Mettre en place une assistance psychologique systématique pour les victimes et leurs proches et la gratuité des soins nécessaires.
  • Garantir la prise en charge complète, par la Sécurité sociale et les mutuelles, des soins et traitements médicaux nécessaires consécutifs à des violences d’État.
  • Garantir l’audition par le magistrat instructeur de tous les témoins identifiés, leur remettre une copie de leurs auditions et leur mise sous protection.

contre le déni des droits humains :

  • Garantir l’accès à tous les enregistrements audios et vidéos disponibles.
  • Encadrer et engager la responsabilité des médecins intervenant dans des procédures judiciaires.

contre le dénigrement et les violences faites aux sans-papiers :

  • La liberté de circulation et d’installation.
  • La régularisation.
  • La protection automatique, dès leur arrivée, des jeunes étranger·ère·s isolé·e·s.
  • La fermeture des centres de rétention.
  • L’égalité des droits pour tous dans tous les domaines.
  • Le droit de vote des étrangers.

enfin, nous exigeons :

  • La suspension immédiate des agents mis en cause pour violences ou homicides, et leur radiation définitive s’ils sont condamnés.
  • La suspension immédiate des agents ayant tenu des propos ou commis des actes racistes et leur radiation définitive s’ils sont condamnés.
  • La suppression des propositions de lois Sécurité globale et Séparatisme, ainsi que l’abrogation de toutes les lois liberticides.

            Dans cette émission, nous vous diffuserons un appel à cette mobilisation réalisé par le collectif Case Rebelle et disponible sur youtube que nous avons remonté. Dans un deuxième temps nous vous diffuserons un entretien réalisé le dimanche 14 mars 2021 avec plusieurs membre de collectif sans papiers à l’issue de l’AG de la marche des solidarités qui avait lieu tout le week end à l’ AERI à montreuil.

pour plus d’information :

https://www.facebook.com/reseauveriteetjustice/reseau.veriteetjustice@protonmail.com

https://blogs.mediapart.fr/marche-des-solidarites/blog/090321/20-mars-etouffe-de-lair (appel de la marche des solidarités)

Marche des solidarités – Home | Facebookwww.facebook.com › marchesolidarites

FOYER ADOMA D’IVRY ; MORT D’IBRAHIMA BAH ; TUI FRANCE DANS LA RUE

Logement

Appel du FOYER ADOMA à IVRY-sur-Seine

Harcelées, agressées et mal-logées, les femmes du foyer Adoma d’Ivry-sur-Seine réclament des conditions de vie dignes.

La révolution est en marche, un collectif d’Aulnay-sous-Bois, organisait un rassemblement de locataires de Paris Habitat, ce 23 janvier, place de l’Hôtel-de-Ville à Paris. Ils demandaient, ce jour-là, à pouvoir être reçus par Ian Brossat, conseiller de Paris, élu PCF, adjoint au logement et membre du conseil d’administration de Paris Habitat, bailleur social le plus important de la Ville.

Où était Ian Brossat ce jour-là ? Où était-il encore ? Aux dires des manifestants, chaque rassemblement organisé pour se faire entendre s’est soldé par l’intervention de la police pour les dégager à coups de gaz lacrymogène. Le collectif est venu en témoigner à la radio, le 6 janvier dernier. A les en croire, aucun tribunal n’a vraiment satisfait aux demandes des locataires. L’une a été blessée par l’effondrement d’un plafond, l’autre a contracté une maladie à force de vivre dans un logement insalubre loué. Et quand la décision de justice tombe, elle a l’aspect d’une sanction : la solution de relogement proposée, qu’on ne peut refuser, se révèle inadaptée aux besoins de la personne.

On en arriverait presque à oublier que payer un loyer, certes modeste, engage en droit le propriétaire à assurer la sécurité des bâtiments qu’il propose. Pourtant, dans le parc social, il est monnaie courante de constater que les bailleurs enrichis par les loyers modestes n’ont rien fait, depuis des décennies, pour en entretenir la pérennité. Où est passée la thune ? Qui s’en soucie ?

Il en va de même pour les foyers Adoma. Sur la place de l’Hôtel-de-Ville, Konzi, habitant du foyer Adoma, d’Ivry-sur-Seine, qui a créé une association Du gourbi à la dignité, est venu pour dénoncer les conditions de vie d’un autre siècle de la résidence du 4-14, rue Michelet. Lui et ses colocataires marcheront ensemble, ce samedi 30 janvier, au départ de la maison de quartier pour obtenir un logement digne. Ils appellent à soutien.

Adoma a annoncé, dans la foulée, la construction d’un nouveau foyer aux normes.

suivi de

Violences policières

Entretien avec Diané Bah

“La loi sécurité globale vient, en quelque sorte, légaliser ce qui se passe dans l’affaire de la mort de mon frère Ibo”

Le 6 octobre 2019 à Villiers-le-Bel vers 17 heures, Ibrahima Bah, 22 ans, sur son motocross bleu, s’engage dans la rue Faidherbe. A 100 mètres, au carrefour de cette rue, du boulevard Salvador-Allende et de l’allée des Bleuets, au pied de la Cerisaie, à Villiers-le-Bel, trois véhicules de police achèvent un contrôle routier, après avoir poursuivi une Peugeot 206. Selon les fonctionnaires, un fourgon de police, stationné perpendiculairement au trottoir, réalise alors une manœuvre pour « repartir des lieux de l’intervention ». Ibrahima Bah, qui emprunte le trottoir, percute violemment un poteau et meurt sous le choc.

La famille réclame les images de la vidéosurveillance. Des témoins affirment que le camion a délibérément obstrué la route au jeune homme. Mais la justice refuse de réquisitionner ces images pour lever le voile sur les responsabilités dans cette histoire. La famille redoute, désormais, que, comme dans l’enquête sur la mort de Gaye Camara, survenue dans la nuit du 16 et 17 décembre 2018 à Epinay-sur-Seine, la procédure se termine par un non-lieu.

La radio avait recueilli les paroles de Mahamadou Camara et Lendri (collectif Vérité et justice pour Gaye Camara), le 12 décembre 2020, trois jours avant le procès qui s’est tenu le 15 décembre en cour d’appel au tribunal de grande instance de Paris.

Les pratiques que vient entériner la loi globale existent déjà

Suivi de

L’autre crise

23 janvier : manifestation nationale de TUI France à Paris

En 2020, notre activité n’a pas été touchée, nous n’avons pas eu besoin du chômage partiel !

Un salarié de TUI France

La faute au Covid ? TUI France, filiale du voyagiste allemand TUI Group, a annoncé la suppression de 601 postes sur 900. Un PSE (en novlangue : plan de sauvegarde de l’emploi) a été déclenché par la direction. Le syndicat organisait une manifestation nationale, à Paris, le 23 janvier 2021 avec d’autre secteurs.

Le défilé des TUI France a été rejoint par bien d’autres salariés mobilisés dans leurs secteurs respectifs. Nous y avons retrouvé les salariés de Monoprix poursuivis en justice pour avoir mené des actions, alors qu’ils réclamaient, entre autres, la prime Covid. Des gilets jaunes. Un membre de Solidaires nous a annoncé l’ouverture d’une permanence intersyndicale à Limay, près de Mante-la-Jolie. Certains rêvaient, ce jour-là, d’une convergence de tous les salariés touchés par les nombreux licenciements et PSE décrétés depuis le début de la crise sanitaire.

LA COURNEUVE ET LES JEUX OLYMPIQUES 2024 / GAYE CAMARA / VINCENZO VIECCHI

Dans l’émission de ce jour, nous diffusons un reportage réalisé le 13 décembre 2020 a la Courneuve lors d’un rassemblement dans le cadre de la mobilisation contre les Jeux Olympiques de paris 2024.


Ensuite nous diffuserons un reportage réalisé a Champs-sur-Marne le 19 décembre 2020 suite à l’audience qui avait lieu a la cour d’appel du TGI de Paris dans l’affaire de Gaye Camara tué par la police dans la nuit du 16 au 17 janvier 2018 et dont le rendu aura lieu le 21 janvier 2021.

Enfin nous diffusons un document sonore transmis par le comité de soutien de Vincenzo Vecchi poursuivi par deux mandats d’arrêt européen pour sa participation au contre sommet du G8 de Gènes dont le rendu par la cour de cassation sera donné le 26 janvier 2021.

HOMMAGE À DES MILITANTES KURDES / WISSAM EL-YAMNI

En 2019, l’artiste Thierry Toth a proposé cette œuvre, intitulée Wissam El-Yamni 1981-2012, pour une exposition au conseil général du Puy-de-Dôme. Elle a été refusée.

Dans la nuit du 9 au 10 janvier 2013, les militantes kurdes Sakine Cansiz, Fidan Dogan (Rojbîn) et Leyla Saylemez ont été retrouvées sans vie, dans les locaux du Centre d’information du Kurdistan, à Paris, froidement exécutées de plusieurs balles dans la tête.

L’assassin présumé, Omer Güney, un Turc de 34 ans, est incarcéré le 21 janvier 2013. L’enquête confiée à une juge d’instruction cerne bien l’implication des services secrets turcs (MIT), mais ne parvient pas à remonter jusqu’aux commanditaires. le 17 décembre 2016, Güney meurt d’une pneumonie, cinq semaines avant le début de son procès. L’action publique cesse. Les familles des victimes vont se constituer partie civile à partir de mars 2018 pour que l’enquête reprenne et que la preuve du lien entre l’assassin et le MIT soit établie.

Le samedi 9 janvier 2021 se tenait à Paris une manifestation pour exiger justice et vérité. Dans cette première partie d’émission, nous vous proposons l’écoute du reportage réalisé ce même jour.

Dans la nuit du 31 décembre 2011, Wissam El-Yamni était violemment interpellé par la police de Clermont-Ferrand puis placé en garde à vue. Dans la nuit, le jeune homme tombe et se retrouve dans le coma. Il meurt neuf jours plus tard.

En neuf ans, comment l’affaire a-t-elle évoluée ? En deuxième partie d’émission, nous reviendrons sur la question de l’expertise lors d’une conférence de presse qui se tenait le 8 janvier 2021 à Paris avec Farid El-Yamni, frère de Wissam et son avocat, Henri Braun.

CHRONOPOST / CSP 93 / GAYE CAMARA

Nous débuterons cette émission par deux reportages.

Dans le contexte général de la montée des mobilisations pour la régularisation des sans-papiers, La manifestation du 11 décembre dernier  visait à défendre la régularisation des 83 “déboutés” du piquet Chronopost, et d’exiger le renouvellement  des autorisations de séjour des sans papiers régularisés. Dans ce premier reportage, nous serons dans la manifestation qui partait de l’agence Chronopost d’Alfortville, pour se rendre à la préfecture de Créteil et nous entendrons la parole des sans papiers.

Le second, nous mènera à Montreuil ou ce 11 décembre, le collectif des sans papiers organisait une déambulation dans cette même ville. Nous entendrons les paroles des sans papiers et de leurs soutiens.

Dans la seconde parties de ce émission, nous serons à la sortie de l’audience en appel du non-lieu dans l’affaire de la mort de Gaye Camara en 2018 tué par des policiers. Dans ce reportage réalisé ce 15 décembre a la sortie de l’audience, nous entendrons les réactions du frère de Gaye Camara et des soutiens suite au verdict.

GAYE CAMARA

Ce mardi 15 décembre à 16 h se tiendra un rassemblement devant le tribunal de grand instance de Paris, après la décision de non-lieu suite au décès de Gaye camara abattu par la police, dans la nuit du 16 au 17 janvier 2018 à Épinay-sur-Seine. Et ce 15 décembre, la cour d’appel doit à nouveau se pencher sur le dossier.

C’est dans ce contexte, que nous vous proposons la diffusion de l’entretien réalisé le 12 décembre dernier avec mahamadou Camara et Lendri, membres du collectif vérité et justice pour Gaye camara.

GAYE CAMARA / VINCENZO VECCHI / SNCF RATP ; MENACE DE PRIVATISATION

Ce 15 décembre 2020, la décision sera rendue par un juge d’instruction concernant le non-lieu de l’affaire Gaye CAMARA, le procès aura lieu mardi 15 décembre à 16 h 00 au Palais de Justice (sur l’île de la cité).

En ce début d’émission, nous serons en compagnie de Mahammadou Camara, le frère de Gaye, qui nous retracera l’affaire.

Ce mardi 15 décembre à 9h, Vincenzo Vecchi passe en audience devant la Cour de Cassation de paris au Palais de Justice (sur l’île de la cité). Dans ce second temps, nous entendrons l’émission réalisée par le collectif de soutien à Vincenzo Vecchi, concernant cette audience.

Nous terminerons cette émission, sur la question de la privatisation des transports en Île-de-France avec un reportage réalisé le 9 décembre dernier, sur le rassemblement des salarié-e-s de la SNCF et de la RATP devant le siège de Île-de-France MOBILITÉ à Paris.

LA JUSTICE DES MINEURS: RÉPRIMER TOUJOURS PLUS, ÉDUQUER TOUJOURS MOINS

Le gouvernement veut créer un code pénal pour les mineurs. Fin 2018, la ministre a annoncé une réforme, par voie d’ordonnance du texte fondateur de la Justice des mineurs, l’ordonnance du 2 février 1945 relative à l’enfance en danger et l’enfance délinquante.

Le gouvernement souhaite aggraver la justice des mineurs, pour la rendre encore plus répressive quelle ne l’est pour mettre à genoux la jeunesse.

L’ordonnance de 45, qui faisait théoriquement primer l’éducatif sur le répressif, a été retouchée 38 fois depuis 1945 et à subit une coupe franche sous Sarkozy début 2000.

Actuellement 894 adolescents sont incarcérés (en prison), auxquels s’ajoutent, les jeunes placés en centres éducatifs fermés (54), ceux placés en psychiatrie, les enfants étrangers enfermés en Centre de rétention administrative : en 2018, 208 en métropole, 1221 à Mayotte, auxquels s’ajoutent les 339 mineurs non accompagnés (MNA) enfermés pour un soupçon de majorité.

Le nombre d’enfants incarcérés est de plus en plus élevé depuis une vingtaine d’années Les axes sont : L’âge de responsabilité pénale établie à 13 ans pourra être écarté !!! Accélérer les procédures. Juger les enfants comme des adultes : réduire l’excuse de minorité. Actuellement, les juges pour enfants ordonnent des mesures éducatives fictives, la PJ J est tellement sous-dotée, qu’il n’y a personne pour les mettre en œuvre. Certaines mesures ne sont plus possibles, les lieux de placement éducatif adaptés ont été fermés.

Nous avons demandé à Meriem, avocate au SAF-syndicat des avocats de France et à une éducatrice de la protection judiciaire de la jeunesse (PJJ) rencontrée lors d’un rassemblement de nous en parler.

MARCHE DES SOLIDARITÉS

Nous passerons cette heure d’émission, en compagnie de membres du collectif des sans papiers de Montreuil et aussi d’une membre du collectif des sans papiers du 20ᵉ arrondissement de Paris.

Avec nos invité-e-s, nous ferons un bilan de l’acte 3 de la marche des solidarités et une perspective sur l’acte 4 qui se déroulera le 18 décembre prochain.

LOI DE PROGRAMMATION DE LA RECHERCHE / FRANÇOIS CHOUQUET

de gauche a droite ; Anzoumane Sissoko, François Chouquet, Bouba Touré (écrivain)

En ce début d’émission, nous serons dans le reportage réalisé le 28 Octobre dernier devant le sénat ou se tenait un rassemblement au moment ou arrivait dans l’hémicycle en première lecture la loi de programmation de la recherche.

François Chouquet, le “vieux lion” de beaucoup de sans-papiers est mort le
22 octobre dernier. L’un des animateurs de l’émission “La voix des sans-papiers” sur la radio fréquence Paris plurielle.

Très fidèle aux sans-papiers depuis longtemps, il était aussi connu pour
avoir enseigné français et philo en prison entre autres…
Avait réalisé plusieurs documentaires dont “Comme un seul homme” sur les
réfractaires à la guerre d’Algérie…

En seconde partie d’émission, nous lui rendons hommage en diffusant les prises de paroles qui ont eu lieu lors de ses obsèques le 29 Octobre dernier au cimetière du père Lachaise.

LE LOGEMENT POPULAIRE EN DANGER

Des pressions se font de plus en plus forte sur les habitant-e-s de logement, quelle soit économique ou par la force policière. Voici le thème de l’émission de ce jour.

Dans ce premier reportage, nous seront a Pierrefitte en Seine Saint Denis ou Par tous les moyens, le bailleur Adoma CDC HABITAT , expulse des nouvelles résidences sociales, avec des travailleurs immigrés qui vive la, parfois depuis plus de 50 ans. Adoma vise en premier lieu les retraités et tous ceux qui vivent dans leur studio avec un proche, un fils ou un neveu.

Le 23 Octobre dernier, les habitants du foyer Docteur Amzeleg de Pierrefitte sont sorti en manifestation du foyer en direction de la mairie pour exprimer leurs colères et leurs déterminations. nous entendrons dans ce reportage, des prises de paroles et interview qui rythmerons cette séquence.

En seconde partie d’émission, nous reviendrons sur l’amendement anti-squat en compagnie d’un militant de l’association droit au logement de Toulouse.

CENTRE DE RÉTENTION DE VINCENNES / MARCHE NATIONALE DES SANS PAPIERS

En fin de semaine dernière , plusieurs mobilisations ont eux lieu sur la question des sans papiers.

Au début de cette émission , nous serons devant le centre de rétention de Vincennes ou le 16 octobre dernier, un rassemblement se tenait, afin d’exiger immédiatement la fin des expulsions forcées reprises récemment, la fin des rafles et des contrôles aux faciès par la Police.Dans ce premier reportage , nous entendrons les prises de paroles et entretien réalisé ce même jour.

En seconde parties d’émission , nous serons dans les cortèges de la marche nationale des sans papiers qui arrivé ce 17 Octobre à Paris. Dans ce reportage, nous entendrons plusieurs interventions , notamment celle d’un salarié de la société de livraison de repas a domicile Frichti , l’interview du porte parole de la CSP 59  entre autres . Bonne écoute!

17 OCTOBRE 1961

Le massacre du 17 octobre 1961 est la répression meurtrière, par la police française, d’une manifestation pacifique d’Algériens organisée à Paris par la fédération de France.

L’émission de ce jour, en nouvelle diffusion, est consacré à la répression de la population algérienne le 17 octobre 1961 à Paris. Ce sujet, réalisé dans l’année 1990, fut fait sur la base de la bande son du film : une journée portée disparue de Philip Brook et Alan Hayling. La 1ʳᵉ diffusion date du 19 octobre 2015

MARCHE CONTRE LES CENTRES DE RÉTENTION

A quelques jours de l’arrivée de la marche des solidarités , dans l’émission de ce jour , nous faisons le point sur la situation du mouvement des sans papiers.

Nous commencerons ce tour d’horizon avec un membre de l’émission l’ envolée, qui nous fera un tour d’horizon de la situation dans les centres de rétention

Nous poursuivrons avec le témoignage d’une proche d’un prisonnier du centre de rétention de Vincennes et ceci avant le rassemblement qui se tiendra vendredi 16 Octobre devant ce même centre à 16h30 RER A Joinville-le-pont.

Puis nous terminerons cette émission avec un membre de la CSP Montreuil , qui nous parlera de la marche des solidarités et de la manifestation de ce 17 Octobre en direction de l’Élysée .

MARCHE DES SOLIDARITÉS

Dans l’émission de ce jour , alors que la marche des solidarités a démarrée il y a quelques jours , nous vous proposons deux temps.

dans le premier , nous écouterons l’entretien réalisé avec deux membres du collectif de sans papiers de Montreuil

le Collectif Paris 20ème Solidaire avec tous les migrants et La Flèche d’Or a organiser un week-end anti-raciste le 26 Septembre dernier . dans le second temps d’émission , entendrons quelques prises de paroles de cette journée.

ADAMA TRAORÈ

Dans l’émission de ce jour il s’agit d’un reportage réalisé le 18 juillet dernier pour la vérité et la justice réclamé sur la mort d’Adama Traoré.

DISCUSSION AUTOUR DES MOBILISATIONS CONTRE LE RACISME ET LES VIOLENCES POLICIÈRES AVEC IAN

Avec un animateur de l’égrégore ; émission de radio libre sur Reims , nous revenons avec Ian de “désarmons les” et de “l’assemblée des blessés”, sur les mobilisations parisiennes suite à la mort de George Floyd.

LUTTE CONTRE LES VIOLENCES POLICIÈRE

Nous consacrons cette heure a la lutte contre les violences policières lors de la marche commémoratif pour Lamine Dieng samedi 20 Juin ensuite au reportage réalisé le lundi 22 juin 2020 a Stains suite a l’appel du collectif Justice pour Adama Traore!

SANS PAPIERS , SANS FRONTIÈRES

Ce 20 Juin , environ 50 000 manifestantEs ont défilé à Paris et des manifestations ont eu lieu dans de très nombreuses villes en France et aussi dans d’autres pays , pour exiger la régularisation de touTEs les Sans-Papiers, la fermeture des centres de rétention et un logement pour touTEs.

Dans le reportage réalisé ce samedi , nous partirons de la croix de Chavaux a Montreuil avec le collectif de sans papier de Montreuil puis nous arriverons place de la Nation , départ de la manifestation parisienne. Un manifestant nous parlera de son périple pour arriver en France. nous croiserons les livreurs a vélo, qui demande leurs régularisations . nous croiserons les femmes de la CSP 92 et nous terminerons ce reportage par quelques échos de l’arrivé de la Manifestation à Ménilmontant.

Bonne écoute!

LAMINE DIENG MARCHE DES SOLIDARITÉS / DU RAIL A L’HÔPITAL

prés du ministère de la santé , le 16 Juin 2020

Nous débuterons cette émission par l’appel de la marche des solidarités qui se tiendra ce Samedi 20 à 14h place de la Nation et le rassemblement pour Lamine Dieng à 13h12 place de la république

Ensuite , nous serons dans la journée d’action du 16 Juin dernier

Dans le premier reportage réalisé prés de la gare Saint-Lazare ou se tenait un rassemblement de soutien à Eric Bezou , cheminot a Mantes la jolie et menacé de licenciement . nous pourront entendre plusieurs prises de paroles et interview.

Le second reportages , nous amènera prés du ministère de la santé ou le secteur de la santé c’est rassemblé en masse avec d’autres secteur pour exprimé leur colère et leur détermination.

LES VIOLENCES POLICIÈRES / ADAMA TRAORÉ

PARIS 10eme arrondissement; fresque en hommage a Georges Floyd et Adama Traoré

Dans l’émission de ce jour , il sera question du rapport a l’institution policière et a son comportement a l’égard de la population.

Dans un premier temps , nous seront sur la manifestation qui se tenait le 6 juin dernier sur le Champs de Mars à Paris , suite au meurtre de Georges Floyd le 26 Mai dernier au États-Unis

Dans la seconde parties d’émission , nous écouterons un montage de la conférence de presse organisé par le comité Adama traoré le 9 Juin dernier et en appel a la manifestation de ce Samedi 13 Juin au départ de la place de l’opéra à Paris.

ADAMA TRAORÉ

La publication des rapports d’autopsie mensongers concernant la mort d’Adama Traoré a nécessité une réponse immédiate. Le 4 Juin dernier devant le tribunal de grande instance de Paris , un rassemblement a regroupé plus de 20 000 personnes , alors que la préfecture , quelques heures plus tôt , tente d’interdire la manifestation.

Dans l’émission de ce jour , nous entendrons le reportage réalisé dans le rassemblement de ce Mardi et en seconde parties d’émission , il sera question du traitement médiatique de ce rassemblement.

LA MARCHE DES SOLIDARITÉS

Nous passerons la totalité de cette heure d’émission dans la manifestation de Samedi dernier entre Montreuil et Paris ou les sans papiers furent nombreux.

BLOUSES BLANCHES COLÈRE NOIRE/MARCHE DES SOLIDARITÉS

prés de l’hôpital Robert debré , Le 28 Mai 2020

La colère gronde toujours dans les hôpitaux. Depuis plusieurs Jeudi des rassemblements se tiennent devant les centres hospitaliers et ont vous convie a l’écoute de ce reportage réalisé devant l’hôpital parisien Robert Debré ce 28 mai

Dans la seconde partie d’émission et a la veille de la marche des solidarités qui se tiendra ce Samedi 30 Mai , nous vous diffusons une partie de la conférence de presse qui se tenait ce 28 Mai et qui fait le point sur le déroulement de cette initiative.

MARCHE DES SOLIDARITÉS / SNCF; DÉCONFINEMENT DE LA RÉPRESSION / RÉCUPÉRATION DE TERRES

A quelques jours de la marche des solidarité qui se déroulera ce 30 Mai à Paris ,nous vous diffusons une série de reportage réalisé a Montreuil , avec dans un premier temps , une rencontre avec des anciens habitants du foyer Baras et ensuite un reportage réalisé par le groupe du 14 Octobre.

En seconde partie d’émission , nous reviendrons sur le déconfinement de la répression a la SNCF avec Eric Bezou, cheminot menacé de licenciement pour son engagement syndical.

Nous refermerons cette émission , avec un reportage fait par le Proceso de Liberacion de la Madre Tierra, un mouvement de récupération de terres par des communautés Nasa du nord du Cauca en Colombie, qui luttent contre les grands industriels de la canne à sucre.

LUTTES AU CRA

Dans l’émission de ce jour, nous parlons de la situation des personnes enfermées en centre de rétention, avec différentes prises de position sur la lutte à mener au sein de ces lieux d’enfermement en pleine épidémie de Covid 19.