INDE : UN GIGANTESQUE TSUNAMI SOCIAL AUX INCIDENCES MONDIALES

Janvier 2021; Grève et manifestation des aides soignantes pour leurs revendications et en soutien aux paysans dans l’Andhra Pradesh (crédit photo : aplutsoc).

Dans l’émission de ce jour, nous serons en compagnie de Jacques Chastaing, pour continuer à parler du mouvement social en Inde.

Ce qui se passe en Inde est déterminant pour le monde.

L’Inde est certainement parmi les grands pays de la planète, celui qui concentre le pire du capitalisme et du féodalisme. C’est aussi en conséquence un pays en ébullition permanente et aux millions de révoltes.

De plus, avec 28 États et 8 territoires, près de 1 400 millions d’habitants, trois fois l’Union Européenne et ses 27 États, autant que la Chine, mais avec une démographique galopante, l’Inde est le pays à la population la plus nombreuse de la planète. Presque un habitant du globe sur 6 habite en Inde. L’agglomération de Delhi a presque autant d’habitants que l’Espagne.

Le soulèvement paysan actuel qui dure depuis presque 3 mois dans le cadre d’un mouvement plus large de 15 mois est un laboratoire vivant du processus révolutionnaire en cours dans le monde.

I. Un Moyen Age maintenu dans le monde moderne, amplifié par le capitalisme actuel, devient l’étincelle de l’explosion générale

L’Inde n’a pas connu de révolution semblable à celle de 1789 en France voire même à celle de la Chine.

Le mouvement d’indépendance après la seconde guerre mondiale n’a pas cherché à éradiquer l’ancienne classe féodale mais l’a intégrée aux sommets de l’État comme des groupes capitalistes.

Aussi, le Moyen-Âge des divisions de castes, de religions, de sexe s’y est maintenu et y a même été accentué par la phase de capitalisme sénile actuel. Tous les gouvernements successifs, de gauche et de droite, surtout depuis le tournant libéral de 1991, inquiets du bouillonnement des révoltes, ont amplifié ces divisions pour régner. Le gouvernement actuel de Modi, élu en 2014, ne fait que pousser cette tendance jusqu’au bout.

Il y a deux Indes : l’Inde urbaine aisée ou riche qui a produit 102 milliardaires (dont 63 ont des revenus supérieurs à ceux du budget de l’État) et 330 000 individus très fortunés, 1% de la population gagne 4 fois plus que 70% de la population ; et puis il y a le pays des bidonvilles et du monde rural où 800 millions d’habitants vivent avec moins de deux euros par jour, 200 millions souffrent de la faim. 480 millions de travailleurs – soit 93% de l’ensemble- ne sont même pas salariés, sans protection maladie, retraite ou chômage.

Il y a 3 000 castes. Au bas de l’échelle les Dalits. Si l’ombre d’un Dalit (Intouchable) effleure un membre d’une caste supérieure, cela peut motiver son assassinat car son ombre peut rendre “impur”. Il y a ainsi deux meurtres de Dalits (qui sont 200 millions) et trois viols de femmes Dalits par jour parce qu’ils valent moins qu’un animal. Il en va de même des 100 millions d’Adivasis (aborigènes indiens) encore plus méprisés et maltraités.

Aujourd’hui, ce monde d’oppression est en voie d’explosion.

II. Particularités de la paysannerie indienne : un soulèvement prolétarien

Sur 600 millions de paysans, familles comprises, 86% ont moins de 2 hectares ce qui ne suffit pas à vivre et 30% n’ont pas du tout de terres. Beaucoup travaillent comme ouvriers agricoles dans les exploitations plus grandes. Les ouvriers agricoles, 150 millions (souvent Dalits), sont plus nombreux que les “paysans” eux-mêmes, 140 millions et leur nombre croît toujours plus vite. 

Dans les années 1960, l’Inde tenta d’assurer une auto-suffisance alimentaire au pays et un revenu minimum aux paysans en plaçant le monde paysan au centre de son action qu’elle qualifiait de “socialiste ».

L’État garantissait l’achat des récoltes à un prix fixé au dessus des prix du marché, des travaux d’irrigation et de routes, des prix cassés de l’électricité et un revenu minimum par des distributions alimentaires ou cent jours de travail par an fournis aux paysans dans des travaux d’utilité publique. 

Le « socialisme » indien encouragea la démocratie directe rurale des “Panchayats” (institutionnalisés en 1992), des structures municipales soumises au contrôle d’Assemblées Générales qui organisent la vie du village en matière d’administration locale, d’école, de santé, de retraite et de justice.

Ces protections étatiques ont été grignotées à partir de 1991. Ainsi 34 millions d’agriculteurs ont quitté l’agriculture entre 2004 et 2012, leur exode se poursuit au rythme de 500 000 par an. Ils errent maintenant dans les bidonvilles des grandes cités. 300 000 paysans se sont suicidés au cours des 25 dernières années.

C’est ce qui reste encore de ce monde agricole de paysans prolétarisés, protégés par l’État, baignant avec leurs organisations syndicales dans un modèle socialisant et de démocratie directe que Modi veut éradiquer sous la pression des groupes agro-alimentaires indiens et mondiaux.

Or les paysans indiens ont une longue tradition de révolte, une tous les 3 ans sur les 200 dernières années et leurs révoltes ont été multipliées par six depuis que Modi a voulu liquider les protections étatiques à partir de 2015.

Depuis et pour la première fois, ce sont les paysans pauvres qui mènent les luttes, ciblant particulièrement le capitalisme et deux des groupes principaux bénéficiaires des réformes agricoles de Modi : Ambani et Adani.

De ce fait, ce mouvement entraîne avec lui non seulement la population ouvrière rurale, des employées de crèches et garderies rurales jusqu’à ceux des banques et assurances publiques rurales, les instituteurs, les ouvriers de l’irrigation mais aussi le monde ouvrier de l’industrie et la jeunesse au chômage – tous enfants, frères ou sœurs de paysans – et tous concernés par le combat contre l’oppression et l’exploitation capitaliste. C’est un soulèvement prolétarien.

III. Racines et premiers pas du soulèvement actuel

1. La gauche, Modi, et l’amplification de l’oppression

C’est la gauche qui a conduit le tournant libéral des années 1990, en particulier le parti du Congrès. Pour cela il a amplifié les oppositions religieuses, de castes et l’oppression des femmes.

Issu d’un parti fasciste, le RSS, Modi prolongea cela, créa des milices pour s’attaquer violemment aux Dalits, organisa de multiples provocations entre religions, mit en place des campagnes pour forcer les musulmans et chrétiens à revenir à la religion hindoue, interdit les mariages mixtes religieux et voudrait imposer aux femmes de se signaler au poste de police quand elles sortent de chez elles. Enfin, il donna la nationalité indienne à des réfugiés à condition qu’ils ne soient pas musulmans. Ce fut la mesure de trop.

2. Shaheen Bagh, Décembre 2019/Mars 2020

Cela déclencha une révolte des musulmans, en particulier des femmes, en décembre 2019 qui entraîna peu à peu une bonne partie de la société indienne qui en avait marre de toutes les oppressions.

Le mouvement prit une telle ampleur que les directions syndicales ouvrières (bien que profondément corrompues), appelèrent à une grève générale le 8 janvier 2020. 

250 millions de travailleurs firent grève, la plus grosse grève de l’histoire de l’Inde jusque là.

Les directions syndicales ne donnèrent aucune suite. En revanche, le mouvement, lui, continua  de plus belle contre toutes les oppressions, se renforçant de multiples grèves, enseignants du primaire, employés d’État, municipaux, gardiennes d’enfants, ouvriers du bâtiment. 

Le mouvement s’enracina à Shaheen Bagh, quartier pauvre et musulman de Delhi, où des places furent occupées par 10 000 à 150 000 personnes chaque soir et particulièrement par des femmes du petit peuple, devenant un centre populaire de débat et le centre de l’opposition au régime de Modi. Une espèce de place Tahrir, d’Occupy des prolétaires. Ces occupations furent une bouffée d’oxygène dans cette Inde étouffante où la presse et le monde politique étaient rangés derrière la démagogie communautariste de Modi.

Modi, n’arriva pas à stopper ce mouvement. Sa démagogie raciste et religieuse avait été brisée par la révolte contre la misère qui unifiait toutes les communautés.

On retrouva immédiatement cet acquis fraternel dans le soulèvement paysan.

  1. Modi utilise le covid pour tenter de tout détruire

Ce fut le brutal confinement policier de Modi face au covid qui mit fin à ce mouvement le 24 mars 2020. Modi se déchaîna et voulut utiliser le covid pour écraser toute possibilité de soulèvement et tenter de liquider toutes les protections ouvrières et paysannes. 

Dans tous les États de l’Inde que le BJP (parti de Modi) dirigeait, il supprima tous les droits et protections ouvriers en matière d’horaires, d’emploi, de salaires, de conditions de travail, de protection sanitaire. Bien sûr, cela ne touchait qu’une minorité des travailleurs – les autres vivaient déjà dans cet univers sans protections ouvrières – mais c’était la plus organisée.

Modi programma au niveau national la privatisation systématique de tout le secteur public et étatisé, depuis la Défense jusqu’au monde paysan, en passant par les chemins de fer, mines, la santé, l’école… 

Dans cette période, les capitalistes licencièrent massivement. Modi les aida en obligeant 50 à 80 millions de travailleurs licenciés considérés comme “migrants” (qui ne sont pas originaires de l’État ou la ville où ils travaillent) à retourner dans leurs villages d’origine, semant un chaos total dans tout le pays. Partis sans ressources et souvent à pied pour des centaines ou milliers de km, certains sont morts. Beaucoup se révoltèrent faisant entendre dans les campagnes un message de détermination : “Nous sommes en train de mourir, aussi nous préférons mourir en combattant“. Leur colère rencontra celle des travailleurs restés en ville qui explosa dans 21 des États et territoires indiens, beaucoup n’ayant reçu aucun salaire en mars et avril, parfois après.

Les directions syndicales ont alors rappelé à de multiples grèves à partir de septembre 2020 mais ces luttes étaient volontairement émiettées

4. Le soulèvement paysan et son orientation ouvrière avec l’AIKSCC

Dès juin, les premières protestations paysannes contre des lois qui visaient à liquider la petite propriété et ruiner le monde paysan se firent entendre et s’amplifièrent fin septembre. Dans le nord, Pendjab et l’Haryana, durant 2 mois les manifestants, des villages entiers, des Dalits et des femmes bloquèrent les autoroutes nationales et les lignes de chemins de fer. Le 5 novembre, ils furent un million à manifester.

Ils étaient conduits par l’AIKSCC, une coordination de 350 puis 500 organisations paysannes créée dans une précédente lutte en 2017.

La révolte ne s’étendit partout qu’à partir d’octobre et surtout à partir de la grève générale que l’AIKSCC réussit à imposer conjointe aux directions syndicales ouvrières le 26 novembre. 

Il y eut ce jour-là 250 millions de grévistes et des dizaines de millions de paysans, battant tous les records de mobilisation en Inde et dans le monde.

Les directions syndicales ouvrières n’avaient prévu aucune suite. L’AIKSCC profita de l’élan pur appeler l’ensemble des paysans et ouvriers à une nouvelle grève générale/blocage le 8 décembre. Ce fut encore un gros succès mais moindre et pas suffisant pour permettre à la direction paysanne de prendre  la tête de l’ensemble du mouvement pour l’engager dans  une lutte commune. 

5. La marche sur Delhi, le ciblage politique du pouvoir et le SKM

Une nouvelle coordination paysanne se fait alors connaître à ce moment, le SKM (Front Uni Paysan). Composée de 40 des organisations de l’AIKSCC, elle désigne l’adversaire, le gouvernement appelant à organiser une marche sur les instances gouvernementales à Delhi.

Immédiatement 300 000 paysans partent de tout le pays, franchissent les barrages policiers mais sont bloqués à l’entrée de Delhi par un fort déploiement de forces de police. Ils décident alors de camper aux portes de Delhi. Début janvier, ils donnent un ultimatum au pouvoir : il avait jusqu’au 26 janvier pour retirer ses lois, sinon les paysans rentreraient dans Delhi.

A partir de là, ce fut un feu d’artifice d’actions et d’initiatives avec un objectif politique commun, attaquer Modi, mobilisant bien au delà du monde paysan et de ses revendications.

Les 6 campements paysans aux portes de Delhi deviennent de véritables townships militants de 300 000 personnes où on trouve tous les équipements collectifs d’une ville mais gratuits, regroupant syndicalistes, féministes, artistes, jeunes de bidonvilles, étudiants… des immenses ZAD prolétaires où on refait le monde, fabriquant des convergences, une coordination paysanne déjà un peu ouvrière et citoyenne de fait. 

6. Tentative de coup de force du pouvoir, les Mahapanchayats et Rakesh Tikait

Prenant peur, le 23 janvier, le gouvernement autorise les paysans à rentrer dans Delhi à condition qu’ils défilent en banlieue. Les paysans choisissent alors de faire du 26 janvier – jour de la principale fête nationale en Inde – un défilé national paysan à Delhi avec un million de manifestants, pour redonner cette journée au peuple, indiquant là, la perspective du pouvoir par le peuple, pour le peuple.

Le gouvernement réussit toutefois à atténuer l’effet de cette démonstration en montant ce jour-là une manipulation policière avec le soutien de l’ensemble des médias. Ils font croire que les paysans ont remplacé le drapeau national indien sur le lieu central symbolique du Fort Rouge par le drapeau sikh, prouvant selon eux que les paysans indiens roulent pour le séparatisme religieux sikh. La campagne des médias sème le trouble. Profitant de la confusion, Modi envoie ses bandes fascistes appuyées par la police pour dégager les campements paysans de Delhi dans la nuit du 28 au 29 janvier.

Le coup de force échoue. Les dirigeants paysans du SKM présents et notamment l”un d’entre eux, Rakesh Tikait, appelent à la résistance indiquant qu’ils ne partiraient que morts. Dans la nuit, des dizaines de milliers de paysans et soutiens marchent sur les campements de Delhi dont ils chassent les bandes fascistes, policiers et paramilitaires préférant alors se retirer.

Dans la foulée, Rakesh Tikait appele à un Mahapanchayat le 29 janvier dans l’Uttar Pradesh qui réunit plus de 100 000 participants, ouvrant une nouvelle étape dans le soulèvement.

En s’emparant de la démocratie directe socialisante des Panchayats pour les élargir à tous (Maha), les paysans construisent leur propre pouvoir à la base. Depuis, le soulèvement appelle à des Mahapanchayats partout, associant toutes les catégories, religions, castes et sexes, ouvriers, paysans et étudiants.

Ces structures commencent à exercer leur propre pouvoir. Elles ont décidé avec des Comités de Défense de chasser des zones sur lesquelles elles ont une influence, les militants de la milice fasciste du RSS, du BJP et leurs alliés.

En complément des Mahapanchayats, le soulèvement continue à s’adresser à l’ensemble de la population, en continuant les actions diverses, en appelant tout le monde à venir aux campements de Delhi et à se battre tous ensemble dans des grandes journées communes d’action nationale. Par exemple le 6 février ils ont bloqué les routes du pays et le 18 février ils ont prévu de bloquer les voies ferrées.

Par ailleurs, Rakesh Tikait a annoncé l’objectif d’une marche nationale de 4 millions de tracteurs – une menace visant Modi – comme il y en avait eu 400 000 le 26 janvier à Delhi.

Shaheen Bagh a apporté au soulèvement, la fraternité contre les divisions de castes, religions et sexes. L’AIKSCC a apporté l’union paysans et ouvriers. Le SKM, l’objectif politique de virer Modi. Rakesh Tikait, la construction du pouvoir des ouvriers et des paysans par la démocratie directe des exploités et opprimés. Ce cumul d’expériences des couches les plus avancées, constitue peu à peu un programme en même temps que la direction et les moyens pour y arriver.

Il y a encore beaucoup d’étapes dans ce processus car il faut du temps pour entraîner l’immense masse indienne, sans même parler de toute l’Asie du Sud voire du Sud Est qui est également ébranlée, à l’instar du Pakistan (et d’autres) qui suit un chemin parallèle. Mais le processus est engagé.

Jacques Chastaing le 13.02.2021.

L’article est paru dans la revue Anticapitalisme et Révolution du mois février/mars 2021  https://www.facebook.com/Anticapitalisme.et.Revolution/photos/pcb.3586849174760877/3586857274760067

LES PEUPLES VEULENT ; LA SYRIE

La fin de l’année 2019 a été marqué par une déferlante de contexte insurrectionnel dans le monde, Si on semble d’accord pour admettre que les peuples veulent la chute des régimes, la question de l’après de ce qui pourrait succéder a ces chutes restent parfois en retrait. Quelles perspectives pour ces révoltés du monde entier?

Pour réfléchir à ces questions, la cantine syrienne de Montreuil a invité des collectifs et individus du monde entier a des rencontres en ligne internationalistes du 18 au 22 janvier 2021 à l’issue desquelles des podcasts ont été réalisés.

Cette émission est un des podcasts issue de ces rencontres, dans lequel vous entendrez Yahia Hakoum ; chercheur et activiste Syrien, qui revient sur l’expérience des conseils locaux en Syrie.

lien facebook : https://www.facebook.com/La-Cantine-Syrienne-de-Montreuil-%D8%A7%D9%84%D9%85%D8%A7%D8%A6%D8%AF%D8%A9-%D8%A7%D9%84%D8%B3%D9%88%D8%B1%D9%8A%D8%A9-1583058531828054/?comment_id=Y29tbWVudDoyMDM5MDQyMzA2MjI5NjcyXzIwMzkwNDMzODk1NjI4OTc%3D

RETOUR SUR LA JOURNÉE DU 30 JANVIER À PARIS, suivi de « SÉCURITÉ GLOBALE, DE QUEL DROIT ? »

Contre la loi de sécurité globale, Marseille 30 janvier 2021

Le 30 janvier dernier, une fois encore, à l’appel de différentes organisations, des milliers de personnes se sont mobilisées contre le projet de loi de “sécurité globale”, à Paris. Une ambiance festive avait surgi sur la place de la République, où teufeurs et monde du spectacle étaient venus appuyer les prises de parole de plusieurs collectifs, dont le syndicat national des journalistes (SNJ), le collectif Vérité et justice pour Gaye Camara et la coordination contre la répression. Ce rassemblement fut rejoint, vers 17 heures, par la manifestation des gilets jaunes qui avait défilé depuis la place de la Nation.

Pas du tout la même ambiance dans les rangs des manifestants, qui arrivent le visage fermé, le corps tendu. Plusieurs accrochages avec des flics encadrant le cortège ont eu lieu. Les manifestants ont essuyé une dizaine de ruées des fonctionnaires cherchant à battre ou à arrêter un manifestant au hasard, comme cela s’était déjà produit le 12 décembre, nous rappelle une gilet jaune, dont nous écouterons le témoignage. Une stratégie d’encadrement de la manifestation, visant à instiller une certaine terreur, en multipliant les arrestations arbitraires.

Comment on se retrouve ensemble ? C’est quoi la stratégie ?

A peine étaient-ils rendus sur la place de la République que l’ordre d’évacuer est pris. Aucun retour n’est possible, faute de temps, sur ce qui vient de se passer, chacun repart avec son incompréhension. Et, de nouveau, c’est la charge musclée des CRS pour ceux et celles qui ne veulent pas évacuer assez vite. Ils arrêtent encore au hasard. A la fin de cette journée, 26 personnes ont été interpellées et placées en garde en vue. Les chefs d’accusation sont les mêmes pour presque tous : outrage, rébellion et attroupement en vue de commettre des dégradations et des violences. Une des personnes interpellées témoigne.

On se sentait comme dans un gros piège à poissons !

suivi de

La coordination est restée sur la simple idée de défendre les journalistes. La loi sécurité globale dépasse largement ce problème-là !

Karine Parrot et Stéphane Elmadjian ont réalisé un documentaire dans lequel sept juristes décryptent les dispositifs techno-policiers prévus par le texte et, au-delà, le projet politique qu’il recèle. Ce sont Pascal Beauvais, professeur à Paris-I Panthéon-Sorbonne, Olivier Cahn, professeur à l’université de Tours, Lucie Cluzel, professeure à Paris-Nanterre, Christine Lazerges, professeure émérite de Paris-I Panthéon-Sorbonne, Raphaëlle Parizot, professeure à Paris-Nanterre, Ludivine Richefeu, maîtresse de conférences à CY Cergy Paris Université et Noé Wagener, professeur à Paris-Est Créteil.

De ces réflexions, nous avons tiré un petit montage pour revenir sur l’essentiel de ce que contient le projet de loi de sécurité globale et montrer à quel point il est important de se mobiliser contre. Le réexamen de la loi et son article 24 passera le 3 mars devant la commission des lois de la Chambre haute, puis les 16, 17 et 18 mars en hémicycle.

Au lieu d’un basculement – comme on a connu historiquement – dans un système autoritaire, on a une construction progressive, par petites touches…

L’INDE AUX PORTES DE NEW DELHI : ENTRETIEN AVEC JACQUES CHASTAING

26 janvier 2021, jour de fête nationale en Inde, alors qu’un défilé militaire se déroule au même moment sous la houlette du régime conservateur, un million de paysans, rejoints par des ouvriers et des personnels du secteur électrique, salués par la foule, manifestent dans la capitale (crédit photo : aplutsoc).

L’Inde, c’est un sous-continent, peuplé de près d’un milliard quatre cent millions habitants. Si la Chine est “l’atelier du monde”, l’ Inde, c’est le “bureau du monde”. L’agglomération urbaine de Delhi, c’est 38 millions d’habitants.

Depuis deux mois, ils sont des centaines, des milliers et, maintenant, un million à avoir afflué aux portes de la capitale indienne. Ils se sont organisés pour tenir ce siège. Des quartiers de fortune se sont érigés, signe de la détermination des manifestants qui ne veulent pas tout perdre en un seul affrontement.

En Inde, il y a 600 millions de familles paysannes

Ce qui a mis le feu aux poudres ? La figure du premier ministre, Narendra Modi, péniblement élu à la tête d’une coalition conservatrice en 2014, cristallise toutes les colères. Depuis sa prise de fonctions, il a accentué la destruction de la protection étatique qui entourait les paysans, voie ouverte par la gauche dans les années 1990. Il a creusé les différences entre les communautés religieuses, punissant certains de leur prise de distance par rapport à l’hindouisme. Sa politique réactionnaire contre la condition des femmes va susciter également des mouvements de contestation. La formation de groupes d’auto-défense (la Red Brigade) s’élargit à plusieurs villes.

Les femmes ont joué un rôle extrêmement important

Dès 2019, dans le sillon de Black Lives Matter, un quartier de Delhi se révolte, Shaheen Bagh, à l’annonce d’une nouvelle mesure du gouvernement acceptant de naturaliser certaines populations vivant sur le territoire national, à l’exception des musulmans. Les habitants occupent alors une place. Une sorte de Nuit debout à l’indienne commence.

Tout s’arrête le 24 mars à cause du Covid. Modi fait fermer les entreprises et demandent aux travailleurs venant d’autres régions de retourner dans leur contrée d’origine. Près de 60 millions de personnes perdent leur emploi et doivent rentrer chez eux à pied, les transports étant, désormais, fermés. Certains meurent en route. Puis Modi fait ouvrir des camps pour ces travailleurs “migrants” et détruit toutes les protections ouvrières. Le vent de la révolte souffle.

Du jour au lendemain, les heures passent de quarante-huit heures à soixante-douze heures par jour, il n’y avait plus aucun droit

Modi, dans la sidération générale, décide de privatiser tout, de la défense aux écoles, en passant par la santé et les transports. Avec un temps de retard, les grèves s’étendent dans le pays, métier par métier, Etat par Etat, sans trouver de réponse. Les femmes et les paysans imposent aux directions syndicales un appel à la grève générale le 26 novembre. Et c’est de là que tout est parti.


LA FÊTE ET LA CULTURE C’EST ESSENTIEL !

Manifestation contre la loi sécurité globale et cortège teuf à Toulouse

Grace aux sons captés lors de la manifestation du 16 janvier 2021 nous reviendrons sur la magnifique fête que les « teufeurs » ont su organiser pour le 31, histoire de nous dire que rester dans la légalité est mortifère et que la fête c’est la vie. En effet, ils ont tenté de rejoindre la manifestation contre la loi sécurité globale, ce que la préfecture n’a pas admis.

Lors de cette même manifestation nous avons rencontré des étudiants qui ont parlé de leur mal-être et de leurs difficultés de poursuivre leurs études. La lecture d’une lettre d’une étudiante de Strasbourg précisera leur dire.

Le 19 janvier 2021 se tenait sur toute la France des rassemblements des professionnels de la culture. Pas rose c’est sûr ; les fermetures des salles et le manque de perspective.

PROJET DE LOI DE SÉCURITÉ GLOBALE

Dans l’émission de ce jour, nous reviendrons sur les enjeux du projet de loi de sécurité globale

Nous commençons par l’analyse du projet de loi faite par le site internet Camille décode en date du 29 novembre 2020

Nous poursuivrons l’émission, avec un document du journal en ligne Médiapart, qui a collecté et analysé des centaines de vidéos prises le 12 décembre 2020 à Paris lors de la manifestation contre la loi « Sécurité globale »

Nous terminerons cette émission par l’entretien que nous avons réalisé le 13 janvier dernier avec Christian, membre de l’assemblée des blessées. Il reviendra sur l’organisation de la coordination en vue de la nouvelle manifestation de ce samedi 16 janvier 2021 et donnera quelques perspectives pour la suite de la mobilisation.

Pour paris, le départ de la manifestation de ce samedi 16 janvier se fera à 14 h de la Place Félix Éboué (métro Daumesnil) vers la place de la Bastille et sera précédé d’une conférence de presse a 13 h.

MANIFESTATION CONTRE LA LOI DE SÉCURITÉ GLOBALE ET CONTRE LE CHÔMAGE ET LA PRÉCARITÉ

Ce 5 décembre 2020, une manifestation contre la loi de sécurité globale et contre le chômage et la précarité, se tenait entre porte des lilas et République.

Dans l’émission de ce jour, nous allons entendre des reportages réalisé ce même jour.

Ensuite, nous pourront entendre quelques entretiens réalisé en fin de journée pour exiger la libération de quelques manifestants interpeller en fin de manifestation.

Dans le reportage suivant, nous entendrons des entretiens réalisé a la sortie du tribunal de Paris, mardi 8 décembre, suite a la manifestation de samedi.

Nous terminerons cette émission, par entretien réalisé avec Christian, membre de l’assemblée de blessées. En sa compagnie, nous reviendrons sur la loi de sécurité globale et sur la question du maintien de l’ordre.

MANIFESTATION MARCHE DES LIBERTÉS / SCOLARITÉ ET FORMATION

Dans l’émission de ce jour nous diffusons un reportage réalisé le 28 novembre dernier lors de la manifestation MARCHE DES LIBERTÉS contre la loi de sécurité global.

Dans la 2ᵉ partie il sera question de la scolarité et de la formation de l’élémentaire a la faculté.

MARCHE DES SOLIDARITÉS

Nous passerons cette heure d’émission, en compagnie de membres du collectif des sans papiers de Montreuil et aussi d’une membre du collectif des sans papiers du 20ᵉ arrondissement de Paris.

Avec nos invité-e-s, nous ferons un bilan de l’acte 3 de la marche des solidarités et une perspective sur l’acte 4 qui se déroulera le 18 décembre prochain.

MOBILISATION CONTRE LA LOI DE SÉCURITÉ GLOBALE

Dans l’émission de ce jour, pour parler de la mobilisation de sécurité globale en appel à la Marche des Libertés qui a lieu ce samedi 28 novembre a 14:00 place de la République, Vous entendrez Fatou Dieng lors du rassemblement qui avait lieu samedi 21 novembre, puis une interview de Diané Bah le frère d’Ibrahima Bah, et enfin une interview de Nnoman Cadoret photo reporter indépendant #Marchedeslibertés @justicepouribrahima @nnoman1 rdv 14:00 république #stopalaloisécuritéglobale

“IMMUNITÉ GLOBALE” POUR LES FORCE DE L’ORDRE

Le 17 Novembre 2020 était organisé un rassemblement devant l’assemblée nationale contre la proposition de loi sécurité globale.

Une loi de plus dans dans un paysage qui de réforme en réforme, d’état d’urgence en état d’urgence nous enferme toujours plus, réduisant nos libertés de manifester, de nous exprimer, de nous défendre… pour une exploitation maximum, une liberté d’entreprendre sans limite.

Dans cette émission nous vous donnons à écouter une partie des prises de parole publique, d’interviews réalisées lors du rassemblement pour mieux comprendre la gravité de cette proposition de loi et quelques considérations de l’équipe de l’actualité des luttes.

CHILI; RÉCIT D’UN MOUVEMENT POPULAIRE

Revendications collées dans la rue : 1. PIÑERA+PINOCCHIO – 2. OCTOBRE 2019, LE CHILI A DIT SUFFIT !

En Octobre 2019, débute un mouvement social de grand ampleur qui part notamment du refus de payer les transports et qui se diffuse dans une grande partie du Chili. Mouvement qui s’est maintenue jusqu’à l’apparition du covid-19. Le mouvement a repris suite a la levé du couvre feu instauré pendant 6 mois avec comme prétexte la pandémie.

En ce mois d’Octobre 2020, un référendum a vu le jour, autour d’une nouvel constitution pour le Chili, la population s’est exprimé pour une nouvelle constitution.

Dans l’émission de ce jour, nous parlerons de la situation sociale au Chili avec Claudio. En sa compagnie, nous reviendrons entre autre sur les enjeux de cette nouvelle constitution et des perspectives qui peuvent en découlé.

LA LOI DE SÉCURITÉ GLOBALE

Le 20 octobre, les députés de la majorité LREM ont déposé une proposition de loi de « sécurité globale » qui sera débattue par l’Assemblée nationale le 4 novembre. Son article 21 veut déréguler l’utilisation des caméras mobiles portées par les forces de l’ordre. Son article 22 veut légaliser la surveillance par drone. Son article 24 veut interdire au public de diffuser l’image de policiers.

Dans l’émission de ce jour, nous reviendrons sur cette proposition de loi en compagnie de Martin, membre de la quadrature du net et Meriem avocate en Seine Saint Denis et membre du syndicat des avocats de France.

VOYAGE EN ARMÉNIE

En Arménie, au printemps 2018, c’est la révolution. L’ensemble du pays est sorti dans les rues pour déloger le pouvoir corrompu, en place depuis des lustres.

Dans l’émission de ce jour, nous revenons sur ce mouvement populaire en compagnie de Jean-Luc Sahagian, qui présentait le 5 Septembre dernier a la librairie Quilombo son dernier livre; L’éblouissement de la révolte (éditions CMDE)

CENTRE DE RÉTENTION DE VINCENNES / MARCHE NATIONALE DES SANS PAPIERS

En fin de semaine dernière , plusieurs mobilisations ont eux lieu sur la question des sans papiers.

Au début de cette émission , nous serons devant le centre de rétention de Vincennes ou le 16 octobre dernier, un rassemblement se tenait, afin d’exiger immédiatement la fin des expulsions forcées reprises récemment, la fin des rafles et des contrôles aux faciès par la Police.Dans ce premier reportage , nous entendrons les prises de paroles et entretien réalisé ce même jour.

En seconde parties d’émission , nous serons dans les cortèges de la marche nationale des sans papiers qui arrivé ce 17 Octobre à Paris. Dans ce reportage, nous entendrons plusieurs interventions , notamment celle d’un salarié de la société de livraison de repas a domicile Frichti , l’interview du porte parole de la CSP 59  entre autres . Bonne écoute!

MARCHE CONTRE LES CENTRES DE RÉTENTION

A quelques jours de l’arrivée de la marche des solidarités , dans l’émission de ce jour , nous faisons le point sur la situation du mouvement des sans papiers.

Nous commencerons ce tour d’horizon avec un membre de l’émission l’ envolée, qui nous fera un tour d’horizon de la situation dans les centres de rétention

Nous poursuivrons avec le témoignage d’une proche d’un prisonnier du centre de rétention de Vincennes et ceci avant le rassemblement qui se tiendra vendredi 16 Octobre devant ce même centre à 16h30 RER A Joinville-le-pont.

Puis nous terminerons cette émission avec un membre de la CSP Montreuil , qui nous parlera de la marche des solidarités et de la manifestation de ce 17 Octobre en direction de l’Élysée .

RENCONTRE A ROUEN AUTOUR DE LA REVUE Z “FUMÉE NOIRE ET GILET JAUNE”



En soutien à la mobilisation nationale pour une auto défense populaire face aux dangers industriels, l’équipe de la revue Z était à Rouen le 26 septembre 2020 ; un an après le gigantesque incendie qui a ravagé l’usine chimique Lubrizol et les entrepôts de Normandie Logistique. Suite à la présentation s’en est suivi un débat, entre autre sur la difficulté de répondre au chantage à l’emploi et de demander la fermeture immédiate de Lubrizol.

MARCHE DES SOLIDARITÉS

Dans l’émission de ce jour , alors que la marche des solidarités a démarrée il y a quelques jours , nous vous proposons deux temps.

dans le premier , nous écouterons l’entretien réalisé avec deux membres du collectif de sans papiers de Montreuil

le Collectif Paris 20ème Solidaire avec tous les migrants et La Flèche d’Or a organiser un week-end anti-raciste le 26 Septembre dernier . dans le second temps d’émission , entendrons quelques prises de paroles de cette journée.

GILETS JAUNES / VINCENZO VECCHI

Le 12 Septembre dernier, manifestation de rentrée des gilets jaunes à Paris . Dans cette première partie d’émission , nous diffusons le reportage réalisé Samedi dernier dans la manifestation.

Dans la seconde parties d’émission , nous diffusons l’entretien réalisé par l’émission l’agenda avec Laurence Du Comité de soutien à Vincenzo Vecchi pour parler des échéances à venir et de l’audience qui aura lieu le 2 octobre prochain, à la Cour d’appel d’Angers. vous pouvez suivre et soutenir le Comité de Soutien de Vincenzo Vecchi, de Rochefort-en-Terre sur : www.comite-soutien-vincenzo.org

L’Agenda est une des deux émissions quotidiennes de Radio Fréquence Paris Plurielle (FPP), écoutable sur le 106.3FM et le site, www.rfpp.net. L’émission est en direct, tous les jours du lundis au vendredis de 12h à 12h30

LA MARCHE DES SOLIDARITÉS

Nous passerons la totalité de cette heure d’émission dans la manifestation de Samedi dernier entre Montreuil et Paris ou les sans papiers furent nombreux.

BLOUSES BLANCHES COLÈRE NOIRE/MARCHE DES SOLIDARITÉS

prés de l’hôpital Robert debré , Le 28 Mai 2020

La colère gronde toujours dans les hôpitaux. Depuis plusieurs Jeudi des rassemblements se tiennent devant les centres hospitaliers et ont vous convie a l’écoute de ce reportage réalisé devant l’hôpital parisien Robert Debré ce 28 mai

Dans la seconde partie d’émission et a la veille de la marche des solidarités qui se tiendra ce Samedi 30 Mai , nous vous diffusons une partie de la conférence de presse qui se tenait ce 28 Mai et qui fait le point sur le déroulement de cette initiative.

MARCHE DES SOLIDARITÉS / SNCF; DÉCONFINEMENT DE LA RÉPRESSION / RÉCUPÉRATION DE TERRES

A quelques jours de la marche des solidarité qui se déroulera ce 30 Mai à Paris ,nous vous diffusons une série de reportage réalisé a Montreuil , avec dans un premier temps , une rencontre avec des anciens habitants du foyer Baras et ensuite un reportage réalisé par le groupe du 14 Octobre.

En seconde partie d’émission , nous reviendrons sur le déconfinement de la répression a la SNCF avec Eric Bezou, cheminot menacé de licenciement pour son engagement syndical.

Nous refermerons cette émission , avec un reportage fait par le Proceso de Liberacion de la Madre Tierra, un mouvement de récupération de terres par des communautés Nasa du nord du Cauca en Colombie, qui luttent contre les grands industriels de la canne à sucre.

BAS LES MASQUES ; PAS DE RETOUR A LA NORMALE A L’HÔPITAL

Le président de la république, dans un discours très remarqué lors de sa visite à Mulhouse, promettait aux hospitaliers des lendemains qui chantent. La santé ne devait plus être envisagée comme un coût mais comme un bien précieux. L’hôpital devait connaître un grand plan d’investissement, les hospitalier-es recevraient une prime exceptionnelle et verraient leur carrière revalorisée. Le président Macron finissait sur un ton solennel « nous le leurs devons, nous le devons à la nation…. ». Nous étions le 25 mars.

Le manque de moyen humain fut criant face a cette pandémie.Les protections les plus élémentaires ; sur-blouses , masques … face a ce virus, peu présente.

Depuis la fin du confinement , la colère des hospitalier-es sort de l’hôpital .ce fut le cas pour ce premier reportage , réalisé ce 20 Mai devant l’hôpital Tenon dans le 20eme arrondissement de Paris

En seconde partie d’émission , nous serons avec Lucie , qui exerce le métier d’ artisan de mode et elle nous parlera de son expérience sur la fabrication des masque de protection contre le covid-19 , des mouvements qui se sont organisés et de la question du bénévolat.

ASSEMBLÉE DES ASSEMBLÉES A TOULOUSE

DDM-MICHEL VIALA L’ASSEMBLEE GENERALE DES GILETS JAUNES A BALMA AG GILETS JAUNES

Dans l’émission de ce jour nous diffusons l’ émission égrégore sur radio primitive a Reims et il fut question dans cette émission du 10 mars dernier Avec Nadia et Manu de l’Assemblée des assemblées des Gilets Jaunes qui s’est tenu à Toulouse du 6 au 8 mars.

LES GILETS JAUNES A TOULOUSE

Du 6 au 8 Mars dernier a eu lieu à Toulouse , La Cinquième Assemblée des Assemblées du mouvement des Gilets Jaunes . un rassemblement national de débat et d’échanges qui se tenait pendant ses 3 jours.

Dans l’émission de ce jour , nous entendrons les interventions et entretiens qui ont eu lieu pendant ses trois jours .

HÔTEL IBIS EN GRÉVE / SANCTION A LA RATP / FACS ET LABOS EN LUTTES / LA RÉFORME DES RETRAITES

Depuis quelques années les grèves se multiplient dans la sous-traitance et particulièrement dans le secteur du nettoyage hôtelier. A plus de 7 mois de grève les salarié-e-s de la sous-traitance de l’IBIS Clichy Batignolles, en lutte contre leur surexploitation, conviaient à les soutenir devant Le siège du Groupe ACCOR à Issy-les-Moulineaux 3 mars dernier

Dans ce premier temps émission , nous vous proposons l’écoute du reportage réalisé ce 3 Mars

la répression est à l’œuvre à la RATP, la Direction persiste et signe en déférant devant le Conseil de Discipline des agents du dépôt de Vitry et principaux animateurs de la grève depuis le 5 décembre. Dans cette seconde parties d’émission , nous allons entendre le reportage réalisé ce 5 Mars lors du Conseil de Discipline.

le projet de réforme des retraites et les propositions concernant la loi de programmation pluriannuelle de la recherche (LPPR), mais aussi la loi de transformation de la fonction publique et la réforme de l’assurance-chômage, s’inscrivent dans des attaques globales contre les services publics et les protections sociales. Ce 5 Mars se tenait une manifestation à Paris des facs et labos en lutte et c’est le reportage réalisé ce jour la que nous vous proposons dans cette troisième parties.

Ensuite , nous entendrons quelques interventions issue de la 5eme coordination nationale qui tenait ce 7 Mars à Paris pour donner une suite au mouvement contre la réforme des retraites.

Nous conclurons cette émission , par la lecture d’un texte d’appel en vue de l’Assemblée de riposte aux violences d’État qui de tiendra ce 15 Mars sur le site Les Grands Voisins Ancien Hôpital Saint-Vincent de Paul Salle la Pouponnière 74, avenue Denfert-Rochereau

PAROLE D’ÉBOUEURS

Dans l’émission de ce jour , nous recevons Eduardo et Bobby , éboueurs a la ville de Paris . En leurs compagnie , nous revenons sur le mouvement contre la réforme des retraites et de la gestion du domaine de la propreté a la ville de Paris

PRÉCARITÉ CHÔMAGE

Dans l’émission de ce jour nous parlerons précarité et chomage.

En réalité, la question du “nombre de chômeurs” est piégée : les chiffres du chômage sont un enjeu de luttes, qui engagent un ensemble d’institutions et d’acteurs politiques, administratifs, médiatiques, militants, etc.
Leur brouillage sert les intérêts des politiques d’austérité budgétaires actuelles, qui affaiblissent le service public et ont pour objectif de diminuer les redistributions des ressources publiques, tout en retraduisant la dégradation du marché du travail (développement des contrats courts et des temps partiels : actuellement, plus de 8/10e des emplois disponibles sont des CDD).
Les deux principaux indicateurs sont celui du BIT et le nombre d’inscrits à Pôle Emploi. Du fait de sa fonction de contrôle des chômeurs, Pôle Emploi distingue d’abord les personnes “tenues de chercher un emploi” (catégories A, B et C : 5,4 millions d’inscrits) de celles qui ne le sont pas (catégories D et E : 0,7 millions d’inscrits). La distinction des catégories A, B et C reflète la dégradation actuelle des conditions d’activité des travailleurs : 4 millions de personnes inscrites à Pôle Emploi et tenues de chercher un emploi sont sans activité ou ayant travaillé moins d’un mi-temps au cours du mois précédent (3,3 millions en catégorie A, c’est-à-dire n’ayant pas travaillé le moins précédent, et 720 000 relèvent de la catégorie B, c’est-à-dire qu’elles ont travaillé moins de 78h). 1,4 millions ont travaillé plus de 78h le mois précédent (catégorie C). Autrement dit, les “chiffres du chômage” reflètent l’explosion de l’intermittence de l’emploi.
En outre, le nombre inscrits à Pôle Emploi ne recouvrent pas la totalité des personnes qui n’ont pas d’activité rémunérée et sont à la recherche d’un emploi. Ainsi, près d’un quart des chômeurs au sens du BIT n’y sont pas inscrits (càd 22% des 2,4 millions personnes qui n’ont pas travaillé au cours d’une semaine de référence et sont disponibles dans les 15 jours). 
Au-delà de l’intérêt politique, électoraliste, à publier de “bons chiffres du chômage”, il y a évidemment un enjeu budgétaire de manipulation des catégories: Mathieu Grégoire et Claire Vivès indiquaient en 2018 que seuls 51% des chômeurs étaient réellement indemnisés, quand Pôle Emploi mettait en avant un pourcentage de 69% de chômeurs dits “indemnisables”. Ce glissement masquait la part croissante des chômeurs non indemnisés au cours des quinze années précédentes et, comme le notaient alors les auteurs “on semble ainsi faire de moins en moins cas de la fonction première de l’assurance chômage : indemniser.” (note de l’IES, n°42, mars 2018) La réforme de novembre 2019 marque une rupture, et elle est d’une grande violence institutionnelle, mais elle est aussi un point d’aboutissement des politiques répressives menées depuis plusieurs années.

LE MONDE DU TRAVAIL DISSIMULÉ / LA RÉFORME DES RETRAITES A COUP DE 49-3

La trentaine de salariés qui travaille pour la société EIFFAGE et ses sous-traitants CICAD et GOLDEN CLEAN occupe, avec leur syndicat, la CNT-Solidarité ouvrière, depuis le jeudi 27 février le chantier du nouveau siège du journal Le Monde, 67 avenue Pierre Mendès-France (Paris 13e).

Dans ce reportage réalisé ce vendredi matin , nous entendrons les paroles des salariés du chantier et de leurs soutiens.

Dans le second reportage , nous serons sur le rassemblement Samedi dernier devant l’assemblée national , suite a l’annonce faite par Édouard Philippe de l’utilisation de l’article 49-3 pour faire passer la réforme des retraites.

LA SITUATION DANS LES LYCÉES

Dans l’émission de ce jour , nous recevions des lycéennes et lycéens d’Ivry sur Seine et de Paris.

En leurs compagnies , nous reviendrons entre autres sur les mobilisations contre les E3C les épreuves commune de contrôle continue et les perspectives pour la rentrée.

LES AVOCATS CONTRE LA REFORME DES RETRAITES

En 2019 , le gouvernement d’Édouard Philippe a amorcé son travail sur la réforme du régime des retraites avec notamment des conséquence notoire pour les professions indépendantes comme les avocats.

Pour parler des conséquences et des mobilisations qui en découlent , nous recevons Meriem Ghenim , avocate en Seine Saint Denis et membre du Syndicat des avocats de France

LES HÔPITAUX EN LUTTES / LA RÉFORME DES RETRAITES / MOBILISATION DANS LE BTP

Alors que l’hôpital hurle sa souffrance, une nouvelle grande manifestation nationale des hospitaliers se tenait Le 14 Février dernier avec comme slogan « déclaration d’amour »à l’hôpital public… Nous seront avec ce reportage dans la manifestation parisienne qui partait de l’hôpital Necker jusqu’à l’hôpital Pitié Salpêtrière

Ce 17 février, le projet de loi sur les retraites est présenté à l’assemblée nationale. Alors que depuis le 5 décembre, de nombreux secteurs ont fait la démonstration de leur force, notamment la RATP et la SNCF.

Dans ce second reportage , nous auront quelques échos de cette manifestation qui se tenait de l’opéra de Paris en direction de l’assemblée nationale.

Nous terminerons cette émission par un entretien réalisé avec un salarié du BTP qui parle de ses conditions de travail et des mobilisations a venir dans le secteur du bâtiment .

pour plus information : facebook Ouvriers et Artisans Appel à la mobilisation du BTP

LUTTE CONTRE LE BAC CONTINU

Dans cette première semaine de Février des mouvements de gréve et de blocage ont eu lieu dans divers lycées contre les E3C Les épreuves communes de contrôle continue

Dans l’émission de ce jour , nous vous proposons en nouvelle diffusion les reportages réalisés le 3 Février dernier Au lycée Mozart du Blanc-Mesnil (93) et sur plusieurs lycée d’Ivry le 5 Février

RÉFORME DES RETRAITES , VIOLENCES MÉDIATIQUES

« Les cheminots et les agents de la RATP rançonnent la France pour la pressurer davantage », s’alarmait Franz-Olivier Giesbert dans le Figaro du 4 décembre… 1995. Vingt-quatre ans plus tard, alors que la grève fait rage contre le projet de réforme des retraites, l’orthodoxie médiatique n’a pas bougé d’un iota. Et l’on dirait même plus : les contre-réformes menées au cours des vingt dernières années ont été autant d’occasions, pour les tenants du système médiatique, d’affûter leurs harangues sur tous les tons et tous les canaux. »

Dans l’émission de ce jour , nous vous proposons un montage réalisé à l’occasion de la rencontre-débat organisée le dimanche 9 février 2020 par ACRIMED suite à la parution du n°34 de la revue Médiacritiques .

SOLIDARITÉ AU DÉPÔT DE FLANDRE RATP



Dans l’émission de ce jour nous faisons le point sur le mouvement de greve au dépôt RATP de Flandre

MOBILISATION AU LYCÉE ROMAIN ROLLAND A IVRY / ACTE 65 GILET JAUNE

Nous vous diffusons un reportage réalisé suite a la mobilisation au lycée Romain Rolland le 5 Février dernier

En seconde partie d’émission , nous vous diffusons un reportage réalisé à Paris sur la manifestation Acte 65 des Gilets jaunes le 8 Février dernier

LYCÉE MOZART; mobilisation contre les E3C / LES PRÉCAIRES DE LA CULTURE S’ORGANISENT

Les épreuves communes de contrôle continue (E3C), nouveauté du bac “blanquer”, sont censées avoir lieu en ce moment. Ces E3C , 30% de la note globale, sont organisées différemment par la direction de chaque établissement , définie uniquement par la direction de chaque lycée

Au lycée Mozart du Blanc-Mesnil (93), les enseignant-e-s et les lycéens et lycéennes sont mobilisés contre les réformes Blanquer. Nous vous proposons l’écoute du reportage réalisé ce 3 Février devant le lycée Mozart .

En seconde parties d’émission , nous entendrons un extrait de l’Assemblée générale des précaires de la Culture qui se tenait le 27 Janvier dernier à Paris au CICP centre international de culture populaire

ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET RECHERCHE

Après Parcoursup et la hausse des frais d’inscription pour les étudiant-e-s étranger-e-s, le gouvernement accélère la destruction du service public de l’enseignement supérieur et de la recherche (ESR) avec la préparation de la loi de programmation pluriannuelle pour la recherche (LPPR).

Quel avenir pour l’enseignement supérieur et la recherche , voici le thème de cette émission et pour en parler nous serons en plateau en compagnie du collectif des précaires de l’enseignement supérieur et de la recherche Ile de France.

En fin d’émission , nous aurons un appel suite a l’incendie qui a eu lieu hier soir au centre de rétention de Vincennes.

REFORME DES RETRAITES ; entre essoufflement et consolidation

dans la première demi-heure vous pourrez entendre des paroles récoltées lors de la manifestation syndicale du 29 janvier dernier.
Puis nous avons glané des paroles mises bout à bout de grévistes de la RATP, EDF, Gilet Jaune qui font le point sur la semaine.

RENCONTRE EHESS SUR LES MOUVEMENTS SOCIAUX INTERNATIONAUX



Dans cette période de mouvement social nous vous diffusons une rencontre qui a été organisé à l’EHESS vendredi dernier après la manifestation et qui réunissait plusieurs intervenants de pays étranger de sorte a mettre en discussion la diversité des mouvements sociaux qui se déroulent en ce moment à l’international.

ELIOR: LES GILETS NOIRE EN ACTION / LE NOUVEAU BAC EN QUESTION

elior2 © Photos Rose Lecat Hans Lucas

Le 12 juin 2019, les Gilets Noirs se sont invités au siège du groupe Elior, multinationale de la restauration, situé à La Défense. « Aujourd’hui, nous ne sommes pas venus nettoyer la tour Elior », en référence aux travaux de nettoyage auxquels sont généralement assignés les travailleurs sans-papiers.

Dans cette première partie d’émission , nous serons avec Boubou membre des gilets noires pour revenir sur cette lutte contre la société ELIOR et pour le rendez-vous du 30 janvier et le rassemblement devant le Conseil des Prudhommes, 27 rue Louis Blanc (métro Colonel Fabien) à partir de 9h pour soutenir les camarades en lutte durant l’audience.

Nous serons ensuite avec Caroline , professeur au lycée Romain Rolland d’Ivry sur Seine et en sa compagnie , nous reviendrons sur les mobilisations contre les « Épreuves communes de contrôle continu » (E3C), épreuves d’un nouveau type, faisant partie de la réforme du « bac Blanquer »

Et avec ED , éboueur a la ville de Paris , nous reviendrons sur les blocages qui se mettent en place sur les incinérateurs en région parisienne.

RETRAITE AUX FLAMBEAUX CONTRE UNE RETRAITE EN LAMBEAUX

Aujourd’hui nous diffusons les reportages réalisé lors de la retraite au flambeau de Jeudi 23 Janvier et ceux de la manifestation du lendemain contre la réforme des retraites le 24 Janvier a Paris.

REFORME DES RETRAITES, LE COMBAT CONTINU

En ce jour de mobilisation contre la reforme des retraites nous vous diffusons l’intervention de Danièle Linhart, sociologue, directrice de recherche au CNRS., autour du Travail aujourd’hui et demain, possibilités d’un travail sans subordination et sans souffrance .

Cette rencontre se tenait le 16 janvier dernier au théâtre de La Belle Étoile, à la Plaine Saint-Denis a l’initiative des Amis du Monde diplomatique, Jolie Môme, les organisateurs des Cafés Santé Travail…

En préambule fut joué le spectacle La seconde chance de Camélia Huppe conte merveilleux pour monde cruel par Nathalie Leone, conteuse.

CFDT DU BOURGET



Dans la première partie d’émission Nous vous diffusons plusieurs interview réalisé suite a une conférence de presse suite a une intrusion de leurs siège.

Dans la deuxième partie, l’assemblée général interprofessionnelle du lendemain a paris.

QUELLE NOUVELLE STRATÉGIE POUR LE MOUVEMENT ?

Ce 20 Janvier se tenait au dépot SNCF du Bourget une conférence de presse de l’interpro SNCF / RATP suite au dépôt de plainte de la CFDT après l’intrusion de leur siège le 17 Janvier dernier.

Avant le début de cette conférence de presse , une AG se tenait pour faire le point sur la suite du mouvement contre la réforme des retraites et dans cette première partie d’émission , nous vous proposons d’entendre quelques interventions issue de cette AG

Dans la suite de l’émission , nous entendrons une salariée de RTE-réseau de transport d’électricité filiale de EDF, nous parler des actions entreprise dans ce mouvement contre la réforme des retraites.

Ensuite il sera question de la création d’une assemblée de lutte à Mante-la Jolie en Novembre 2019

Le mouvement de grève contre la réforme des retraites s’est élargi à de nombreux secteurs : Ports et docks, raffineries, bibliothèques, Éducation, énergie, propreté urbaine… et dans ce contexte, se tenait dans le local de SUD-Rail St-Lazare ce 21 janvier une AG et nous vous proposons l’écoute D’une prise de parole issue de cette AG.

REFORME DES RETRAITES : QUELLE SUITE AU MOUVEMENT ?

La gréve contre la réforme des retraites atteint son 47eme Jours. Alors que certaines direction syndicales appellent a la reprise , les bases syndicales et les non syndiqué-e-s ne l’entendent pas de cette oreille.

Pour en parler dans l’émission de ce jour , nous seront en studio avec Nadia , machiniste RATP du dépôt de bus Flandre , Guillaume du comité Paris nord EST place des fêtes et Ed , éboueur a la ville de paris et en leurs compagnies , nous verrons les perspectives pour la suite de ce mouvement

Dans le courant de cette émission , nous verrons quelle sont les mobilisation du coté de l’enseignement avec Baptiste de EHESS-école des hautes études en sciences sociale et Lucas étudiant au lycée Hélène Boucher

REFORME DES RETRAITES : 44eme JOURS DE GRÈVES

Ce Vendredi 17 Janvier ce tenait dans la matinée des Rassemblement interpro pour une Assemblée Générale sur les cours de Vincennes à Paris dans le 20e arrondissement près du dépôt de Lagny. nous sommes ce jour la au 44eme jours de gréve contre la réforme des retraites

En ce début d’émission , nous entendrons un reportage réalisé ce vendredi matin devant le lycée Hélène Boucher (20e) ou interviendront différents secteurs mobilisés

Plus tard dans la journée c’est tenu a la bourse du travail de Paris une AG interpro composée majoritairement de salarié-e-s de la RATP et de la SNCF. Et dans cette seconde parties d’émission , nous allons entendre quelques interventions de cette assemblée interprofessionnelle