NE TOURNONS PAS LA PAGE : quelle suite au mouvement contre la réforme des retraites ?

Dessin issu du site https://formesdesluttes.org/

Ce 1ᵉʳ septembre 2023, rentre en vigueur la nouvelle reforme des retraites et le début des rencontres entre le patronat et les syndicats sur l’avenir des retraites complémentaires (AGIRC-ARRCO).

Suite à plusieurs mois de luttes contre cette réforme et de mobilisations, quelle suite donnée à ce mouvement ou les directions syndicales ont mis des freins ?

Après ce mouvement en demi-teinte, le collectif : ne tournons pas la page entend continuer à porter cette lutte

Ainsi pour faire le point sur la campagne mené par le collectif et préparé la suite, une réunion publique se tenait ce 1ᵉʳ septembre 2023 dans les locaux de EDMP a Paris.

C’est une partie de cette rencontre que nous vous proposons dans l’émission de ce jour.

Bonne écoute !

Adresse aux directions de la CGT, FO, SOLIDAIRES, FSU, CFDT, CFTC, UNSA, CFE-CGC : NE TOURNONS PAS LA PAGE !

« Mesdames, Messieurs,

Nous sommes mobilisés depuis plusieurs mois contre la loi Borne. En effet, le système des retraites par répartition étant à l’équilibre, et l’heure de travail en France étant parmi les plus productives au monde, il n’y a aucune raison acceptable de repousser de 2 ans l’âge de départ à la retraite. Comme vous aujourd’hui nous exigeons l’abrogation de la loi Borne.

Emmanuel Macron, ses ministres, ses députés, ses sénateurs, et de larges pans du patronat sont heureux que la loi ait enfin pu être promulguée. Ils veulent passer à autre chose, passer à d’autres “réformes”, c’est-à-dire d’autres attaques contre les services publics, les travailleuses et travailleurs (en emploi ou non), et la jeunesse.

Par ailleurs, les candidats à la présidence du Medef réclament déjà « d’introduire une dose de capitalisation ». C’est bien la mise à mort du système par répartition qui est programmée.
À l’instar des millions de manifestantes et manifestants le 1ᵉʳ mai, de ceux qui depuis font grève dans leur entreprise, et de tous ceux qui casserolent chaque jour les représentants de Macron, nous, nous ne tournons pas la page.

Nous sommes pour la plupart syndiqués dans vos fédérations. Nous avons pour la plupart repris le travail. Nous entendons nos collègues nous dire que «faire grève ne sert à rien». Nous pouvons les comprendre. Qui a envie de perdre du salaire “pour rien”? Nous faisons aussi le constat que 14 journées de grève réparties sur 6 mois, de janvier à juin, est une tactique qui est loin d’avoir porté ses fruits.
Le pouvoir était beaucoup plus chancelant courant mars, lors de la grève reconductible de plusieurs secteurs (cheminots, raffineurs, énergéticiens, secteur des déchets…).

Nous avons conscience, comme des millions de travailleuses et travailleurs en France, que nous devons arrêter le travail tous en même temps, pour véritablement bloquer le pays et avoir le rapport de force nécessaire pour obtenir l’abrogation de la loi Borne.

En tant que directions syndicales, vous avez le pouvoir d’appeler à la grève générale, de l’organiser et de la financer. Pas de fausse modestie entre nous. Il est insupportable d’entendre dire qu’il n’y a pas de bouton pour déclencher la grève générale, quand on voit avec quelle aisance on appuie sur le frein pour empêcher le déferlement. Vous ne pouvez pas vous défausser de vos responsabilités sur le reste de la direction de votre confédération, ou sur vos fédérations.

Si nous perdons ce combat de civilisation, celui du travail contre le capital, celui du temps libre sur le temps contraint, vous serez les coupables tout désignés de cette défaite. Vos dizaines de milliers de nouveaux syndiqués ne seront bientôt plus qu’un lointain souvenir.

Nous vous demandons donc de prendre toutes vos responsabilités, et de vous engager par écrit à :

  1.  : Cesser toute rencontre avec Macron ou ses ministres. Ne pas “négocier” d’autres contre-réformes.
    Assumer la politique de la chaise vide. Arrêter d’être des “interlocuteurs responsables”. Vous gagnerez en crédibilité auprès des seules personnes qui comptent : les travailleuses et les travailleurs.
  2.  : Appeler à la grève générale, l’organiser, et la financer.

Dans le cas contraire, nous en tirerons toutes les conséquences.»

Pour devenir signataire de ce texte :
Envoyez vos NOM, Prénom, Syndicat (Responsabilités syndicales éventuelles)
à netournonspaslapage@proton.me

NE TOURNONS PAS LA PAGE !

Le 9 juin 2023, se tenait à Paris, au local de l’école émancipé, la 1ʳᵉ réunion publique du collectif NE TOURNONS PAS LA PAGE ! . Dans l’émission de ce jour, nous vous proposons l’écoute d’une grande partie de cette rencontre.

La réunion s’est tenue à l’EDMP, accueillis par des militants de la tendance intersyndicale Émancipation pédagogique et sociale. celle-ci est issue d’une scission de l’école émancipée, qui existe encore, mais seulement à la FSU.

Adresse aux directions de la CGT, FO, SOLIDAIRES, FSU, CFDT, CFTC, UNSA, CFE-CGC :
NE TOURNONS PAS LA PAGE !
Mesdames, Messieurs,

Nous sommes mobilisés depuis plusieurs mois contre la loi Borne. En effet, le système des retraites par répartition étant à l’équilibre, et l’heure de travail en France étant parmi les plus productives au monde, il n’y a aucune raison acceptable de repousser de deux ans l’âge de départ à la retraite. Comme vous aujourd’hui, nous exigeons l’abrogation de la loi Borne.

Emmanuel Macron, ses ministres, ses députés, ses sénateurs, et de larges pans du patronat sont heureux que la loi ait enfin pu être promulguée. Ils veulent passer à autre chose, passer à d’autres « réformes », c’est-à-dire d’autres attaques contre les services publics, les travailleuses et travailleurs (en emploi ou non), et la jeunesse.
Par ailleurs, les candidats à la présidence du Medef réclament déjà « d’introduire une dose de capitalisation ». C’est bien la mise à mort du système par répartition qui est programmée.

À l’instar des millions de manifestantes et manifestants le 1ᵉʳ mai, de ceux qui depuis font grève dans leur entreprise, et de tous ceux qui casserolent chaque jour les représentants de Macron, nous, nous ne tournons pas la page.

Nous sommes pour la plupart syndiqués dans vos fédérations. Nous avons pour la plupart repris le travail. Nous entendons nos collègues nous dire que « faire grève ne sert à rien ». Nous pouvons les comprendre. Qui a envie de perdre du salaire « pour rien » ? Nous faisons aussi le constat que 14 journées de grève réparties sur 6 mois, de janvier à juin, est une tactique qui est loin d’avoir porté ses fruits.

Le pouvoir était beaucoup plus chancelant courant mars, lors de la grève reconductible de plusieurs secteurs (cheminots, raffineurs, énergéticiens, secteur des déchets…). Nous avons conscience, comme des millions de travailleuses et travailleurs en France, que nous devons arrêter le travail tous en même temps, pour véritablement bloquer le pays et avoir le rapport de force nécessaire pour obtenir l’abrogation de la loi Borne.

En tant que directions syndicales, vous avez le pouvoir d’appeler à la grève générale, de l’organiser et de la financer. Pas de fausse modestie entre nous. Il est insupportable d’entendre dire qu’il n’y a pas de bouton pour déclencher la grève générale, quand on voit avec quelle aisance on appuie sur le frein pour
empêcher le déferlement. Vous ne pouvez pas vous défausser de vos responsabilités sur le reste de la direction de votre confédération, ou sur vos fédérations.

Si nous perdons ce combat de civilisation, celui du travail contre le capital, celui du temps libre sur le temps contraint, vous serez les coupables tout désignés de cette défaite. Vos dizaines de milliers de nouveaux syndiqués ne seront bientôt plus qu’un lointain souvenir.

Nous vous demandons donc de prendre toutes vos responsabilités, et de vous engager par écrit à :
1 : Cesser toute rencontre avec Macron ou ses ministres. Ne pas « négocier » d’autres contre-réformes. Assumer la politique de la chaise vide. Arrêter d’être des « interlocuteurs responsables ». Vous gagnerez en crédibilité auprès des seules personnes qui comptent : les travailleuses et les travailleurs.
2 : Appeler à la grève générale, l’organiser, et la financer. Dans le cas contraire, nous en tirerons toutes les conséquences.

Pour tout contact : netournonspaslapage@proton.me
Pour signer, indiquez : NOM, Prénom, Syndicat, (Responsabilités syndicales éventuelles).
Premiers signataires :
ABESCAT Théophile, UL CGT Clamart-Plessis
AIT MESSAOUD Lamine, CFTC DPE Paris
ARFOSEA Marion, déléguée du Snudi-FO 92
BARRIOS Emmanuel, Sud Insee
BARTHONNAT Jocelyne, retraitée SNUIPP 92
BILLOT Sylvain, Sud Insee
BOULARD Camille, Solidaires Etudiant-e-s
BOURLITIO Isabelle, FO Snfolc 92
BRUNEAU Elvis, Sud Education 92
BUI Josette, CAIII (Issy)
CARBETI Aurélie, CGT Cheminots Paris Est
CERTAIN Théo, étudiant à Paris
COLLEMARE Stéphanie, CGT Éduc’action 92
COURT Loreline, Sud Insee DG
DEGRAVE Philippe, Sud Education 92
DEHOUCK Valentin, Solidaires informatique
DO Sylvie, FO Snfolc 92
DOCKX Pascaline, UL Solidaires Malakoff
EVEN Martine, CAIII (Issy)
FABRE Sarah, CGT Hôtellerie-Restau Paris
FLEURY Xavier, Sud Education 92
GABOS Franck, CGT Territoriale Gentilly
GEFFROTIN Loïc, CGT Éduc’action 78
FIORILLI Olivia, Sud Education 92
GHERISSI Nadia, Sud Education 93
GIRARD-SATABIN Julien, CGT Mines et énergies
GOMEZ Julie, élue CSE
GUILLON Anne, CGT Éduc’action 92
IORDAN Petre, FO 92
JONGERLYNCK Greg, CAIII (Issy)
KNEY Vincent, Sud Educ 78
LARTICHAUX Daniel, SNES-FSU 95
LASKAR Blanche, CAIII (Issy)
LEBON Fabio, CGT
LEONI Nicolas, CGT Educ’action 92
MARILL Claude, SNPES Fsu 75
MEUNIER Charles, Ex syndiqué au SNOMM CFDT
MORTELETTE Mathieu, ex CGT 92
NAHON Florence, CFDT 92
MONTEL Oliver, Sud Insee
MULLEN John, Snesup Rouen
MOLIA André, CGT Éduc’action 75
NAIT LARBI Medhi, CGT Aéroport de Paris
ORMCEN Jean-Joseph, Sud Spectacle
POMMIER Vincent, CGT SPPTE-RP
NORDMANN Pierre, CGT Paris
PERONNE David, Snasub FSU 78
PETIDENT Tristan, CGT Educ’action 93
POULLAIN Joëlle, CGT LTD Charente
RANDRIANARISOA Narivelo, Sundep-Solidaires 75
TANCREL Clément, Suipp FSU 92
TEBOUL Jacques, Sgen-Cfdt 78
QUELLEC Claude, CGT RATP
VARELA Cecilia, Sud Education 92
VERMEIL Vincent, CGT Infocom Paris
ZOUAOUI Yasmina, CGT UL de Lille et environs

FESTIVAL FPP : La réforme des retraites

Le 15 avril 2023 dernier était organisé à la Parole Errante, le Festival des 30 ans de Fréquence Paris Plurielle. Lors de cet événement nous avons pu organiser plusieurs plateaux radio dans l’après midi et l’un d’eux concernait la lutte contre la réforme des retraites.

Nous vous proposons donc d’écouter cette émission d’ une heure et trente minutes, réalisée en direct et en public. Vous pourrez entendre les travailleurs grévistes du technicentre de Châtillon, des travailleurs des déchets de Ivry, et des lycéens de Hélène Boucher; en plus d’un certains nombres de reportages réalisés par notre collectif. Ce fut l occasion pour chacun de revenir sur la mobilisation et les modalités qu’elles ont prises depuis le début de ce mouvement, et d’aborder les perspectives de celui ci.

REFORME DES RETRAITES : La Parole aux Lycéens

A l’occasion du mouvement social contre la réformes des retraites, nous avions pu rencontrer les lycéens d’Hélène Boucher lors de leur blocage le lundi 13 février 2023 (reportage diffusé dans l’émission du 17 février).

Dans la suite de cette mobilisation nous les avons retrouvés le mercredi 8 mars 2023 afin de prendre le temps de discuter avec eux de leur place dans le mouvement social et des raisons de leurs engagements.

MANIFESTATIONS : contre la réforme des retraites/ contre la loi asile et immigration

En ce jour de mobilisation nationale contre la réforme des retraites, nous décidons de vous diffuser plusieurs reportages. Tout d’abord un reportage qui a été réalisé lors de la manifestation contre la réforme des retraites du jeudi 16 février 2023 dernier à Paris. Ensuite nous vous diffuserons un reportage qui lui a été réalisé lors de la manifestation du 18 février 2023 contre le projet de loi asile et immigration qui partait de la Porte Dorée en direction du Centre Administratif de Rétention de Vincennes. En effet, le mercredi 1er février 2023, le projet de loi sur l’asile et l’immigration a été présenté en Conseil des ministres. Il devrait être présenté au Sénat en mars puis à l’Assemblée nationale avant l’été. Ce 22ème texte en 30 ans confirme une fois de plus l’érosion des droits des personnes exilées en France. Dans cette émission nous vous diffusons ces deux reportages car il est nécessaire de faire le liens entre différentes attaques du gouvernement afin de les combattre.

APPEL A LA MOBILISATION DU 7 MARS 2023

En appel à la mobilisation du 7 mars 2023 contre la réforme des retraites, nous sommes aujourd’hui en direct afin d’effectuer un tour d’horizon de la mobilisation en cours. Dans un premier temps vous pourrez entendre un reportage réalisé lors de la manifestation aux flambeaux du vendredi 03 mars 2023 dans le 20 éme arrondissement de Paris. Puis, nous aurons Karim de CGT énergie ouest Ile-de-France; Fred du dépôt de bus de Lagny dans le 20eme arrondissement; et enfin, Fathia et son collègue de st Ouen sur la mobilisation aux incinérateurs de Paris.

Ce fut l’occasion de revenir sur l’état à cette date de la mobilisation, la nécessité et les besoins d’une gréve reconductible, et les différents rendez vous de la semaine.

SOLIDARITÉ AVEC LE PEUPLE IRANIEN

Depuis l’assassinat par la police de la jeune Mahsa Amini, le 16 septembre 2022, l’Iran est secoué par une révolte que le régime des Mollahs ne parvient pas à éteindre, malgré une répression féroce.

La solidarité internationale avec le peuple iranien s’organise. Diverses manifestations ont lieu

les organisations syndicales, se joignent au mouvement. Le 2 décembre 2022, le collectif intersyndical Iran, organisait a la bourse du travail de Paris un meeting de soutien en solidarité avec les manifestant-e-s d’Iran.

Dans cette première partie d’émission, nous vous proposons l’écoute de quelques prises de parole de cette réunion publique.

Nous poursuivrons avec une réactualisation des informations sur la situation en Iran

Selon l’ONU, environ 14.000 personnes ont été arrêtées depuis le début du mouvement. Le régime a commencé à exécuter ses sentences. La peine capitale est de tout temps et en toute circonstance un « meurtre d’État ».

Il s’appelle Javad Rouhi. On ne connaît pas son âge mais il a été condamné à mort pour « corruption sur terre », « apostasie par profanation du Coran en le brûlant » et « destruction et incendie de biens publics ». Cette nouvelle condamnation à la peine capitale porte à 18 le nombre de personnes condamnées à mort en lien avec la contestation, selon un décompte établi par l’AFP. 

Lundi 9 janvier, la justice iranienne avait également condamné à mort trois manifestants anti-gouvernementaux, Saleh Mirhashemi, Majid Kazemi et Saeid Yaghoubi, accusés d’avoir tué des Bassidjis, membres des forces paramilitaires iraniennes en marge de manifestations à Ispahan.

Celon human right iran 476 manifestants auraient été tués depuis mi-septembre.

  • Quatre Iraniens ont été condamnés à des peines allant d’un à dix ans de prison pour avoir notamment incité à la grève lors du mouvement de contestation lié à la mort de Mahsa Amini. Le 5 décembre, des appels à une grève de trois jours ont été lancés par des militants sur les réseaux sociaux en soutien à la contestation. Après cet appel, les quatre personnes ont été condamnées en première instance à la prison principalement « pour avoir incité des chauffeurs à faire grève en décembre » dans la province de Hormozgan (sud).

Aux cris de « Femme, vie, liberté ». Un millier de personnes ont manifesté dimanche 8 janvier à Lyon en soutien au mouvement de contestation en Iran et en hommage à Mohammad Moradi. Ce dernier s’est suicidé le 26 décembre en se jetant dans le Rhône pour attirer l’attention sur son pays. Les manifestants, principalement des iraniens venus d’un peu partout en France, ont défilé derrière une grande banderole proclamant « Femme, vie, liberté », le slogan du mouvement de révolte en Iran qu’ils ont crié le long du parcours. 

« Je suis là pour demander la liberté en Iran (…) Quand j’étais petite, ils ont arrêté toute ma famille », a expliqué Sholeh Golrokhi, 49 ans, venue de Paris et qui s’est dessinée une larme rouge sur le visage. « On est contre ce régime (…) qui est contre l’humanité, contre tout le peuple iranien », a expliqué Jiyan Bahramian, un réfugié politique de 46 ans vivant à Besançon.

Des chansons du rappeur Toomaj Salehi, arrêté pour son soutien au mouvement, étaient diffusées.

On souhaite que la France ferme l’ambassade des mollahs” : à Lyon, l’appel de la diaspora iranienne à Emmanuel Macron”, voilà ce que demandaient les manifestants ce dimanche 8 janvier, à Lyon.

Une manifestante posait une question à Monsieur Macron : pourquoi hésite-t-il ?, Les intérêts de la France pourraient être maintenus et gardés bien au chaud, même avec un régime démocratique. Pourquoi la France dit que sa priorité, c’est le traité nucléaire ? Il n’y a plus à négocier avec un régime de dictature et meurtrier comme celui-là.”

Et pour terminer l’émission, nous faisons un point sur le mouvement social qui débute contre la nouvelle réforme des retraites.

On se retrouve dans la rue ce jeudi 19 janvier et pour paris, le rendez-vous sera à 14 h à République pour la manifestation en direction de Nation via Bastille.

Faisons-les battre en retraite !

Manif Gilets jaunes – Manifestation commémoration kurde 10ans

Le 7 janvier 2023 se tenait des manifestations gilets jaunes à travers la France avec des revendications portant principalement sur les retraites, la vie chère et l’utilisation des articles 49.3. Vous pourrez entendre un reportage à cette occasion, réalisé dans le cortège parisien.

En complément d’information, nous recopions ici un extrait d’un article du Poing relatif à cette journée, publié le 8 janvier 2023. Le reste de l’article est à retrouver sur leur site internet à cette adresse : https://lepoing.net/retour-sur-la-mobilisation-des-gilets-jaunes-le-7-janvier-en-province/

“Les gilets jaunes d’Agde dans l’Hérault se sont retrouvés sur leur rond-point habituel. Ils étaient une vingtaine à Millau, et le même nombre à Nîmes. L’indépendant aura recensé une centaine de manifestants à Carcassonne.

Une centaine de Gilets jaunes sont réunis à Angers, où un gilet jaune géant floqué de l’inscription « Stop Macron et son monde » à été enlevé des grilles du Jardin des Plantes par la police. Sur Pau les contestataires ont plutôt opté pour une ouverture des barrières du péage d’autoroute local. Deux rendez-vous étaient proposés aux gilets jaunes de la région d’Avignon . Le premier sur un rond-point. Le second en centre-ville, où les manifestants ont dû se séparer en petits groupes pour échapper à une nasse mise en place par les forces de l’ordre. Le Progrès comptait une vingtaine de gilets jaunes en début d’après midi à Bellay. Sur Bordeaux une centaine de manifestants ont défilé en centre ville. Une petite quinzaine de gilets jaunes ont occupé un rond-point à Nancy. 60 personnes étaient rassemblées à Nice. France 3 Régions évoque des revendications contre la réforme des retraites, la vie chère et l’usage intensif de l’article 49.3 par la majorité macroniste, là où le journal indépendant Mouais parle d’une mobilisation contre le vaccin du Covid. La Dépêche compte une cinquantaine de manifestants à Tarbes La mobilisation était plus importante à Vannes où, selon « Le Télégramme »« 200 personnes environ ont manifesté ». Des chiffres similaires dans le Grand Est, où le quotidien régional « l’Alsace » évoque« autour de 150 manifestants à Strasbourg et Colmar, 200 à Mulhouse ». Trois cents gilets jaunes étaient mobilisés à Toulouse, et une vingtaine à Montauban. Une quarantaine de gilets se sont aussi retrouvés à Gerzat, tout près de Clermont Ferrand, au rond-point près du péage de l’A67. Mobilisation comparable au Mans. Cinquante GJ battaient le pavé à Chambéry et à Perpignan, pour une dizaine à Albertville.

D’autres rassemblements se sont tenus à Alençon, Andrézieux, Annecy, Annonay, Augny (près de Metz), Barentin, Belfort, Bergerac, Besançon, Cahors, Cannes, Choisey, Cognac, Colomiers, Davézieux, Dijon, Essay-les-Nancy, Etampes, Figeac, Fontainebleau, Gisors, Grenoble, Kingersheim, La Roche sur Yon, La Réunion, Lille, Lommes, Lons le Saunier, Marseille, Montabon, Montélimar, Montluçon, Niort, Le Puy en Velay, Saint-Avold, Saint-Brieuc, Saint- Nazaire, Saint-Geneviève des bois, Toulon, Trignac, Ussel, Villefranche de Lauragais, Villefranche sur Saône, Villeneuve sur Lot, Voujeaucourt ou encore Wassellonne.”

Également, nous vous partageons un article de Politis en date du 14 novembre 2022 et relatif au rachat d’équipement et de fourniture pour les force de l’ordre par le ministère de l’intérieur, et ce, pour les 4 ans à venir : https://www.politis.fr/articles/2022/11/maintien-de-lordre-un-appel-doffres-de-38-millions-deuros-de-grenades-45030/

Le deuxième reportage porte sur la marche commémorative en hommage à trois militantes kurdes assassinées il y a 10 ans, pour crier leur exigence de vérité et de justice, et ce, alors que deux semaines plus tôt, trois personnes kurdes, se faisaient tuer à nouveau dans les rues de Paris.

Communiqué du Conseil démocratique kurde en France :

“Alors que nous étions entièrement affairés aux préparatifs du 10e anniversaire du triple assassinat des militantes kurdes exécutées par l’État turc à Paris le 9 janvier 2013, trois autres militants kurdes ont été froidement assassinés le 23 décembre 2022, dans un attentat terroriste visant le siège de notre association, dans le 10e arrondissement de Paris.

Parmi les victimes, figure Emine Kara (connue sous le nom d’Evîn Goyî), une figure emblématique du Mouvement des Femmes kurdes, ainsi que le jeune chanteur kurde Mîr Perwer, qui avait été contraint de se réfugier en France suite à une condamnation par la justice turque à une peine de prison en raison de son engagement pour la culture kurde. La troisième victime est Abdurrahman Kizil, un homme kurde d’une soixantaine d’années qui fréquentait régulièrement l’association. L’attentat a fait par ailleurs trois blessés.

Pour le CDK-F, il ne fait aucun doute que la Turquie et ses services de renseignements sont impliqués dans cet attentat terroriste qui a endeuillé le peuple kurde et toute la France. C’est pourquoi, nous avons aussitôt soulevé auprès des autorités judiciaires le caractère terroriste de ces crimes. Cependant, à ce stade, aucune de nos revendications n’a été prise en compte. Bien que toutes les conditions soient réunies pour qualifier cette attaque meurtrière de terroriste, le parquet n’a pas retenu cette qualification, considérant qu’il s’agissait d’un acte raciste.

C’est la deuxième fois en moins de dix ans que Paris est le théâtre d’un massacre politique contre les Kurdes et particulièrement contre les femmes kurdes. Ces crimes terroristes ne touchent pas seulement la France et sa communauté kurde, mais un peuple de 50 millions de personnes dispersées dans les quatre coins du monde.

10 ans après l’assassinat à Paris des militantes kurdes Sakine Cansiz, Fidan Dogan et Leyla Saylemez, le sentiment d’impunité règne plus que jamais, le sentiment que la France cherche à jeter aux oubliettes ce crime politique, comme tant d’autres qui jalonnent son histoire contemporaine.

En effet, durant ces 10 longues années, l’État français n’a manifesté aucune volonté politique pour élucider cette affaire, ni fait aucun geste pour faciliter les investigations et le travail de la justice. Or, il ne s’agit pas là d’une simple affaire judiciaire, mais d’un crime terroriste dans lequel sont impliqués les services d’un État étranger, comme le confirme le réquisitoire du Procureur de la République : « de nombreux éléments de la procédure permettent de suspecter l’implication du MIT dans l’instigation et la préparation des assassinats. »

Sollicité à plusieurs reprises par les juges d’instruction pour la déclassification des informations détenues par les différents services de renseignements français concernant cette affaire, les gouvernements français successifs ont toujours opposé le secret-défense. En refusant de lever le secret-défense, la France commet un déni de justice et entretient l’impunité d’un crime politique et terroriste.

Nous le disons haut et fort: tant que les commanditaires du triple assassinat du 9 janvier 2013 ne seront pas jugés et condamnés, l’attentat politique du 23 décembre 2022 restera également impuni. Toute la lumière doit être faite, tant sur la première affaire que sur la deuxième qui endeuille et meurtrit une fois de plus notre communauté.

C’est pourquoi, il est plus que jamais nécessaire d’adopter une position commune face à cette barbarie du régime turc dont les répercussions dépassent largement la sphère kurde.

Le 7 janvier sera l’occasion de manifester notre colère et de crier haut et fort notre exigence de vérité et de justice.

Nous appelons les élus de la République, de quelque bord qu’ils soient, à se joindre à nous dans cette marche, avec leur écharpe tricolore, afin de revendiquer la justice et de mettre fin à cette impunité qui ternit l’honneur de la France.

En outre, nous appelons les défenseurs des droits humains, et particulièrement les avocats, à se joindre à la manifestation avec leur robe, afin de rappeler la primauté du droit et de revendiquer la justice aux côtés des familles des victimes et des milliers d’autres manifestants.

Enfin, nous demandons aux organisations politiques, syndicales et associatives de nous rejoindre pour porter haut nos voix et notre quête de justice.

La France doit lever le secret-défense et faire tout le nécessaire pour résoudre l’affaire du triple assassinat du 9 janvier. La justice française doit reconnaître le caractère terroriste de l’attentat du 23 décembre 2022 afin que les commanditaires soient jugés et condamnés.

Conseil démocratique kurde en France”

Lien vers le site du CDK-F : https://cdkf.fr/

ASSURANCE CHÔMAGE : NE LAISSONS PAS FAIRE !

Dessin issu du site https://lepoing.net/

Après la Réforme 2019-2021 de l’assurance chomage : malgré les avis changeants du Conseil d’État, les organisations se sont mobilisé·es pour contester la baisse considérable de droits, appliquée aux travailleuses et aux travailleurs précaires (baisse du calcul, hausse du seuil, etc.). Résultat : Plus d’1 million de perdants.

Avec la Réforme 2022-2023 : en plein été, E. Macron annonce une nouvelle baisse, qui réduit d’un quart le temps d’indemnisation des chômeurs·euses.
Résultat : Plus d’un million de perdants, parfois les mêmes, élargis à celles et ceux qui ont perdu un CDI

Le 23 décembre dernier, l’exécutif a discrètement transmis aux organisations syndicales et patronales la version définitive du décret permettant la modulation de la durée d’indemnisation des demandeurs d’emploi selon le taux de chômage.

Ce décret prévoit de réduire la durée d’indemnisation des chômeurs selon le nombre de demandeurs d’emploi. Une réduction de 40 % s’appliquera si le taux de chômage passe sous la barre des 6 % et une baisse de 25 % sera mise en place si le taux de chômage est inférieur à 9 %. La réforme devrait être promulguée le 1er février 2023. Ce 3 janvier, la première ministre semblait revenir sur ce décret.

Pour faire le lien avec la future réforme de France travail qui succédera à pôle emploi, les menaces sur les allocataires du RSA, les attaques contre le logement et contre la réforme des retraites, le 15 décembre 2022, la CGT chômeurs rebelles, l’APEIS chômeurs et précaires, AC contre le chômage, le mouvement national chômeurs et précaires, l’union syndicale solidaire, la fsu et droit au logement, organisait un meeting unitaire : ASSURANCE CHÔMAGE : NE LAISSONS PAS FAIRE !

Dans l’émission de ce jour, nous entendrons les interventions qui ont rythmé cette rencontre.

Car au-delà des habillages (soi-disant modulation selon le taux de chômage, incitations à la reprise d’emploi), il s’agit bien d’une attaque contre la protection sociale, un appui au patronat pour forcer aux contrats précaires et des économies sur les plus pauvres.

LA COMMUNE DE PARIS / épisode 11

À l’occasion des 150 ans de la Commune de Paris et à partir du 18 mars, Raspouteam et l’Actualité des Luttes font revivre l’insurrection parisienne dans une série d’émissions thématiques.

Rendez vous tous les jeudi de 12h30 à 13h30 sur Fréquence Paris Plurielle, 106.3 FM et partout dans le monde sur rfpp.net.

Retrouvez le Journal Illustré de la Commune de Paris sur le site de Raspouteam.

Aujourd’hui dans ce 11eme épisode nous allons nous intéresser a la semaine sanglante qui se déroule du 21 au 28 mai 1871, épisode final de la commune ou les versaillais entrent dans Paris et exécute-les communards en masse.

Pour cela, nous reviendrons sur la partie historique et la chronologie des faits  avec Michèle Audin.

Dans une deuxième partie, nous vous diffusons un medley réalisé sur la base de plusieurs manifestations gilets jaunes, retraites et loi sécurité globale qui rendent compte de la répression des mouvements sociaux et qui témoignent du fait que la répression ne suffit pas à éteindre nos révoltes et nos aspirations pour un monde plus juste et plus beau.

Bonne écoute !

QUELLE NOUVELLE STRATÉGIE POUR LE MOUVEMENT ?

Ce 20 Janvier se tenait au dépot SNCF du Bourget une conférence de presse de l’interpro SNCF / RATP suite au dépôt de plainte de la CFDT après l’intrusion de leur siège le 17 Janvier dernier.

Avant le début de cette conférence de presse , une AG se tenait pour faire le point sur la suite du mouvement contre la réforme des retraites et dans cette première partie d’émission , nous vous proposons d’entendre quelques interventions issue de cette AG

Dans la suite de l’émission , nous entendrons une salariée de RTE-réseau de transport d’électricité filiale de EDF, nous parler des actions entreprise dans ce mouvement contre la réforme des retraites.

Ensuite il sera question de la création d’une assemblée de lutte à Mante-la Jolie en Novembre 2019

Le mouvement de grève contre la réforme des retraites s’est élargi à de nombreux secteurs : Ports et docks, raffineries, bibliothèques, Éducation, énergie, propreté urbaine… et dans ce contexte, se tenait dans le local de SUD-Rail St-Lazare ce 21 janvier une AG et nous vous proposons l’écoute D’une prise de parole issue de cette AG.

EN 2020 : TOUJOURS CONTRE LA REFORME DES RETRAITES



En cette nouvelle année , le mouvement contre la réforme des retraites se poursuit

Dans l’émission de ce jour , nous revenons sur la fin d’année 2019 . Le 30 Décembre dernier , une réunion publique se tenait a l’appel des assemblées générales de grévistes des cheminots de Paris Nord, Paris Est et de leurs organisations syndicales a la bourse du travail de Paris et nous vous proposons l’écoute de quelques interventions de cette réunion

Dans la suite de cette émission , nous vous proposons d’entendre l’extrait d’un reportage réalisé par le collectif vidéo acta zone sur la réaction des grévistes suite au vœux de Emmanuel Macron le 31 Décembre dernier.

Nous terminerons cette émission par la diffusion d’une archive de l’actualité des luttes réalisé en octobre 2010 a la raffinerie de Grandpuits en Seine et Marne ou une gréve fut déjà mené contre une énième réforme des retraites.


RENCONTRE RATP/SNCF EN VUE DE LA GREVE DE 5 DECEMBRE

Dans l’émission de ce jour nous diffusons un reportage réalisé lors de la rencontre RATP SNCF organisé ce mercredi 27 novembre à la Bourse du travail de St Denis pour s’organiser et préparer la bataille des retraites !