Dans cette émission du 13 janvier 2025, on revient sur le procès de la rue d’Aubagne suite aux effondrements des immeubles le 5 novembre 2018 qui a causé la mort de huit personnes. Procès qui se tenait du 7 novembre au 18 décembre 2024.
À cette occasion, le collectif du 5 novembre organise des mobilisations partout dans la ville et des crieurs de rue font des points réguliers sur le déroulé du procès en s’appuyant sur le suivi des greffiers populaires. Dans la période, une assemblée des délogés se forme pour reprendre la bataille collectivement sur le problème du mal logement à Marseille et ses conséquences psychologiques désastreuses pour la population.
Dans cette émission, on entendra des membres du collectif du 5 novembre à l’initiative de ces assemblées. On entendra aussi une militante du collectif “Un centre ville pour tous” et une ancienne habitante de la rue d’Aubagne, constituée partie civile dans le procès. Le jugement a été mis en délibéré au 7 juillet 2025.
Dans cette émission, on écoute Victor Collet nous présenter son dernier livre Du taudis au Airbnb. Petite histoire des luttes urbaines à Marseille (2018-2023). (éditions Agone).
Depuis son premier bouquin “Nanterre, Du Bidonville à la Cité”, Victor Collet nous livre ses analyses précises et sensibles sur la transformation des villes. Cette fois, c’est à Marseille et plus précisément à Noailles que Victor est allé enquêter, poursuivant les étapes de la gentrification depuis les effondrements des immeubles rue d’Aubagne en novembre 2018 jusqu’à l’explosion des locations saisonnières dans le quartier ces dernières années.
À l’occasion de la sortie de ce livre, on a eu envie de ressortir quelques-unes de nos archives enregistrées suite au drame de la rue d’Aubagne, de faire à nouveau résonner les paroles des habitants et des acteurs de l’époque pour nous immerger dans le propos de Victor Collet.
Bonne écoute !
Retrouvez l’émission de L’actualité des luttes sur le livre précédent de Victor Collet, “Nanterre du bidonville à la cité” en suivant ce lien :
Le 8 et 9 mars 2024 se sont réunis de nombreux collectifs se battant contre les bateaux de croisières. De Trieste, valence, Taragone, le Havre etc Tous s’étaient donnés rendez-vous à Marseille pour échanger sur leurs pratiques et créer des liens. Dans l’émission de ce jour, nous entendrons les entretiens réalisés avec les différents collectifs mobilisés contre le tourisme de croisière en Europe.
Stop aux navires de croisière en Méditerranée 15/04/2023 L’essor du tourisme de croisière en Méditerranée coïncide avec la manifestation évidente d’une crise multiple : climatique, énergétique, des ressources et de la biodiversité. Nous ne pouvons pas isoler ces crises du modèle économique qui permet, légitime et prône le tourisme de croisière. À la rencontre des mouvements anti-navires de croisière, de nombreux impacts socio environnementaux et économiques ont été identifiés, qui se reproduisent dans toute la Méditerranée avec une intensité croissante. Nous dénonçons donc : Les impacts environnementaux insoupçonnables : c’est le transport le plus polluant par personne et par kilomètre, il génère une immense quantité de déchets, en mer et sur terre, il utilise les carburants les plus nocifs pour la santé des personnes et encourage le déploiement de grandes infrastructures (routes, aéroports…). Fausses solutions technologiques : GNL (énergie fossile à fort effet de serre), électricité, hydrogène vert ou recours à des épurateurs. Tout cela ne sont que des stratégies de greenwashing. Impacts sous forme de touristification intensive des territoires, surpeuplement de l’espace public, transformation des villes en scénarios touristiques, effondrement des systèmes de transports publics, disparition du commerce local et perte de l’identité du tissu social. La spirale de croissance insatiable d’une industrie qui jouit de nombreux privilèges : avec des fonds publics, elle construit des ports et des infrastructures pour accueillir des navires toujours plus gigantesques qui extraient de gros profits qui ne restent pas dans les mains locales. L’utilisation aveugle des pavillons de complaisance par les multinationales du transport maritime, qui leur permet des régimes de travail abusifs, des salaires plus bas, des contrôles techniques minimes des navires, des réglementations environnementales laxistes et l’évasion fiscale. Le manque de transparence dans le secteur et l’opacité dans le fonctionnement des ports, qui rend difficile le contrôle et le suivi de leurs actions, et des modèles de gouvernance plus participatifs.
Les organisations participantes exigent des actions politiques tendant à supprimer l’activité de croisière, la recherche d’alternatives économiques non polluantes dans les territoires concernés, une plus grande réglementation environnementale du secteur maritime ainsi qu’une prise de conscience générale de la population. En tant que réseau de mouvements et de plateformes qui subissent les effets du secteur des croisières, nous avons décidé de lutter ensemble. En conséquence, les entités soussignées ont convenu de la nécessité de s’organiser pour réaliser les mesures suivantes : 1. La réduction radicale de l’activité des navires de croisière en Méditerranée, conduisant à leur disparition. 2. La mise en œuvre de campagnes de sensibilisation et d’explication des conséquences de l’industrie des croisières, tant auprès des habitants des villes et villages qui subissent ses conséquences, que des usagers des navires de croisière eux-mêmes. 3. L’arrêt immédiat des expansions portuaires destinées au secteur des croisières et la diminution des infrastructures portuaires. 4. La dénonciation des fausses solutions comme le GNL, les scrubbers ou l’alimentation à quai, puisqu’aucune de ces technologies actuelles et futures n’empêchera un navire de polluer. 5. La reconversion du secteur touristique dans les villes, afin d’améliorer les modes de mobilité plus durables et de renforcer des secteurs économiques locaux plus justes, socialement et écologiquement. Travailler ces processus avec les travailleurs et leurs espaces syndicaux. 6. La promotion de l’entrée en vigueur avant 2025 de zones de contrôle des émissions de soufre et d’azote en Méditerranée, sans « scrubbers ». 7. L’expansion et le maintien d’efforts communs dans toute la Méditerranée pour faire de ces revendications une réalité et prendre en compte les inégalités nord sud mondiales.
Le 20 juillet 2023 dernier avait lieu une projection-débat autour du film “Du QR code dans les Calanques” (au café associatif La Trockette). Sa réalisatrice, NG, avec le concours d’un autre membre du blog d’Art debout, se proposait ainsi avec le documentaire de mettre en discussion l’utilisation de la technologie du QR code. Mais plus globalement, d’interroger la gouvernance et fréquentation des espaces naturels, leur privatisation, soulevant au passage les contradictions existant entre la finalité affichée et la réalité. Le documentaire que vous pourrez entendre en première partie d’émission (légèrement édité pour s’adapter à un format audio), s’inscrit en outre à la suite d’un travail réalisé par un collectif marseillais, nommé Le Platane, et qui a étudié tant les tenants et aboutissants de l’instauration du QR code, que la gestion du Parc National des Calanques.
La seconde partie d’émission quant à elle, donnera à entendre des morceaux choisis des discussions qui ont suivi la projection. Bonne écoute !
Résumé d’introduction au documentaire Du QR code dans les calanques :
“Avertissement : un texte sur le nouveau Pass dans les Calanques signé par un groupe mystérieux « le platane » a circulé dans le groupe parisien ‘Non au Pass’. Cette enquête très pointue m’a beaucoup intéressée et j’en ai vérifié les justes propos. Je regrette beaucoup que ce texte ait été publié sur le site de PMO par le Platane car ce site est très problématique et patriarcal. En tant que féministe je me bats sans cesse contre le sexisme et racisme et toutes formes d’oppressions!
Après 9 mois d’enquête et de réalisation de la vidéo dont je ne montre que le début ici (5mn) je dois dire que le Parc national des Calanques m’écœure ! Je vomis sa politique de gestion et d’exploitation de ‘la nature’ – de labellisation des Posidonies à des fins d’intégrer le marché des points carbone avec des partenaires comme Interxion qui construit des Data Center, Schneider electric France ou le groupe Atos leader de la Cyber surveillance Numérique. Placarder leurs pancartes partout dans la forêt : ‘Réserver c’est Préserver’ quelle Arnaque ! Les ravages écologiques du numérique sont très bien identifiés ! Traçabilité et Numérisation de tout – Privatisation et Police : des agents privés contrôlent vos QR codes: 200.000 € ont été dépensés pour le seul été 2022 ! Culpabilisation omniprésente : ‘Vous êtes trop nombreux et nombreuses’ ‘Vous érodez la Calanque …’ Alors que le parc a permis récemment la construction de Kedge École privée de commerce qui a doublé le campus de Luminy et a dit OUI aux ‘Boues Rouges’ en 2014 ! Je souhaite en conséquence m’éloigner du numérique et regarder cette vidéo avec quelques personnes ‘en live’ pour en parler et penser ensemble.
Lip manufacture horlogère crée en 1867, voit dans les années 1960 sa situation financière se dégrader. En 1973, Lip fabrique les premières montres à quartz françaises. Mais, les difficultés s’accentuent : la concurrence américaine et japonaise met déjà l’entreprise en péril. Le 17avril1973, Jacques Saint-Esprit, alors directeur général de l’entreprise, démissionne et la SA Lip dépose le bilan. Dans les semaines qui suivent, des actions de grève ont lieu dans l’usine horlogère Lip de Besançon (Doubs) et L’usine de Palente est ainsi occupée. Lip devient le théâtre d’une grève qui va connaître une audience nationale.
On fabrique, on vend, on se paye ». C’est ce qu’ont fait les grévistes de Lip en 1973. aujourd’hui, que reste-t-il de la lutte des Lip ?
Les samedis 17 et dimanche 18 juin 2023 ont été commémorés Dans les locaux de l’Union syndicale Solidaires, dans le 10ᵉ arrondissement de Paris, les cinquante ans de la lutte des LIP.
Dans l’émission de ce jour, nous vous proposons l’écoute de la table ronde du dimanche 18 juin 2023 ou il fut questions les stratégies de reprises de production dans le cadre des luttes (comme à Lip) et ce que permettent/promettent les reprises/récupérations d’entreprise (notamment sous forme de Scop).
À l’initiative de : Alternative ESS, Amis de Tribune socialiste, Association Autogestion, Ateliers Travail et Démocratie, Attac, Cerises, la coopérative, Confédération paysanne, Contretemps, revue de critique communiste, Éditions Syllepse, FSU, Institut Tribune socialiste,Politis, Réseau AAAEF, Réseau féministe « Ruptures », La Révolution prolétarienne, Syndicollectif, Union syndicale Solidaires, Les Utopiques
ORGANISONS-NOUS CONTRE LA PROPOSITION DE LOI qui vise à jeter les locataires en difficulté et les occupants sans titre dans « EN PRISON OU À LA RUE »
La proposition de Loi Kasbarian-Bergé a été votée en 1ʳᵉ lecture à l’Assemblée nationale, elle permet entre autres :
De punir de 3 ans de prison tou.te.s les occupant.e.s sans titre, t ou.te.s celles et ceux qui n’ont pas de bail valide pour un local à usage d’habitation ou d’activité économique :
Pour expulser encore plus vite les locataires confrontés au loyer cher, condamner à la prison ceux qui refusent de se jeter à la rue, imposer des loyers/profits toujours plus élevés, un bail tirs plus précaire, pour des logements toujours plus petits et dégradés.
Les locataires Hlm sont aussi concernés, comme les accédants ou les commerçants et artisans expulsables…
Pour jeter en prison les squatteurs par nécessité de locaux et logements laissés vacants pour spéculer, par négligence ou incapacité de gérer son bien… SE LOGER N’EST PAS UN CRIME !
D’un côté, ils soutiennent les loyers chers et la fraude massive aux rapports locatifs, la hausse du nombre de logements vides, de l’autre, ils criminalisent les victimes, toujours plus nombreuses, de la crise du logement.
Mais rien n’est perdu : organisations et collectifs qui les défendent, locataires et squatters en lutte, sans logis en galère, que l’on soit salariés, exploités, chômeurs, étudiant, précaire, avec ou sans papiers… unissons nous et agissons avant le passage au sénat : se loger est un besoin primordial !
Le jeudi 8 décembre 2022, se tenait une 1ʳᵉ réunion des collectifs et des organisations à BOURSE DU TRAVAIL de PARIS.
Le jeudi 8 décembre 2022, se tenait une 1ʳᵉ réunion des collectifs et des organisations à BOURSE DU TRAVAIL de PARIS.
À l’issue de cette première rencontre, nous avons réalisé un entretien avec Jean baptiste Eyraud, porte-parole de droit au logement. Il nous parle des enjeux de ce projet de loi.
Depuis dix ans, une centaine de bénévoles actifs, des centaines d’étudiant.es d’architectures et d’urbanisme, une dizaine de stagiaires et services civiques, et sept salarié.e.s ont fait vivre et font vivre APPUII- alternatives pour des projets urbains ici et à l’international. L’association est intervenue dans une trentaine de quartiers populaires de France, ce qui a permis de faire entendre une voix peu audible et parfois de modifier certains projets.
À travers plusieurs campagnes d’interpellation des élus, l’organisation d’évènements de mise en réseau de compétences, et la participation à d’autres dynamiques nationales aux côtés d’acteurs associatifs et institutionnels, notre ambition est de changer durablement la manière de produire la ville en y intégrant les premiers concernés.
Cette célébration des dix ans d’APPUII donne la parole à ceux qui revendiquent d’agir sur leur quartier et se mobilisent pour construire une ville plus juste et durable. Elle a eu lieu le 11 juin 2022 et s’est organisé en plusieurs temps avec 3 débats :
” S’entraider et s’organiser dans les quartiers populaires”
“Contester un projet urbain imposé”
“Soutenir des initiatives populaires pour construire des projets alternatifs”
Dans ce second temps de l’actualité des luttes, nous vous diffusons donc le montage du débat N°3 “Soutenir des initiatives populaires pour construire des projets alternatifs”
INTERVIENDRONS : Emmanuel Patris un centre-ville pour tous (Marseille)
La Société Citoyenne Immobilière“la part du peuple”
La Société Citoyenne Immobilière est une association à but non lucratif dont l’ensemble des adhérents participent à acquérir ou plutôt reprendre la maîtrise légale des bâtiments, des terrains et du matériel de l’ex MacDo de Sainte Marthe à Marseille. Ce lieu est l’emblème d’une lutte syndicale dans le secteur de la restauration rapide multinationale devenu depuis le 1er confinement en plateforme de lutte contre la détresse et la précarité alimentaire.
Rapidement rejoints par des habitants, des militants, des bénévoles et des artistes,l‘équipe de l’AprèsM (nom de plateforme) a permis de porter assistance à plus de 100 000 personnes en un an. C’est encore plus de 2000 familles par semaine qui bénéficient de colis.
La SCI a pour ambition de rassembler au moins 50 000 personnes pour donner les moyens au projet de Fast-Social-Food géré pas une SCIC composée d’anciens salariés, d’habitants, de commerçants, d’artistes et de tous ceux qui rêvent d’un monde centré sur l’humain, le partage et l’entraide
Dans cette première partie d’émission, nous sommes au téléphone avec Fati, qui nous parle de cette initiative.
Pour plus d’info : https://www.apresm.org
Soleymane, travaillant a Champigny-sur-Marne, dans le secteur de l’automobile, voit débarquer des policiers pour un contrôle de tarification non affiché à l’extérieur de son garage. S’ensuit un contrôle d’identité, mais Soléman n’a pas ses papiers identité. L’un des policier lui dit qu’il ment et ensuite cela dégénère de la part de policiers.
Cette affaire aurait pu en rester la. il se fait que Evelyne (présente en studio) et habitante de Champigny-sur-Marne, a suivi cette affaire.
Soleymane, que nous avons au téléphone, nous raconte la suite.
Comme régulièrement, nous poursuivons notre collaboration avec un membre du collectif à bas les cra, pour revenir en ce mois de septembre sur les mouvements dans les centres de rétention
L’émission de ce jour, sera principalement consacré à la situation au centre de rétention du Canet à Marseille.
Au centre de rétention du Canet à Marseille, une grève de la faim a commencé ce vendredi 10 septembre pour protester contre les conditions d’enfermement. Alors qu’un rassemblement de soutien se tenait à l’extérieur du CRA, un incendie s’est déclenché dans le centre.
Nous aurons, par téléphone, le témoignage d’une proche de prisonnier incarcéré dans le centre de rétention du Canet et suivit par un appel de prisonniers de ce même centre de rétention.
Nous débutons cette émission par un entretien réalisé avec Romain, de la CGT énergie, car ce mardi 22 juin aura lieu a l’appel de la CGT FNME, une manifestation nationale pour défendre un service public de l’énergie.
Le 3 juin dernier se tenait à Marseille, un rassemblement cheminot à l’appel de la section locale de SUD Rail contre la privatisation du service public ferroviaire. Dans le cadre de la régionalisation des transports qui n’est qu’une privatisation rampante, en accord avec les injonctions de l’union européenne, la région Provence-Alpes-Côte d’Azur est l’une des régions françaises les plus déterminés à ouvrir au privé les transports. Un rassemblement combatif, mais malheureusement pas unitaire.
Dans cette seconde partie d’émission, nous entendrons le reportage réalisé à Marseille.
Le groupe Signify (ex-Philips Lighting), spécialiste mondial des produits, systèmes et services d’éclairage LED connectés, a annoncé son intention d’externaliser les activités de son centre de distribution de Villeneuve-Saint-Georges au groupe logistique ID Logistics.Ce transfert doit prendre effet le 1er juillet. Les syndicats ont pris connaissance de cela le 6 avril dernier. Depuis fin mai un piquet de grève est organisé.
C’est depuis ce site industriel situé à la limite de Villeneuve-Saint-Georges et Valenton que transitent 28% du flux logistique européen des équipements d’éclairage. Environ 180 salariés (127 en CDI et 55 intérimaires en moyenne). Rien n’est dit sur l’avenir des intérimaires.
Au 1er janvier 2022, ID Logistics va déménager la plateforme au Plessis-Pâté, dans l’Essonne, à 35 kilomètres, pas desservi par les transports en commun. Or la plupart des salariés habitent près du site.
De plus ils devront passer sous le statut de la convention des transports beaucoup moins avantageuse que celui de la métallurgie.
Dans cette dernière partie d’émission, nous vous proposons l’écoute du reportage réalisé ce 8 juin 2021, sur le piquet de grève du site Signify de Villeneuve-Saint-Georges.
Dans cette émission, il est question de radio et plus précisément d’un changement qui ne fait pas beaucoup parler de lui alors qu’il a des implications importantes : le passage de la radio FM telle qu’on la connaît à la radio dite numérique (DAB+ pour Digital Audio Broadcasting), imposé par les autorités audiovisuelles.
On pourrait penser qu’il ne s’agit que d’un détail technique sans conséquences sur le fond, même s’il aura des conséquences sur nos porte-monnaies puisqu’il faudra forcément remplacer nos vieux transistors et autoradios pour recevoir la radio en DAB+. Mais ce sont bien les implications politiques de ce changement dont nous parlons dans l’émission d’aujourd’hui en particulier pour les radios locales et associatives telles que Fréquence Paris Plurielle.
On revient d’abord sur la mobilisation des radios associatives contre le passage au format numérique lorsqu’il a été annoncé à la fin des années 2000, avec une archive de 2010 extraite d’une rencontre sur l’autonomie des radios libres.
On reçoit ensuite deux militants des radios libres pour discuter des modalités et des implications de ce basculement de la FM au DAB+ : Clément de Radio Galère (88.4fm à Marseille) et Guy de Fréquence Paris Plurielle.
Autonomie (ou non) de la diffusion, rapports avec les opérateurs commerciaux, manque de financements publics et débrouille pour continuer d’émettre sans pub, importance de défendre la FM et la liberté qu’elle permet sur nos antennes : il y a vraiment beaucoup à dire sur l’avenir des radios libres !
Depuis le début de la crise de la Covid 19, le trafic aérien est extrêmement limité, beaucoup de frontières sont fermées mais des personnes continuent d’être enfermées dans les centres de rétention administrative (CRA). Mercredi 28 octobre, le gouvernement annonce un deuxième confinement et la fermeture totale des frontières extérieures à l’Europe. Pourtant, l’État refuse toujours de fermer les centres de rétention !
Dans l’émission de ce jour et de manière réguliere, nous revenons sur la situation au sein des centres de rétention en compagnie d’un membre de l’équipe de l’émission l’envolée.
Nous débuterons cette émission par un tour d’horizon de différent mouvement qui ont eu lieu ses dernière semaines, suivra la lecture d’un communiqué des prisonniers en gréve de la faim au CRA de Vincennes. Ensuite, nous parlerons du mouvement de révolte qui a eu au CRA du Canet à Marseille début Novembre.
En seconde partie d’émission, nous parlerons de la situation au centre de rétention du Mesnil-Amelot et nous diffuserons un entretien réalisé avec une proche d’un prisonnier du CRA.
Nous terminerons cette émission avec la lecture d’un texte de Laurent Jacqua ; lettre d’un prisonnier covid 1984.
Dans l’émission de ce jour , diffusons des reportage du 9 janvier è Paris, la manifestation se tenait de république a Saint-Augustin et nous entendrons des personnels de la RATP et de la SNCF s’exprimer sur ce mouvement de gréve. Nous irons en 2eme partie d’émission à Marseille ou il y a eu également le meme mouvement le meme jour .
Dans l’émission de ce jour, nous revenons sur les mobilisations de jeudi et samedi dernier concernant le mouvement social contre la réforme des retraites. En début d’émission nous serons dans le Béarn avec Alain qui nous parle de la manifestation à Pau. Nous poursuivrons avec un appel d’une militante sur la manifestation à Toulouse. Cela se poursuivra par un point sur les mobilisations à Marseille. Suivra un agenda des mobilisations sur Paris et région parisienne. L’émission se poursuit avec l’appel de Elvis, du technicentre TGV de Châtillo. Nous terminerons avec une étudiante, qui nous parleras du blocage de ce matin, au dépôt de bus d’Asnières sur seine et il sera question également des blocages dans les universités.
Dans un premier temps , nous seront a Marseille car 1 an plus tard la situation pour les rescapé-e-s de la rue d’Aubagne a peu évolué. nous entendront un extrait de la conférence de presse qui a eu lieu cette semaine , intitulé : Marseille en colère . Dans la suite , nous seront en compagnie du collectif maison blanche sur la question du mal logement à Marseille.
En seconde partie d’émission , nous seront à Paris ou ce 5 Novembre se tenait un rassemblement devant la Gare du nord de cheminot-e-s venus de tout le pays , pour s’opposer aux incessantes réorganisations, les suppressions d’emplois, les mobilités contraintes, l’ultra polyvalence et la précarisation qui conduisent à une véritable souffrance au travail. Interviendront entres autres , un agent commercial de la gare de Melun.
Dans cette 1ere partie d’émission nous vous diffusons un montage réalisé a partir des interventions qui avaient lieu lors de l’assemblée général inter-professionnel qui avait lieu le 23 septembre dernier à St Denis à la bourse du travail.
Ensuite nous vous diffuserons des reportages de cette journée du 25 septembre à Marseille.
Dans cette émission on revient à Marseille pour comprendre la politique de la ville depuis les effondrements des immeubles rue d’Aubagne.
On écoutera le point de vue d’un urbaniste engagé dans la défense d’un centre ville populaire au sein du collectif du 5 novembre et ceux d’artistes qui travaillent au partage de la richesse culturelle marseillaise, envers et contre les institutions culturelles de la ville. Bonne écoute !
le 11 Juin 2019 avait lieu à la bourse du travail à Paris la présentation d’un livre collectif sur les Gilet jaune.
24 fictions, poèmes, tribunes et analyses par François Bégaudeau, Arno Berti- na, Laurent Binet, Bernard Chambaz, Alain Damasio, Jean-Paul Delfino, Annie Ernaux, Pascale Fautrier, Félix Jousserand, Aïssa Lacheb, Yvon Le Men, Jérôme Leroy, Nicolas Mathieu, Marion Messina, Meyer, Gérard Mordillat, Pierre Pelot, Serge Quadruppani, Patrick Raynal, Denis Robert, Thomté Ryam, Zoé Sagan, Christophe Siébert, Minna Sif .
On vous donne un petit aperçu de cette présentation. Pas simple après autant de mépris, d’indifférence, de corporatisme de se parler mais… avec le temps!
Nous terminerons cette émission avec un entretien réalisé dimanche dernier à Marseille avec un gilet jaune qui nous parle de la maison du peuple et de la manifestation de samedi prochain.
Dans l’émission de ce jour, nous serons dans le département des Bouches-du-Rhône avec deux reportages. Nous serons au abord de l’hôtel NH collection de Marseille ce 17 juin ou une grève des femmes de chambre a débuté le 11 avril dernier.
À Marseille, 2000 manifestant-e-s ont défilé-e de la place Castellane à la porte d’Aix. Dans le second reportage, nous serons dans le cortège Marseillais , avec une journée du bac marquée par une grève de la surveillance des épreuves. Les professeurs de plusieurs disciplines sont en lutte contre le projet de loi du ministre de l’Éducation nationale Jean-Michel Blanquer