Lutter pour la cité, habitant-es face à la démolition

Dans cette émission vous pourrez entendre la présentation du livre “luter pour la cité”, co-écrits par trois collectifs : l’association d’habitants Renaissance des Groux — Groux est une cité à Fresnes ; par l’association Appuii, ensuite, qui accompagne depuis 2012 des collectifs en lutte contre des projets urbains imposés en les aidant à se défendre et à se faire entendre ; et enfin, co-écrit également par le collectif Tenaces, composé de membres et ex-membres de Z, une revue itinérante d’enquête et de critique sociale.
Le livre se veut un retour sur la lutte des Groux, point de départ en même temps que fil rouge. Mais pour élargir le propos et parler ainsi d’autres quartiers et explorer différentes thématiques. Le but visé est de faire un retour d’expérience et de proposer une “boîte à outil” pour aider d’autres luttes d’habitants contre des projets urbains imposés.

Projet de loi anti squat / Journée “10 ans d’APPUII” : “Soutenir des initiatives populaires pour construire des projets alternatifs”

Crédit image : association droit au logement

ORGANISONS-NOUS CONTRE LA PROPOSITION DE LOI qui vise à jeter les locataires en difficulté et les occupants sans titre dans « EN PRISON OU À LA RUE »

La proposition de Loi Kasbarian-Bergé a été votée en 1ʳᵉ lecture à l’Assemblée nationale, elle permet entre autres : 

De punir de 3 ans de prison tou.te.s les occupant.e.s sans titre, t ou.te.s celles et ceux qui n’ont pas de bail valide pour un local à usage d’habitation ou d’activité économique :

  • Pour expulser encore plus vite les locataires confrontés au loyer cher, condamner à la prison ceux qui refusent de se jeter à la rue, imposer des loyers/profits toujours plus élevés, un bail tirs plus précaire, pour des logements toujours plus petits et dégradés.

Les locataires Hlm sont aussi concernés, comme les accédants ou les commerçants et artisans expulsables…

  • Pour jeter en prison les squatteurs par nécessité de locaux et logements laissés vacants pour spéculer, par négligence ou incapacité de gérer son bien…
    SE LOGER N’EST PAS UN CRIME !

D’un côté, ils soutiennent les loyers chers et la fraude massive aux rapports locatifs, la hausse du nombre de logements vides, de l’autre, ils criminalisent les victimes, toujours plus nombreuses, de la crise du logement. 

Mais rien n’est perdu : organisations et collectifs qui les défendent, locataires et squatters en lutte, sans logis en galère, que l’on soit salariés, exploités, chômeurs, étudiant, précaire, avec ou sans papiers… unissons nous et agissons avant le passage au sénat :  se loger est un besoin primordial !

Le jeudi 8 décembre 2022, se tenait une 1ʳᵉ réunion des collectifs et des organisations à BOURSE DU TRAVAIL de PARIS.

Le jeudi 8 décembre 2022, se tenait une 1ʳᵉ réunion des collectifs et des organisations à BOURSE DU TRAVAIL de PARIS. 

À l’issue de cette première rencontre, nous avons réalisé un entretien avec Jean baptiste Eyraud, porte-parole de droit au logement. Il nous parle des enjeux de ce projet de loi.

Depuis dix ans, une centaine de bénévoles actifs, des centaines d’étudiant.es d’architectures et d’urbanisme, une dizaine de stagiaires et services civiques, et sept salarié.e.s ont fait vivre et font vivre APPUII- alternatives pour des projets urbains ici et à l’international. L’association est intervenue dans une trentaine de quartiers populaires de France, ce qui a permis de faire entendre une voix peu audible et parfois de modifier certains projets.

À travers plusieurs campagnes d’interpellation des élus, l’organisation d’évènements de mise en réseau de compétences, et la participation à d’autres dynamiques nationales aux côtés d’acteurs associatifs et institutionnels, notre ambition est de changer durablement la manière de produire la ville en y intégrant les premiers concernés.

Cette célébration des dix ans d’APPUII donne la parole à ceux qui revendiquent d’agir sur leur quartier et se mobilisent pour construire une ville plus juste et durable. Elle a eu lieu le 11 juin 2022 et s’est organisé en plusieurs temps avec 3 débats :

  • ” S’entraider et s’organiser dans les quartiers populaires”
  • “Contester un projet urbain imposé”
  • “Soutenir des initiatives populaires pour construire des projets alternatifs”

Dans ce second temps de l’actualité des luttes, nous vous diffusons donc le montage du débat N°3 “Soutenir des initiatives populaires pour construire des projets alternatifs”

INTERVIENDRONS  : Emmanuel Patris un centre-ville pour tous (Marseille)

: Méryl Septier, paysagiste

: Enora Chopard, terres de luttes

: Maïna Kanité, renaissance des groux

: Une membre du colombo even lab du Sri Lanka

Journée “10 ans d’APPUII” : contester un projet urbain imposé

Depuis dix ans, une centaine de bénévoles actifs, des centaines d’étudiant.es d’architectures et d’urbanisme, une dizaine de stagiaires et services civiques, et sept salarié.e.s ont fait vivre et font vivre APPUII- alternatives pour des projet urbain ici et à l’international. L’association est intervenue dans une trentaine de quartiers populaires de France, ce qui a permis de faire entendre une voix peu audible et parfois de modifier certains projets.

À travers plusieurs campagnes d’interpellation des élus, l’organisation d’évènements de mise en réseau de compétences, et la participation à d’autres dynamiques nationales aux côtés d’acteurs associatifs et institutionnels, notre ambition est de changer durablement la manière de produire la ville en y intégrant les premiers concernés.

Cette célébration des dix ans d’APPUII donne la parole à ceux qui revendiquent d’agir sur leur quartier et se mobilisent pour construire une ville plus juste et durable. Elle a eu lieu le 11 juin 2022 et s’est organisé en plusieurs temps avec 3 débats :

  • ” S’entraider et s’organiser dans les quartiers populaires”
  • “Contester un projet urbain imposé”
  • “Soutenir des initiatives populaires pour construire des projets alternatifs”

Aujourd’hui, nous vous diffusons donc le montage du second débat qui avait lieu lors de cette journée intitulé : Contester un projet urbain imposé.

Avec : Renée clair, coordination pas sans nous ; Dolorès, les jardins à défendre d’Aubervilliers ; Houcine Messous, collectif des locataires du bois de l’étang dans les Yvelines ; Pedro Stilo, collectif pâo e tinta de Récif au Brésil.

UN PANORAMA DE LA SITUATION AU BRÉSIL

L’association Appuii (Alternatives pour des projets urbains ici et à l’international) est née en 2012 de demandes de collectifs d’habitants adressées à des chercheurs universitaires, à des membres d’associations et à des professionnels engagés et bénévoles susceptibles de les aider à élaborer des alternatives à des projets urbains imposés.

À l’occasion des 10 ans de l’association APUII qui se déroulait à l’AERI le samedi 11 juin, nous avons pu rencontrer deux personnes qui viennent du Brésil : 

– Pedro Stillo accélérateur social dans la communauté du Bode située au Brésil dans la région Mato Grosso; et communicateur périphérique au sein du collectif ” du pain et de la peinture”, projet social qui intègre de nombreux communicants au sein duquel a été développé un projet de la “radio marchante” radio locale et mouvante qui informe les habitants des favelas.

– Tassia représentante du collectif ” plus de culture à Ibura” et qui vient de Recife, capitale de l’État du Pernambouc au Brésil qui est le principal centre économique et touristique de la région.

Suite à cette rencontre, nous avons décidé de réaliser une émission de radio le mercredi 15 juin dans les studios de la radio avec eux, afin de parler de la situation actuelle au Brésil, des prochaines élections et des actions menées par ces collectifs.