Soutien aux grévistes du nettoyage de l’université paris tolbiac / un syndicaliste de la poste devant les tribunaux

Depuis le 7 novembre, les agent.e.s d’entretien du centre Tolbiac de l’université Paris 1 sont en grève reconductible contre la maltraitance qu’ils subissent de la part d’Arc-en-ciel : Harcèlement puis licenciement de la cheffe de site, absence de contrats, non-paiement des heures supplémentaires et complémentaires : voilà le quotidien de ces travailleurs-ses essentiels au fonctionnement de l’université depuis plusieurs mois.

L’université est loin d’être étrangère à cette politique. En 2021, le contrat qu’elle a signé comme donneur d’ordre demandait une réduction des effectifs. En vain, les travailleurs ont alerté de leurs conditions de travail, mais se sont vus répondre que « ça n’était pas le problème de la présidence ». Depuis lundi, celle-ci demande un service minimum pour casser la grève, et tente d’empêcher les grévistes de tenir un piquet dans le hall de l’établissement.

Les agent.e.s d’entretien revendiquent :
– une réduction de leur charge de travail, notamment par de nouvelles embauches
– la cdisation de tous les CDD et l’internalisation à l’université des activités de nettoyage
– une augmentation des qualifications et des rémunérations et le paiement des salaires le 7 du mois, sans retard
– la mise en place d’un 13ᵉ mois
– le versement de la prime de décapage pour toutes et tous
– la réintégration de la cheffe de site qui a été licenciée abusivement
– l’arrêt des mutations abusives

Dans cette première partie d’émission, nous entendrons le reportage réalisé devant les grilles de l’université de Paris Tolbiac, lors du rassemblement de ce 14 novembre, avec les prises de parole et un entretien avec l’une des grévistes.

Pour soutenir les grévistes : https://www.papayoux-solidarite.com/fr/collecte/salarie-e-s-arc-en-ciel-en-greve-a-tolbiac

Le 14 novembre dernier, se déroulait le procès en appel de Gaël Quirante délégué Sudposte 92 devant la cour de Versailles. En effet, cette procédure a pour objectif de faire tomber la condamnation de trois mois avec sursis pour vols présumés sans une once de preuve matérielle. Le délibéré aura lieu le 5 décembre prochain. Le procureur dans son réquisitoire demande 6 mois de prison et 2000 euros d’amendes.

Au cours de la grève de 15 mois menée par les postièr-es du 92 en 2018 et 2019, entre autres calomnies, des cadres de La Poste ont accusé Gaël Quirante de violences et de vol d’un portable professionnel. Et en décembre 2019, il a été condamné en première instance à trois mois de prison avec sursis.

Dans ce reportage, vous entendrez les grévistes de Geodis en grève depuis 1 mois, Yann Le Merrer délégué national SUDPTT 1er fonctionnaire révoqué depuis 1951,et Gaël Quirante à la sortie du tribunal. 

Pour soutenir en participant à la caisse de solidarité : https://www.cotizup.com/gael-quirante

DROIT DES TRAVAILLEURS MIGRANTS EN FOYER

Aujourd’hui, les résidents des anciens foyers de travailleurs immigrés, vivant isolés en France, et en solidarité avec d’autres membres de leur communauté, sont contraints de subir un changement de statut de leurs logements, catastrophique pour leurs droits et leurs modes de vie.

À la place des foyers, ils habitent des résidences dites « sociales ». Ces résidences sont conçues pour être des logements passerelle en attendant l’accès à un HLM. Sauf que les travailleurs en question ne vont pas dans leur majorité accéder à un HLM. L’offre est massivement insuffisante. Et leur projet n’est pas de mourir en France. Beaucoup souhaitent passer une bonne partie de leur retraite de retour au pays.

Les règlements intérieurs et contrats imposés par les gestionnaires dans ces résidences sociales sont infantilisants et abusivement restrictifs des droits. Il est interdit, sous peine d’expulsion des lieux, d’accueillir sa femme, son fils ou tout autre membre de la famille ou invité. Il est interdit, sous peine d’expulsion, de copier ou modifier la clef, le mobilier ou l’arrangement de la chambre. Les retards de loyer, quelle qu’en soit la cause, mènent tout droit vers le tribunal sans passer par les dispositifs protégeant les locataires de l’expulsion évitable.

Les résidents âgés qui font des allers-retours entre le pays et la France pour les besoins de la santé ou pour garder les contacts faits le long d’une vie de travail sont les premières victimes de ces exclusions et expulsions. Les résidences doivent, selon la loi, comporter des espaces dédiés à la vie collective et démocratique des résidents : salles polyvalentes, bureau pour les délégués élus, éventuellement restaurants associatifs.

Ces espaces existaient dans les anciens foyers. Ils étaient gérés, en commun accord avec le gestionnaire, par les comités de résidents. Dans les résidences, ils sont trop souvent interdits, l’accès étant sous le contrôle total du gérant.

Cette transformation provoque une montée scandaleuse des expulsions !

Le 18 février 2022, se tenait dans la Salle Jean Dame à Paris, une réunion publique sur le thème de la restructuration des foyers des travailleurs migrants. Dans l’émission de ce jour, nous vous proposons l’écoute d’une grande partie des interventions de cette soirée. La rencontre se tenait dans le cadre de la campagne antiracisme et solidarité.

Bonne écoute !

MARCHE POUR LA VERITE ET LA JUSTICE POUR IBRAHIMA BAH/ COPWATCHING DANS LE 20EME ARRONDISSEMENT DE PARIS

Le samedi 9 octobre prochain est appelé une marche à Sarcelle 31 avenue du 8 mai à 13 h afin de demander la vérité et la justice dans l’affaire d’Ibrahima Bah.

Le 6 octobre 2019, Ibrahima Bah, 22 ans décède des suites d’une chute de moto à Villiers-Le-Bel lors d’un contrôle de police. Trois policiers ont tenté de l’intercepter à l’aide de leur fourgon. Le jeune homme qui portait un casque a percuté un poteau métallique. Le lendemain, le frère d’Ibrahima, Diané dépose une plainte auprès du tribunal de Pontoise pour homicide involontaire. Un juge d’instruction est nommé.

Deux ans plus tard, un dépaysement de l’affaire a été demandé en soulignant le défaut de conservation des preuves matérielles concernant le fourgon utilisé pour barrer la route à Ibrahima. Le véhicule incriminé n’a été examiné que deux jours plus tardLe défaut d’interrogatoire des policiers mis en cause est avancé, le refus par le magistrat instructeur de délivrer une copie des pièces et actes du dossier. Mais surtout, le comité n’a toujours pas réussi à avoir accès aux vidéos des 3 caméras de surveillances qui été sur place ce jour du 6 octobre 2019 et qui ont filmé l’ensemble des événements.

À l’heure ou l’État français recycle l’article de la loi sécurité globale interdisant aux citoyens de filmer la police dans l’exercice de ces fonctions dans la loi sur le séparatisme, cela nous interroge. La famille constituée en comité et organisée au sein du réseau entraide vérité et justice lutte manifestera ce samedi afin de visibiliser leur combat.

Nous, nous utilisons la première partie de cette émission pour vous diffuser l’interview du frère d’Ibrahima Bah, Diané, réalisé le vendredi 1er octobre, qui nous parle de son combat et appeler à ce rassemblement.

Pour plus d’info : https://www.facebook.com/justicepouribo/

Dans une seconde partie d’émission, nous avons choisi de mettre en avant une initiative locale de copwatching (empêcher ou prouver une bavure policière). Qui s’est mise en place depuis quelques mois dans le quartier du 20e arrondissement de Paris.

En effet, un collectif d’individus s’organise afin de réaliser des maraudes autour de la question des violences policières, contrôles abusifs et amendes distribuées dans le quartier. L’occasion pour eux de se demander comment se réapproprié la question de la sécurité au-delà de l’institution policière et du système sécuritaire.

Nous avons réalisé un reportage avec eux le lundi 4 octobre dernier afin de mettre en avant cette initiative et faire un appel à l’évènement organisé le 17 octobre prochain au belvédère de Belleville autour de la question des amendes abusives qui sont distribuées au quotidien aux habitants du quartier.

Contact de la maraude : Instagram : securitetoimeme

BURE : LA MASCARADE JUDICIAIRE DU NUCLÉAIRE

Bar-Le-Duc 3 juin 2021 ; procès « des sept malfaiteurs »

Il n’y a toujours aucun déchet nucléaire à Bure. Pour autant, nous sommes à un moment charnière, car Cigéo (centre industriel de stockage géologique) pourrait bientôt être reconnu d’utilité publique : expropriations, défrichement du Bois Lejuc et premiers chantiers qui pourraient voir le jour d’ici à 2022.

Après 4 ans d’instruction pour « association de malfaiteurs », des milliers d’heures d’écoutes par la gendarmerie, un dossier de 15.000 pages, des mètres cubes de matériel saisi, un harcèlement policier omniprésent dénoncé par la Ligue des Droits de l’Homme, l’heure de la mascarade judiciaire a sonné. Les 1, 2 et 3 juin au Tribunal de Bar-le-Duc se tenait le procès des sept « malfaiteurs » de la lutte à Bure.

Alors qu’à partir de ce 29 juin, débutera une action de masse pour la fin de la saison 1 des soulèvements de la terre, une semaine d’action au cœur des ravages de la construction et du Grand Paris en Île-de-France. À l’occasion de cette semaine de lutte, nous décidons de vous diffuser une partie des sons réalisés lors du procès a Bar-le-Duc par l’actualité des luttes, radio zinzine et l’émission les amis d’Orwell.

Nous commencerons avec un rappel du projet cigéo et nous poursuivrons avec les différentes interventions et notamment les contres rendus des trois jours de procès

Bonne écoute !

PLUS D’INFOS sur :
https://bureburebure.info/123proces/https://noussommestousdesmalfaiteurs.noblogs.org/ FB : @Bureacuire2 / Tw : @BureaCuire

PAS DE POUBELLE NUCLÉAIRE EN MEUSE/ JARDIN À DÉFENDRE

Les 1er, 2 et 3 juin au Tribunal de Bar-le-Duc se tenait le procès des sept « malfaiteurs » de la lutte à Bure. Des ami.e.s luttant contre le projet de méga-poubelle atomique Cigéo(centre industriel de stockage géologique).

Il n’y a toujours aucun déchet nucléaire à Bure. Pour autant, nous sommes à un moment charnière, car Cigéo pourrait bientôt être reconnu d’utilité publique : expropriations, défrichement du Bois Lejuc et premiers chantiers pourraient voir le jour d’ici à 2022.

Dans cette première partie d’émission, nous entendrons un entretien réalisé a bar le Duc lors du procès dit des sept « malfaiteurs » et nous serons avec Régine et Patrick membres de BURESTOP 55 / Collectif Meuse contre l’enfouissement des déchets radioactifs. En leurs compagnies, nous ferons un point d’étape du projet Cigéo et des luttes qui se mènent contre ce projet.

En seconde partie d’émission, nous irons du côté du jardin des vertus à Aubervilliers qui fait face à une menace de destruction d’une partie de ses jardins, pour la construction d’une piscine olympique et d’un solarium pour les jeux olympique de 2024.

Dans ce reportage, réalisé le dimanche 6 juin 2021, nous vous proposons une ballade a la rencontre de ceux et celles qui défendent le maintien de ce jardin.

Bonne écoute !

Pour plus information sur la lutte contre cigéo :
CONTACT MAIL : info@burestop.eu

FACEBOOK : https://www.facebook.com/Burestop/


Pour nous rejoindre, participer à la mobilisation, visiter les jardins, et plus d’infos sur :
Facebook : www.facebook.com/JardinsAubervilliers/
Twitter : www.twitter.com/JardinsAuber
Instagram : https://www.instagram.com/sauvons_les_jardins_d_auber/

email : jardinpasdengin(@)riseup.net

CONVOCATION ARBITRAIRE POUR DES ENSEIGNANT-E-S / LA CENTRALE DE GARDANNE

Depuis le début de l’année, cinq collègues, dont quatre ont déjà été convoqués à deux reprises au rectorat, ont reçu des rapports de la part de la direction de l’établissement : tou.te.s sont élu.e.s et/ou syndiqué.e.s, et les motifs sont toujours peu étayés. Ces convocations arbitraires et ces menaces de sanctions à répétition créent un climat de stress et de détresse chez nombre de personnels.

Un rassemblement a eu lieu le 31 mai au rectorat de Créteil dont dépend la Seine-Saint-Denis. Dans ce reportage, nous allons entendre les interventions et entretiens réalisées ce même jour.

Ils et elles n’ont reçu que des tapes sur les doigts, mais cette répression rappelle celle de la Poste actuellement où encore France Télécom en son temps.

Signez aussi la pétition de soutien sur : tinyurl.com/LycAngelaDavis

Les travailleurs de La Centrale de Gardanne en grève reconductible depuis le 7 décembre 2018 avec des travailleurs de l’énergie de la région parisienne et d’autres salariés des Bouches-du-Rhône devant le tribunal administratif de Cergy-Pontoise. 
Ils ont fait le voyage pour appuyer leur demande de suspension en référé du plan de casse de l’emploi de  GazelEnergie  validé par la direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités (DREETS) anciennement la DIRECCTE en attendant que ce Tribunal statue sur le fond le 12 juillet 2021.

Nous allons entendre un reportage réalisé le 27 mai dernier devant le tribunal de tribunal administratif de Cergy ou exprimerons les salariés de La Centrale de Gardanne en grève.

Depuis la réalisation de ce reportage, nous apprenons ce 2 juin que le plan de sauvegarde de l’emploi a été suspendu.

GILETS JAUNES ; SOLIDARITÉ AVEC LES CONDAMNÉ-E-S

1er décembre 2018. Acte 3 des Gilets jaunes. Sous la pression populaire, la police doit quitter la place de l’Étoile, et les manifestant.es gagnent l’Arc de Triomphe. Les images font le tour du monde, les Gilets jaunes imposent leur présence au cœur des quartiers bourgeois de la capitale.

La répression ne se fait pas attendre, et la police interpelle 412 personnes à Paris pour la seule journée de samedi. De nombreuses comparutions immédiates s’enchaînent, où les peines sont lourdes.

Deux ans d’enquête plus tard, 12 personnes seront traînées devant le tribunal correctionnel de Paris.

Dans ce contexte de répression, comment se passe l’entraide et la solidarité avec les gilets jaunes incarcérés ? C’est le thème que nous allons aborder dans l’émission de ce jour.

Pour cela, nous serons en plateau avec Marie et par téléphone avec Micha, toutes deux membres du collectif Un petit mot un sourire “où écrire à nos condamnés”. Groupe créé en août 2019, afin de permettre aux personnes qui le souhaitent d’écrire à des camarades incarcérés.

Dans le courant de l’émission, noue entendrons l’entretien réalisé avec Victor, membre du syndicat des gilets jaunes. Il nous parlera de la création du syndicat et de la grande marche des gilets jaunes qui est partie de Montpellier, le 16 mars dernier.