Retour de flamme : Journées de sport et de discussions contre les JOP

du 8 au 12 mai ce tenait le RETOUR DE FLAMME contre les JOP et leur monde de gentrification, de bétonisation, et de surveillance. A cette occasion ce tenait des ateliers d’initiation et/ou aux combats, ainsi que des et discuter sur les Jeux Olympiques et Paralympiques.

Dans cette émission nous vous diffusions une de ces tables rondes.

Proposition de loi relative « au renforcement de la sûreté dans les transports » et vidéosurveillance algorithmique (VSA)

Appliqués en vertu de la loi jeux olympiques, les premiers arrêtés préfectoraux autorisant la vidéosurveillance algorithmique (VSA) viennent d’être publiés. La RATP et la SNCF peuvent désormais surveiller automatiquement à titre expérimental les personnes comme à l’occasion du match PSG/OL qui se tenait le 21 avril dernier ou comme à l’occasion du concert des Black Eyed Peas, le 20 avril. Loin de s’en laisser compter, vous entendrez dans cette émission de plus amples explications et détails de la Quadrature du net, qui organisait une conférence de presse sur le sujet, le 2 mai 2024, à la faveur d’une nouvelle offensive du gouvernement au travers de la proposition de loi « relative au renforcement de la sûreté dans les transports ». Il s’agira également pour l’association de présenter son nouvel axe de campagne, intégrant la lutte contre les dispositifs de vidéosurveillance algorithmiques illégaux.

Mais revenons à la proposition de loi « relative au renforcement de la sûreté dans les transports ». Cette dernière s’inscrit dans la continuité de la loi Sécurité globale de 2021, qui était déjà fortement attentatoire aux libertés publiques. Et c’est une présentation de la loi bien qu’encore en construction au jour de l’écriture de ces lignes, que vous entendrez en deuxième partie d’émission.

Et pour conclure l’heure, nous vous ferons entendre la lecture d’un communiqué de la Quadrature du net. Celle-ci vient en effet de déposer un référé-liberté pour demander au Conseil d’État la suspension de la décision du Premier ministre de bloquer Tiktok en Kanaky Nouvelle-Calédonie. A savoir aussi, que la Ligue des Droits de l’Homme ainsi que “trois citoyens résidant ou présents en Nouvelle-Calédonie, représentés par l’avocat Vincent Brengartha” ont également déposé un référé-liberté dans le même sens.
Le conseil d’État a rendu sa décision le 23 mai. Celui-ci fait valoir que « saisi par des associations et des particuliers, le juge des référés du Conseil d’État ne suspend pas le blocage de TikTok en Nouvelle-Calédonie. En effet, les requérants n’apportent pas d’éléments pour démontrer que ce blocage a des conséquences immédiates et concrètes sur leur situation et leurs intérêts, ce qui est une « condition d’urgence » nécessaire pour l’intervention du juge des référés. Dans un contexte où tous les autres réseaux sociaux et médias presse, TV et radio restent accessibles, et parce que ce blocage temporaire vise à contribuer au rétablissement de la sécurité sur l’archipel, le juge des référés rejette la demande des requérants. ». Autrement dit, le Conseil d’État ne considère pas sur la forme que la suspension d’un réseau social utilisé par une partie de la population relève d’une urgence, et ne se prononcera donc pas sur la légalité de la mesure. Pour cela, pour que le fond soit examiné, il faudra attendre plusieurs mois. À moins qu’un autre type de référé, le référé-suspension, ne soit déposé. Le délai dans lequel sera rendue la décision pouvant aller jusqu’à un mois… De quoi faire traîner encore potentiellement les choses. Bref, le Conseil d’État botte en touche et accompagne la répression de l’État.

Contenu de la proposition de loi relative « au renforcement de la sûreté dans les transports » :
Concernant la proposition de loi relative « au renforcement de la sûreté dans les transports », et de son article 9, quasi copié-collé de l’article 10 de la loi relative aux Jeux olympiques adoptée l’année dernière. Celle-ci prévoyait l’utilisation d’algorithmes de reconnaissance de comportements dans un cadre soit-disant « expérimental » pour tout évènement récréatif, sportif et culturel. Mais intéressons-nous plus en détail à la proposition de loi en cours, engagée dans une procédure accélérée par le gouvernement. Que dit-elle ?
Cette loi est présentée dans sa filiation comme la successeure de la loi Savary-Leroux de 2016. Cette même loi qui interdisait et sanctionnait les mutuelles de fraudeurs, pénalisait les messages d’alerte en amont de point de contrôle, permettait aux contrôleurs d’agir en tenue civile, de fouiller visuellement les bagages, et qui permettait également à ces derniers de procéder à des palpations. Le présent projet de loi sur les transports s’inscrit en outre, plus directement, comme une petite sœur de la loi Sécurité globale et de son concept de “continuum de sécurité”. Le but poursuivi est de, je cite : “renforcer [le continuum de sécurité] par la coordination de l’ensemble des forces de sûreté, afin de répondre aux enjeux et aux défis de la violence, de l’insécurité et des incivilités à chaque moment et chaque étape de la vie dans l’espace public.“.
A cette fin, le projet de loi entend renforcer une nouvelle fois les prérogatives des agents de sécurité de la SNCF et de la RATP. Ceux-ci pourraient alors effectuer des palpations plus facilement et intervenir aux abords des gares et plus seulement à l’intérieure de celles-ci ; ils pourraient par ailleurs, interdire l’accès en gare à des personnes refusant la fouille des bagages, troublant l’ordre public ou dont je cite : le “comportement est de nature à compromettre la sécurité des personnes ou la régularité des circulations” des trains. Le cas échéant, pourra être fait bien entendu appel à la force publique. La liste des flicages ne s’arrête pas là, puisque le projet de loi entend pérenniser les caméras-piétons pour les agents, étendus aux chauffeurs de bus, mais aussi autoriser les captations sonores dans les wagons. Les fraudeurs dits “réguliers” seraient davantage sanctionnés et il serait créé un délit “d’incivilité d’habitudes” pour les personnes ayant été verbalisée plusieurs fois pour incivilités. Une peine complémentaire d'”interdiction de paraître”, spécifique aux transports publics et pour une durée maximum de trois ans est à l’étude pour ces deux dernières catégories. Par la même, est envisagé dans la proposition de loi une amende de 2 500€, lorsqu’un bagage oublié par négligence provoque une perturbation du trafic. En outre, une autorisation serait donnée aux régies de transports pour traiter des données sensibles, ce qui permettrait si cela n’était pas retoqué, de collecter des données liées à l’origine raciale, les données de santé ou encore les opinions religieuses et politiques. Autre idée des législateurs, et on en terminera là : les procès-verbaux d’infractions commises dans les transports serait transmis directement au ministère public.
De quoi donc durement réprimer tout ce qui serait caractérisé comme anormal, déviant, à même de s’inscrire en dehors de l’ordre établi et de la bonne régulation des flux. Ce nouveau projet de loi répressif, avec ses promesses d’arbitraire, examiné au mépris renouvelé du Parlement et à la légitimité démocratique faible, punira tout particulièrement les pauvres, les marginaux et tous ceux habitant l’espace public. Et tout cela, sans répondre à aucun impératif qui permettrait d’améliorer les conditions de transports, la qualité d’offre, les conditions de travail des salariés, l’accès aux transports et ainsi de suite. Ce projet de loi est actuellement en lecture en commission à l’assemblée nationale. Son adoption est prévue sauf opposition particulière, avant le début des jeux olympiques.

Voir aussi :

Le dossier législatif de la de la loi relative « au renforcement de la sûreté dans les transports ».
Un court article sur la proposition de loi réalisé par La Chaîne Parlementaire à la date du 14 mai 2024.
– Un article sur le média Ricochets (Drôme)
– Un article de Disclose sur « l’affaire Briefcam »
– Un article de Médiapart en date du 25 décembre 2023 : En prévision des JO, la SNCF a testé plus d’une dizaine d’algorithmes de vidéosurveillance
– Un article de Médiapart en date du 21 avril 2024 : Loi JO : des supporteurs de football en première ligne face aux algorithmes de surveillance

Après le début de l’offensive sur Rafah : Mobilisation étudiante pour Gaza – BDS et Palmed France

Mardi 7 mai dernier, l’armée israélienne indiquait avoir pris le contrôle du poste-frontière de Rafah, reliant la bande de Gaza et l’Égypte. Ce poste-frontière est stratégique car étant le seul point de passage non-contrôlé par l’État d’Israël. Et c’est par celui-ci que transitait jusqu’alors au compte-goutte l’aide humanitaire. Cette offensive menace surtout la population, dont la majorité a déjà dû fuir de multiples fois. Rafah, au porte de l’Égypte constitue donc la dernière ville non détruite de la bande de Gaza, où s’entasse 1,4 millions de personnes. Face à cette nouvelle offensive, aux bombardements, aux atrocités, à la situation épouvantable sur place, où la population est contrainte encore une fois à fuir, avait eu lieu le soir-même sur la place de la République, à Paris, un rassemblement de soutien à la Palestine. Au même moment, à la Sorbonne, avait lieu une nouvelle tentative d’occupation. C’est des conséquences de cette dernière et plus généralement du mouvement étudiant dont nous allons traiter ici en première partie d’émission, à la faveur d’un reportage lors du rassemblement de soutien pour exiger la libération de 88 personnes interpellées.

Dans le second temps de cette émission, nous vous ferons écouter deux enregistrements. Tout d’abord une interview avec une personne de la campagne BDS (pour Boycott Désinvestissement Sanction), dénonçant la présence d’Israël aux JO ; puis une intervention de Nazir Badran lors d’une discussion publique organisée par le collectif des luttes Sud-Essonne. Nazir Badran est membre de Palmed France, une association de médecins qui apporte une aide matérielle et un programme de développement des compétences médicales en Palestine et dans des camps de réfugiés au Liban. Le médecin reviendra sur la situation sanitaire à Gaza.

Article de Rfi sur la situation à Rafah au 9 mai : lien

PARIS 2024, une ville face a la violence olympique

Les organisateurs des Jeux olympiques et paralympiques de Paris 2024 ont obtenu carte blanche pour fabriquer en Seine-Saint-Denis la ville rêvée des promoteurs et investisseurs : moderne, innovante, lucrative. Sans pauvre, sans cité à la dérive, sans caillassage de voiture de police, un merveilleux produit d’appel pour nouveaux habitants bankable au pays de Vinci, Eiffage, et Nexity.

Il faut regarder par la fenêtre de celles et ceux qui y habitent pour voir que l’ « intérêt national » de cette opération a délogé 1500 personnes, détruit des jardins ouvriers, collé une voie d’accès routière à une école. Pourtant, à l’ombre de la puissante métropole parisienne, les contre-projets fleurissent et les désirs d’habiter une ville aussi diverse qu’égalitaire sont vivaces.

Journaliste en charge du pôle écologie chez Mediapart et habitante d’Aubervilliers, Jade Lindgaard pose un regard sur les JO -à venir, mais déjà bien installés depuis “ses chantiers, ses arrières-boutiques, ses réunions à huis clos, son butin immobilier, sa dépossession urbaine.”

Une rencontre avec Jade Lindgaard pour son ouvrage paris 2024, une ville face a la violence olympique, organisée par les membres de l’association des amiEs de la librairie envie de lire à Ivry-Sur-Seine et que nous vous proposons dans l’émission de ce jour.

Les naufragés du Grand Paris Express

Les aménagements urbains pour les jeux Olympiques 2024 ont suscité de vives résistances, notamment à Saint-Denis et Aubervilliers, au nord de Paris.
Mais, au-delà des JO, c’est un immense projet de renouvellement urbain qui se profile avec le Grand Paris d’ici à 2030.

Dans les banlieues populaires, de nombreux habitants et habitantes sont expulsés, expropriés, relogés dans un autre logement social et doivent laisser place aux 68 futures gares du nouveau réseau de transport du Grand Paris Express.

Autour de chacune de ces gares, de grands projets urbains prévoient la démolition de milliers de logements sociaux, reconstruits plus loin, plus chers, tandis que les prix de l’immobilier augmentent rapidement dans le parc privé.

En décalage complet avec les besoins des classes populaires qui se paupérisent depuis des décennies, la Métropole du Grand Paris se construit pour tenir son rang dans la concurrence internationale, en rentabilisant le sol urbain et en cherchant à attirer de nouveaux investisseurs.

À partir d’une enquête de terrain menée autour des futures gares de huit communes de proche couronne, ce livre raconte l’histoire vue par les perdants de cette opération.

Le 12 mars 2024 au bar restaurant Le Lieu Dit dans le 20ᵉ arrondissement de Paris avait lieu la présentation de l’ouvrage avec les autrices : Laura Wojcik et Anne Clerval.

Dans l’émission de ce mardi 2 avril 2024, nous vous proposons l’écoute d’une grande partie de cette présentation.

Journée de grève des agents de la ville de Paris avant les JO

Dans cette émission, vous entendrez tout d’abord des morceaux choisis d’interventions lors de l’Assemblée générale des agents de la ville de Paris, qui étaient en grève le mardi 23 janvier dernier sur la base de revendications salariales et pour la défense du service public, et ce, alors que les jeux olympiques devant se tenir cet été menacent de nouveaux reculs. Puis dans un second temps, vous entendrez des interviews effectuées dans la manifestation qui a suivie, et devant se rendre jusqu’au parvis de l’hôtel de ville de Paris.

Vous retrouverez le détail des revendications dressée lors de cette journée du 23 janvier à cette adresse.
Le préavis de grève spécifique des agents du Centre d’Action Sociale de la Ville de Paris.

JOP PARIS 2024 : défaire le mythe olympique

Du 26 juillet au 11 août 2024, se dérouleront en France, les jeux olympiques 2024 et suivront en septembre les jeux paralympiques.

Le 11 janvier 2024 se tenait, à la Librairie Bourlinguer à Saint-Denis, une rencontre sur les saccages olympiques et paralympiques. Cette soirée avait pour but de défaire le mythe des Jeux Olympiques et Paralympiques (JOP) soi-disant “inclusifs, les plus verts de l’histoire…”.

C’est une rencontre avec le Collectif Saccage2024, qui lutte contre les saccages des JOP, et avec “le Chiffon“, le journal de Paname et sa banlieue, qui vient de sortir un hors-série sur les JOP.

L’objectif de cette soirée à Saint-Denis, lieu phare des JOP 2024, est de proposer une autre analyse des JOP, considéré comme destructeurs à tous les niveaux :économique, social, écologique, mais aussi sécuritaire.

Dans l’émission de ce jour, nous vous proposons l’écoute d’une grande partie de cette rencontre.

Un point sur Pierre de Coubertin

Le baron Pierre de Coubertin, né le 1er janvier 1863 à Paris et mort le 2 septembre 1937 à Genève en Suisse, est un historien et pédagogue français fortement influencé par la culture anglo-saxonne qui a particulièrement milité pour l’introduction du sport dans les établissements scolaires français.

Dans ce cadre, il prend part à l’éclosion et au développement du sport en France dès la fin du XIXe siècle avant d’être le rénovateur des Jeux olympiques de l’ère moderne en 1894 et de fonder le Comité international olympique, dont il est le président de 1896 à 1925. Durant cette période, il dessine les anneaux olympiques et installe le siège du CIO à Lausanne en 1915. Il milite également pour la création des Jeux olympiques d’hiver dont la première édition a lieu à Chamonix en 1924.

Derrière l’olympisme Un réactionnaire

Fervent partisan de la colonisation —« dès les premiers jours, j’étais un colonial fanatique »— il voit dans le sport, à l’instar de nombreuses élites de la IIIe République, un instrument utile de « disciplinisation des indigènes ». Coubertin, de surcroît, semble clairement raciste : « Les races sont de valeur différente et à la race blanche, d’essence supérieure, toutes les autres doivent faire allégeance ».

Mais à propos des « journées anthropologiques », compétitions réservées « aux représentants des tribus sauvages et non civilisées » organisées lors des Jeux de Saint-Louis, il s’oppose à ce qu’il appelle une « mascarade outrageante », qui, ajoute-t-il, « se dépouillera naturellement de ses oripeaux lorsque ces Noirs, ces Rouges, ces Jaunes apprendront à courir, à sauter, à lancer et laisseront les Blancs derrière eux »sa vision inégalitaire du monde ne se limite d’ailleurs pas au seul domaine ethnique et frise parfois l’eugénisme.

Pour lui, toute société est divisée entre forts et faibles : « il y a deux races distinctes, celle au regard franc, aux muscles forts, à la démarche assurée, et celle des maladifs, à la mine résignée et humble, à l’air vaincu. Eh ! bien, c’est dans les collèges comme dans le monde : les faibles sont écartés, le bénéfice de cette éducation n’est appréciable qu’aux forts »

PARIS 2024 : des JO à la carte

Les chantiers des JO ont commencé malgré la crise sanitaire et les résistances locales, et les retards accumulés accélèrent leurs cadences et dégradent les conditions de travail. Les conséquences sont nombreuses : quartiers irrespirables (accélération de la bétonisation et de la pollution), inabordables (spéculation immobilière, entraînant l’expulsion des pauvres et des modestes), policés (imposition des normes des investisseurs et du tourisme, surveillance et répression), implantation de grandes enseignes, réduction des espaces publics et des parcs, disparition d’espèces protégées… et la liste est encore longue. Les différents saccages engendrés par les Jeux Olympiques ne font qu’accélérer les problèmes écologiques et les injustices sociales dans nos villes, et nous privent des moyens de décider collectivement de ce qui nous entoure.

Vendredi 29 septembre, lancement de la carte des Saccages des Jeux Olympique et Paralympique 2024 conçues avec de nombreux·ses camarades et collectifs.

Dans cette émission, nous débuterons par le reportage réalisé ce 29 septembre 2023 sur le Toxic tour à vélo, qui partait devant le village des athlètes en construction, vers différents sites du chantier.

La seconde partie, nous mènera à la Bourse du travail de Saint-Denis ou se tenait, le même jour, la présentation de la carte et où de nombreux collectifs s’expriment sur la manière dont ils et elles s’organisent contre les JOP 2024.

BTP : l’envers du bâtiment

Dix travailleurs sans papiers, ayant travaillé sur les chantiers des jeux olympiques 2024, assignent des géants du BTP devant le conseil de prud’hommes de Bobigny (Seine-Saint-Denis). Ces ouvriers pointent le fait d’avoir travaillé sur les chantiers des JO, notamment le village olympique, sans contrat de travail, sans fiche de paie, sans congés payés ni heures supplémentaires.

Dans l’émission de ce jour, réalisé en direct dans nos studios, nous recevons Richard Bloch, défenseur syndical a la CGT qui suit les dossiers des dix travailleurs. En sa compagnie, nous sommes revenus sur cette affaire et plus globalement sur la situation dans le BTP

Dissolution des Soulèvements de la terre/Rassemblement anti-JO

Devant l’hôtel de ville à Paris, le 21 juin

Mercredi dernier était annoncé la dissolution des mouvements de la terre en conseil des ministres. Une dissolution qui n’a pas manqué d’indigner et de mettre en colère les multiples composantes de celles et ceux qui se revendiquent ou participent aux soulèvement de la terre. A Paris, devant l’hôtel de ville le soir-même, avait alors lieu un rassemblement pour protester contre la décision ministérielle. On ne dissout pas des idées. On ne saurait dissoudre non plus des liens de lutte, et encore moins un mouvement social. C’est absurde. Et dangereux.
Vous entendrez en conséquence en première partie d’émission le reportage réalisé ce mercredi 21 juin dernier, et qui appelle à un nouveau rassemblement, plus massif, le mercredi 28 juin, à place de la république à 19h.

La seconde partie d’émission quant à elle, traitera d’un rassemblement contre les jeux olympiques, vendredi 23 juin dernier, à l’occasion de la révélation de l’itinéraire de la flamme olympique. Ses détracteurs reprochent au flambeau de constituer un symbole raciste et sexiste, hérité du IIIe Reich.

Lien vers le communiqué des Ami-es des Soulèvement de la Terre
Lien vers le convoi de l’eau 18 – 27 août – Sainte-Soline–Orléans–Paris
Lien vers la campagne 100 jours pour les sécher!

Ci-après, un article de Saccage2024 sur la flamme olympique :
« Pour dévoiler le parcours de la flamme olympique, qui débute le 8 mai 2024 à Marseille, le comité d’organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques (COJOP) a choisi de rendre hommage à Pierre de Coubertin, le fondateur des Jeux Olympiques modernes. Le dévoilement aura lieu le 23 juin 2023 au Grand Amphithéâtre de la Sorbonne, l’endroit symbolique où les JO modernes sont nés à la même date en 1894.

Pour nous, cela représente une occasion de se rappeler que les Jeux Olympiques sont nés d’un fantasme de Grèce antique d’un baron français raciste et misogyne, voire eugéniste. «Les races sont de valeur différente et à la race blanche, d’essence supérieure, toutes les autres doivent faire allégeance», a-t-il dit selon Wikipédia. Ce n’est pas si étonnant que quelqu’un avec cet esprit ait activement soutenu le régime nazi : les JO 1936 ont bel et bien lieu dans la capitale du Troisième Reich, avec la grande complicité du Comité international olympique (CIO). Il est également impératif de se rappeler que le relais de la flamme olympique est une invention du secrétaire du comité d’organisation des Jeux de Berlin, Carl Diem.

Après tout cela, ce qui est étonnant, c’est que cet héritage nazi n’ait pas été abandonné jusqu’à aujourd’hui. En été 2020, à un an des JO de Tokyo reportés à cause du Covid-19, le CIO nous a carrément rappelé son origine, avec une série de Tweets montrant un film des Jeux de Berlin 1936, accompagné du hashtag #StrongerTogether. Ces Tweets ont suscité quelques indignations, mais sans éteindre la flamme.

Une dizaine des départements français (les Vosges, la Meurthe-et-Moselle, l’Indre-et-Loire, le Lot-et-Garonne, la Creuse, la Haute-Loire, la Haute-Vienne …) ont refusé d’accueillir cette flamme à cause de la somme demandée par le COJOP, qui peut atteindre jusqu’à 180 000 EUR. Nous regrettons que tous les départements n’aient pas suivi ce chemin, d’autant plus que le relais est sponsorisé par deux grandes entreprises, Coca-cola et Banque Populaire – Caisse d’Épargne. L’argent public des départements complices finance donc le convoi qui sert à la pub de ses sponsors.

Les JOP de Paris ont déjà saccagé nos espaces verts, nos habitats et nos libertés publiques. Les Jeux sont en train d’évacuer les plus précaires de la région parisienne et ce processus va s’accélérer d’ici un an, comment on a vu maintes fois ailleurs : à Pékin, à Londres, à Rio de Janeiro et à Tokyo. Pour montrer notre colère contre ce spectacle qui ne cache même pas son origine réactionnaire, nous voudrions éteindre sa flamme symbolique. »

Lien vers la brochure sur le baron Pierre de Courbetin, considéré comme “le fondateur des Jeux Olympiques modernes” : ici

LES JEUX OLYMPIQUES SÉCURITAIRES

Photo Collectif Saccage 2024


Le 9 juin dernier, nous vous avons diffusé une première session de la rencontre anti-olympique qui se déroulait à Saint-Denis le 21 mai 2022, organisée par le collectif Saccage 2024. Celui-ci rassemble des collectifs et des associations de Seine-Saint-Denis et de ses alentours qui défendent leurs espaces de vie menacés par la préparation et la tenue des Jeux Olympiques de Paris 2024.

Dans l’émission de ce jour, nous vous diffusons la seconde session : Surveillance olympique : comment les Jeux ont pu servir à mettre en place ou tester le contrôle des populations.

À cette occasion, étaient présents d’autres collectifs dont certains avaient fait le déplacement depuis l’international, tels que Rio OnWatch, NOlympia Hamburg, NOlympics Los angeles, STOP JJOO pour Barcelone et les Pyrénées, mais aussi La Quadrature du Net, le Collectif de défense des Jardins d’Aubervilliers et Pleyel à Venir pour la France.

(Extrait du texte d’appel de la Rencontre internationale anti-Olympique)

« Des camarades du monde entier viendront à Paris parce que notre indignation est trop lourde à porter seul·es dans chaque ville. Certain·es D’entre nous ont perdu leur maison, leurs moyens de subsistance, leur communauté, leurs droits. Nous nous réunissons à Paris, car nous avons besoin d’écouter l’expérience des autres pour être mieux armé·es pour l’avenir. »

JO 2024 : écologie et grennwashing olympique

Saccage 2024 rassemble des collectifs et des associations de Seine-Saint-Denis et de ses alentours qui défendent leurs espaces de vie menacés par la préparation et la tenue des Jeux Olympiques.

À cette occasion, étaient présents d’autres collectifs dont certains d’entre eux avaient fait le déplacement depuis l’international, tels que Rio OnWatch, NOlympia Hamburg, NOlympics LOS ANGELES, STOP JJOO pour Barcelone et les Pyrénées, mais aussi La Quadrature du Net, le Collectif de défense des Jardins d’Aubervilliers et Pleyel à Venir pour la France.

(Extrait du texte d’appel de la Rencontre internationale anti-Olympique)

« Des camarades du monde entier viendront à Paris parce que notre indignation est trop lourde à porter seul·es dans chaque ville. Certain·es D’entre nous ont perdu leur maison, leurs moyens de subsistance, leur communauté, leurs droits. Nous nous réunissons à Paris, car nous avons besoin d’écouter l’expérience des autres pour être mieux armé·es pour l’avenir. »

Le samedi 21 mai, avec des délégations internationales et toutes les personnes qui le souhaitent, nous nous retrouverons à l’Université Paris 8 Saint-Denis pour échanger sur les dégâts et les effets des Jeux Olympiques dans nos pays respectifs. Mais aussi pour organiser une lutte contre l’olympisme à l’échelle internationale.

Des anti-JO japonais, anglais, allemands, États-uniens, catalans et français seront présents·es, car nous ne pouvons pas continuer à lutter chacun de son côté sans s’enrichir des expériences de nos amis·es.
Toutes les personnes qui se posent des questions sur les Jeux Olympiques, ou plus spécifiquement sur Paris 2024 sont bienvenues. C’est une rencontre ouverte à toutes et tous ! »

Le thème de La première session du 21 mai 2022, que nous entendront dans cette émission, était : Saccage écologique et greenwashing olympique : peut-on empêcher les prochains « Jeux les plus verts de l’histoire » ?

On ne pouvait pas finir sans évoquer les incidents qui ont eu lieux au stade de France, lors de la finale de la Ligue des Champions entre les équipes de Liverpool et du Real Madrid, le samedi 4 juin. Le match devait être organisé à l’origine en Ukraine, mais a été transféré en France. L’organisation ainsi que la gestion de cet événement, disons-le, y a été déplorable, suscitant une indignation internationale. La foule a été compactée, attendant sans informations, avant de se retrouver gazée, matraquée par les forces de l’ordre. Les supporters ont pu se faire une idée précise de la gestion de foule à la Française.

Pour se couvrir, le préfet de police de Paris, Didier Lallement, suivi par le ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, ont évoqué des falsifications massives de billets, des hordes de jeunes de banlieues déferlant sur le stade et même une grève du RER B Comme à leur habitude, l’État français a désigné leurs éternels coupables alors que sa responsabilité dans l’organisation puis la gestion de cet événement sportif est patente. Cela laisse présager du pire pour les jeux olympiques de 2024.

JO 2024 : présentation du week-end saccage 2024

Les chantiers des Jeux Olympiques 2024 ont commencé malgré la crise sanitaire et les résistances locales, et les retards accumulés accélèrent leurs cadences et dégradent les conditions de travail. Les conséquences sont nombreuses : quartiers irrespirables ( accélération de la bétonisation et de la pollution, inabordables (spéculation immobilière, entraînant l’expulsion des pauvres et des modestes, policés (imposition des normes des investisseurs et du tourisme, surveillance et répression, implantation de grandes enseignes, réduction des espaces publics et des parcs (comme à Taverny, à Aubervilliers, à la Courneuve, disparition d’espèces protégées, … et la liste est encore longue.

Saccage 2024 rassemble des habitant-e-s de Seine-Saint-Denis et de ses alentours, des associations et des collectifs entré-e-s en résistance face aux saccages écologiques et sociaux que provoquent les Jeux Olympiques de Paris en 2024. Nous défendons les espaces avec lesquels l’on vit, où l’on habite, où l’on se rencontre, où l’on tisse des liens et où l’on s’amuse, menacés par la préparation et la tenue de ces jeux.

Depuis octobre 2020, nous, collectifs, associations et habitant-e-s, mêlons nos voix et nos envies d’agir au sein de la coalition Saccage 2024, en composant avec les positionnements et les stratégies différentes des un-e-s et des autres, pour que ce désastreux héritage ne soit pas imposé sur les territoires concernés.

Cette coalition vise à renforcer notre force d’action face aux transformations urbaines. Elle symbolise aussi que ces projets, aussi éparpillés qu’ils paraissent, s’inscrivent tous dans une vision que nous rejetons – celle de la transformation de nos espaces de vie en une métropole toujours plus mondialisée, inégale et ravageuse pour nos environnements.

Nous avons vu la destruction du foyer de travailleurs de l’ADEF de Saint-Ouen pour faire place au village olympique. À l’heure où nous écrivons ces lignes, les anciens résidents, tous travailleurs immigrés, sont entassés dans des logements provisoires exigus et ne savent pas où ils iront ensuite. Nous avons vu la destruction de l’Aire des Vents, un parc public et une partie d’un corridor écologique protégé, qui a été pavé pour construire un « village des médias » que même le CIO (comité international olympique) a déclaré inutile.

Nous avons vu la destruction des jardins ouvriers à Aubervilliers. Comme les Manor Garden Allotments de Londres, le sol sera recouvert de béton, mais cette fois, pour une piscine olympique « d’entraînement » qui ne sera même pas utilisée pour les compétitions. À Taverny et Saint-Leu-la-Forêt, deux piscines parfaitement fonctionnelles seront remplacées par une piscine olympique. Au Champs-de-Mars, le sol est déjà goudronné pour un autre projet olympique (Grand Palais Éphémère). À Élancourt, des arbres seront coupés pour une piste de VTT.

Collectifs et associations faisant partie de la coalition : Collectif de défense des Jardins d’Aubervilliers, Notre Parc N’est Pas à Vendre, Pleyel à Venir, Changeons d’Ère à Taverny, Comité de vigilance JO 2024, Non aux JO à Paris.

Nous recevions dans notre émission ; Natsuko, Fleuve et Nina, membre de la coalition saccage 2024 et en leurs compagnies, nous revenons sur l’opposition aux jeux olympique 2024, les conséquences sur les villes accueillante. Les mobilisations internationales et la présentation des événements 21 et 22 mai à Saint-Denis et a la Courneuve.

Pour plus infos  : https://saccage2024.noblogs.org/

Réseaux sociaux (Facebook, Instagram, Telegram) : @saccage2024

Sur Twitter : @2024saccage

PAS DE POUBELLE NUCLÉAIRE EN MEUSE/ JARDIN À DÉFENDRE

Les 1er, 2 et 3 juin au Tribunal de Bar-le-Duc se tenait le procès des sept « malfaiteurs » de la lutte à Bure. Des ami.e.s luttant contre le projet de méga-poubelle atomique Cigéo(centre industriel de stockage géologique).

Il n’y a toujours aucun déchet nucléaire à Bure. Pour autant, nous sommes à un moment charnière, car Cigéo pourrait bientôt être reconnu d’utilité publique : expropriations, défrichement du Bois Lejuc et premiers chantiers pourraient voir le jour d’ici à 2022.

Dans cette première partie d’émission, nous entendrons un entretien réalisé a bar le Duc lors du procès dit des sept « malfaiteurs » et nous serons avec Régine et Patrick membres de BURESTOP 55 / Collectif Meuse contre l’enfouissement des déchets radioactifs. En leurs compagnies, nous ferons un point d’étape du projet Cigéo et des luttes qui se mènent contre ce projet.

En seconde partie d’émission, nous irons du côté du jardin des vertus à Aubervilliers qui fait face à une menace de destruction d’une partie de ses jardins, pour la construction d’une piscine olympique et d’un solarium pour les jeux olympique de 2024.

Dans ce reportage, réalisé le dimanche 6 juin 2021, nous vous proposons une ballade a la rencontre de ceux et celles qui défendent le maintien de ce jardin.

Bonne écoute !

Pour plus information sur la lutte contre cigéo :
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JOURNÉE D’ACTION EUROPÉENNE POUR LE DROIT AU LOGEMENT ET À LA VILLE / LE LANDY SAUVAGE

Le cortège de la manifestation parisienne, samedi 27 mars.

Paris est vidée de ses populations, Paris, c’est pour les riches !

2020 en France, le prix des logements a encore augmenté. Les profits issus du logement cher ont à peine diminué, malgré la crise sanitaire et sociale. La crise du logement s’aggrave : toujours plus de sans-abri, de mal-logé.e.s, de jeunes et d’étudiant.e.s en galère, d’expulsions…

Berlin : les locataires se mobilisent et gagnent !  Plusieurs dizaines de milliers de locataires berlinois ont manifesté et obtenu que les loyers privés ne dépassent pas 6 à 12 euros le mètre carré et que des amendes jusqu’à 500 000 euros soient délivrées sans délai par la commune contre les bailleurs fraudeurs…

Je suis logée en résidence sociale dans le Xe : 11 m2, 468 euros par mois. Avant j’habitais en squat, c’était mieux, au moins j’avais de l’espace !


Ce 27 mars 2021, nous étions dans le cortège parisien. Nous entendrons les interventions des représentants de syndicat de locataires, mais aussi des entretiens avec des collectifs de locataires, une habitante en résidence sociale, le collectif Stop Airbnb et celui des architectes.

INTERVIEW

Le maire ne doit pas apprécier que les gens se réunissent chez nous pour résister aux JO ou à la création d’une bretelle d’autoroute !

Retour au Landy sauvage à Saint-Denis, un lieu occupé sans droit ni titre depuis 2018. Il a pris au fur et à mesure de ces années une étoffe particulière dans une ville comme Saint-Denis qui poursuit de manière rapide une restructuration urbaine dans le sillage du projet de Jeux olympiques, que la ville doit en partie accueillir en 2024. Pour cela, la société du Grand-Paris prévoit le développement de nouvelles lignes de métro et celle de Saint-Denis Pleyel passe pour prioritaire. L’intérêt soudain porté à des quartiers pauvres et qui n’intéressaient personne auparavant a fait de la ville une usine à gaz. Et les habitants trouvent dans le projet associatif du lieu et son discours de résistance à la promotion d’une nouvelle ville une certaine résonance. En 2020, l’affaire a pris un tour franchement politique avec l’élection du nouveau maire socialiste, pressé de donner à la ville “un nouveau souffle”. La justice avait donné jusqu’à juillet 2021 aux habitants et aux associations le temps de s’organiser et de déménager. Qu’à cela ne tienne, la mairie se saisissant du prétexte d’un incendie mineur a décidé de précipiter leur éviction. 

LE TRIANGLE DE GONESSE : UNE PREMIÈRE ZAD EN RÉGION PARISIENNE/ JEUX OLYMPIQUES 2024

Triangle de Gonesse, 22 février 2021

Alors que le gouvernement n’a toujours pas fait connaître son choix pour l’avenir du Triangle de Gonesse et l’autonomie alimentaire des Franciliens, les citoyens mobilisés ont choisi de défendre ce patrimoine commun, en vertu de l’article L110-1 du code de l’environnement. Cette préservation signifie l’abandon par le gouvernement de la gare au milieu des champs, à la fois inutile et dispendieuse des deniers publics. Le Collectif pour le Triangle de Gonesse (CPTG) rappelle aussi que les seuls transports aujourd’hui nécessaires sont situés dans des zones proches des habitant-e-s.

Le samedi 13 février 2021, se tenait devant la gare de Villiers-Le-Bel-Gonesse-Arnouville, un rassemblement organisé par des associations du territoire (Villiers-le Bel Voisins solidaires, l’Amicale des locataires du parc CDC Habitat, Vel & Bel, Villiers-Le-Bel Écologie sociale et populaire, ADHEVO) pour réclamer l’abandon de la gare Triangle de Gonesse et l’amélioration des transports du quotidien.
Dans ce premier reportage, nous entendrons les prises de paroles et les entretiens réalisé avec une gilet jaune de Saint-Brice et une occupante de la zone à défendre du triangle de Gonesse.

Le dimanche 7 février, joignant la parole aux actes, des signataires déterminés du Serment ont décidé de tenir leur engagement en protégeant les terres de façon plus active encore : ils occupent un terrain sur le Triangle, déclaré première ZAD en Ile-de-France.

Nous étions présents quelques jours avant l’expulsion du 22 février et nous avons réalisé un entretien avec un occupant de la ZAD qui nous parlera de  la mise en place de cette occupation.

Nous terminerons cette émission avec un reportage réalisé le 6 février 2021 sur le parvis de l’hôtel de ville de Paris, concernant l’opposition a la tenue des jeux olympiques de 2024. Nous entendrons l’entretien réalisé ce samedi avec des membres des jardins ouvriers d’Aubervilliers, concernés par la construction d’infrastructures liées au JO 2024.

JO 2024 : loi olympique et libertés publiques

Nous vous proposons en nouvelle diffusion, une émission de zoom écologie du 7 janvier 2021. Zoom écologie et diffusée tout les jeudi de 20 h 30 a 21 h 30 sur fpp106.3 et rfpp.net

Émission consacrée aux conséquences politiques de l’organisation des JO à Paris avec le collectif NON aux JO 2024 et la Quadrature du Net.

Nous parlons de la loi olympique votée en avril 2018 en vue de la préparation et de la tenue des jeux olympiques de 2024 à Paris. Directement dictée par le comité olympique au pays hôte, cette loi permet notamment une accélération et une facilitation des procédures d’urbanisme afin de tenir les délais (et de limiter les possibilités de contestation).

http://zoom-ecologie.net/

LA COURNEUVE ET LES JEUX OLYMPIQUES 2024 / GAYE CAMARA / VINCENZO VIECCHI

Dans l’émission de ce jour, nous diffusons un reportage réalisé le 13 décembre 2020 a la Courneuve lors d’un rassemblement dans le cadre de la mobilisation contre les Jeux Olympiques de paris 2024.


Ensuite nous diffuserons un reportage réalisé a Champs-sur-Marne le 19 décembre 2020 suite à l’audience qui avait lieu a la cour d’appel du TGI de Paris dans l’affaire de Gaye Camara tué par la police dans la nuit du 16 au 17 janvier 2018 et dont le rendu aura lieu le 21 janvier 2021.

Enfin nous diffusons un document sonore transmis par le comité de soutien de Vincenzo Vecchi poursuivi par deux mandats d’arrêt européen pour sa participation au contre sommet du G8 de Gènes dont le rendu par la cour de cassation sera donné le 26 janvier 2021.

PARIS JO 2024, MIRACLE OU MIRAGE ?


Au grand dam de ses habitants, notamment les plus marginalisés, Paris est sens dessus dessous depuis que les Jeux olympiques 2024 lui ont été attribués dans des circonstances des plus opaques. À grands renforts de campagnes publicitaires et de chantiers dans les transports métropolitains, ce sont des Jeux « exemplaires » que l’on promet aux Parisiens/ parisiennes.

Pourtant, si l’on se fie aux éditions précédentes, l’exemple donné par les JO jusqu’à présent été celui de l’endettement à outrance et des « éléphants blancs » qui accablent encore les villes hôtes plusieurs décennies après avoir accueilli l’événement.

Dans l’émission de ce jour , nous entendrons les interventions qui ont eu lieu lors de la présentation du livre: PARIS JO 2024, MIRACLE OU MIRAGE ? paru au Éditions Libre & Solidaire .Cette présentation se tenait au bar restaurant le lieu dit le 9 Octobre dernier.

L’ ASSIGNATION A RÉSIDENCE / JEUX OLYMPIQUE

Aujourd’hui en nouvelle diffusion une émission du 12 Décembre 2017 ou il sera question du mécanisme qui permet à l’état de pouvoir incarcéré hors des murs de la prison des personnes soupçonné de commettre des délits.


En seconde parties,nous parlerons des jeux olympique 2024 et de leur conséquence,et nous rediffusons un extrait de la réunion publique du 13 Janvier dernier à Ivry-sur-Seine.

LE GRAND PARIS

Assemblée des collectifs en lutte contre le Grand Paris,organisait une nouvelle réunion publique de rencontres, discussions et mise en place d’initiatives, le 13 Janvier dernier à Ivry où il fut question des luttes pour le logement et de l’ANRU, de la Butte Rouge à Châtenay-Malabry, de la loi olympique et para-olympique, de l’Exposition Universelle qui devait alors s’installer à Saclay.

Dans l’émission de ce jour,  il sera question des Jeux olympiques de 2024 et de l’exposition universelle de 2025.

LES JEUX OLYMPIQUES / 52 JOURS DE GRÉVE DANS DES BUREAUX DE POSTE


Le Comité international olympique a validé le 11 juillet la double attribution de l’organisation des JO, en 2024 et 2028, à Paris et Los Angeles.Quelle seront les contre partie accordée aux diverses entreprises engagé dans cette organisation? Nous en parlons avec Frédéric Viale, membre du collectif NON aux JO 2024 à Paris.

52 Jours de grève pour les agents du Réseau à RIS ORANGIS (91), soutenus par une intersyndicale SUD et CGT,
80 % du personnel en grève sur 6 bureaux de poste et 4 villes depuis le 30 Octobre.Grève la plus longue connue en Essonne aux guichets, les agents se battent directement pour le Maintien du Service Public Postal contre les réductions d’horaires et les suppressions d’emplois.nous en parlons avec Eric,postier dans l’Essonne