Ou en sommes nous dans l’univers impitoyable de la grande distribution ? Les grandes manœuvres se poursuivent, a grands coups de rachat et de dépeçage. Le groupe Casino n’y échappe pas.
Le 27 mars 2024, la dette de l’entreprise est revue de manière très significative et ses actionnaires vont être massivement dilués par l’apport de capital des repreneurs, les milliardaires Daniel Kretinsky et Marc Ladreit de Lacharrière adossés au fonds d’investissement Attestor. Casino comptait fin 2022 200 000 salariés dans le monde dont 50 000 personnes en France.
44 168 collaborateurs, après cession de ses activités hors de France. Une fois que ses hypermarchés et supermarchés auront été cédés à ses concurrents Intermarché, Auchan et Carrefour, l’effectif du distributeur tombera à 28 212 salarié-e-s fin 2023.
(Monoprix et Franprix) qui fond partie, entre autres du groupe Casino, basés respectivement à Clichy et Vitry-sur-Seine, en région parisienne, vont également être touchés. Selon le groupe, 750 postes seront supprimé en Île-de-France.
Dans l’émission de ce jour, pour parler de la situation à Monoprix, nous recevons en plateau : Soumaya, Lamia et Alain, salarié-e-s et syndicaliste au collectif CGT Monoprix. Nous reviendrons notamment sur la mise en place du “plan de sauvegarde de l’emploi” (PSE), autrement dit des licenciements.
Dans l’émission de ce jour, en direct, nous revenons sur les mouvements sociaux dans le secteur du commerce.
En Comité Social et Économique Central extraordinaire de ce mercredi 24 avril, la direction annonce un PSE (plan de sauvegarde de l’emploi) hors nove langue, un plan de licenciement au siège social de 102 personnes, faisant écho aux 3 267 postes supprimés de Casino annoncés au même moment.
Ce massacre social est permis grâce à la complicité de Bercy qui savait pertinemment quelles seraient les conséquences du démantèlement du groupe Casino sur les emplois, et ce, malgré les millions d’euros d’aides publiques versées.
Les nouveaux dirigeants du groupe comme le gouvernement considère les salariés comme de simples dommages collatéraux, et n’ont aucune considération pour la vie de ces travailleurs et de leurs familles.
Monoprix ne souffre d’aucune difficulté financière et constituait jusqu’alors la poule aux œufs d’or du groupe : rien ne justifie ce PSE si ce n’est pour optimiser le profit et la rentabilité !
Le 24 mai dernier, lors du rassemblement du soutien au salarié d’Orange venue, à proximité de la salle Pleyel à Paris, demandé des comptes a leur direction et a cette occasion, nous avons réalisé un entretien avec Alain, de la CGT MONOPRIX, venue en soutien, que nous vous diffusons en cette première partie d’émission.
Prochaine mobilisation pour monoprix : ce samedi 25 mai 2024 dès 11 h au monoprix Le Vésinet, situé au 36 rue Ernest André 78110 Le Vésinet RER A LE VÉSINET CENTRE.
Depuis mi-avril, les salariés de Rougier&Plé Filles du calvaire se battent pour de meilleures conditions de travail et des embauches. En effet, dans un magasin de 4 niveaux, ils ne sont que 25, le tout dans un magasin qui tombent en ruines : fuites d’eaux, remontées d’égouts dans un contexte d’ultra-polyvalence confinant à de la surexploitation. Malgré la visite de l’inspection du travail, la réponse patronale est toute répressive, mais conforme à la répression syndicale en cours : 4 procédures de licenciement dont 2 syndiqués et effective ce 24 mai. Face à cela, la contre-attaque ne se fait pas attendre avec des procédures judiciaires, des grèves, des manifestations et un appel à soutenir via un comité de soutien, et une caisse de grève.
Pour revenir sur ce contexte de lutte, nous recevons dans nos studios, Laurent, du syndicat SUD COMMERCE et Sam, employée polyvalente du magasin rougier & plé fille du calvaire à Paris.
LES PROCHAIN RENDEZ-VOUS ROUGIER & PLÉ
une nouvelle réunion de leur comité de soutien ouverte aux organisations syndicales, associatives et politiques mardi 28 mai à 19 h au local de notre syndicat (M° Colonel Fabien),
• une manifestation samedi 8 juin à 14 h (rendez-vous devant le magasin, 13 boulevard des Filles du Calvaire, M° du même nom),
• un rassemblement lundi 10 juin à 14 h près du Conseil de Prud’hommes de Paris, 27 rue Louis Blanc (M° du même nom) avant l’audience visant à demander la réintégration des grévistes.
AUTRERENDEZ-VOUS : Ce dimanche 26 mai à partir de 12 h 30, aura lieu un repas de soutien à la caisse de grève des salarié-e-s de l’entreprise d’aide à domicile ONELA, en grève illimitée depuis déjà quatre mois. Ce repas aura lieu à la cantine des Pyrénées, 77 rue de la mare, 75020 Paris, métro Pyrénées ou Jourdain.
Paris 27 novembre 2021 : manifestation nationale contre les licenciements
Ce samedi 27 novembre, se tenait à l’initiative des salariés de PPG et de TUI, soutenus par de nombreuses organisations syndicales et politiques, parmi lesquelles notamment Sud poste Hauts-de-Seine, info’Com-CGT, Fédération Sud Commerces et services, une manifestation nationale contre les licenciements.
Fut présent également dans cette manifestation les salarié-e-s de H&M France au Bourget et des salarié-e-s de monoprix, que nous entendrons dans ce reportage, ainsi que différentes prises de parole.
Au même moment, se tenait la manifestation unitaire contre l’extrême droite et le racisme organisée par la Jeune garde, le collectif paris Queer Antifa, la Horde, l’Afa paris-Banlieue, l’UCL et le NPA Paris et pour cette manif antifasciste, l’Afa paris-Banlieue, l’Afa-Nantes, Grenoble, Lyon, Strasbourg et Toulouse, la Coordination Féministe Antifasciste.
Mais aussi le Réseau d’Entraide Vérité et Justice, Cerveaux Non Disponibles, Acta, Collectif Justice et Vérité pour Babacar Gueye, Collectif Paris-Ayotzinapa , Comité Vérité et Justice pour Lamine Dieng, Front Uni des Immigrations et des Quartiers Populaires, Les Mutilé.e.s pour l’Exemple, Le Printemps du Care, L’Offensive, l’Union des Juifs Français pour la Paix, Urgence Notre Police Assassine, ou encore Act Up – Paris, la Brigade Anti-Négrophobie et la Brigade de Solidarité Populaire Aubervilliers – Pantin appellent à faire-bloc contre les violences d’État
Nous pourrons entendre les différentes prises de parole et interview réalisé dans le cortège.
La direction de Monoprix a décidé de geler des embauches. Les quelques salarié-e-s présent-e-s malgré tout dans les rayons doivent faire plusieurs tâches à la fois.
Beaucoup d’arrêts maladies, d’abandons de poste, accidents de travail… car les salariés croulent sous une surcharge de travail qui ne fait qu’empirer.
Cette politique qui consiste à faire des économies dans tous les secteurs y compris en niveau même des frais de gardiennage.
L’enseigne demande toujours de fournir plus d’efforts sans contrepartie. Les salaires stagnent toujours au même niveau. Les primes sont très réduites, voire supprimées.
Dénoncer cette politique de réduction des effectifs a valu deux assignations en justice. Les salarié-e-s ont été attaqué-e-s en justice par l’enseigne à deux reprises et un appel a suivi ces deux décisions.
La Cour d’Appel de Paris a fait condamner Monoprix concernant le premier jugement et les salarié-e-s sont en attente de la décision du deuxième jugement en appel.
Monoprix a été condamné par la cour d’appel de Paris le 20 mai 2021 à verser 150 € aux 13 assignés. Monoprix se pourvoit en cassation pour sa condamnation en appel.
À la veille de la décision judiciaire, nous recevons dans nos studios, le collectif CGT Monoprix Île-de-France, ils nous parleront de la situation à Monoprix.
Quatre reportages, illustre l’émission de ce jour.
Nous débuterons par le sujet réalisé ce samedi 10 avril ou se tenait à Paris une manifestation antifasciste appelée par plusieurs groupes antifascistes large, incluant collectifs spécifiques, organisations syndicales et politiques.
Nous pourrons entendre différents entretiens réalisé dans cette manifestation.
Nous poursuivons cette émission avec la question de la répression syndicale et des poursuites judiciaire qui en découle. Illustration de cela avec dans un premier temps, un entretien réalisé avec Ahmed Berrahal, syndicaliste CGT a la RATP, qui nous parlent de la lutte qu’il mène au sein de son entreprise contre le harcèlement.
Dans un second temps, nous parlerons de la situation a Monoprix, avec Rodrigue membre du collectif CGT monoprix et qui avec d’autre salarié-e-s du groupe comparaissait au tribunal de Paris le 8 avril 2021, suite a une assignation de l’enseigne qui estime qui y a eu lors des actions syndicales, blocage des magasins.
Nous terminerons cette émission par un reportage réalisé le 4 février 2021, suite a la mobilisation des agentes et agents communaux de la ville de Paris contre l’augmentation du temps de travail et nous entendrons l’entretien réalisé avec une bibliothécaire.
Ceci en appel a une journée de gréve et de manifestation qui se tiendra ce mardi 13 avril, jour du Conseil de Paris. Manifestation jusqu’à l’Hôtel de Ville, rendez-vous à confirmer :9 h 30 à Gare de Lyon, Tour Mattei, 207 rue de Bercy, 75012 Paris.
Depuis plusieurs Samedi , des salarié-e-s de monoprix se mobilisent contre leurs mauvaise condition de travail . ce sont les Samedi de la colère. Dans l’émission de ce jour , nous recevons en plateau , plusieurs d’entre eux et elles pour parler de la situation au sein de monoprix. Trois axes pour cette émission ; les revendications et le projet Socrate , la construction de la lutte et la question de la répression, notamment avec les assignations pour 18 salarié-e-s.
samedi 5 septembre 2020 , Le collectif cgt monoprix ile de France appeler a une mobilisation devant le monoprix Vaugirard dans le 15éme arrondissement de paris. Ceci dans la continuité de la lutte contre la politique méprisante des patrons et actionnaires (Monoprix-Casino) pour l’acte 7 des “samedis de la révolte”
Fut présent ce jour la , en soutien et en luttes d’autre secteur comme les salariés de Biocoop et des salarié-e-s du voyagiste TUI , que nous entendrons dans cette heure de reportage. Bonne écoute !
On commence cette émission par un entretien réalisé avec Alain , salarié et syndicaliste CGT a Monoprix , il nous parlera des Samedi de la colère dans les différents magasins
Dans le reportage suivant, nous seront dans le rassemblement qui se tenait place du palais Royal ce 6 Juin a l’appel de la CGT spectacle pour entre autre , une annulation de la réforme de l’assurance chômage de 2019 pour l’ensemble des personnes privées d’emploi.
En présentant un plan de 2 milliards d’euros d’économies à réaliser sur trois ans, le président de Renault, Jean-Dominique Senard, avait annoncé que l’usine de Choisy-le-Roi serait le seul des 14 sites industriels du groupe en France à fermer, à l’horizon 2022. Nous terminerons cette émission avec la manifestation qui ce tenait le 6 Juin dernier en soutien au salariés de l’usine Renault de Choisy le roi.
Dans cette émission, nous parlerons du confinement prévu ce 11 mai avec des salariés de différents secteur afin de faire un 1er bilan de cette période de confinement :
Ahmed syndicaliste à la CGT RATP du dépôt de Flandre
Eduardo syndicaliste FO, éboueur pour la ville de Paris
Alain de la CGT Monoprix, du magasin Gambetta d’Issy les Moulineaux
Comment se protègent les salarié-e-s du commerce et quelle est leurs visions de leurs métiers a l’heure de l’épidémie du coronavirus ? Voici la question qui traverse l’émission de ce jour .
Nous débuterons avec un entretien réalisé avec Amar lagha délégué CGT , suite au décès de Alain Siekappen Kemayou le 21 mars dernier , Il était salarié de la société Samsic et élu de la CGT. Employé depuis 2001 au centre commercial O’Parinor (Seine-Saint-Denis).
Le second entretien sera en compagnie de Alain , boucher et délégué CGT commerce au Monoprix Gambetta.
Et nous terminerons cette émission , avec un salarié d’un magasin bio qui nous parlera de ses conditions de travail au vue de l’épidémie.
Depuis le mois de mars, les salarié.es du supermarché Monoprix d’Issy-les-Moulineaux se mobilisent contre des conditions de travail et des salaires indignes. Mais après quatre rassemblements devant les portes, et alors que la direction régionale a enfin décidé de négocier…le patron du magasin prononce des mises à pied contre les élus CGT !