Le 11 septembre dernier, la librairie Libertalia accueillait Aline Nippert pour la présentation de son livre : Hydrogène mania – une enquête sur le totem de la croissance verte, publié aux éditions le passager clandestin. L’autrice y dépeint l’engouement vis-à-vis de l’hydrogène présenté comme rien de moins qu’une solution miracle — un rêve techno-solutioniste en réalité — permettant de répondre aux enjeux de notre époque, et notamment celui du réchauffement climatique. En effet, l’hydrogène permettrait selon ses promoteurs de décarboner les activités polluantes. Mais qu’en est-il réellement ? Que se trouve-t-il à l’envers du décor d’un lendemain fantasmé où l’industrie ou bien les voitures et avions fonctionneraient avec l’hydrogène comme source d’énergie ? C’est de cette question, de ses ses enjeux plus généralement auquel Aline Nippert tentera de répondre.
Dans l’émission de ce jour, nous revenons sur les mobilisations antinucléaires qui se sont déroulées en ce mois d’octobre 2024.
Émission en deux temps. Dans un premier temps, nous serons à la réunion publique organisée par la Coordination régionale antinucléaire, le 4 octobre à Paris avec cette question : LE NUCLÉAIRE VA-t-IL SAUVER LE CLIMAT ? et par la suite, nous entendrons le reportage réalisé à Rouen où se tenait la Manifestation antinucléaire des 11 et 12 octobre 2024
Sous prétexte d’objectifs bas-carbone à respecter en matière d’énergie, Macron a choisi de relancer la production d’électricité nucléaire. Belle affaire pour les industriels… mais pour nous ?
Si le nucléaire est en déclin au niveau mondial, il est passé sous la barre des 10 % d’électricité en 2023 (17,5 % en 1993), soit environ 2 % de l’énergie mondiale, ce n’est pas pour rien. C’est le moyen le plus inefficace (33 % d’efficacité énergétique…) et le plus coûteux de produire de l’électricité.
Et aussi le plus dangereux ! Rappelons que les catastrophes de Tchernobyl et de Fukushima ont fait des centaines de milliers de victimes, et qu’elles ne sont pas terminées : un nouveau sarcophage a dû être construit en Ukraine et les réacteurs détruits de Fukushima rejettent quotidiennement de l’eau radioactive dans l’océan Pacifique.
CHRONIQUE DE LA FRANÇATOMIQUE Coût du nucléaire, prix de l’électricité, dette publique par François VALLET, le 1ᵉʳ novembre 2024
Alors que l’Assemblée Nationale débat sur le projet de budget 2025, que le gouvernement prévoit d’augmenter les taxes sur l’électricité pour réduire le déficit public, mais aussi de mettre en place un mécanisme qui permettrait de partager « les revenus du nucléaire historique avec les consommateurs » et que certains veulent à l’inverse « démarchandiser » l’électricité, il est nécessaire de s’interroger sur les impensés nucléaristes français.
Bref rappel historique sur la « ligne Maginot » atomique qui ne nous a protégés de rien. Il y a 50 ans, en 1974, après le premier « choc-pétrolier », le premier ministre Pierre Messmer confirmait le lancement du programme de construction de 200 réacteurs nucléaires à horizon 2000.
Ils devaient assurer l’indépendance énergétique de la France en l’affranchissant de sa dépendance au pétrole. EDF était alors en situation de quasi-monopole pour la production, le transport, la distribution et la commercialisation d’électricité en France. Tout, ou presque, était dans les mains de l’État et de « l’électricien national » pour nucléariser la France en moins de 25 ans à l’aide de technologies états-uniennes (le choix avait été fait de construire les réacteurs sous licences Westinghouse et General Electric).
Ce choix politique, focalisé sur le nucléaire, a conduit à une réalité beaucoup moins médiatisée que le prix de l’électricité, la division par plus de 1,7 du taux d’indépendance énergétique de la France entre 1974 et 2021. La France est parmi les cancres de l’Europe pour la part de sa production par les énergies renouvelables. C’est aussi le pays d’Europe le plus « thermo-sensible » à cause du chauffage électrique, ce qui le rend dépendant de ses voisins européens pour son approvisionnement lors des périodes de forte consommation en période froide. (…)
(…) En tant que citoyen-consommateur-contribuable souverains, nous pouvons agir en boycottant EDF, bras armé de l’État français pour sa politique nucléariste. Nous pouvons aussi préserver notre pouvoir d’achat puisqu’il existe une dizaine de fournisseurs, non producteurs d’électricité nucléaire, ayant des offres moins chères que le tarif réglementé d’EDF.
Nous commençons cette émission par l’action menée dans le secteur de l’énergie ce jeudi 9 mars 2023. En effet, des agents et des agentes du secteur du gaz et de l’électricité de la CGT MINES ÉNERGIE, ont coupé dans la matinée le courant du stade de France et du chantier du village olympique à Saint-Denis, L’action a privé d’énergie le village olympique, le quartier au niveau zone commerciale, des data centers et aussi le stade de France. Environ 300 agentes et agents étaient présent-e-s pour cette action. Et on commence ce reportage à l’espace Mandela, ou un électricien nous donnent quelques consignes avant l’action. Ensuite, nous poursuivrons le reportage sur le site près du chantier du village olympique à Saint-Denis.
En seconde partie d’émission, nous reviendrons sur l’assemblée générale de mobilisation contre la réforme des retraites, de l’assurance chômage et du RSA contre activité qui se tenait le 9 mars dernier à la bourse du travail de Paris.
LE TEXTE D’APPEL
Hors du dernier carré macroniste et des représentants “responsables” de la gauche et de la droite du capital, le mot d’ordre de l’intersyndicale « Mettre le pays à l’arrêt à partir du 7 mars » met tout le monde d’accord. Comme en 2019, la mobilisation contre la réforme des retraites renferme une contestation plus générale des effets sur nos vies du travail, contraint, souvent discontinu, et mal payé.
Qui a encore une « carrière complète » et sans interruption ? Qui veut ou peut encore, tout le long, travailler 40 heures par semaine, 47 semaines par an, pendant une quarantaine d’années ? De quel travail parle-t-on, et à quels droits ouvre-t-il ? Après 55 ans, près de la moitié des gens sont au chômage. Dans ces conditions, décaler de deux ans l’âge de départ à la retraite, ce sera prendre des bouts de boulot, ou sinon, s’arrêter avec une décote. Pour beaucoup, ce ne sera pas tant travailler deux années de plus qu’attendre deux ans de plus, coincés entre Pôle emploi, la CAF, et leurs logiques de contrôle et de sanction financière. Avant cela, pour une majorité de prolétaires, la précarité et l’irrégularité de l’emploi sont déjà la norme depuis longtemps. Le plein emploi précaire se nourrit de mises au pas, de radiations par Pôle emploi, et bien souvent de boulots de moins d’un mois, mal payés et n’ouvrant aucun droit. Si la réforme des retraites passait, il y aurait, selon les projections gouvernementales, 300 000 allocataires de plus (pension d’invalidité, ARE, ASS ou RSA), sans parler de celles et ceux qui n’auraient aucun droit deux ans de plus – du fait de la conjugalisation des ressources, entre autres.
Les salaires stagnent, les allocations de Pôle emploi sont sabordées par les réformes successives, et bientôt le RSA va être conditionné à une activité imposée à mi-temps. De 2019 à 2022, les réformes de l’assurance chômage ont déjà baissé considérablement les allocations et la durée d’indemnisation des chômeurs, tout en augmentant de 4 à 6 mois à temps plein le temps de cotisation nécessaire pour (r)ouvrir des droits. En parallèle, le contrôle a été renforcé, visant à rendre la vie au chômage intenable et à obliger ainsi les chômeurs à accepter n’importe quel travail, dans n’importe quelles conditions. Le versement du RSA tend, quant à lui, à être conditionné à une activité imposée de 15 à 20 h par semaine, sans droits et sans contrepartie : c’est la subordination, mais sans le salaire !
Autour de Paris, l’Eure et les Yvelines sont concernés. D’ici quelques jours, un quart des allocataires de l’Eure devront se mettre à disposition pendant 6 mois, pour de pseudo-formations, ou auprès de collectivités ou d’entreprises du département s’ils veulent continuer de recevoir une allocation. La Seine-Saint-Denis ne participe pas formellement à «l’expérimentation», pour s’en être désistée, mais elle se saisit de l’occasion pour essayer d’accroître la pression sur les allocataires, quand même.
La contrainte sur la (re)mise au travail se généralise C’est ce que montrent bien les usages politico-administratifs des « secteurs en tension » dans plusieurs domaines d’intervention publique – même si ceux-ci sont définis par les patrons, en fonction de difficultés de recrutements qu’ils croient pouvoir anticiper à six mois. À Pôle emploi, si le dernier contrat relève des secteurs en tension (bâtiment, restauration par exemple), nous sommes plus souvent contrôlés, plus souvent contraints de se rendre à de pseudo-recrutements collectifs, et plus souvent radiés. S’agissant de la régularisation des sans-papiers par le travail, le projet de loi Darmanin, s’il était adopté, la verrouillerait doublement, à savoir à une seule année – soit le temps des Jeux Olympiques – et aux métiers des secteurs en tension. Au service des patrons, au bon vouloir de la préfecture.
Les prix explosent, les expulsions vont être accélérées. Les difficultés pour se loger sont déjà massives, la part des loyers sur les revenus, et plus largement les charges contraintes, sont en accroissement constant. Dans ce contexte, le gouvernement a fait adopter la loi Kasbarian : les procédures d’expulsions seront accélérées et élargies, accompagnant la répression accrue sur l’occupation de logements vacants. Les prix explosent et vont continuer d’augmenter pendant plusieurs mois encore.
Face à cette situation, des collectifs s’organisent et passent à l’offensive dans plusieurs département. Quelle que soit notre situation actuelle, salariés plus ou moins précaires, avec ou sans papiers, ou bien au chômage, et quelles que soient les raisons pour lesquelles nous sommes au chômage, nous revendiquons d’avoir plus, sans condition, et pour toutes et tous!
Pour réfléchir ensemble à nos modes d’intervention dans le mouvement contre la réforme des retraites, contrer les réformes en cours et gagner de nouveaux droits dans ce moment de mobilisation massive Pour créer des espaces d’auto-organisation, trouver les moyens d’agir collectivement, contre l’atomisation, et contribuer à bloquer la machine capitaliste de mise au travail généralisée… agdu9mars@protonmail.com
à l’appel de la FNME CGT, les travailleurs de l’énergie sont en grève reconductible depuis ce mardi 25 janvier.
À Paris, une action a été menée par la CGT Mines-Énergie avec les travailleurs au siège de la CRE (Commission de Régulation de l’Énergie), un meeting a également lieu dans les Bouches-du-Rhône, à la centrale de Gardanne où les travailleurs sont en lutte, avec la CGT, pour l’emploi et la sauvegarde des outils de travail.
L’explosion des prix de l’électricité, la précarité et les bas salaires chez les travailleurs de l’énergie, le choix patronal et gouvernemental de ne surtout pas remettre en cause la libéralisation et l’éclatement du secteur (avec la complicité autoritaire de Bruxelles), le détricotage scandaleux d’EDF au profit des opérateurs privés.
En grève et mobilisés, les électriciens et gaziers revendiquent une ‘augmentation des salaires et des pensions, la sortie du secteur de l’énergie hors du marché, la renationalisation immédiate d’EDF et d’Engie (Gaz de France) et un Service public de l’Énergie.
Pour revenir sur la situation dans le secteur de l’énergie, nous saurons en compagnie de Karim Abed, responsable de l’UFICT-CGT ÉNERGIE OUEST IDF.
1er février : la grève du social et médico-social
Un mouvement de lutte du secteur social et médico-social s’inscrit dans le paysage depuis 2020. La prochaine date de mobilisation nationale du secteur est appelée le 1er février.
Elle fait suite à la grève historique du 7 décembre 2021, avec 80 000 salarié.e.s et etudiant.es en grève et dans la rue dans toute la France, à une nouvelle mobilisation le 11 janvier 2022 auprès des salarié.es de la santé.
À quelques jours de ce mouvement de grève dans le secteur du social et médico-social, nous vous proposons dans cette seconde partie d’émission, un entretien tiré d’une émission diffusée le 9 juin 2021.
Le rendez-vous à paris pour cette journée de mobilisation se tiendra
Le mardi 1er février a 13 h 30 devant la DGCS 5 Paris Place des Cinq Martyrs du Lycée Buffon, 75015, Paris,
Depuis le début de l’année, cinq collègues, dont quatre ont déjà été convoqués à deux reprises au rectorat, ont reçu des rapports de la part de la direction de l’établissement : tou.te.s sont élu.e.s et/ou syndiqué.e.s, et les motifs sont toujours peu étayés. Ces convocations arbitraires et ces menaces de sanctions à répétition créent un climat de stress et de détresse chez nombre de personnels.
Un rassemblement a eu lieu le 31 mai au rectorat de Créteil dont dépend la Seine-Saint-Denis. Dans ce reportage, nous allons entendre les interventions et entretiens réalisées ce même jour.
Ils et elles n’ont reçu que des tapes sur les doigts, mais cette répression rappelle celle de la Poste actuellement où encore France Télécom en son temps.
Les travailleurs de La Centrale de Gardanne en grève reconductible depuis le 7 décembre 2018 avec des travailleurs de l’énergie de la région parisienne et d’autres salariés des Bouches-du-Rhône devant le tribunal administratif de Cergy-Pontoise. Ils ont fait le voyage pour appuyer leur demande de suspension en référé du plan de casse de l’emploi de GazelEnergie validé par la direction régionale de l’économie, de l’emploi, du travail et des solidarités (DREETS) anciennement la DIRECCTE en attendant que ce Tribunal statue sur le fond le 12 juillet 2021.
Nous allons entendre un reportage réalisé le 27 mai dernier devant le tribunal de tribunal administratif de Cergy ou exprimerons les salariés de La Centrale de Gardanne en grève.
Depuis la réalisation de ce reportage, nous apprenons ce 2 juin que le plan de sauvegarde de l’emploi a été suspendu.
Dessin tiré du site ; privatisation barrage : ne nous laissons pas tondre
Nous axerons principalement la discussion sur la privatisation de l’énergie puisque nous sommes en désaccord avec le choix du gouvernement, appuyés par la CGT, de continuer à privilégier le nucléaire, au regard de ces coûts exorbitants, selon la Cour des Comptes, pour avoir une bonne estimation de ce qu’aura coûté le réacteur de Flamanville qui devrait être opérationnel en 2023, il conviendrait d’ajouter à cette somme des “coûts complémentaires” d’un montant de 6,7 milliards d’euros, dont plus de 4 milliards de frais financiers. Ceci porterait le coût total du réacteur à 19,1 milliards d’euros ! Mais aussi concernant l’extraction de la matière première ; l’uranium, le non-recyclage des déchets et de sa dangerosité…
Face à la privatisation des services de l’énergie ; électricité et gaz, la CGT propose un plan alternatif sans remettre en cause l’extension au nucléaire, puisqu’il est prévu de construire 6 EPR (réacteur pressurisé européen) ou EPR (initialement European Pressurized Reacto) supplémentaires dans les années à venir. Nous avons demandé à Sébastien Menesplier secrétaire général de la FNME CGT (Fédération nationale des mines et de l’énergie) de nous parler de ce projet et de revenir sur le désastre que serait pour les usagers la poursuite de la privatisation d’EDF.
Les 3 axes pour réussir la transition énergétique pour la CGT : • La construction d’un mix énergétique bas carbone. • Une efficacité et une performance énergétiques renforcées (ex : isolation du bâti, pompe à chaleur…). • Une répercussion faible des coûts de production sur les usagers L’indépendance énergétique, la sécurité et la responsabilité sociale dans l’approvisionnement, mais aussi la lutte contre l’exclusion et la lutte contre le réchauffement climatique devront être des priorités de la Nation portées par le service public de l’énergie. La planification de la lutte contre le réchauffement climatique devra être effectuée par le service public de l’énergie, en ayant un regard pointu sur l’impact carbone dans sa globalité. » Sauver le service public L’énergie est un besoin vital qui ne peut être livré au profit : A chacun selon ses besoins.«
Le gaz reste l’énergie la moins émettrice de gaz à effets de serre. Le développement des filières biogaz, hydrogène ou méthane de synthèse va faire de cette filière un des acteurs centraux dans la lutte contre le réchauffement climatique. L’articulation entre toutes les activités permettant la production, le transport, la distribution d’énergie, la recherche et le développement, les études et conceptions et le développement des services énergétiques ainsi que le démantèlement des ouvrages industriels. »
La CGT défend dans son plan : • Un système solidaire basé sur le principe « chacun contribue selon ses moyens et reçoit selon ses besoins ». • Un mécanisme permettant l’accès au service de façon identique à tous les usagers quels qu’ils soient et où qu’ils soient, réduisant les inégalités sociales et territoriales (péréquation). • Une évaluation constante des besoins à travers l’expression des usagers pour faire évoluer les services publics. • Le financement pour assurer en permanence les infrastructures, l’organisation et les emplois stables et qualifiés nécessaires » La production hydroélectrique doit être développée. Les concessions hydroélectriques doivent être sorties de la mise en concurrence
La FNME CGT est donc totalement opposée à la régionalisation de l’énergie en cours suite aux dernières lois impactant l’énergie comme la loi transition énergétique ou la loi PACTE (pour la croissance et la transformation des entreprises).
La précarité énergétique est grandissante depuis l’ouverture du marché (13 Millions de personnes sur notre territoire) due en partie à l’augmentation du TRV (Tarifs Réglementés de Vente) : • +50% TTC pour une inflation de 20% sur l’électricité et +85% sur le gaz, • dont une part HT (Fourniture et Transport) qui a vu une croissance de 40% (chiffres CRE), • et les diverses taxes (TVA, CSPE, TCFE, CTA) qui ont doublé »
Il y a aussi lieu de reconstruire la relation de proximité avec l’usager par • L’ouverture d’agences d’accueil de proximité adaptées aux spécificités des territoires. • La réouverture de centres techniques d’exploitation. • La ré internalisation des activités des relations avec les usagers (du téléphone jusqu’au compteur). • Faire des EPIC (établissement public à caractère industriel et commercial) des acteurs du service public dans l’organisation et le contrôle des actions de maîtrise et d’efficacité énergétique » Cette responsabilité sociale nécessite que l’ensemble des travailleurs des filières énergétiques ait un même statut, le statut de l’énergéticien. Celui-ci doit être composé des meilleurs conquis de chaque statut ou conventions collectives actuelles existantes dans les filières énergétiques. Pour les salariés, la base doit être le statut des IEG (industries électriques et gazières).
Le dernier quart d’heure sera consacré à la centrale à charbon et à biomasse de Gardanne avec Nicolas Casoni délégué CGT.
Après 4 ans d’instruction pour « association de malfaiteurs », le procès des militant.e.s contre la poubelle nucléaire Cigéo à Bure (Meuse) est annoncé, les 1,2,3 juin. Nous terminerons cette émission en diffusant l’appel de soutien.
Paris 10 février 2021; action conjointe gaziers / électriciens
Comme d’autres services publics (poste, rail), le secteur de l’énergie doit obéir aux injonctions néolibérales de la Commission européenne. En application d’une directive européenne de 1996, la production et la distribution d’électricité doivent être soumises aux règles de la concurrence et permettre l’entrée d’acteurs privés.
Le projet Hercule, se conforme à cette logique et EDF sera divisé en trois pôles : le pôle « Bleu », abritant le nucléaire et le thermique (charbon, gaz), qui restera public à 100 % ; le pôle « Azur », qui concerne l’hydraulique, avec la possibilité d’une privatisation partielle ou totale des barrages ; et le pôle « Vert », regroupant le réseau de distribution et les énergies renouvelables, qui sera également ouvert aux capitaux privés. Le 6 février dernier, nous recevions des salariés d’EDF, pour nous parler de ce projet.
Nous serons en studio avec Nico, Malek et Romain, salariés d’EDF et en leur compagnie, nous reviendrons sur le processus qui amène au projet Hercule et nous diffuserons en début d’émission, un reportage réalisé le 10 février dernier à Paris lors d’une action conjointe mené par des électriciens/ électriciennes et gazières/ gaziers.