Convoi de l’eau/Lutte du peuple Mapuche contre une centrale hydroélectrique

Le 25 août dernier arrivait à Orléans le Convoi de l’eau, une manifestation itinérante partie de Sainte-Soline quelques jours plus tôt. Ce convoi, rassemblant tracteurs et vélos, était organisée par Bassines Non Merci, la Confédération Paysanne et les Soulèvements de la Terre ; avec pour objectif l’Agence de l’Eau, où devait se dérouler une négociation autour d’un moratoire sur les “méga-bassines”. Mais c’est de Paris que vous pourrez entendre les différents enregistrements de cette première partie d’émission, une délégation s’étant dirigée vers la capitale le jour suivant, le samedi 26 août, suite à l’échec des négociations. Avait alors lieu un rassemblement et une manifestation à vélo, avec pour point de chute, le festival des Digitales à la Parole Errante, organisé par le squat la Baudrière. Nous ferons remarquer concernant ce dernier, qu’iels avaient été expulsé-es quelques jours plus tôt mais avaient anticipé, en déplaçant le lieu de leur festival.
En seconde partie d’émission, vous pourrez retrouver une intervention ayant eu lieu dans ce même festival, où Andrea, juriste et activiste chilienne, faisait part du conflit historique du peuple Mapuche pour la défense du fleuve Pilmaiquén, et ce contre trois centrales hydroélectriques.

Regards intercontinentaux sur les luttes paysannes et les enjeux liés a l’eau

Aujourd’hui, il va être question de la gestion de l’eau. Alors que les sécheresses s’étendent, que l’eau devient de plus en plus précieuse et que son accaparent par une minorité se fait de plus en plus prégnante, les luttes pour sa préservation se multiplient.

Il en ressort l’extrême importance d’internationaliser les luttes et de les fédérer, de continuer de se soulever pour défendre l’Eau comme Commun (et non pas comme une marchandise), respecter un partage juste des droits d’usages sur les biens communs (terre, eau), de développer des systèmes de coopération (et non de domination et de compétition).

Ainsi, dans le cadre de la mobilisation internationale contre les méga-bassines, le vendredi 24 mars 2023, se tenait a Melle dans les Deux-Sèvres, une table ronde intitulée “Regards intercontinentaux sur les luttes paysannes pour les terres et les enjeux liées à l’eau”.

Nous entendrons les interventions de : Morgan Ody : paysanne en Bretagne et coordinatrice générale de la Via Campesina – Marie-Pierre Répécaud : paysanne en Isère et secrétaire nationale de la Confédération Paysanne chargée du dossier Eau – Massa Koné : paysan au Mali et porte-parole de la Convergence Malienne contre l’Accaparement des Terres (CMAT) et de la Convergence Globale des Luttes pour la Terre et l’Eau en Afrique de l’Ouest (CGLTE-AO).

Retrouvez toutes les informations sur :

La lutte contre les méga-bassines : https://bassinesnonmerci.fr/

La Via Campesina : https://viacampesina.org/fr/

L’UACDDDD MALI- l’Union des Associations et Coordinations d’Association pour le Développement et la Défense des Droits des Démunis : https://uacdddd.org/

La Confédération Paysanne : https://www.confederationpaysanne.fr/

Les Soulèvements de la Terre : lesoulevementsdelaterre.org

PAS DE BASSINE A SAINTE- SOLINE ET AILLEURS !

Depuis un an, le mouvement parti du marais poitevin pour arrêter les méga-bassines a pris une ampleur retentissante par le biais d’une série de manifestations populaires et d’actions de désobéissance destinées à arrêter les chantiers en cours. Ces cratères géants d’une dizaine d’hectares, remplis en puisant dans les nappes phréatiques sont devenus le symbole d’une maladaptation au changement climatique. Ils incarnent le maintien coûte que coûte d’une irrigation excessive et d’un modèle agro-industriel qui écrase les paysan.ne.s, détruit les milieux naturels et menace in fine les populations.

A partir d’une série de nouvelles bassines projetées dans les Deux-Sèvres, ces infrastructures menacent de se répandre dans d’autres régions à grand renfort d’argent public. Avec la mobilisation historique de Sainte-Soline, c’est à l’ensemble du pays et bien au-delà que se sont vus révélés les enjeux de l’accaparement de l’eau par une minorité d’irrigants, en pleine sécheresse systémique.

Face à la détermination et au nombre chaque fois croissant de manifestant•es, le gouvernement n’a pour l’instant pour seule réponse que d’interdire, réprimer et annoncer à l’arracher 30 nouvelles méga-bassines dans la Vienne. Mais de toutes parts, le dispositif bassine et ses protocoles prennent l’eau, de nombreux•ses acteurs•trices clés des territoires concernés – tout comme une partie croissante du monde paysan ou scientifique – le rejettent de plus en plus ouvertement.

Les 25 et 26 mars 2023, se tenait dans les Deux-Sèvres, une Mobilisation Internationale pour la défense de l’eau et contre les mégabassines intitulée : Pas une bassine de plus !

Le samedi 26 mars, une manifestation se dirige vers Sainte-Soline ou se construit une bassine de rétention d’eau et l’équipe de la mégaradio (groupement de radio associatif.) dont l’actualité des luttes fut partie prenante.

Nous vous proposons, dans l’émission de ce jour, le reportage réalisé ce 26 mars. Nous entendrons successivement un collectif venant de Redon, les prises de parole du samedi matin avant le départ en manifestation, un entretien avec le porte-parole de la confédération paysanne des deux- Sèvres et une série de sons de la manifestation.

Bien évidemment, nous affirmons, notre solidarité avec les nombreux et nombreuses blessé-e-s et personne dans le coma, victime de la violence de l’état de cette journée

La réponse du gouvernement ne s’est pas fait attendre. La semaine dernière, le ministre de l’Intérieur a demandé la dissolution du collectif les soulèvement de la terre. En réponse, le collectif a publié un communiqué que nous mettons ci-dessous

Le 02 avril 2023 – Réponse à la trumpisation accélérée du ministre de l’Intérieur Darmanin dans le JDD

Nous sommes les Soulèvements de la Terre

Depuis vendredi matin plus de 50 000 personnes dont des milliers de personnalités, syndicalistes, artistes, scientifiques, élu-es, et des dizaines d’organisations politiques, associatives et syndicales en France et à l’international ont affirmé leur adhésion au mouvement des Soulèvements de la Terre par un appel « Nous sommes les Soulèvements de la Terre » initialement publié dans le Monde.

Cependant et alors que les autres initiatives de soutien se multiplient à travers plusieurs tribunes indépendantes, un ministre de l’intérieur, aux abois, s’entête hier soir encore dans un entretien au JDD à prétendre dissoudre cette large coalition pour la défense des terres et de l’eau. Voici pour rappel notre réaction à l’annonce cette mesure de dissolution.

Faire disparaître les luttes locales ?

Mais après les Soulèvements de la Terre, ce sont désormais aussi les « zads », et derrière ce terme les luttes locales, que le gouvernement prétend faire disparaître.

Rappelons en passant qu’à Sainte-Soline, que ce soit lors des mobilisations d’octobre ou de mars, personne n’a jamais prétendu constituer une zad et rester sur le terrain en dehors du temps de la mobilisation, à part le ministre de l’intérieur qui agitait une pure chimère pour pouvoir affirmer qu’il avait empêché quelque chose de se produire.

En réalité, au vu de la carte des 42 « sites sous surveillance » offerte par le JDD sur la base des services de renseignement, c’est l’ensemble des luttes écologistes vivaces de ce pays – face à des projets inutiles et écocidaires d’autoroutes, d’extension d’aéroports, de mines de lithium, de méga-bassines, de bétonisation de jardins populaires – qu’il s’agit pour ce gouvernement de museler. Sa cellule « anti-zad » et ce qu’elle recouvre réellement est bien une déclaration de guerre au mouvement écologiste et paysan dans son ensemble, aux habitant-es des territoires qui lui font face.

Par ses fables sur la menace d’ultra-gauche et ses mensonges éhontés sur les blessé-es, le ministre de l’intérieur déploie évidemment un exercice de propagande destiné à se protéger de l’ensemble des vives critiques sur sa gestion brutale du maintien de l’ordre auquel il va devoir répondre cette semaine, y compris du côté d’institutions internationales et ONG emblématiques : ONU, Conseil de l’Europe, défenseurs des droits, commission des lois, Ligue des Droits de l’Homme, Amnesty international… Mais nul doute que dans les délires paranoïaques et fantasmes diabolisateurs du ministère de l’intérieur, l’ensemble de ces personnes soient désormais passées dans le camp des dits « éco-terroristes ». Nul doute aussi que ses allégations délirantes sur les manifestant.es venu.es pour « tuer du flic » ne cherchent qu’à cacher la réalité : ceux qui ont tué ces 20 dernières années dans ce pays ne sont pas les manifestant.es écologistes mais bien la police : dans son service du maintien de l’ordre  et dans les quartiers populaires, entre autre. Elle a éborgné et mutilé ces dernières années des dizaines de personnes durant le soulèvement des gilets jaunes, le mouvement loi travail, l’expulsion des zads ou le mouvement actuel des retraites. 

Quant à son déni réitéré sur l’usage de LBD, d’armes de guerre et surtout sur l’obstruction faite au secours par les forces de l’Ordre à Sainte-Soline, on constate une trumpisation effarante de la parole gouvernementale passée dans une réalité alternative en qualifiant de fake news des éléments délivrés par des journaux de référence sur la base d’enregistrements et de témoignages concordants délivrés par des observateurs de la Ligue des Droits de l’Homme, élu.es et représentant.es syndicaux présents sur place (https://lessoulevementsdelaterre.org/blog/sainte-soline-lenregistrement-qui-prouve-que-le-samu-na-pas-eu-le-droit-dintervenir).

Mais Darmanin entend aussi détourner l’attention sur le fond du problème : l’action anti-écologique du gouvernement au profit d’intérêts privés. En pleine crise climatique et hydrologique, alors que des centaines de milliers de personnes à travers le pays ressentent une urgence aussi vitale que salutaire à agir, Darmanin se permet de mettre le doute sur la sincérité de leurs motivations. Il est désormais clair en tout cas que la motivation de son gouvernement est de continuer à protéger les profits de quelques industries du ciment, du sable, des engrais et pesticides (1)quel qu’en soit le coût humain, écologique, et d’ailleurs économique (5 millions d’euros de coût de l’opération de maintien de l’ordre le 25 mars à Sainte-Soline – soit plus que la facture du chantier, des bassines qui profitent aux intérêts privés de quelques agriculteurs mais qui sont financées à 70% par de l’argent public, un ministre de l’Agriculture vient tout juste de revenir sur l’interdiction du S-metholachlore en guise d’allégeance au nouveau président de la FNSEA, émissaire de l’agro-business….).   

Nous ne savons pas jusqu’où ira ce gouvernement pour espérer sauver sa peau en mutilant et piétinant sa population et en augmentant quotidiennement le niveau de mensonges assénés aux médias, mais nous réaffirmons qu’il est grand temps que Darmanin démissionne et que son gouvernement se dissolve.

En ce qui concerne la procédure de dissolution des Soulèvements de la Terre dont le mouvement a reçu la notification jeudi 30 mars et qui pourrait être prononcée dès le 12 avril : l’ensemble des collectifs et les dizaines de milliers de personnes partie prenante des Soulèvements de la Terre n’entendent pas se laisser interdire d’agir ensemble par des décisions ministérielles d’un gouvernement illégitime. Plus d’un millier de personnes sont d’ores et déjà prêtes à attaquer juridiquement le décret de dissolution s’il devait paraître.

Nous attirons à ce sujet l’attention sur la note des renseignements intérieur ayant abouti à cette procédure de dissolution et lisible dans son intégralité sur le site de Lundi Matin avec notre analyse. En effet, à la lecture de cette note confidentielle étonnamment élogieuse, on comprend qu’au-delà du prétexte affiché de la violence, si le ministre cherche à dissoudre le mouvement, c’est essentiellement parce qu’il réussit à fédérer et peser sur le champ politique !

## Enfin et pour l’heure, nos premières préoccupations vont toujours aux blessé-es que le gouvernement a choisi délibérément de démultiplier pour tenter de terrifier un mouvement, à Serge toujours entre la vie et la mort, à Michaël encore dans un état  extrêmement grave, à celles et ceux qui ont perdu un œil, un pied, qui resteront meurtri-es dans leurs corps et dans leurs têtes. 

Pour elles et eux, parce qu’une lame de fond ne peut être dissoute, nous continuerons notre combat pour les terres et l’eau, immédiatement en solidarité avec le mouvement des retraites et pour la fin rapide des méga-bassines.

NON AU PROJET DE BASSINE DE RÉTENTION D’EAU DANS LE VEXIN

Nous vous proposons de passer cette heure d’émission dans une région du val d’Oise en lutte contre le projet de bassine de rétention d’eau. Nous pourrons entendre les prises de parole et entretiens réalisés en duo avec l’équipe de zoom écologie- émission de FFP les jeudis de 20 h 30 à 21 H 30- En fin d’émission, nous entendrons un entretien réalisé avec Julien Le Guet, porte-parole du collectif bassine non merci. Il nous parlera du fait d’avoir retrouvé un traceur GPS sous sa voiture et de nouveau être ciblé par un dispositif de surveillance.

Une manifestation, organisée notamment par les associations FNE Ile-de-France, Demain le Vexin et Val-d’Oise Environnement, se tenait le samedi 28 janvier à Bantehlu, devant la mairie, afin de dénoncer le développement des bassines agricoles en Île-de-France.

Une première bassine a été construite cet été en toute discrétion à Banthelu dans le Vexin, sans permis de construire ni aucune autorisation d’urbanisme. Non encore raccordée aux nappes, elle serait alimentée par un forage pour puiser l’eau dans la nappe souterraine en hiver afin de permettre l’irrigation des cultures d’un seul agriculteur en été. Cette construction est manifestement illégale dans la mesure où elle intervient dans une zone agricole protégée, qui n’est donc pas constructible.

Par ailleurs, le modèle agricole que soutient cette méga-bassine est largement contestable dans la mesure où la recharge des nappes en hiver est d’ores et déjà déficitaire, que la sécheresse se fait de plus en plus fréquente et qu’elle s’accentuera avec le réchauffement climatique. C’est pourquoi un recours en justice a été déposé au tribunal administratif de Cergy. L’objectif des associations est d’obtenir la remise en état du site ainsi que d’alerter sur le développement insidieux de cultures d’irrigation en Ile-de-France, qui implique la construction de méga-bassines de stockage.

« Les méga-bassines agricoles sont le symbole d’une mauvaise adaptation de la filière agricole au changement climatique puisqu’elle implique une tension supplémentaire sur la ressource en eau dans un contexte de recrudescence des sécheresses. Dans le cas de Banthelu, l’aménagement de la bassine illustre une autre des tendances du phénomène des méga-bassines : le passage en force et le mépris de la législation » – Maxime Colin, juriste de France Nature Environnement Ile-de-France

« On commence à voir des forages d’eau qui germent partout dans le Vexin » – Jean Lyon, président de Demain le Vexin

« Dans le Vexin et en Plaine de France, des forages autorisés ou en cours d’instruction se multiplient alors que la ressource en eau se fait rare » – Val-d’Oise Environnement”.

CONTRE LES PROJETS DE MÉGA-BASSINE : l’assemblée des rivières du 27 mars 2022

Bois de la Colombière sur le plateau de Beauregard VS travaux sur la retenue collinaire de la Feclaz (crédit : collectif Sauvons Beauregard)

Paysans, syndicalistes, naturalistes, militant·es écolo, de plus en plus de personnes veulent faire de la gestion de l’eau un sujet de société et obtenir un moratoire sur les projets de méga-bassines.  

En ce début de printemps 2022, un nouvel appel à mobilisation a été lancé par les organisations Bassines Non Merci, les Soulèvements de la Terre et la Confédération Paysanne, pour un rassemblement du 25 au 27 mars dans la commune de La Rochénard. Un territoire symbolique puisque les habitant·es de La Rochénard subissent déjà des restrictions d’eau, un phénomène qui va s’aggraver avec la réalisation de six bassines autour de la commune. 

Ce samedi 26 mars, plus de 7 000 personnes se sont rassemblées dans les Deux-Sèvres à la Rochénard, une mobilisation d’une ampleur inédite contre les projets de méga-bassines qui accaparent l’eau dans la région. La manifestation s’est poursuivie par le démontage du réseau d’alimentation d’une future bassine, qui prélèvera l’eau au détriment des besoins des habitants de Vallans en eau potable.

Dans l’émission du 6 avril dernier (à retrouver sur ce site) nous vous faisions partager cette journée de manif action du 26 mars.

Le dimanche 27 mars, se tenait Une assemblée des rivières pour coordonner la défense de l’eau sur les différents territoires français, les échanges sur les pratiques agricoles et le partage de l’eau avec l’intervention de collectifs et de syndicats paysans, d’habitants.es du Marais poitevin et d’ailleurs, de naturalistes et de scientifiques.

Ce sont les interventions du dimanche matin, que nous vous proposons dans l’émission de ce jour.

Interviendront tour à tour : le collectif de la clusaz, Loire Vienne zéro nucléaire, la coordination eau Île-de-France, le collectif eau Vittel 88 et nous terminerons avec les soulèvements de la mer.

Bonne écoute !

Pour plus d’info :

http://collectif Loire Vienne Zéro nucléaire

https://www.facebook.com/coordination.eau.iledefrance/

https://www.leauquimord.com/collectif-eau-88/

https://www.facebook.com/soulevementsmer/

CONTRE LES PROJETS DE MÉGA-BASSINES : manif action du 26 mars dans le marais poitevin

“UN PRINTEMPS MARAÎCHIN CONTRE LES MÉGA-BASSINES”

Le Marais poitevin assiste, ces dernières années, au réveil d’un combat vital autour de l’eau.

Sur ce territoire humide remarquable, l’agro-industrie a décidé de lancer une vaste entreprise d’accaparement de l’eau au détriment de la qualité et du partage de ce bien commun. Avec le soutien actif de l’État, des dizaines de « méga-bassines » menacent d’être construites !

Ces ouvrages de stockage hydraulique massif ont pour but de maintenir coûte que coûte l’irrigation intensive de monocultures destinées, pour l’essentiel, à alimenter la spéculation sur les marchés internationaux et les usines de méthanisation.

Financée avec de l’argent public, c’est la solution catastrophique soutenue par Macron et son gouvernement pour sauver un mode de production agricole destructeur, dopé aux pesticides, face au changement climatique et ses sécheresses.

Malgré les alertes, les travaux ont commencé l’automne dernier sur le territoire du Mignon, au sud du Marais poitevin. En réaction, nous étions des centaines, le 22 septembre, à converger pour entraver la construction de la « méga-bassine » de Mauzé et faire valoir l’existence d’alternatives. Puis, des milliers, le 6 novembre, pour la prise et le démontage de la bassine illégale de Cramchaban.

La résistance à ce projet résonne désormais au-delà du territoire des deux Sèvres. De plus en plus de personnes, prennent la mesure de la dangerosité de cette opération d’accaparement et du risque de sa généralisation.

Avec l’échec des pseudo-concertations sous forme de « Protocoles » et le recours aux dérogations, la collusion entre les agro-industriels, La Fédération nationale des syndicats d’exploitants agricoles (FNSEA) en tête et le gouvernement est aujourd’hui claire.

Les « méga-bassines » ne tiennent désormais plus qu’au nombre de gendarmes employés à les défendre. Il faut se donner les moyens de préserver les rivières et l’agriculture paysanne et stopper ces projets socialement et écologiquement injustes !

L’actualité des luttes fut présente sur la manif action de se 26 mars 2022 dans le marais Poitevin et dans le village de la Rochénard, qui accueillait cette mobilisation. Dans l’émission de ce jour, outre l’ambiance de cette journée, nous entendrons l’entretien réalisé avec des syndicalistes de la confédération paysanne pour nous parler de ce projet de méga-bassines.

Nous poursuivrons avec des sons d’ambiance et prises de parole, notamment avec un paysan Espagnol. Puis nous terminerons ce reportage avec un entretien réalisé avec Amandine Pacault, co-porte-parole de la confédération paysanne des Deux-Sèvre, qui nous donnera son sentiment sur cette journée.