Dans l’émission de ce jour, on vous emmène à 15 km de Paris, entre deux aéroports Roissy et le Bourget et là se trouve les terres agricoles de Gonesse, plus connue sous le nom de triangle de Gonesse.
Malgré l’annulation du méga-complexe EuropaCity et du terminal 4 de l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle en 2019, puis l’adoption en 2021 de la loi ZAN (Zéro artificialisation nette), l’État et la région Île-de-France s’entêtent à vouloir maintenir une infrastructure de transport coûteuse et inutile : la ligne 17 nord du Grand Paris Express. Et aussi le projet de construction d’un internat.
Ce projet de ligne de métro automatique, entièrement financé sur fonds publics, ne répond à aucun critère d’intérêt général : elle aurait des conséquences désastreuses sur les plans économique, social et environnemental.
Ce dimanche 29 septembre 2024, une marche festive et déterminée, partait de la gare de Villiers-Le Bel, Gonesse, Arnouville, en direction des terres agricoles de Gonesse.
Dans ce reportage réalisé pendant cette marche, nous entendrons dans un premier temps un mot des membres du collectif pour le triangle de Gonesse sur les enjeux de cette mobilisation, suivront des entretiens avec des habitantes de Villiers le Bel. Nous serons avec Audrey, membre du collectif Vivre sans le BIP, qui, a appris que le département du Val-d’Oise renonçait définitivement à ce projet autoroutier lui aussi très contesté. Diverses prises de parole, notamment avec l’Association des usagers des transports (AUT), Pierre Parreaux, Méga Canal Seine Nord Europe, Non Merci. Un entretien avec Malo Mofakhami, Scientifique en Rébellion et un mot de conclusion de Bernard Loup (Président du CPTG) sur la suite de la lutte.
Alors que la crise climatique s’aggrave et que la biodiversité s’effondre, plus de 4 000 m² de jardins ouvriers ont été détruits pour la construction d’un solarium pour les Jeux Olympiques de Paris 2024 (abandonné après la destruction), et près de 2 000 m² reste menacés pour la construction d’un pôle multimodal.
Les bulldozers de Spie Batignolles ont déjà détruit un des plus beaux exemples de jardins ouvriers encore existant en Ile-de-France. Ces jardins ouvriers devenus Jardins à défendre (JAD) sont situés à moins de deux kilomètres de Paris, à Aubervilliers en Seine-Saint-Denis (93).
La JAD d’Aubervilliers a été expulsée le 2 septembre 2022. En quelques heures, les cabanes à la longue histoire ouvrière, les vieux arbres et les terres des jardins ouvriers ont été détruits par les bulldozers.
Cependant, lutte continue d’une part pour sauver les terres de ces jardins tant qu’il est encore temps (le reste des jardins est toujours menacé) ; d’autre par pour combattre la gentrification et la bétonisation des quartiers populaires. Les Jeux Olympiques, le métro du Grand Paris Express et les opérations de promotions immobilières qui se multiplient, rendent les villes inabordables, gonflent les prix des loyers, et excluent les familles les plus modestes.
Les institutions ne semblent pas avoir digéré les décisions de justice précédentes qui ont donné raison au collectif de défense des jardins. Ils veulent de nouveau détruire des jardins… La maire d’Aubervilliers et l’agglomération Plaine Commune menacent d’en faire disparaître toujours plus.
C’est dans ce contexte que se déroulait le dimanche 23 juin, un moment convivial et d’information sur les derniers rebondissements. Dans l’émission de ce jour, nous vous proposons l’écoute de la visite guidée des jardins avec les nouveaux enjeux, en effet, la lutte repart aux Jardins ouvriers des vertus d’Aubervilliers.
Les aménagements urbains pour les jeux Olympiques 2024 ont suscité de vives résistances, notamment à Saint-Denis et Aubervilliers, au nord de Paris. Mais, au-delà des JO, c’est un immense projet de renouvellement urbain qui se profile avec le Grand Paris d’ici à 2030.
Dans les banlieues populaires, de nombreux habitants et habitantes sont expulsés, expropriés, relogés dans un autre logement social et doivent laisser place aux 68 futures gares du nouveau réseau de transport du Grand Paris Express.
Autour de chacune de ces gares, de grands projets urbains prévoient la démolition de milliers de logements sociaux, reconstruits plus loin, plus chers, tandis que les prix de l’immobilier augmentent rapidement dans le parc privé.
En décalage complet avec les besoins des classes populaires qui se paupérisent depuis des décennies, la Métropole du Grand Paris se construit pour tenir son rang dans la concurrence internationale, en rentabilisant le sol urbain et en cherchant à attirer de nouveaux investisseurs.
À partir d’une enquête de terrain menée autour des futures gares de huit communes de proche couronne, ce livre raconte l’histoire vue par les perdants de cette opération.
Le 12 mars 2024 au bar restaurant Le Lieu Dit dans le 20ᵉ arrondissement de Paris avait lieu la présentation de l’ouvrage avec les autrices : Laura Wojcik et Anne Clerval.
Dans l’émission de ce mardi 2 avril 2024, nous vous proposons l’écoute d’une grande partie de cette présentation.
Le samedi 13 mai 2023 avait lieu au camp de Zaclay, situé à proximité immédiate du tronçon de métro de la ligne 18 en construction, un rassemblement festif pour dire “stop au saccage des terres fertiles du plateau de Saclay” permis par le projet du Grand Paris Express. Au programme de la journée qui célébrait en outre les deux ans d’occupation, était prévu une marche festive, entre champs, chantiers et espaces urbanisés, ainsi que la construction d’une grange paysanne. Cette journée s’inscrivait plus généralement en amont d’une semaine dédiée à l’agriculture paysanne, avec ateliers, visites et discussions. Le “collectif contre la ligne 18 et l’artificialisation des terres de Saclay” entendait ainsi défendre et faire vivre les terres du plateau. Et ce, alors que la Zone à défendre, pourtant légale puisque accueillie par des agriculteurs, se trouve sous surveillance des autorités.
Communiqué du week-end de mobilisation du 13 et 14 mai
«Rassemblement festif et déterminé les 13 et 14 mai : stop au saccage des terres fertiles du plateau de Saclay.
Pour défendre les terres du plateau et ancrer la lutte dans la durée, nous appelons à venir bâtir une grange et à bien d’autres festivités ! La semaine suivante sera consacrée à des ateliers et discussions sur l’avenir d’une agriculture paysanne sur le plateau.
Depuis les années cinquante, 1400 ha de terres parmi les plus fertiles d’Europe ont été bétonnées sur le plateau de Saclay. Si rien n’est fait dans les prochains mois, ce qui reste de terres nourricières et d’espaces naturels sur le plateau de Saclay risque de disparaître sous le béton du Grand Paris privant la population francilienne de l’espoir d’une autonomie alimentaire, d’emplois locaux non délocalisables, d’adaptation à la crise climatique, rayant de la carte la biodiversité remarquable de ce territoire et accaparant les finances publiques au profit d’un grand projet inutile et imposé.
Ce projet du Grand Paris Express est un non-sens tant aux plans écologique et financier qu’en terme d’égalité des territoires, de réponse aux besoins des populations et de leur droit à décider de l’avenir du territoire sur lequel iels vivent.
Alors que l’artificialisation des sols est une des limites planétaires à ne pas franchir, chaque hectare compte. La formation des sols arables nécessite des dizaines de milliers d’années. Pourtant, l’État et les grandes multinationales du BTP décident de sacrifier des terres exceptionnelles au prétexte hypocrite de lutte contre le dérèglement climatique. Or, la préservation des terres non bétonnées est un levier incontournable de l’adaptation aux enjeux du 21ème siècle. Les experts et les scientifiques le répètent : en Île-de-France comme ailleurs, notre dépendance énergétique et alimentaire doit nous amener à réduire les flux. Il en va, ainsi, pour la population francilienne, de la nécessité de se nourrir localement, de contenir la hausse des températures et du maintien de la biodiversité. Pourtant, aujourd’hui, les travaux préliminaires (fouille archéologique, études des sols, déplacement de réseaux) sont en cours de réalisation et l’arrivée de la ligne sur le tronçon ouest imminente.
Dans le contexte déjà très urbain de l’Île-de-France, ce sont plus de 4000 ha d’espaces naturels et agricoles qui sont lourdement menacés.
Mais cela n’est pas inéluctable !
Depuis 2006, des collectifs se mobilisent pour dénoncer ce faramineux gaspillage, le passage en force de l’État. Et la mobilisation s’amplifie avec, depuis maintenant deux ans, l’occupation de champ à Zaclay par le Collectif Contre la Ligne 18 et l’artificialisation des terres.
Les 13 et 14 mai prochains, à l’heure où la menace de la ligne 18 sur les champs est palpable, il est temps d’aller plus loin. Nous appelons à venir en masse défendre et faire vivre les terres du plateau de Saclay lors d’un rassemblement festif et déterminé. Le week-end sera suivi d’une semaine de partage et d’ateliers thématiques et pratiques sur l’avenir d’une agriculture paysanne pour le plateau de Saclay. »
Dans cette émission, il est question des luttes pour les jardins ouvriers et populaires en Seine-Saint-Denis.
Dans un premier temps, nous allons à la marche pour le climat dans le 93 organisée le dimanche 13 mars 2022 à l’appel du collectif des Jardins d’Aubervilliers, qui célébrait une première victoire juridique : là suspension des travaux de la piscine sur l’emprise des jardins et là condamnation des aménageurs à le remettre en état.
Cette décision redonne un peu d’espoir pour la protection d’autres parties des jardins, menacées par le chantier de la ligne 15 du Grand Paris Express. Elle donne aussi un peu d’espoir face au rouleau compresseur des JO 2024 et du Grand Paris. Plusieurs collectifs du 93 étaient présents à cette marche pour défendre des lieux de vie contre la bétonisation, ainsi que le collectif des Jardins des Vaîtes de Besançon qui appelle à desAssises nationales des jardins populaires en lutte les 2 et 3 avril 2022.
Dans un 2e temps, nous allons entre Saint-Denis, Pierrefitte et Stains, où 33 ha de terre agricole sont en train d’être détruite ! Le collectif Des Tartres faisons terres communes organisait un Rassemblement contre le Béton le dimanche 20 mars 2022 pour se réapproprier ces terres qui ont nourri pendant plusieurs générations et existent depuis plus de 100 ans ! Ce sont des terres riches et nourricières faisant partie de la’Plaine des Vertus’.
Différents membres du collectif évoquent les enjeux de la réappropriation de ces terres : la possibilité d’une production maraîchère autonome pour les habitant.e.s des quartiers populaires, le besoin d’espaces extérieurs collectifs pour jouer, cultiver, se promener… sans se faire avoir par les logiques marchandes de l’économie”sociale” ou de la spéculation immobilière.
Aujourd’hui, une émission autour des luttes menées par des intérimaires avec et sans papiers afin de mettre en question une fois la place des boîtes d’intérim dans l’organisation de l’exploitation des travailleurs avec ou sans papiers.
L’émission débutera par le témoignage d’une lutte dans l’entreprise fuji film autour de la question du pass sanitaire qui a lui été réalisé hier mardi 16 novembre a la suite d’une réunion publique organisée à la bourse du travail de Paris intitulée ;pass sanitaire arme sécuritaire : résister et rester solidaire.
Ensuite, nous vous diffusons deux reportages sur les luttes dans les boites d’intérim. Nous commençons avec un reportage réalisé le 12 novembre a Gennevilliers avec les travailleurs sans papiers de RSI en lutte depuis le 22 octobre 2021. Cette lutte a démarré avec une occupation des locaux de l’agence RSI a Paris et a été en butte à une sévère répression.
La boîte d’intérim parisienne ayant une antenne à Gennevilliers, les grévistes se sont retournée vers elle ou un piquet de grève s’y est formé 1 rue de la Sablière. Ils y réclament des certificats de concordance des cerfas, sésames pour la suite de leur parcours administratifs de régularisation.
Cette émission est aussi l’occasion pour nous d’annoncer le début d’une campagne a l’appel de la marche des solidarités contre le racisme et les logiques sécuritaires, dont le prochain rdv est le mardi 23 novembre a 19h au local de solidaires 31 rue de la grange au Belle.
Nous poursuivons avec la diffusons du reportage réalisé le lundi 15 novembre avec les travailleurs en grève de Bonna sabla situé à Conflans-Sainte-Honorine.
Une soixantaine d’intérimaires en mission depuis trois ans pour les plus anciens sont en grève depuis deux semaines avec le soutien de la CGT Intérim pour exiger que les primes, dont la prime Covid qui ont été promises par la direction de l’usine Bonna Sabla, une filiale du groupe suédois Consolis aux salariés titularisés leur soient aussi versés !
Il faut savoir que les intérimaires représentent 80 % de l’effectif de l’entreprise. Bonna Sabla fabrique des composants qui servent à faire les tunnels des métros du Grand Paris Express.
Gonesse, Saclay, Thoiry, Val-Bréon : des quatre coins de la région parisienne, des citoyens marcheront vers Matignon pour obtenir un moratoire immédiat sur la destruction des terres nourricières, menacées par des projets d’infrastructures inutiles, coûteux, et néfastes pour les écosystèmes et la qualité de vie. Malgré les discours du gouvernement et de la Région sur la nécessité de lutter contre l’artificialisation des sols, les projets aberrants se multiplient en Île-de-France : gares inutiles du Grand Paris Express, infrastructures olympiques surdimensionnées, entrepôts de logistique, data centers, stockage de déchets inertes …
A Gonesse, dans le Val-d’Oise, depuis l’abandon du mégacentre commercial Europacity en novembre 2019, le Premier ministre Jean Castex a annoncé le maintien de la construction d’une gare de métro automatique (sur la ligne 17 nord) au milieu des champs et l’urbanisation d’une partie du Triangle agricole, pourtant Interdite à l’habitat en raison du bruit des aéroports du Bourget et de Roissy-Charles-de-Gaulle. Le gouvernement y a annoncé la construction d’une cité scolaire, d’un internat et d’une administration de l’État. Le terminus de la ligne 17, prévu au Mesnil-Amelot, viendrait urbaniser des terres fertiles autour d’un village actuellement peuplé de 1100 habitants, accélérant ainsi l’étalement urbain.
À Aubervilliers, en Seine-Saint-Denis, les pelleteuses ont déjà commencé à détruire des jardins ouvriers centenaires pour y construire un solarium et une salle de sport prévus dans le cadre d’une piscine d’entraînement olympique.
À Saclay, dans l’Essonne, au nom d’un « intérêt national » jamais soumis à débat public, c’est l’ensemble des 4000 hectares du plateau, dont 2300 de terres agricoles, qui est à présent menacé d’urbanisation via le projet de la ligne 18 du Grand Paris Express, infrastructure surdimensionnée et inadaptée aux besoins. Plateformes de logistique, centres de données et dépôts de gravats du Grand Paris se multiplient au détriment des terres cultivées.
À Val Bréon, en Seine-et-Marne, aux portes d’un village rural, 150 hectares de terres nourricières sont menacées de destruction par un projet de plateforme logistique. En les achetant au prix fort (17 250 000 €) et en maintenant cette opération illégale, puisque l’urbanisation est subordonnée à la réalisation d’une gare qui n’est pas programmée, la Communauté de Communes ouvre la porte à la spéculation foncière sur les terres agricoles avoisinantes.
Dans les Yvelines, ce sont des hectares d’Espaces boisés classés (EBC) et de bonnes terres agricoles qui sont menacés par des projets autoroutiers : « Voie Nouvelle » de la Vallée de la Mauldre (Axe Nord/Sud) – déviation de la route départementale 154 à Verneuil-sur-Seine, Vernouillet et Chapet, ainsi qu’un projet de pont à Achères, que va justifier ce nouveau flux de véhicules. Sur l’ensemble du département, c’est le mitage de terres agricoles par des constructions illégales, des défrichements sauvages ou l’apport de milliers de tonnes de déchets dits « inertes » venus des travaux du Grand Paris comme à Thoiry. Ailleurs, on brade le patrimoine public, l’agroécologie et la biodiversité, comme à Grignon. Partout, les zones humides, les EBC, les trames vertes et bleues inscrites au SDRIF (schéma directeur régional de la Région Île-de-France) ne sont pas respectées et les règlementations bafouées.
C’est dans ce contexte que nous vous proposons dans l’émission de ce jour, le reportage réalisé le 28 août dernier a Saclay sur la fête des dernières moissons. Nous pourrons y entendre plusieurs interventions et notamment un entretien avec la brigade écologiste et un second avec un journaliste du petit zpl- zone de publication libre. Bonne écoute !
Pour la marche de ce samedi 9 octobre en Île-de-France
Départ de Gonesse : La marche nord partira à 9 h 30 de la Patte d’Oie de Gonesse
Départ de Saclay : La Marche Sud partira à 9 h, du camp de Zaclay à Villiers-le-Bâcle
Départ de Val Bréon : La Marche Est partira à 9 h de la ferme communautaire de la Communauté de communes du Val Briard à Les Chapelles-Bourbon
Départ de Thoiry : De 9 h à 9 h 30 regroupement route de Versailles sur la RD 11 devant l’entrée du Parc zoologique de Thoiry.
Dans ce reportage , nous serons a Gonesse le 25 Juillet dernier ou se tenait une action de blocage sur le chantier préparatoire a la ligne 17 Nord du Grand Paris Express , chantier qui a commencé le 21 juin dernier.
Nous entendrons des entretiens réalisé avec des personnes présentes sur ce blocage. Bonne écoute!