LUTTE CONTRE LES CENTRES DE RETENTION EN EUROPE

Le système des frontières, des expulsions et de l’enfermement des personnes sans-papiers n’est pas qu’une affaire d’État, mais est de plus en plus régi par le cadre européen. La montée en puissance de Frontex, le financement de charters et de nouveaux centres de rétention administrative (CRA) par les fonds européens et le perfectionnement du fichage biométrique des personnes non européennes sont des signaux éclairants de cette européanisation grandissante.

Le 2 octobre 2021, l’assemblée contre les CRA Ile-de-France organisait une rencontre publique avec des camarades qui se mobilisent contre les centres de rétention en Belgique, Allemagne et Italie. D’autres collectifs anti-CRA français fut aussi présents, pour discuter de la situation dans les différents pays et pour raconter les luttes qui se développent à l’intérieur et à l’extérieur des centres de rétention.

Nous vous proposons dans l’émission de ce jour, l’écoute d’une grande partie des interventions qui se tenait au Marbré, lieu occupé à Montreuil.

Bonne écoute !

L’État contre les étrangers

Qu’est-ce qu’un étranger ? Qu’est-ce qu’un « migrant économique » ? Que lire derrière tous ces noms – Schengen, Frontex, Dublin – et ces sigles, OFPRA, CRA, OQTF ? La réponse, on la lira ici : ce sont les pièces d’un masque derrière lequel l’État français organise et dissimule une lutte féroce contre les étrangers, les plus pauvres, les plus noirs, les plus arabes. la haute fonction publique prépare une nouvelle loi qui permet plus de contrôles, plus d’enfermements, qui donne carte encore plus blanche à l’exécutif dans cette lutte contre un ennemi décidément bien commode.

Sur ces questions et dans l’émission de ce jour , nous entendrons une grande partie de la rencontre avec Karine Parrot , le 17 septembre dernier pour son livre Carte blanche. L’État contre les étrangers.