FNAC CHAMPS-ELYSÉE : menace de licenciement pour André et Alexandre

La Fnac menace Alexandre, délégué syndical Force Ouvrière, et un de ses collègues de licenciement. Alexandre est délégué syndical à Force Ouvrière et salarié à la Fnac Champs Élysées de Paris depuis plus de 20 ans. En décembre 2023, il reçoit une convocation pour un entretien disciplinaire pouvant aller jusqu’à licenciement.

Un autre salarié, André, présent depuis 15 ans dans la boîte, a reçu une convocation pour licenciement de la part de la direction. Le motif serait de s’être présenté au poste central de sécurité avec des objets gratuits sans bon.

Dans cette première partie d’émission, nous entendrons les prises de parole qui se tenait à la Fnac des Champs Élysées ce 6 janvier 2024

Ce n’est pas le premier mouvement social à la Fnac paris et dans cette seconde partie d’émission, nous vous proposons l’écoute d’un mixage de deux archives, l’une de là gréve de fin 2016 début 2017 et la gréve de décembre 2022 à la Fnac st Lazare.

On le voit, la finalité pour le patronat, c’est de pouvoir se débarrasser de salarié-e-s trop actif syndicalement. Or, en 2016, sous le gouvernement socialiste de Manuel Valls, arrive sur le devant de la scène le projet de loi travail.

Dévoilé le 17 février 2016, le texte vise à réformer le Code du travail afin, selon le gouvernement, de « protéger les salariés, favoriser l’embauche, et donner plus de marges de manœuvre à la négociation en entreprise ». Il est initialement soutenu par le patronat, notamment le MEDEF

Le projet de loi fait l’objet d’un important mouvement de contestation, comprenant des grèves et manifestations, de la part des syndicats, d’organisations étudiantes et d’une partie de la gauche qui considèrent que les réformes proposées font « revenir des années en arrière » les droits des salariés.

Le texte, après avoir été remanié par le gouvernement, est adopté sans vote en première lecture par l’Assemblée nationale à la suite de l’engagement de la responsabilité du gouvernement grâce à l’utilisation de l’article 49 alinéa 3 de la Constitution française (dit « 49.3 »). Après son adoption par le Sénat, le texte est de nouveau adopté sans vote à l’Assemblée nationale en nouvelle lecture et en lecture définitive. Il est promulgué le 8 août 2016.

La réforme du droit du travail se poursuit en 2017 avec une nouvelle réforme du code du travail.

Licenciements

Le projet de loi précise et facilite les conditions dans lesquelles un employeur peut procéder à un licenciement économique : baisse des commandes ou du chiffre d’affaires pendant plusieurs trimestres, pertes d’exploitation durant plusieurs mois, importante dégradation de la trésorerie, mutations technologiques, réorganisation nécessaire à la sauvegarde de la compétitivité. La version remaniée du texte prévoit que « les difficultés économiques créées artificiellement » excluent un licenciement économique.

Dans le projet de loi initial, un salarié qui refuse un accord collectif de modulation du temps de travail et des salaires pourraient être licencié pour « motif personnel ». Dans la version adoptée en première lecture, le salarié refusant l’accord fera l’objet d’un licenciement pour « cause réelle et sérieuse » qui suivra la procédure d’un licenciement individuel pour motif économique, mais sans les mesures de reclassement.

Le projet de loi introduisait dans sa première version un plafonnement des dédommagements que reçoivent les personnes qui ont été licenciées abusivement. Ces plafonds deviennent « indicatifs » dans la version du 17 mars, mais le plancher d’indemnisation, supprimé dans la première version, n’est pas rétabli. Cette loi travail avait alors mobilisé fortement dans le pays.

Après le 1er mai, quelle suite au mouvement contre là reforme des retraites ?

Le 1er mai 2023, comme chaque année, à rassembler à travers le pays un grand nombre de manifestantes et manifestants et cette année avec un cran au-dessus avec la réforme des retraites. pendant ce temps l’inter-syndicale, appelle à une nouvelle d’action le 6 juin. Quelle suite au mouvement contre là reforme des retraites ?

Dans le direct de ce jour, nous tentons de répondre à cette question. Nous commençons l’émission avec le reportage réalisé le 1er mai à paris et nous entendrons une militante CGT qui parle du stade de France. Suivie d’une interview avec une personne d’attac pour parler des casserolades et de la loi travail. Ça s’attarde aussi sur la répression et les libertés.

Dans la suite de l’émission, nous reviendrons avec Nathalie, salariée du SIVOM sur la gréve qui a débuté 30 mars et a pris fin il y a quelques jours. Le SIVOM, collecte et traite des déchets ménagers, assure la collecte et du traitement des encombrants, du nettoiement des voies et des espaces publics, des déchets verts, du déneigement, repartie dans le 77,91 et 94.

Les millions de manifestant.e.s du 1er mai, dont des milliers de jeunes, ont montré que la réforme des retraites de Macron reste très largement rejetée et que la colère contre sa politique n’est pas près de se calmer.

Le gouvernement souhaite tourner la page, mais pas un de leurs déplacements n’est à l’abri du son des casseroles et des huées des opposant.e.s à la réforme. Après plus de 3 mois de mobilisation, des millions de manifestant.e.s dans les rues, ce ne sont pas “100 jours d’apaisement” qui nous feront rentrer chez nous. Personne ne souhaite un retour à la normale, tout le monde veut le retrait !

Dans ce contexte, une manifestation se tiendra à Paris ce 11 mai 2023. Nous aurons au téléphone un des organisateurs pour nous parler des enjeux de cette mobilisation.

AU ROYAUME DE LA CGT

Émission en compagnie de jean-Bernard Gervais

Journaliste et sympathisant cégétiste, Jean-Bernard Gervais intègre les rangs de la Confédération générale du Travail fin 2016, comme conseiller en communication. La Confédération vient de perdre la bataille contre la loi Travail, menée par son tout nouveau secrétaire général, Philippe Martinez.

Pour le conseiller en com’ qui se pense alors au plus près de ses convictions, l’illusion sera de courte durée. Au siège de la CGT, à Montreuil, se côtoient des « camarades » sans morale, des militants nostalgiques et des opportunistes sans états d’âme, évoluant dans un climat de crainte et de jalousie.

Durant deux ans, il sera ainsi le spectateur impuissant de la lente, mais inexorable perte de vitesse de la CGT, grevée par ses échecs consécutifs – les ordonnances Macron et la réforme de la SNCF – et spoliée de sa place de premier syndicat de France au profit de la CFDT.

Sur le terrain du combat social, force est de constater que la lutte se fait désormais ailleurs, au sein de corporations et de secteurs mieux organisés et plus déterminés, bien éloignés des querelles et mesquineries de la direction de la Confédération.

Dans l’émission de ce jour, nous recevons Jean-Bernard Gervais auteur du livre : AU ROYAUME DE LA CGT La résistible ascension de Philippe Martinez, chez Michalon éditeur. En sa compagnie, nous reviendrons sur les motivations qui l’ont poussée a l’écriture de cet ouvrage et la situation au sein de la confédération générale du travail.

LOI TRAVAIL : UN SYNDICALISTE BLESSÉ


Laurent Theron est éborgné par une grenade de désencerclement policière lors de la manifestation parisienne contre la loi Travail le 15 septembre 2016 sur la place de la République en fin de manifestation .

Le 20 Mai dernier , deux juges d’instruction envoie aux assises le policier Alexandre M., 51 ans, pour «violences volontaires par personne dépositaire de l’autorité publique ayant entraîné une mutilation ou une infirmité permanente».

Dans l’émission de ce jour , nous sommes en compagnie de Laurent Theron et nous reviendrons avec lui sur les différentes étapes de cette affaire.

En fin d’émission, nous reviendrons sur le développement du concept des voisins vigilants.