relaxe judiciaire pour Siham Touzi ex infirmière en ephad /pas d’extradition pour Gino

Dessin réalisé par SoSkuld (soskuld.com)

Dans l’émission de ce jour, nous revenons sur deux procès à teneur social et de lutte antifasciste.

Dans cette première partie, nous nous rendons au tribunal de Pontoise, ou fût jugé Siham Touzi, ex-infirmière de l’Ehpad (établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes) du château de Neuville et gréviste avec d’autres collègues dans cet établissement pendant 133 jours en janvier 2022 et Eugénie Barbezat, journaliste, elles furent poursuivies par l’ex-direction de l’Ehpad pour diffamation. Nous entendrons les différentes séquences du procès 6 février et du délibéré du 3 avril 2025.

Nous poursuivons, avec le procès et le délibéré pour Gino, militant antifasciste et menacé d’extradition en Hongrie. Procès et délibéré qui se sont tenu le 12 mars et le 9 avril 2025. Nous entendrons les interventions de Gino, de ses avocats et de l’un de ses soutiens.

Face à l’absence évidente d’éléments qui pouvait justifier l’extradition de Gino, ainsi qu’aux risques majeurs pour sa sécurité que représentait une détention et un procès en Hongrie, il appartenait à la justice française de prouver sa capacité à prendre la bonne décision. Après la décision positive prise par la Cour d’appel de Paris concernant sa libération, elle devait également refuser son extradition.

Au-delà du cas de Gino, de nombreux.Ses militant.e.s sont victimes de la répression en raison de leurs idées politiques. C’est le cas pour les militant.e.s antifascistes, mais c’est aussi le cas pour les militant.e.s pro-Palestine, écologistes, et contre les violences policières.

MANIFESTATION ANTIFASCISTE À PARIS

Dimanche 16 février au soir, le groupe antifasciste Young Struggle Paris a subi une descente punitive du GUD et des supporters parisiens fascistes des Boulogne boys. Trente fascistes se sont introduits dans le local dans lequel était organisée une projection du film Z, de Costa-Gavras, qui présente justement la montée violente de l’extrême-droite en Grèce. La raison de cette descente est d’avoir empêché une commémoration de la mort de Robert Brasillach, collaborationniste antisémite au cimetière du père Lachaise, la semaine précédente. 

Un militant de la CGT a été passé à tabac avant que les coupables s’enfuient en criant « Paris est nazi… Et Lyon aussi ! Avec une signature laissée sur le panneau du local de l’ACTIT, lieu de la projection. Dès le lendemain, un rassemblement de plusieurs centaines de personnes en réaction a eu lieu où la gauche institutionnelle était présente. Le samedi suivant, le 22, une manifestation unitaire à rassembler plusieurs milliers de personnes.

Dans l’émission de ce jour, nous entendrons les entretiens et prises de parole réalisés lors de cette manifestation et nous terminerons avec des sons recueillis sur le net, en lien avec la première partie de cette émission.

Une trentaine de néo-nazis, dont certains portaient des casques de moto, ont donc attaqué cette soirée, ont tabassé les participant-es et poignardé un syndicaliste de la CGT. Deux personnes ont été hospitalisées, mais aujourd’hui qui sont hors de danger.

Le chef de meute néo-nazi a donné calmement le signal de départ, puis le groupe a crié « Paris est nazi, Lyon est nazi aussi ». Un autocollant laissé sur place ressemble à une revendication : « KOB veille », avec un dessin de bulldog : la signature d’un groupe de hooligans d’extrême droite parisien. Le slogan évoque celui utilisé par l’OAS – organisation Armée Secrète – groupe terroriste pour l’Algérie française, qui a tué des milliers de personnes opposées au colonialisme, et qui revendiquait sur ses affiches  « OAS veille ».

Le mouvement Young Struggle dénonce « « une attaque visant clairement à empêcher l’organisation des travailleurs immigrés et la lutte de la jeunesse anticapitaliste et antifasciste organisée ». Une manifestation spontanée a eu lieu dimanche soir dans les rues de Paris, juste après les faits. Une enquête pour tentative d’homicide volontaire a été ouverte par le parquet de Paris. Le mode opératoire fait penser à de précédentes agressions commises à Lyon ces dernières années : des antifascistes avaient été poignardés en pleine rue par des militants néo-nazis, dans le but évident de tuer et de terroriser.

Cette attaque d’extrême droite intervient alors que la justice a définitivement annulé la procédure visant un commando néo-nazi qui avait préparé une attaque contre des supporters marocains fin 2022. Les faits étaient pourtant avérés et reconnus : le groupe avait été arrêté, lourdement armé, il était prêt à tuer des personnes maghrébines au cœur de Paris.

Parmi les personnes arrêtées à l’époque, un certain Marc Caqueray-Valmeunier, néo-nazi issu d’une famille de l’aristocratie, aujourd’hui embauché par Bolloré comme homme de main. La justice vient de décréter d’un vice de forme, et donc abandonne toutes poursuites, parce que la police n’avait pas correctement placé les armes saisies sous scellé. Un tel niveau d’incompétence relève de la complicité organisée, surtout dans un contexte hyper répressif et implacable à l’égard des mouvements sociaux, anti-racistes et écologistes.

Cette agression criminelle contre l’opposition turque et le mouvement kurde fait également écho à l’attentat d’extrême droite commis le 23 décembre 2022 dans le même quartier. Un criminel raciste de 69 ans, déjà condamné pour une attaque armée contre des exilés, ouvrait le feu sur le centre culturel Kurde de Paris et plusieurs commerces environnants appartenant à la communauté. Trois personnes étaient assassinées. Le mouvement kurde avait déjà pointé l’incurie des autorités françaises dans cette affaire.

CONTRE L’EXTRÊME-DROITE DANS LE 20ᵉ MANIFESTATION LE SAMEDI 08/02 !

Cette attaque pourrait constituer une riposte de la part des fascistes du GUD suite à leur impossibilité à défiler comme tous les ans, début février, dans le 20ᵉ arrondissement de Paris pour commémorer la mort de Robert Brasillach, collaborationniste antisémite fusillé à la Libération et enterré au cimetière de Charonne.

Le GUD est une organisation raciste, xénophobe et ultraviolente, connue pour des faits de passages à tabac racistes, de tortures, voire de meurtres, comme récemment en mars 2022, pour l’assassinat en plein Paris du rugbyman argentin Federico Martin Aramburú. L’heure est grave, les fascistes et racistes sont installé.es dans la rue et à l’assemblée. Aujourd’hui, le RN, qui compte en ses rangs des membres du GUD, est le parti le plus nombreux de l’Assemblée nationale. Les militants d’extrême-droite sont en confiance : À Paris, Reconquête et d’autres groupes racistes osent ainsi venir alpaguer et agresser les mineur.es du Collectif des Jeunes de Belleville qui lutte et occupe la Gaîté Lyrique.

Lois islamophobes, violences policières partout en France et dans le 20ᵉ, loi Darmanin, circulaire Retailleau et tractations avec le RN ; le gouvernement en place collabore activement avec l’extrême-droite. Il est donc de notre responsabilité de nous organiser pour la faire reculer nous-mêmes, et pour ne surtout pas lui laisser la rue.

De nombreux collectifs appelaient à une manifestation pour empêcher ce défilé. Parce que le 20ᵉ arrondissement est profondément antiraciste et antifasciste, nous vous appelons, habitant.escommerçant.esmilitant.es, organisations politiques et associatives, à rejoindre la mobilisation contre la venue des fachos dans notre quartier.

PAS DE FACHOS DANS NOS QUARTIERS !

PAS DE QUARTIERS POUR LES FACHOS !

Collectif 20ᵉ solidaire avec toutes les migrantes et tous les migrants

La France doit refuser l’extradition de GINO ou se rendre complice de Viktor Orban

Dans cette émission, nous revenons sur la demande d’extradition par la Hongrie de Gino, militant antifasciste. Vous pourrez écouter la conférence de presse qui s’est déroulée dans les locaux de la LDH le 10 février 2025 et un montage des prises de paroles qui ont eu lieu devant le palais de justice de Paris le 12 février 2025.

Rexhino « Gino » Abajaz est incarcéré depuis novembre 2024 à la prison de Fresnes, en attente de sa potentielle extradition vers la Hongrie. Il fait l’objet d’un mandat d’arrêt européen émis par les autorités hongroises : elles l’accusent d’avoir agressé des militants néo-nazis en marge d’une manifestation antifasciste à Budapest, en février 2023. La justice française devait se prononcer ce mercredi 12 sur l’extradition de Gino.

Gino est accusé d’avoir participé à des violences contre des militants néo-nazis en février 2023, lors d’une manifestation protestant contre le « jour de l’honneur ». Le « jour de l’honneur » commémore la défaite des troupes allemandes face à l’Armée rouge en 1945. Elle a eu lieu une fois de plus samedi dernier, le 8 février, regroupant plus de 4 000 personnes, arborant pour certaines des uniformes nazis et autres signes d’appartenance à l’extrême droite. Cette marche bénéficie chaque année de l’aval du gouvernement d’Orban, il est même soupçonné de contribuer au financement de celle-ci.

En 2023, une contre-manifestation antifasciste a été organisée pour protester contre la tenue de cet événement. Des heurts auraient éclaté en marge de celui-ci entre fascistes et antifascistes. C’est de ces heurts dont sont accusés Gino et une quinzaine d’autres militants antifascistes de différents pays. La Hongrie mène depuis une véritable chasse à l’homme à travers toute l’Europe. Le mandat d’arrêt européen, mis en place par l’Europe au début des années 2000, Sarkozy était alors ministre de l’Intérieur, permettrait, grâce à l’appui des polices des différents États membres, de livrer Gino et ses camarades à la Hongrie dans le but de les juger en Hongrie.

Les accusations dont les militantes et militants antifascistes font l’objet sont complètement extravagantes, les peines encourues disproportionnées et les conditions de détention inhumaines et dégradantes. Si la France remet Gino à la Hongrie, il encourt jusqu’à 16 ans de prison et risque de voir ses droits les plus élémentaires bafoués. Les témoignages qui nous sont revenus des prisons hongroises, et notamment celui d’Ilaria Salis, arrêtée dans le même contexte et risquant jusqu’à 24 ans de prison, attestent des conditions de détention inhumaines et des pratiques d’isolement dites de « torture blanche ».

L’extradition vers la Hongrie d’extrême droite d’Orban comporte de nombreux risques : la Hongrie ne remplit pas les prérogatives d’un État de droit. Dans ce contexte, livrer un militant antifasciste aux autorités hongroises signifierait que la France est prête à collaboration avec le régime d’Orban.

Dans le cas où la France refuserait l’extradition de Gino, il ne faut pas que la justice française en profite pour expédier Gino en Albanie où il est né. Envoyer Gino en Albanie l’exposerait potentiellement à une nouvelle demande d’extradition, que l’Albanie donnerait.

Gino est un camarade antifasciste qui doit être remis en liberté.

LIBEREZ GINO

Le militant antifasciste Gino est détenu à Fresnes, en attente de la décision concernant sa possible extradition en Hongrie. Il est accusé d’avoir participé en février 2023 à Budapest aux affrontements en marge du défilé néonazi Day of Honour (jour de l’honneur), qui accueille depuis 1997 des nostalgiques du Troisième Reich et de la mode Waffen-SS.

Un mandat d’arrêt européen a été émit à l’encontre de Gino et de ses camarades, accusés de « participation à une organisation criminelle » et de « coups et blessures provoquant un risque immédiat de mort », des délits passibles en Hongrie d’une peine maximale de seize années d’emprisonnement. Selon Mediapart, le mandat est la conséquence d’une agression présumée contre deux néonazi·es qui ont écopé d’une incapacité totale de travail (ITT) de cinq et six jours.

La SDAT (Sous-Direction Anti-Terroriste) a procédé à l’interpellation de Gino en région parisienne, afin de répondre avec zèle à la demande d’extradition formulée par les autorités hongroises, aux mains du gouvernement d’extrême droite de Viktor Orban. Pour la même affaire, d’autres militant.es antifascistes de plusieurs pays d’Europe ont été arrêté.es, emprisonné.es et ostensiblement torturé.es.

Le 15/01, s’est tenu le délibéré concernant la demande d’extradition de Gino, devant la Cour d’appel de Paris. La demande d’informations complémentaires demandée par la défense a été reçue positivement, pour une partie des demandes. La justice a pointé de graves « dysfonctionnements » en matière d’indépendance et d’équité dans le pays dirigé par Viktor Orbán. La Cour d’appel accède donc à la majorité de nos demandes de compléments d’informations au gouvernement hongrois. Ce dernier a maintenant deux semaines pour répondre.

La Hongrie doit :

Dans un premier temps, préciser les conditions de détention de Gino s’il est remis à la Hongrie. Dans un second temps, préciser les mesures concrètes prises pour garantir sa sécurité du fait de ses opinions politiques. Dans un troisième temps, préciser les garanties effectives pour protéger sa personne et garantir son droit à un procès équitable, notamment par rapport à l’indépendance et l’impartialité des tribunaux hongrois.

La Hongrie doit fournir ces documents sous 15 jours et la prochaine audience aura lieu le mercredi 12 février.

Néanmoins, convaincu.e.s qu’un régime qui soutient des évènements comme la Marche de l’Honneur ne peut en aucun cas garantir les droits des militant.e.s antifascistes comme Gino, la pression médiatique et politique doit continuer autour de cette affaire.

Pour cela et en appel à la journée de solidarité qui se tiendra le samedi 18 janvier à la Parole Errante, à Montreuil, nous vous diffusons aujourd’hui le podcast produit dans les studios de la parole errante par le comité de soutien de Gino : toutes vos prisons ne suffiront, précédé d’une mise en contexte produite par blast et intitulé la France au service des néo-nazis hongrois.

LA HORDE : Quelle normalisation pour le Rassemblement National ?

Nous invitons pour cette émission le collectif « la horde », qui existe depuis maintenant 10 ans. La Horde se propose de fournir un matériel antifasciste d’information et de propagande, entre autre son jeu « antifa » qui a attisé quelques polémiques qui ont plutôt fait de la publicité au jeu.

Nous parlerons avec Hervé de la normalisation du front national qui ne date pas d’hier. Le Front National, maintenant appelé le Rassemblement National, est en apparence l’épouvantail des régimes dits démocratiques. Ces régimes s’en servent pour se reconduire à chaque élection, pour nous effrayer à chaque réforme antisociale : « Attention, ça ne sert à rien de vous révolter, car le réforme passera de toute manière, et vous allez alimenter le mécontentement qui profitera à l’extrême droite ! »

Nous lui avons demandé ce que ça changé d’avoir plus de 80 député-e-s Rassemblement national dans l’hémicycle, car on ne les entend pas beaucoup, ni lors des débats, ni dans la rue ?

Est ce que le RN pourrait être une alternative de droite en France, comme pour d’autres pays Européens ?

Quels sont les rapports entre le RN et les groupuscules d’extrême droite ou fascistes ? Ces groupuscules sont ils plus actifs aujourd’hui car nous avons l’impression qu’ils ont des apparitions publiques en France fréquentes ; ils attaquent des librairies anarchistes, des cortège du NPA, des supporters marocains sans que les pouvoirs publiques ne s’en émeuvent et ne réagissent juridiquement ?

Et pour finir, nous parlerons du jeu Antifa.

LUTTE CONTRE LES LICENCIEMENTS / MANIFESTATION ANTIFASCISTE

Paris 27 novembre 2021 : manifestation nationale contre les licenciements

Ce samedi 27 novembre, se tenait à l’initiative des salariés de PPG et de TUI, soutenus par de nombreuses organisations syndicales et politiques, parmi lesquelles notamment Sud poste Hauts-de-Seine, info’Com-CGT, Fédération Sud Commerces et services, une manifestation nationale contre les licenciements.

Fut présent également dans cette manifestation les salarié-e-s de H&M France au Bourget et des salarié-e-s de monoprix, que nous entendrons dans ce reportage, ainsi que différentes prises de parole.

Au même moment, se tenait la manifestation unitaire contre l’extrême droite et le racisme organisée par la Jeune garde, le collectif paris Queer Antifa, la Horde, l’Afa paris-Banlieue, l’UCL et le NPA Paris et pour cette manif antifasciste, l’Afa paris-Banlieue, l’Afa-Nantes, Grenoble, Lyon, Strasbourg et Toulouse, la Coordination Féministe Antifasciste.

Mais aussi le Réseau d’Entraide Vérité et Justice, Cerveaux Non Disponibles, Acta, Collectif Justice et Vérité pour Babacar Gueye, Collectif Paris-Ayotzinapa , Comité Vérité et Justice pour Lamine Dieng, Front Uni des Immigrations et des Quartiers Populaires, Les Mutilé.e.s pour l’Exemple, Le Printemps du Care, L’Offensive, l’Union des Juifs Français pour la Paix, Urgence Notre Police Assassine, ou encore Act Up – Paris, la Brigade Anti-Négrophobie et la Brigade de Solidarité Populaire Aubervilliers – Pantin appellent à faire-bloc contre les violences d’État

Nous pourrons entendre les différentes prises de parole et interview réalisé dans le cortège.

Bonne écoute !

CLÉMENT MÉRIC


Il y a 8 ans Clément Méric, militant antifasciste et syndical, était assassiné par des militants néonazis, en plein Paris. En mai prochain, se tiendra le procès en appel de ses meurtriers, condamnés en première instance. Bien qu’il soit nécessaire que la justice reconnaisse la responsabilité des militants de l’organisation Troisième Voie qui s’en sont pris à Clément et à ses amis ce 5 juin 2013, cela ne saurait suffire car, par-delà la question judiciaire, il est impératif d’organiser une mobilisation politique et de replacer le meurtre de Clément sur le plan politique : la montée en puissance de l’extrême droite et de ses violences dans le monde.

extrait du texte d’appel publié sur le site la horde

Nous consacrerons la totalité de cette émission a cette affaire.

Dans une première partie d’émission, nous diffuserons des reportages et extraits d’émission issus de 2018 ou se tenait le premier procès et en seconde parties d’émission, nous serons de retour en plateau avec Aude, qui réactualiseras le contexte et nous parleras du procès qui aura lieu du 25 mai au 4 juin 2021 au tribunal de grande instance d’Évry.

MANIFESTATION ANTIFASCISTE/ RÉPRESSION SYNDICALE ET POURSUITES JUDICIAIRES / LA VILLE DE PARIS ET LE TEMPS DE TRAVAIL

Quatre reportages, illustre l’émission de ce jour.

Nous débuterons par le sujet réalisé ce samedi 10 avril ou se tenait à Paris une manifestation antifasciste appelée par plusieurs groupes antifascistes large, incluant collectifs spécifiques, organisations syndicales et politiques.

Nous pourrons entendre différents entretiens réalisé dans cette manifestation.

Nous poursuivons cette émission avec la question de la répression syndicale et des poursuites judiciaire qui en découle. Illustration de cela avec dans un premier temps, un entretien réalisé avec Ahmed Berrahal, syndicaliste CGT a la RATP, qui nous parlent de la lutte qu’il mène au sein de son entreprise contre le harcèlement.

Dans un second temps, nous parlerons de la situation a Monoprix, avec Rodrigue membre du collectif CGT monoprix et qui avec d’autre salarié-e-s du groupe comparaissait au tribunal de Paris le 8 avril 2021, suite a une assignation de l’enseigne qui estime qui y a eu lors des actions syndicales, blocage des magasins.

Nous terminerons cette émission par un reportage réalisé le 4 février 2021, suite a la mobilisation des agentes et agents communaux de la ville de Paris contre l’augmentation du temps de travail et nous entendrons l’entretien réalisé avec une bibliothécaire.

Ceci en appel a une journée de gréve et de manifestation qui se tiendra ce mardi 13 avril, jour du Conseil de Paris. Manifestation jusqu’à l’Hôtel de Ville, rendez-vous à confirmer :9 h 30 à Gare de Lyon, Tour Mattei, 207 rue de Bercy, 75012 Paris.