Le jeudi 22 octobre, nous avons pu réaliser un entretien téléphonique avec pierre de l’assemblée des blessés qui nous as présenter le week-end organisé a Pont de buis, à l’occasion de la mort de Remi fraisse et contre l’armement de la police.
Dans la deuxième partie de cette émission nous avons eu karim au téléphone qui se trouvait au rassemblement organisé par la CGT devant l’assemblée nationale, en solidarité avec la gréve d’air France et 5 salariés grévistes soumis à la répression.
L’émission de ce jour est consacrée a la question du travail en prison et nous en parlons en compagnie de Gabrielle ripplinger membre du GÉNÉPI-Le groupement étudiant national d’enseignement aux personnes incarcérées-
Deux reportages dans l’émission de ce jour.Tout d’abord,un reportage sur la manifestation parisienne de l’AP-HP-assistance publique hôpitaux de Paris- du 17 Septembre,suivit de la rediffusion d’un sujet sur les anciens travailleurs marocains de la SNCF spoliés de leurs droits.
A la veille de la manifestation du 11 Juin contre la réforme des collèges, nous avons fait avec notre invité Yannick Lainé, professeur de lycées à Colombes dans les Hautes de Seine, un tour d’horizon de cette réforme et de ses enjeux. Syndicaliste à SUD éducation 92, nous avons tenté de voir quelles pourraient être les possibles convergences avec d’autres secteurs.
Deux sujets dans cette émission:Pour débuter, un reportage réalisé le 4 Juin dernier à st Denis dans le cadre d’une manifestation pour exiger l’embauche de 200 professeurs pour st Denis et 1500 pour la Seine st Denis.
En seconde partie d’émission, le témoignage de Illia, ex salarié dans une association s’occupant des droits de l’homme.ils nous parlent de travail dissimulé et de salaire versé avec difficulté.
En Première partie d’émission, un son réalisé lors d’un rassemblement de cheminot à St Denis devant le siège de la SNCF afin de protester contre le réduction des moyens accordés au CE de la SNCF mais surtout pour dénoncer le plan de privatisation en cours.
En deuxième partie: une invitation à se rendre au spectacle de Jeremy Bechon qui se joue à la Bellevilloise à Marseille. A partir du livre “l’histoire universelle de Marseille” d’Alèssi Dell’ Umbria (éditions Agone) : “La comédienne nous invite à remonter le temps pour découvrir une autre histoire de France. Une riche expérience d’émancipation qui nous montre que la démocratie ne vient pas d’en haut, de l’État, mais d’en bas, de la commune.
Il nous semblait intéressant, après une lutte aussi importante, de revenir sur les raisons de la grève, son quotidien et ce qu’elle a porté. Les traces et les perspectives après ces 28 jours de grève ont été aussi évoquées.
Texte fondateur de la Coordination de Radio France
http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7728
Radio France : un climat post-grève explosif, Aude Dassonville, 02/06/2015
http://www.telerama.fr/radio/radio-france-un-climat-post-greve-explosif,127323.php
Radio France : bilan d'un mois de grève
Plusieurs semaines après la fin de la grève qui avait secoué les stations publiques, l'inquiétude et la colère des salariés n'ont pas disparu.
Radio France est-elle au bord d'une nouvelle grève ? Un mois et demi après la fin du conflit qui a paralysé la maison de la radio pendant 28 jours, la question mérite d'être posée. « Le climat est explosif », assurent plusieurs personnes en interne. Pour preuve, les murs et les piliers qui s'ornent chaque jour de nouveaux messages grinçants : « La colère couve toujours », « Luttons », « Occupy Radio France », ou encore le peu surprenant « Gallet du balai ». Tracés à la craie, ils disparaissent aussi vite qu'ils ont surgi. Mais montrent que si le 16 avril la grève a cessé, le combat, lui, n'a pas pris fin.
Une assemblée générale des personnels est d'ores et déjà prévue jeudi 4 juin, qui fera suite à deux jours entiers de CCE (comité central d'entreprise). Le premier, extraordinaire, se tient ce mardi 2 au matin avec l'objectif d'examiner « les orientations stratégiques et leurs conséquences sur l'activité, l'emploi, l'organisation du travail et les contrats temporaires » : le plan de départs volontaires, qui pourrait concerner entre 320 et 380 personnes, est dans toutes les têtes. Le second, ordinaire, aura lieu ce mardi après-midi et mercredi et s'intéressera aux comptes de la maison. « On a le sentiment que la direction ne maîtrise plus rien, avance Jean-Paul Quennesson, représentant de Sud. Elle est totalement dépassée par les enjeux. » La CFTC devrait réclamer un audit sur les comptes de la réhabilitation de la Maison Ronde, et déposer un droit d'alerte. Absente de l'intersyndicale qui lança le mouvement social du printemps, l'organisation n'exclut pas de déposer un préavis de grève dans les prochains jours ; ni de rejoindre ses collègues des CGT, CFDT, Sud, Unsa et FO s'ils appelaient à un nouvel arrêt de travail. Considéré comme un obstacle au dialogue social, Christian Mettot, directeur de ressources humaines, est dans le viseur des syndicats. S'il restait en poste, le départ du PDG Mathieu Gallet pourrait à nouveau être demandé.
Sous la houlette du médiateur Dominique-Jean Chertier, des groupes de travail s'efforcent pourtant d'avancer les réflexions sur les modes de production, le réseau France Bleu, les orchestres — tous sujets débattus en vue de l'élaboration du contrat d'objectifs et de moyens (COM). « La maison a la réunionnite », ironise même un cadre. Pas sûr que cette inflation soit vraiment bénéfique. « Sur le réseau France Bleu, c'est à peine s'il y a eu une réunion, indique d'ailleurs Philippe Ballet, de l'Unsa. Sur les modes de production, la discussion est censée durer jusqu'en juin 2016 ; et sur la musique, ça n'a pas encore commencé. » De fait, Mathieu Gallet a appelé le directeur de la Philharmonie Luxembourg, l'Allemand Stephan Gehmacher, pour lui confier une mission d'étude sur les formations musicales ; d'ici à quelques semaines, après avoir auditionné tous les acteurs de la direction concernée (1), il devra établir un projet-cadre, base d'une discussion sur le « redimensionnement »des orchestres réclamé par Fleur Pellerin
En attendant, la clepsydre se vide : la direction de Radio France est censée informer les partenaires sociaux des grandes lignes de son COM au prochain CCE, le 17 juin. Le vote (purement consultatif) des instances aura lieu le 21 juillet, soit deux jours avant la présentation du document en conseil d'administration. Après examen des commissions des affaires culturelles de l'Assemblée et du Sénat, et avis du CSA, il devra recevoir l'imprimatur du ministère de la Culture et de la Communication.
Ce sera alors l'automne, et peu ou prou le moment où le plan de départs deviendra réalité (d'après des sources syndicales, deux cabinets extérieurs à Radio France seraient en train d'en examiner les modalités possibles). Ce sera aussi le moment où la maison pourrait, prévient la direction à mi-voix, se retrouver potentiellement dans l'impossibilité de payer les salaires.
(1) Récemment évincé, le directeur Jean-Pierre Rousseau, nommé l'année dernière, est remplacé de manière temporaire par Bérénice Ravache, secrétaire générale de Radio France.
Il nous semblait intéressant, après une lutte aussi importante, de revenir sur les raisons de la grève, son quotidien et ce qu’elle a porté. Les traces et les perspectives après ces 28 jours de grève ont été aussi évoquées.
Texte fondateur de la Coordination de Radio France
http://www.cip-idf.org/article.php3?id_article=7728
Radio France : un climat post-grève explosif, Aude Dassonville, 02/06/2015
http://www.telerama.fr/radio/radio-france-un-climat-post-greve-explosif,127323.php
Radio France : bilan d'un mois de grève
Plusieurs semaines après la fin de la grève qui avait secoué les stations publiques, l'inquiétude et la colère des salariés n'ont pas disparu.
Radio France est-elle au bord d'une nouvelle grève ? Un mois et demi après la fin du conflit qui a paralysé la maison de la radio pendant 28 jours, la question mérite d'être posée. « Le climat est explosif », assurent plusieurs personnes en interne. Pour preuve, les murs et les piliers qui s'ornent chaque jour de nouveaux messages grinçants : « La colère couve toujours », « Luttons », « Occupy Radio France », ou encore le peu surprenant « Gallet du balai ». Tracés à la craie, ils disparaissent aussi vite qu'ils ont surgi. Mais montrent que si le 16 avril la grève a cessé, le combat, lui, n'a pas pris fin.
Une assemblée générale des personnels est d'ores et déjà prévue jeudi 4 juin, qui fera suite à deux jours entiers de CCE (comité central d'entreprise). Le premier, extraordinaire, se tient ce mardi 2 au matin avec l'objectif d'examiner « les orientations stratégiques et leurs conséquences sur l'activité, l'emploi, l'organisation du travail et les contrats temporaires » : le plan de départs volontaires, qui pourrait concerner entre 320 et 380 personnes, est dans toutes les têtes. Le second, ordinaire, aura lieu ce mardi après-midi et mercredi et s'intéressera aux comptes de la maison. « On a le sentiment que la direction ne maîtrise plus rien, avance Jean-Paul Quennesson, représentant de Sud. Elle est totalement dépassée par les enjeux. » La CFTC devrait réclamer un audit sur les comptes de la réhabilitation de la Maison Ronde, et déposer un droit d'alerte. Absente de l'intersyndicale qui lança le mouvement social du printemps, l'organisation n'exclut pas de déposer un préavis de grève dans les prochains jours ; ni de rejoindre ses collègues des CGT, CFDT, Sud, Unsa et FO s'ils appelaient à un nouvel arrêt de travail. Considéré comme un obstacle au dialogue social, Christian Mettot, directeur de ressources humaines, est dans le viseur des syndicats. S'il restait en poste, le départ du PDG Mathieu Gallet pourrait à nouveau être demandé.
Sous la houlette du médiateur Dominique-Jean Chertier, des groupes de travail s'efforcent pourtant d'avancer les réflexions sur les modes de production, le réseau France Bleu, les orchestres — tous sujets débattus en vue de l'élaboration du contrat d'objectifs et de moyens (COM). « La maison a la réunionnite », ironise même un cadre. Pas sûr que cette inflation soit vraiment bénéfique. « Sur le réseau France Bleu, c'est à peine s'il y a eu une réunion, indique d'ailleurs Philippe Ballet, de l'Unsa. Sur les modes de production, la discussion est censée durer jusqu'en juin 2016 ; et sur la musique, ça n'a pas encore commencé. » De fait, Mathieu Gallet a appelé le directeur de la Philharmonie Luxembourg, l'Allemand Stephan Gehmacher, pour lui confier une mission d'étude sur les formations musicales ; d'ici à quelques semaines, après avoir auditionné tous les acteurs de la direction concernée (1), il devra établir un projet-cadre, base d'une discussion sur le « redimensionnement »des orchestres réclamé par Fleur Pellerin
En attendant, la clepsydre se vide : la direction de Radio France est censée informer les partenaires sociaux des grandes lignes de son COM au prochain CCE, le 17 juin. Le vote (purement consultatif) des instances aura lieu le 21 juillet, soit deux jours avant la présentation du document en conseil d'administration. Après examen des commissions des affaires culturelles de l'Assemblée et du Sénat, et avis du CSA, il devra recevoir l'imprimatur du ministère de la Culture et de la Communication.
Ce sera alors l'automne, et peu ou prou le moment où le plan de départs deviendra réalité (d'après des sources syndicales, deux cabinets extérieurs à Radio France seraient en train d'en examiner les modalités possibles). Ce sera aussi le moment où la maison pourrait, prévient la direction à mi-voix, se retrouver potentiellement dans l'impossibilité de payer les salaires.
(1) Récemment évincé, le directeur Jean-Pierre Rousseau, nommé l'année dernière, est remplacé de manière temporaire par Bérénice Ravache, secrétaire générale de Radio France.
1- Mobilisation au Carrefour Market lors de l’action du samedi 9 mai 2015 au magasin de Boulogne-Billancourt. Les salarié-e-s du magasin exigeaient de meilleures conditions de travail et des augmentations de salaires. Se sont joints à la lutte des postiers des Hauts de Seines (92), la poste souhaitant externaliser ses services dans ces grandes surfaces. Cela se ferait en augmentant la charge de travail sur les salarié-e-s de l’enseigne et au détriment des postiers.
2- Entretien avec Gaye Bouna, frère de Zyed. Cet entretien a été réalisé la veille du rendu de la décision de la cours d’Appel de Rennes concernant les 2 policiers mis en examen dans l’affaire du 27 octobre 2005 à Clichy-sous-Bois. Rappel des faits: 3 enfants avaient pris la fuite après avoir été pris en chasse par la Brigade Anti-criminalité, suite à un banal contrôle de police . Zyed et Bouda sont morts électrocutés et Muhittin a été gravement brulé.
Depuis le 11 mars, des salarié-e-s de TFN se sont mis en grève sur plusieurs sites des centres de finances publiques parisiens. Dans cette émission de l’Actualité des luttes, avec Sandy, salariée de la société TFN, Fabrice et Danielle de la CGT-finance-Paris, nous avons évoqué l’histoire de ce mouvement et des suites qui lui seront données.
Rassemblement de soutien aux grévistes du nettoyage de la société TFN le 27 Avril 2015 suivi d’un reportage sur une manifestation des salarié-e-s en lutte des hôtels de luxe près de l’Arc de triomphe le 4 Novembre 2014.
3 sons proposés par l’Actualité des Luttes : 2 ont été pris lors de la manif du 9 avril,le dernier, en AG interpro qui s’est tenue après la manif et qui a réuni une bonne cinquantaine de personnes.
Elle est où la manif de demain ?
Il nous a semblé logique, au vu de la large mobilisation de cette manifestation du 9 avril, si on veut vraiment combattre sérieusement ce projet de loi, appelé Loi Macron, de poser la question du lendemain.
Ce micro-trottoir, cette accumulation s’est mené comme une quête, de manière un peu détournée mais aussi de façon très ludique et très naïve. Nous avons abordé les manifestants, micro en main, avec une seule question : “Je cherche le point de rdv de la manif de demain, vous le connaissez-vous ?”
Certains ont compris ce que nous insinuions et ont joué, d’autres ont botté en touche nous dirigeant vers leurs dirigeants. Un petit jeu qui nous a donné envie de continuer à aborder de vraies questions et pas seulement qu’avec nos proches. Ce petit jeu qui nous a bien plu, nous le reproduirons, c’est certain.