non aux pratiques arbitraires à l’encontre des demandeurs d’asile / suite de la grève a la clinique du parc de belleville

Le jeudi 26 septembre 2024, devant la Cour nationale du droit d’asile (CNDA) à Montreuil, se tenait un appel à rassemblement pour manifester et exiger : La révision des dossiers rejetés injustement et l’examen équitable de chaque demande d’asile. 

Le respect des droits au regroupement et réunification familial/e pour toutes les familles séparées. 

La fin des pratiques arbitraires et inhumaines à l’encontre des demandeurs d’asile Bangladais. La régularisation globale de tous les sans-papiers pour une carte de dix-ans. Le rassemblement était appelé par Solidarités Asie France.

Dans ce reportage, outre les prises de parole, nous entendrons les entretiens réalisés avec des demandeurs d’asiles, qui nous parlent de leurs parcours et avec le président de solidarités Asie France sur le motif de ce rassemblement.

Après 6 jours de grève (du 12 au 17 septembre), les grévistes de la Clinique du Parc de Belleville, Paris 20eme (CLINEA ex-ORPEA/Groupe EMEIS) ont repris le travail en ayant obtenu des engagements fermes de la direction, avec :

  1. L’embauche d’un brancardier à plein temps
  2. L’analyse salariale avec des propositions de revalorisation.
  3. Le remplacement du matériel défectueux signalé
  4. L’organisation d’une réunion CSSCT avec présence d’un ingénieur Santé sécurité au travail qui fera le tour de l’établissement afin de vérifier la conformité du matériel et son état de fonctionnement.

Le 17 septembre dernier, nous recevions dans notre émission, les grévistes de la Clinique du Parc de Belleville et dans cet entretien réalisé en ce mois d’octobre, nous revenons avec les soignantes de la clinique sur les avancées obtenue par ce mouvement de grève.

GRÈVE A LA CLINIQUE DU PARC DE BELLEVILLE

Un mouvement de grève à débuter à la Clinique du Parc de Belleville le 12 septembre 2024, un établissement privé de Soins de Suite et de Réadaptation, situé au 104 rue des Couronnes dans le 20ᵉ arrondissement de Paris.

Cette clinique fait partie du groupe Emeis, anciennement Clinéa branche du groupe Orpéa. Malgré l’annonce du plan de refondation de 2022, le changement de l’équipe de direction ainsi que celui du nom du groupe, les conditions de travail et d’emploi n’ont pas changé. Les salaires restent bas, de nombreux postes vacants, pas de création de poste, du matériel défectueux et une surcharge de travail entrainant une prise en soin difficile pour les 94 patients accueillis dans cette clinique et un épuisement des salariés présents.

Dans l’émission de ce jour, nous recevons six membres de l’équipe allant des cuisines, des soignant-e-s et rééducateur, qui ont décidé de se faire entendre en exerçant leur droit de grève.

En fin de journée, nous apprenions, que la gréve est suspendu jusqu’au mercredi 25 septembre, suite a quelques avancés et en attente des négociations annuelle obligatoire du jeudi 26 septembre. a suivre

Et la cagnotte toujours active pour compenser la perte financière des grévistes https://www.leetchi.com/fr/c/revendications-des-salaries-de-clinea-emeis-parc-de-belleville-paris-20-8150977?utm_source=copylink&utm_medium=social_sharing

GRÈVE VICTORIEUSE CHEZ DOMIDOM / NON A L’AUGMENTATION DU PASS NAVIGO

Après plus de six semaines de GRÈVE, 8 salariées déterminées ont fait plier ORPÉA, groupe d’aide à domicile et d’EHPAD.

Suite au mouvement de grève de 45 jours, les auxiliaires de vie sociale de Caen ont arraché une augmentation de salaires pour toutes les AVS Domidom de France et elles ont obtenu un bonus pour leurs indemnités de transports ! Elles étaient venues manifester jeudi dernier devant le siège du groupe ORPEA à la Défense. Les avancées qu’elles ont obtenues vont profiter à près de neuf cents salariées de l’entreprise en France.

Parmi leurs revendications, trois points sont importants à leurs yeux : l’augmentation des frais kilométriques, une hausse de salaire et avoir un panier repas pour leur pause déjeuner. Les salariées soient au niveau 1 (aides ménagères) ou au niveau 4 (auxiliaires de vie diplômées), le taux horaire brut est le même : 11,07 €. Les salaires plafonnent actuellement à 1300 € nets par mois.

L’équipe de l’actualité des luttes, est partie à la rencontre des salariées de DOMIDOM CAEN, le 28 novembre 2022, devant le siège d’ORPÉA à Puteaux, dont DOMIDOM est la filiale.

Près du Barnum dressé, nous avons interviewé, Lola et Cloé, auxiliaire de vie à DOMIDOM Caen, suivit d’un échange entre le directeur d’ORPEA et les salariées et nous terminons ce reportage avec Séverine Marotel, porte-parole des auxiliaires de vie en grève de Domidom à Caen, pour faire le point sur le protocole de fin de conflit.

Temps d’attente insupportables, transports bondés, galères quotidiennes… rien ne va plus dans les transports en commun !

Malgré une offre réduite et un réseau dégradé. Valérie Pécresse a voté une hausse du prix du pass Navigo +98 € par an. Les autres titres de transports augmentent au 1er janvier 2023 de 10.5 % à 31.6 %. De nouvelles hausses sont à craindre en l’absence de solutions pérennes de financements : Or, d’autres sources de financement existent (entreprises, transactions immobilières, baisse de la TVA …) et permettraient de rétablir des tarifs acceptables pour les usagers.

Pour protester contre l’augmentation du pass navigo et la menace de privatisation des transports en commun en Île-de-France, Le collectif STOP GALÈRE conduit par les groupes de gauche et écologiste du Conseil régional : la Gauche Communiste, Écologiste et Citoyenne, le Pôle Écologiste, la France Insoumise et Apparentés et le groupe Socialiste, Écologiste et Radical, appeler à un rassemblement devant le conseil régional d’Île-de-France, le 7 décembre dernier.

Nous avons glissé notre micro, pour comprendre les enjeux et l’avenir des transports en commun en Île-de-France. Dans ce reportage, nous entendrons Bernard Loup, président du collectif pour le triangle de Gonesse, romain, cheminot paris rive gauche et des membres du collectif des habitant-e-s de la Boissiére a Montreuil.

GRÈVE A L’EHPAD LE CHÂTEAU DE NEUVILLE SUR OISE

10 mars 2022 : Neuville-sur-Oise, sur le piquet de grevé devant l’Ehpad privé du Château

Depuis le 3 janvier, des salariées de l’établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) privé du Château de Neuville-sur-Oise, dans l’agglomération de Cergy, sont en grève.

Cela fait des mois que ces infirmières et aides-soignantes dénoncent le manque de personnel, les emplois du temps démentiels, les congés qu’elles ne peuvent prendre, le manque de linge, de garnitures, de douches, et même de nourriture pour les résidents !

L’Ehpad de Neuville-sur-Oise appartient à un groupe tenu par la famille Liogier, de Compiègne, qui possède quatre établissements de ce type dans la région.

Le 10 mars dernier, nous nous sommes rendus sur le piquet de grève qui se tient devant l’Ehpad le château de Neuville- sur Oise, et nous avons rencontré : Siham, infirmière, déléguée CSE (comité social et économique) et déléguée syndicale CGT, Anaïs ; aide médicopsychologique et aide-soignante et Amélie, aide-soignante et assistante de soin en gérontologie, qui nous ont parlé de la situation dans cet Ehpad.

“La porosité et les liens entretenus entre Orpea et certaines ARS( agence régionale de santé) questionnent. Quand Orpea embauche d’anciens inspecteurs ou hauts fonctionnaires d’ARS, c’est pour une raison précise : leurs contacts”, explique le journaliste Victor Castanet devant les sénateurs. En cette fin d’émission, nous entendrons l’Auteur du livre enquête Les fossoyeurs sur les établissements du groupe Orpea, il était auditionné le 15 mars au Palais du Luxembourg par la mission d’information sur le contrôle des Ehpad.