Après le début de l’offensive sur Rafah : Mobilisation étudiante pour Gaza – BDS et Palmed France

Mardi 7 mai dernier, l’armée israélienne indiquait avoir pris le contrôle du poste-frontière de Rafah, reliant la bande de Gaza et l’Égypte. Ce poste-frontière est stratégique car étant le seul point de passage non-contrôlé par l’État d’Israël. Et c’est par celui-ci que transitait jusqu’alors au compte-goutte l’aide humanitaire. Cette offensive menace surtout la population, dont la majorité a déjà dû fuir de multiples fois. Rafah, au porte de l’Égypte constitue donc la dernière ville non détruite de la bande de Gaza, où s’entasse 1,4 millions de personnes. Face à cette nouvelle offensive, aux bombardements, aux atrocités, à la situation épouvantable sur place, où la population est contrainte encore une fois à fuir, avait eu lieu le soir-même sur la place de la République, à Paris, un rassemblement de soutien à la Palestine. Au même moment, à la Sorbonne, avait lieu une nouvelle tentative d’occupation. C’est des conséquences de cette dernière et plus généralement du mouvement étudiant dont nous allons traiter ici en première partie d’émission, à la faveur d’un reportage lors du rassemblement de soutien pour exiger la libération de 88 personnes interpellées.

Dans le second temps de cette émission, nous vous ferons écouter deux enregistrements. Tout d’abord une interview avec une personne de la campagne BDS (pour Boycott Désinvestissement Sanction), dénonçant la présence d’Israël aux JO ; puis une intervention de Nazir Badran lors d’une discussion publique organisée par le collectif des luttes Sud-Essonne. Nazir Badran est membre de Palmed France, une association de médecins qui apporte une aide matérielle et un programme de développement des compétences médicales en Palestine et dans des camps de réfugiés au Liban. Le médecin reviendra sur la situation sanitaire à Gaza.

Article de Rfi sur la situation à Rafah au 9 mai : lien

LYCÉES ARAGO , 1 AN APRÈS


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Le 22 mai 2018, le mouvement lycéen et étudiant, apprenant les premiers résultats de ParcourSup, décide d’occuper le lycée Arago en signe de protestation et dans l’objectif d’organiser la suite de la lutte.

La répression s’abat immédiatement sur les 102 jeunes occupant.e.s, envoyant tout le monde en garde à vue, fichant la plupart et mettant certain.e.s en examen.

Un an après, il s’agissait de rappeler et dénoncer cet épisode répressif subit par les mouvements lycéens et étudiants, ainsi que de visibiliser la répression qui s’abat actuellement sur les mouvements sociaux ou les quartiers populaires.

Dans l’émission de ce jour , nous diffusons le reportage réalisé le 22 Mai dernier devant le lycée Arago pour le nouveau Banquet des libertés.