LE PLAN ISRAËLIEN DE NETTOYAGE ETHNIQUE DE LA CISJORDANIE

La Cisjordanie (en arabe : الضفة الغربية, Al-Dhifa al-Gharbia : « Rive ouest [du Jourdain] ») est un territoire palestinien, occupé illégalement par Israël depuis 1967, limité au nord, à l’ouest et au sud par la ligne d’armistice du 3 avril 1949 entre Israéliens et Jordaniens, résultant de la guerre israélo-arabe de 1948-1949, et à l’est par le Jourdain et la mer Morte qui font frontière avec la Jordanie.

Le territoire couvre une surface de 5 860 km2 et est peuplé de Palestiniens (environ 2,8 millions d’habitants, essentiellement de confession musulmane, les chrétiens représentant environ 2 % de cette population). En 2024, il compte quelque 650 000 colons israéliens[2], répartis en plus de 230 colonies (« district de Judée et Samarie »). À ce chiffre de colons, il faut ajouter les quelque 240 000 Israéliens établis à Jérusalem-Est depuis la conquête consécutive à la guerre des Six jours de 1967.

Le 29 septembre 2025 avait lieu au CICP (centre international des cultures populaires) la conférence avec Jamal Juma organisée par l’AFPS (Association France Palestine Solidarité) de Paris. Titre de cette conférence”Dans l’ombre du génocide en cours à Gaza : le plan israélien de nettoyage ethnique de la Cisjordanie”. Jamal Juma, coordinateur de Stop The Wall, explique comment l’état israélien commettant un génocide à Gaza, en parallèle, pratique un nettoyage ethnique en Cisjordanie et ceux au grand jour et dans le même temps dans un silence assourdissant de l’occident.

C’est une grande partie de cette rencontre que nous vous proposons dans l’émission de ce jour. Dans la seconde partie d’émission, nous entendrons les échanges avec le public.

Mobilisation aux Antilles : stop à la vie chère

Depuis quelques semaines, les mobilisations autour des questions de vie chère ont repris aux Antilles. Ce n’est pas la première mobilisation autour de cette question qui se déroule sur ce territoire. Depuis la gréve générale de 2009, rien n’a été fait pour mettre en place les décisions prises dans l’accord de fin de gréve. La situation n’allant qu’en s’aggravant, la crise du covid avait aussi déclenché un mouvement de résistance en 2021 avec la mise en place de barrages etc, auquel l’état a répondu par l’envoi de contingent militaire et l’emprisonnement de militants. Pour mieux comprendre les différents enjeux politiques soulevés par cette question de vie chère et les revendications qui l’accompagnent, nous avons décidés de réaliser deux interviews avec des militants guadeloupéens. Vous entendrez donc dans un premier temps Marie Gwadloup, militante indépendantiste, et dans un second temps Jean Philippe Helin, marqueur de parole, militant et ancien directeur du centre social de petit Canal.