Y’ EN A MARRE DU PASS SÉCURITAIRE !

Crédit photo Serge D’Ignazio https://www.flickr.com/photos/119524765@N06

Né sur les réseaux sociaux et inspiré d’un mouvement canadien, le Convoi de la liberté a commencé à s’élancer à travers la France mercredi dans le but de rouler sur Paris, à partir de vendredi 11 février puis Bruxelles à partir de lundi.

La préfecture de police a interdit le rassemblement des “convois de la liberté” qui doivent rallier la capitale pour protester notamment contre les restrictions sanitaires, en raison des risques de troubles à l’ordre public du vendredi 11 février 2022 au lundi 14 février 2022 inclus, indique la Préfecture dans un communiqué : “L’objectif affiché de ces manifestants serait de bloquer la capitale” en entravant la circulation routière dans les rues de Paris pour promouvoir leurs revendications avant de poursuivre leur protestation en direction de Bruxelles le lundi 14 février.

Le préfet de police, qui a donné “des consignes de fermeté” aux policiers, menace les manifestants de deux ans d’emprisonnement, 4 500 € d’amende, de l’immobilisation et de la mise en fourrière du véhicule utilisé pour commettre le délit d’entrave, du retrait de 6 points sur le permis de conduire, de la suspension pour une durée de 3 ans au plus du permis de conduire…

De plus il rappelle que “L’organisateur d’une manifestation interdite peut être puni de six mois d’emprisonnement et de 7 500 € d’amende et les participants seront verbalisés avec une contravention de quatrième classe”, soit 135 €, ajoute la préfecture. Ce doit être ce qu’on appelle «  le droit de manifester », à condition de ne gêner personne, de ne bloquer ni l’économie, ni la circulation, bref un truc qui sert à rien !

Dans cette émission, vous pourrez entendre une interview réalisée avec une adhérente du café associatif de Saint-Affrique dans le Sud Aveyron, qui fait l’objet d’une fermeture administrative pour refus de contrôle de pass sanitaire.

Puis vous entendrez une partie des prises de parole enregistrées lors de la conférence de presse « Libérons nos droits ! », ou des soignants, des pompiers suspendus prennent la parole et expliquent leurs choix et leurs conséquences : « 150 collectifs de soignants suspendus appellent à l’aide ». C’est ce qu’on pouvait lire sur le site des Collectifs unis composés de soignants n’ayant plus le droit d’exercer, pour annoncer la conférence de presse du 1er février 2022 organisée à Paris.

◆ Des soignants en détresse : Depuis le 15 septembre 2021, tous les personnels soignants et non soignants travaillant dans le soin, la santé, le médico-social et les premiers secours, n’ayant pas répondu aux exigences de la loi du 5 août 2021, non vaccinés contre la COVID, ont été suspendus. Agents publics, salariés ou libéraux, en contact ou non avec le public, tous ont été punis, exclus, privés de salaire, poussés vers une précarité subite.

Dans le courant de l’émission, nous entendrons également, des appels pris çà et là pour rejoindre le convoi de la liberté.