ÉDUCATION NATIONALE : la lutte continue dans le 93

7 mars 2024 Paris : assemblée générale éducation nationale

« Il n’y a aucun désaccord entre le premier ministre et moi, aucun », assure Nicole Belloubet, ministre de l’Éducation, à l’occasion d’un déplacement à la cité scolaire Camille-Sée, dans le XVe arrondissement de Paris, jeudi 7 mars 2024. Dans le journal Le Monde, quelques heures plus tôt, elle déclarait : « Lui et moi sommes d’accord à 100 % sur l’ambition. »

Nicole Belloubet, après avoir distrait la galerie sur la pseudo-reculade concernant la mise en œuvre de groupes de niveau au collège, C’est le premier ministre, Gabriel Attal, qui reprend la main, en déclarant vendredi dernier, que les groupes de niveau seront institués à la rentrée. Le jeu de dupe continue.

En effet, dans les écoles de seine-Saint-Denis, la colère gronde depuis la rentrée des vacances d’hiver. Les blocages d’établissement et les manifestations se multiplient depuis fin février.

Dans l’émission du mardi 5 mars dernier, nous avons diffusé une partie de la rencontre publique qui se tenait le 1ᵉʳ février dernier à Bagnolet.

Le 7 mars, se tenait une nouvelle journée de grève et de manifestation. Celle-ci partait de la place de la Sorbonne pour se rendre en direction du ministère de l’Éducation nationale et ensuite, ce fut une assemblée générale qui avait lieu à la salle croisat de la bourse du travail de paris.

C’est sur cette après-midi du 7 mars, que nous vous proposons de revenir dans l’émission de ce jour, à travers un reportage réalisé sur la manifestation et des extraits de l’assemblée générale.

REFORME DES RETRAITES 2023 : ag et marches aux flambeaux des 26 et 27 janvier 2023

Reculer l’âge de la retraite à 64 ans et augmenter à 43 le nombre d’années de cotisations, c’est priver l’ensemble des travailleur.se.s du privé comme du public d’une retraite à taux plein, c’est encourager le recours aux assurances individuelles et aggraver la pauvreté et les inégalités sociales.

Comme les précédentes réformes, celle-ci va frapper d’abord les classes populaires, renforcer les inégalités entre les femmes et les hommes et la pauvreté chez les personnes âgées. Il n’y a pourtant aucun problème de financement. Il s’agit avant tout de briser l’idée même de solidarité et d’une meilleure répartition des richesses. Nous refusons d’être des stocks de main-d’œuvre corvéables à merci.

Travailler jusqu’à 64 ans, c’est non ! Oui à une retraite digne pour toutes et tous.

Dans l’émission de ce jour et a la veille de la seconde manifestation intersyndicale, nous vous proposons l’écoute de différents reportages réalisés jeudi et vendredi dernier.

Le vendredi 27 janvier, se tenait à la bourse du travail de Massy-Palaiseau une assemblée générale de lutte contre la réforme des retraites. Avant la marche aux flambeaux qui avait lieu, nous entendrons un entretien réalisé lors de L’AG avec un syndicaliste CGT travaux publique Île-de-France, qui nous parlera des mobilisations dans son secteur. Ensuite, dans la marche, une interview avec une rédactrice en chef de la publication statistique pour l’administration de l’éducation nationale.

Dans la continuité de l’émission, nous serons sur la retraite aux flambeaux qui partait ce jeudi soir de la gare RER de Vitry-sur-Seine et se dirigeait vers la mairie de vitry. À l’appel de l’Union local CGT de plusieurs communes. Il y avait environ 200 personnes. Nous entendrons les entretiens réalisés avec une retraitée et un salarié de Sanofi

Nous poursuivrons avec des extraits de l’Assemblée Générale interprofessionnelle du 20ème qui se tenait le vendredi 27 janvier 2023 à la Mairie du 20e arrondissement de Paris.

Nous terminerons ce panorama dans les Hauts-de-Seine ou comme dans de nombreuse ville en France Le vendredi 27 janvier dernier, une marche au flambeau était organisée à Gennevilliers. Faute de manifestation de masse (empêchée par la CFDT, et accepter par la CGT au nom de l’unité syndicale) cette marche, pas très massive, mais combative, est aussi un préambule au rassemblement pour le délégué syndical de Mersen, entreprise sous-traitante de la scnema constructeur aéronautique, menacé de licenciement après avoir mené en décembre 2022 une grève historique.

Bonne écoute !

LE SECTEUR DE LA CULTURE SE MOBILISE


depuis le 28 novembre, des travailleur·ses de l’art défilent massivement contre la réforme des retraites et regroupent des situations de travail très variées : de l’intermittent·e du spectacle à l’artiste-auteur·e, du·de la technicien·ne de cinéma à l’étudiant·e en école d’art, du·de la réalisatrice·teur d’émission de radio aux pigistes technicien·ne·s, du·de la curateur·rice indépendant·e à l’installateur·rice d’œuvres…

Au 32eme jours du mouvement social contre la reforme des retraites se tenait Dans le 12eme arrondissement de Paris , une assemblée générale des travailleur·se·s des arts .

Dans l’émission de se jour , nous écouterons les diverses interventions de cette soirée qui se déroulait au théâtre de la traversière ce 6 Janvier