Un logement décent, stable, abordable pour toutes et tous !

Le 29 mars 2025 se tenait à Paris comme partout en France des manifestations pour réclamer des logements décents, dignes et abordables pour tous et toutes mais aussi l’arrêt des expulsions et l’arrêt des destructions de HLM. Les prises de paroles que vous allez entendre dressent un tableau catastrophique de la situation du logement en France sans qu’aucun projet gouvernemental à la hauteur ne viennent palier à cette sombre réalité.

Non aux expulsions et au logement cher !

 Manifestons partout en France les 29 et 30 mars

– À Paris et Île-de-France : Samedi 29 mars, 14h à République
– À Angers : 31 mars 18h Préfecture Maine-et-Loire
– À Dijon : 27 mars 17h Métropole de Dijon
– À Lille : 5 avril, 14 h 30, Place de la République
– À Grenoble : piquets anti-expulsion
– À Marseille : 29 mars, 15 h 30, Porte d’Aix (collectif Réquisition)
– À Montpellier : 29 mars 14h devant la préfecture
– À Mulhouse : 29 mars, 14 h 30, rue du Sauvage, Place des Victoires fontaine
– À Nancy : 29 mars, 14 h Place Charles III
– À Nantes : 29 mars 15h Place du Bouffay

Alors que le droit au logement est reconnu dans la loi, il n’y a pas assez de logements pour tous·tes, et on y consacre une part toujours plus importante de ses revenus. Les politiques du logement n’ont fait qu’aggraver la crise, les jeunes, les plus modestes, les précaires ne peuvent plus se loger…  C’est une catastrophe sociale !
Jamais depuis 50 ans, il n’y a eu autant de locataires menacé·es d’expulsion à l’approche de la fin de la trêve hivernale, ni autant de demandes HLM (2,6 millions), de mal-logé·es (4,2 millions), ni autant de sans-abris (350 000 dont des femmes, des enfants, des retraité·es…). Beaucoup de résident·es de foyers de travailleurs ou résidences sociales sont expulsé·es pour hébergement d’un·e proche.

Non seulement les APL ont baissé et les prix de l’énergie ont flambé, mais depuis fin 2023, les loyers augmentent plus vite que l’inflation et les revenus ! Ainsi, les locataires HLM et beaucoup de locataires du privé subissent en 2025 plus de 3% de hausse de loyer, alors que l’inflation se rapproche des 1% … Comparés aux loyers de 2023, les locataires et les résident·es paieront en 2025 un 13e mois de loyer en plus !

Les jugements d’expulsions et les expulsions forcées sont massifs. Depuis la loi Kasbarian-Bergé, les locataires refusant de « s’auto-expulser » peuvent même être condamné·es à une amende pénale et les occupant·es sans titre de logements vacants sont mis·es à la rue, sans jugement, même en hiver !

À l’inverse, la production HLM est en berne. La violation des droits des locataires du privé, de la loi DALO (droit au logement opposable) ou du droit à l’hébergement jusqu’au relogement se banalise. Les quartiers populaires se dégradent à mesure que les projets d’urbanisme se multiplient (démolitions ANRU, mauvais entretien… ), pour chasser les habitant·es souvent dénigré·es et calomnié·es… Les espaces collectifs dans les foyers sont détruits. Les logements vacants et locations Airbnb&Co prospèrent au détriment des locations de longue durée. Les occupant·es de bidonvilles, de caravane, de squats, de camping ou d’habitat choisi sont chassé·es.

Loin de lutter contre cette catastrophe sociale et de soutenir les victimes, le gouvernement aide les plus riches et les promoteurs, dresse des obstacles à l’accès et au maintien des APL…
Or, les besoins les plus urgents sont de produire des logements sociaux, de baisser les loyers, de lutter contre la spéculation foncière, immobilière ou le blanchiment d’argent sale dans l’immobilier.
Il faut aussi mobiliser les logements et bureaux vacants qui n’ont jamais été si nombreux, isoler les passoires thermiques, reloger tou·tes les sinistré·es à commencer par ceux de Mayotte…

Les luttes du logement se renforcent partout en France : familles et personnes à la rue, mineur·es isolé·es, prioritaires DALOs, locataires HLM, victimes de marchands de sommeil ou de bailleurs fraudeurs, locataires exploité·es…

Rassemblons-nous nombreux·ses, comme à Barcelone, Madrid, Berlin, Lisbonne :

  • Arrêt de toute expulsion : relogement décent, stable, abordable !
  • Plus personne à la rue : hébergement inconditionnel jusqu’au relogement !
  • Application de la loi de réquisition et abrogation de la loi Kasbarian-Bergé !
  • Respect de la loi DALO et des lois protégeant les locataires !
  • Réalisation de 250 000 HLM à bas loyer chaque année, et arrêt de leur vente et de leur destruction !
  • Baisse des loyers, hausse des APL, lutte contre la fraude locative et le blanchiment d’argent sale dans l’immobilier !
  • Mise aux normes des passoires thermiques, des logements indécents ou toxiques (plomb, amiante) !
  • Mêmes droits pour les résident·es de foyers que pour les locataires HLM !
  • Instituer l’obligation pour chaque commune de réaliser 30% de logement sociaux !
  • Introduire le droit au logement dans la Constitution !

Premiers signataires : AFVS, AITEC, APPUII, Attac France, ATMF, Bagagérue, BSP, CAD, CGT, CNL, CNT-f, Collectif Combat pour l’hébergement, Collectif des Jeunes du Parc de Belleville, Collectif Hébergement 94, COPAF, Construire, CSF, CSP75, DAL, Femmes Egalité, FSU, FTCR, Héro·ïnes 95, Indecosa-CGT, Jamais sans toit Ile-de-France, La Kunda, LDH, Les Midis du mie, MRAP, OST, Plate-forme logement pour tou.te.s, Romeurope 94, SNPES PJJ FSU, Solidaires Étudiant-e-s Paris-Banlieue, Soupirail, SUD Education, La Trotteuse, Un centre-ville pour tous, Union syndicale Solidaires, Utopia56…

Avec le soutien de : Les Ecologistes, LFI, NPA Anticapitaliste, PCF, PEPS…

LOGEMENT : marche pour la réquisition / OFFICE PUBLIC DE L’HABITAT D’AUBERVILLIERS : Terreur et répression antisyndicale

Paris 2 janvier 2022 ; Marche des Réquisitions et pour L’application de la loi de réquisition pour les sans logis et les mal logé-e-s

Le logement a rapporté à l’état 78,8 milliards de recettes fiscales en 2020, il a rapporté 74,4mds en 2017 et 61,6 mds en 2011  ! C’est le produit de la hausse des prix immobiliers et fonciers, des transactions, des coûts de construction et d’entretien, de la taxe foncière…
L’état n’a consacré que 37,6 milliards au logement en 2020, contre 41,7 mds en 2017 et même 43,7 mds en 2011

Près de 500.000 locataires sont en impayé de loyer, 130.514 jugements d’expulsion ont été rendus en 2019, et plus de 30.000 expulsions forcées menacent en 2022.
Les loyers, les charges et l’énergie augmentent, les APL sont réduites, de plus en plus de locataires sont en difficulté. Les jugements d’expulsion pleuvent. À partir du 1er avril, 30.000 familles qui ont échappé à l’expulsion en 2020 et 2021 du fait de la crise sanitaire, pourraient être jetées à la rue et 700 000 sont menacées de coupure d’énergie.

Pour les habitant.e.s d’abris de fortune et de squats, les mises à la rue sont quotidiennes même en hiver ! Toujours plus de locataires sont expulsé.es illégalement et impunément par leur bailleur, souvent des marchands de sommeil !

Extrait de : Plate-forme 2022 des mouvements sociaux : « un logement pour touTEs »

Ce dimanche 2 janvier 2022, se tenait à paris, la Marche des Réquisitions et pour L’application de la loi de réquisition pour les sans logis et les mal logés, initié par association droit au logement. Le micro de l’actualité des luttes se trouvait dans le cortège qui partait du parvis de l’hôtel de ville de paris en direction du ministère du Logement

Dans ce reportage, nous entendrons les différentes prises de parole et notamment un entretien avec une demandeuse de logement et une locataire qui lutte contre la vente à la découpe de son immeuble.

Terreur et répression antisyndicale du DG de l’OPH d’Aubervilliers

Depuis l’arrivée du nouveau Directeur Général en juin dernier à la Direction de l’Office public de l’habitat (OPH) ­d’Aubervilliers et dès les premiers jours le ton était annoncé : froideur, condescendance et mépris. Puis il est passé rapidement à la vitesse supérieure avec insultes, humiliations, violences psychiques, traitements de faveur, division des troupes le tout complétement décomplexé et assumé.

Aujourd’hui plus de six mois après son arrivée, une ambiance délétère hante les couloirs de l’OPH. Plus personne n’ose exprimer ses idées, on ne compte plus le nombre d’arrêts de travail qui amoindrissent évidemment le service public rendu à la population : licenciements violents et contestés en justice, départs de collègues sans raison ni annonce : un vrai climat de terreur.

C’est cette situation anxiogène qui a poussé SUD à créer une section au sein de l’OPH en novembre dernier et dès lors notre Responsable de Section Syndicale a été intimidé, diffamé et mis à pied, alors qu’il est un travailleur protégé par son mandat. L’OPH n’a toujours pas accordé les droits syndicaux que la loi lui impose.

Ce lundi 3 janvier 2022, se tenait devant la mairie d’Aubervilliers, un rassemblement de soutien pour Tarek, le responsable de Section Syndicale qui a été intimidé

Dans ce reportage, nous entendrons l’entretien que nous avons réalisé avec Tarek et un focus sur les OPH

Bonne écoute !