Présentation des enjeux de la lutte contre la ligne ferroviaire Lyon-Turin

Dans cette émission, nous vous diffuserons des enregistrements issus d’un podcast réalisés par Cruel Tunnel, édité à l’occasion d’une diffusion sur Fréquence Paris Plurielle pour une adaptation au format format 1H, et qui a pour sujet la lutte contre le projet de tunnel ferroviaire à grande vitesse Lyon-Turin. Une lutte appelée aussi NoTAV — TAV pour Treno Alta Velocità. Ce projet est ancien. Il a été élaboré dans les années 80 pour anticiper une augmentation du trafic de marchandises entre la France et l’Italie — sans que le trafic n’ait pour autant augmenté. En 1991, le collectif Habitat, composé d’écologistes, de scientifiques et de professeurs d’université, avait tenu sa première réunion publique en opposition au projet. Mais c’est également de l’autre côté de la frontière, en Italie, que la lutte a été menée depuis les années 90 également. Avant de trouver un renouvellement militants à la fin des années 2010, et alors même que l’argument du désengorgement du fret ferroviaire était avancé par les promoteurs pour légitimer la ligne à grande vitesse.
Plus matériellement parlant, cette ligne doit percer les massifs de la Chartreuse, de Belledonne et du Mont Cenis pour sur moins de 260 km de tunnels. Il est question également de ponts, de réouverture et d’extension de carrière, de déblais, de pollutions, de bétonisation des terres agricoles, de destruction des espaces naturels et d’un site archéologique, comme une tarissement de sources d’eau. Est contesté par ailleurs les pratiques mafieuses et anti-démocratiques, comme l’intérêt économique d’un tel chantier, et ce alors qu’existe déjà une ligne ferroviaire via le tunnel du Fréjus. Dernièrement, ce sont des travaux de reconnaissance qui ont démarré en Maurienne (France) et dans le Val de Suse (Italie).

Vous trouverez à cette adresse les différents épisodes réalisés par Cruel Tunnel dans leur intégralité : https://audioblog.arteradio.com/blog/235022/cruel-tunnel-une-emission-sur-la-lutte-no-tav-contre-la-ligne-lyon-turin-enregistree-en-public

Lien vers le collectif contre le Lyon-Turin : https://cclt38.wixsite.com/cclt/about
Lien vers l’association Vivre & agir en Maurienne : https://vamaurienne.ovh/2-lyon-turin/le-projet/
Lien vers le site Stop au Lyon-Turin : https://stopaulyonturin.fr/

ACTION DE BLOCAGE DE L’AGRO- INDUSTRIE EN BRETAGNE

Dans l’émission de ce jour, nous vous proposons l’écoute de l’émission du pain et des parpaings diffusé en octobre 2022 sur radio pikez radio basé à Brest.

Avez pas entendu parler de cette histoire de train de céréales bloqué et vidé par des militant.e.s contre les fermes usines ? D’un mur de parpaings monté sur une voie ferrée pour symboliser l’impasse du modèle agro-industriel breton ?

On vous raconte tout ça avec du reportage, des interviews et des invités, réalisés par Du pain et des parpaings, une série d’émissions mensuelle sur les luttes contre l’accaparement des terres, la gentrification, l’agro-industrie, le capitalisme vert, le pourrissement des écosystèmes, le colonialisme, l’extractivisme des corps et des matières, le tout principalement en Bretagne, mais pas que. Parce que les luttes ne sont pas que locales, elles s’insèrent le plus souvent dans un système économique et politique global, délétère et injuste.

Cette deuxième émission donne la parole à des personnes ayant participé au bon déroulement de l’action d’arrêt du train de céréales à St Gérand, dans le Morbihan, en mars 2022, symbolisant ainsi la nécessité de l’arrêt de l’agro-industrie. Dans cette émission, nous entendons aussi l’avocat en charge de la défense des inculpé.es dans cette affaire, ainsi que plusieurs personnes du collectif Bretagne contre les fermes-usines.

Ressources :

  • https://bretagne-contre-les-fermes-usines.fr
  • Les soulèvements de la Terre
  • La carte participative de Reprendre la Bretagne aux machines
  • Livre « Reprendre la terre aux machines », de L’atelier paysan, Ed. du Seuil, 2021

Déclaration du 3 août 2022 devant le Tribunal Judiciaire de Lorient

Les participants et participantes à cette action constatent :

  1. L’alerte répétée de la communauté scientifique et de journalistes indépendant.e.s sur l’urgence sanitaire, sociale, écologique et climatique à prendre des décisions rapides modifiant radicalement les modes de production et de consommation issus de l’agriculture industrielle,
  2. L’absence de réponses réellement opérantes de la part de l’État et des entreprises de l’agro-industrie pour réduire les conséquences sanitaires, sociales, écologiques et climatiques de leur mode de production.

Les participant.e.s à cette action justifient de leurs actes par le contexte d’état de nécessité à agir pour stopper sans délai les modes de production de l’agro-industrie et leurs conséquences sanitaires, sociales, écologiques et climatiques.

Nous sommes couturière, paysans, ingénieur projets, enseignantes, retraités.ées, chomeurs.euses, éducateurs.trices, animateurs.trices, couvreuse, masseuses, maçonne, ingénieur du son, développeurs web, charpentier, ingénieure thermicienne, écologue, etc,

C’est aujourd’hui par nécessité que nous nous rendons acteurs du changement.