
Le 5 décembre dernier, une manifestation des fonctionnaires a eu lieu ; et ceux dans un contexte politique chaotique. Pour la 1ʳᵉ fois depuis 1962, une motion de censure a réussi à faire tomber un gouvernement. Cette manifestation rassemblant près de 10.000 personnes à Paris, couplée à une grève d’une journée, qui a surtout mobilisé dans l’éducation nationale où la grève a été bien suivie. Malgré le contexte, il n’y a pas eu de mobilisation syndicale. Pire, le monde syndical reste silencieux face au refus présidentiel de changer de politique. Le contexte est aussi marqué, un nombre important de mobilisations sans aucune volonté syndicale de les lier les unes aux autres, par exemple celle des cheminots du 12 décembre prochain.
Répondant à la demande de l’ensemble des organisations syndicales représentatives de la Fonction publique, Guillaume Kasbarian ̶ ministre de la Fonction publique, de la Simplification et de la Transformation de l’action publique ̶ a été contraint d’accorder une audience le jeudi 7 novembre dernier. Les organisations syndicales ont obtenu l’abandon de la suppression des catégories C, B et A de la fonction publique envisagée au titre du projet de loi dit « Guerini ».
Le reportage que nous vous proposons aujourd’hui est issu de la manifestation du 5 décembre 2024 à paris.
Nous entendrons la parole d’étudiantes parlant d’une intervention policière près de leur établissement, de professeur et étudiant de Paris 1 Tolbiac, d’enseignante du lycée Hélène Boucher. Un détour par l’hôpital Beaujon et des salarié-e-s du secteur du travail social qui poursuivront le récit.