BLOQUONS TOUT: journée du 10 septembre

Suite aux différentes mesure d’austérité, imposé à toutes et à tous par le gouvernement, mais ne touchant pas de plus grande fortune de ce pays, la colère monte. Le mouvement bloquons tout est né de cette injustice. Le 10 septembre n’est pas une fin, mais un début. C’est un peuple qui s’indigne, qui se lève et qui bloque tout pour débloquer son présent et son avenir verrouillés par les milliardaires et les gouvernements qui les servent. Quelques repaires : 211 milliards, donnés aux plus grandes entreprises sans contrepartie, 500 familles possédant 44 % du produit intérieur brut et le doublement du budget de la guerre depuis 2017, soit 43 milliards ponctionnés sur les droits sociaux.

Dans l’émission de ce jour, nous revenons sur cette journée du 10 septembre 2025.

Après avoir été dès 6 heures du matin sur les blocages de périphérique, nous nous sommes rendus à l’assemblée générale du technicentre SNCF de Châtillon à 10 heures. Pas mal de grévistes de cette journée appelé par ” bloquons tout”, sans attendre la date du 18 septembre qui émanait des bureaucraties de l’intersyndicale.

Mais nous commençons cette émission, par un point d’ensemble de cette journée via le site d’information le canard réfractaire .et en seconde partie d’émission, nous nous rendrons à la gare du Nord, ou en fin de matinée, se tenait une assemblée générale des cheminotes et cheminots. Bonne écoute !

présentation du rapport d’enquête sur la domiciliation administrative

Le jeudi 22 mai 2025, se tenait à la Médiathèque Matéo Maximoff situé dans le 19ᵉ arrondissement de paris, la présentation d’un rapport d’enquête inédit sur la domiciliation administrative, le Collectif Domiciliation Île-de-France conviait à un temps d’échange autour d’un droit essentiel encore trop souvent refusé.

La domiciliation permet à toute personne sans domicile stable d’accéder à une adresse administrative – première porte d’entrée vers les droits sociaux. Pourtant, 4 CCAS (centre communal d’Action Sociale) sur 10 en Île-de-France refusent de domicilier les personnes vivant en bidonville, en squat ou à la rue, et 2 CCAS sur cinq les personnes sans-papiers. Des pratiques illégales aux conséquences graves.

Ce fut l’occasion de découvrir les résultats de l’enquête menée auprès des CCAS, écouter les témoignages de personnes concernées et d’acteur·ices de terrain.

Nous commencerons cette rencontre avec la présentation d’un aperçu du rapport par Célia Mougel, du Collectif Romeurope et Blandine, de la fédération des acteurs de la solidarité (FAS). Suivront les interventions du terrain avec notamment Sacha Acco, du secours populaire paris 18ᵉ, Vera Darras, de l’association Dom’Asile et des membres de médecin du monde 93.

Pour consulter le rapport en intégralité RAP2025-AccesDomiciliationIDF