Pauvreté : un business financé par l’État

La pauvreté progresse en France et l’aide aux plus démunis se développe essentiellement sur la base du bénévolat. Depuis 2016, la loi interdit de détruire les denrées alimentaires et impose de donner aux associations d’aide alimentaire les produits proches de la péremption ou jugés comme invendables par les producteurs ou distributeurs. En contrepartie de ces dons, l’État octroie des déductions fiscales.

Les associations d’aide aux plus démunis font face à une forte augmentation du nombre de bénéficiaires et se substituent bien souvent aux services sociaux. Elles sont aujourd’hui dans une situation telle qu’elles réduisent les denrées distribuées ou refusent des personnes qui devraient bénéficier de l’aide alimentaire.

Pourtant, elles reversent la TVA à l’État, administrent pour le compte de l’État des aides sociales en nature et assument la responsabilité de valider les reçus fiscaux de L’ampleur des aides distribuées, les sommes défiscalisées et les mécanismes d’optimisation fiscale associés alertent les acteurs associatifs qui « gèrent » la crise alors que d’autres en profitent.
Le fonctionnement du Fonds Social Européen n’est pas exempt de critiques.

La 8ᵉ Rencontres Annuelles des Lanceurs d’Alerte qui se déroulait les 10, 11 et 12 novembre 2023 a débattu sur cette question et les les intervenantes et intervenants était : Bénédicte BONZI, Docteure en anthropologie sociale, Chercheuse associée au LAIOS ;Philippe BREUVART, citoyen engagé ; Jean-François COULOMME, Député de la Savoie et Stéphanie FONTAINE, Journaliste. Voici pour l’émission de ce jour