
Les sociétés savantes, les institutions médicales et paramédicales ont le devoir d’agir et de prendre position sans ambiguïté contre le génocide à Gaza, et contre la complicité active de l’État français. L’heure est à la clarification : continuer à se taire serait une faillite morale et éthique irréparable.
Il est possible d’agir, comme beaucoup d’autres l’ont déjà fait : les dockers de Fos-sur-Mer et de Gênes en Italie ont bloqué des livraisons d’armes, destinées à Israël. Les syndicats de professeurs se sont mis en grève le 17 juin en solidarité avec la Palestine et contre la répression d’une professeure qui, à la demande de ses élèves, a réalisé une minute de silence en classe. Des médecins dans le secteur de la santé ont organisé des rassemblements devant des hôpitaux, encore récemment à Tenon et à la Pitié-Salpêtrière.
Et dans ce contexte, le 26 juillet 2025, se tenait une première mobilisation des travailleur·euse·s du soin contre le génocide et pour la Palestine, avec une manifestation de l’Hôpital Tenon, jusqu’à l’Hôpital Robert-Debré.
Dans l’émission de ce jour, nous diffusons le reportage réalisé ce samedi dans la manifestation. Bonne écoute