Projet de loi anti squat / Journée “10 ans d’APPUII” : “Soutenir des initiatives populaires pour construire des projets alternatifs”

Crédit image : association droit au logement

ORGANISONS-NOUS CONTRE LA PROPOSITION DE LOI qui vise à jeter les locataires en difficulté et les occupants sans titre dans « EN PRISON OU À LA RUE »

La proposition de Loi Kasbarian-Bergé a été votée en 1ʳᵉ lecture à l’Assemblée nationale, elle permet entre autres : 

De punir de 3 ans de prison tou.te.s les occupant.e.s sans titre, t ou.te.s celles et ceux qui n’ont pas de bail valide pour un local à usage d’habitation ou d’activité économique :

  • Pour expulser encore plus vite les locataires confrontés au loyer cher, condamner à la prison ceux qui refusent de se jeter à la rue, imposer des loyers/profits toujours plus élevés, un bail tirs plus précaire, pour des logements toujours plus petits et dégradés.

Les locataires Hlm sont aussi concernés, comme les accédants ou les commerçants et artisans expulsables…

  • Pour jeter en prison les squatteurs par nécessité de locaux et logements laissés vacants pour spéculer, par négligence ou incapacité de gérer son bien…
    SE LOGER N’EST PAS UN CRIME !

D’un côté, ils soutiennent les loyers chers et la fraude massive aux rapports locatifs, la hausse du nombre de logements vides, de l’autre, ils criminalisent les victimes, toujours plus nombreuses, de la crise du logement. 

Mais rien n’est perdu : organisations et collectifs qui les défendent, locataires et squatters en lutte, sans logis en galère, que l’on soit salariés, exploités, chômeurs, étudiant, précaire, avec ou sans papiers… unissons nous et agissons avant le passage au sénat :  se loger est un besoin primordial !

Le jeudi 8 décembre 2022, se tenait une 1ʳᵉ réunion des collectifs et des organisations à BOURSE DU TRAVAIL de PARIS.

Le jeudi 8 décembre 2022, se tenait une 1ʳᵉ réunion des collectifs et des organisations à BOURSE DU TRAVAIL de PARIS. 

À l’issue de cette première rencontre, nous avons réalisé un entretien avec Jean baptiste Eyraud, porte-parole de droit au logement. Il nous parle des enjeux de ce projet de loi.

Depuis dix ans, une centaine de bénévoles actifs, des centaines d’étudiant.es d’architectures et d’urbanisme, une dizaine de stagiaires et services civiques, et sept salarié.e.s ont fait vivre et font vivre APPUII- alternatives pour des projets urbains ici et à l’international. L’association est intervenue dans une trentaine de quartiers populaires de France, ce qui a permis de faire entendre une voix peu audible et parfois de modifier certains projets.

À travers plusieurs campagnes d’interpellation des élus, l’organisation d’évènements de mise en réseau de compétences, et la participation à d’autres dynamiques nationales aux côtés d’acteurs associatifs et institutionnels, notre ambition est de changer durablement la manière de produire la ville en y intégrant les premiers concernés.

Cette célébration des dix ans d’APPUII donne la parole à ceux qui revendiquent d’agir sur leur quartier et se mobilisent pour construire une ville plus juste et durable. Elle a eu lieu le 11 juin 2022 et s’est organisé en plusieurs temps avec 3 débats :

  • ” S’entraider et s’organiser dans les quartiers populaires”
  • “Contester un projet urbain imposé”
  • “Soutenir des initiatives populaires pour construire des projets alternatifs”

Dans ce second temps de l’actualité des luttes, nous vous diffusons donc le montage du débat N°3 “Soutenir des initiatives populaires pour construire des projets alternatifs”

INTERVIENDRONS  : Emmanuel Patris un centre-ville pour tous (Marseille)

: Méryl Septier, paysagiste

: Enora Chopard, terres de luttes

: Maïna Kanité, renaissance des groux

: Une membre du colombo even lab du Sri Lanka